10 Mai

Akira : le tome 2 enfin disponible !

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Onze mois. Il aura fallu patienter onze mois pour pouvoir tenir entre nos petites mains fébriles le deuxième tome de la réédition en noir et blanc du cultissime Akira de Katsuhiro Otomo. Un problème technique serait à l’origine de ce retard à l’allumage…

Je vous épargne le détail de ces problèmes techniques, l’important est de pouvoir enfin lire la suite de ce monument du manga, même si bien évidemment on connaît tous déjà l’histoire par coeur.

hormis de légers détails, ce deuxième volume est en tout point identique au premier. Exit la couleur, retour au noir et blanc, nouvelle traduction, onomatopées sous-titrées, jaquette originale et surtout, surtout, sens de lecture initial respecté pour une édition que l’on dit définitive, pilotée par le patron himself, Otomo, depuis le Japon.

Bref, vous pouvez éteindre la télé et reprendre votre activité normale de lecture. La suite ? L’éditeur nous assure qu’il ne faudra pas attendre autant de temps pour le troisième volume. On l’espère !

Eric Guillaud

Akira (tome 2), de Katsuhiro Otomo. Editions Glénat. 14,95€

07 Mai

Soft City : une étrangeté signée Pushwagner aux éditions Inculte

1decouv_softcityJe ne vous ferai pas le coup de celui qui connait Pushwagner depuis qu’il est né. Non, son nom m’était absolument inconnu jusqu’à ce jour où mon regard a été happé par la couverture radicalement rouge et asphyxiante de Soft City. Alors, j’ai fait comme tout le monde, je suis allé voir sur Internet qui pouvait bien être cet auteur et d’où sortait cet album surprenant dans le fond et dans la forme…

Pushwagner, Hariton de son prénom, Terje Brofos de son vrai nom, est un artiste contemporain norvégien, un « peintre pop » nous dit Wikipédia, qui connait aujourd’hui un succès national, voire international. Ce qui ne fut pas toujours le cas, notamment lorsqu’il débute cette bande dessinée, Soft City, en 1969. Il met six ans à la terminer avant, dit-on, de perdre les planches. Réapparues en 2002, elles sont exposées à l’occasion de la 5e biennale d’art contemporain de Berlin en 2008, offrant à l’auteur une exposition et une reconnaissance internationale. Il faut attendre fin 2016 pour que Soft City soit finalement publié par la New York Review of Books et 2017 pour qu’il soit traduit en français par les éditions Inculte.

Une préface de Chris Ware

Ce qui a arrêté mon regard sur la couverture de Soft City, c’est aussi un nom, qui cette fois m’était familier, Chris Ware, auteur de bande dessinée américain, notamment responsable de l’extraordinaire et multi-primé Jimmy Corrigan. Que venait-il faire dans cet album ? Signer une préface tout simplement. Il y explique notamment comment ce livre relève du miracle. « Non pas à cause de son existence… », précise-t-il, « mais de sa survie. Dessiné entre 1969 et 1975 par l’artiste Hariton Pushwagner, il est niché dans la pénombre durant des décennies. Tout le monde le croyait perdu, avant qu’un éditeur norvégien, No Coprendo, ne le refasse surgir en 2008, à la suite d’une longue dispute entre l’artiste et son ancien galeriste. Mais le miracle, plus encore, est à chercher du côté de la forme de cette oeuvre – la bande dessinée -, qui arrive à restranscrire une vision désenchantée et unique qui ne ressemble à nulle autre… »

Et c’est une évidence. Soft City est une oeuvre pour le moins singulière, un récit de science fiction à la Orwell (1984) ou à la Huxley (Le Meilleur des mondes) qui nous embarque dans un univers urbain oppressant, étouffant, où le collectif a définitivement anéanti les libertés individuelles, chacun partageant une vie identique dans un environnement identique, un quotidien ramené à une revue militaire permanente, un monde déshumanisé et consumériste à l’extrême où les protagonistes parviennent tout de même à se rassurer en s’affirmant heureux et surtout en avalant au réveil la petite pilule du bonheur.

Du béton à en perdre l’horizon

Pour le reste, Soft City, c’est du béton à en perdre l’horizon, des voitures qui saturent l’espace, des entreprises d’armement qui travaillent pour le bonheur des uns et forcément pour le malheur des autres, des supermarchés énormes, gigantesques, propices à endormir toutes velléités de changement. Soft City est une bande dessinée à caractère dystopique et, avec le recul des 40 ans, quasi-prophétique.

Mais s’agit-il vraiment d’une bande dessinée ? Pour Chris Ware, Soft City ne relève ni des beaux-arts, ni de la bande dessinée underground, « c’est une oeuvre imposante et expérimentale; un défi visuel qui touche profondément son lecteur, alors que s’insinuent dans son sillage les spectres des poésies, films et textes expérimentaux des années soixante ».

Une vraie curiosité !

Eric Guillaud

Soft City, de Pushwagner. Éditions Inculte. 30€

© Inculte / Pushwagner

© Inculte / Pushwagner

03 Mai

Bangalore : Simon Lamouret signe un portrait pas comme les autres d’une ville pas comme les autres

album-cover-large-32936Passer de 800 000 à 9 millions d’habitants en 50 ans laisse forcément des traces. Et de fait, Bangalore n’a pas l’attrait, le charme, que peuvent avoir Calcutta, Bombay ou New Delhi. Mais c’est dans cette ville, agglomérat de « décors maladroits », que Simon Lamouret a vécu et travaillé et c’est de cette ville dont il a décidé de nous parler à travers ce très bel album paru chez Warum….

Et il le fait non seulement avec un talent graphique affirmé mais aussi avec beaucoup d’esprit, de singularité et d’humanité. Son album n’a en tout cas rien à voir avec les carnets de voyage habituels, Simon Lamouret ne se met pas en scène ou très peu, ne raconte pas un voyage mais une suite d’anecdotes de la vie quotidienne. Des saynètes en une ou deux pages décrivent la ville et les gens qui la font, la circulation rue folie, les chargements improbables qui font vaciller motos et vélos, l‘urbanisation anarchique, les multiples petits métiers de la rue, la vie nocturne, les mariages arrangés ou encore la misère des ouvriers de chantiers.

« Pendant trois années… », epxlique-t-il en préambule, « j’ai arpenté cette ville et ai posé mon regard sur les interactions qui se déroulent dans la rue. Devant le spectacle des passants anonymes, de ces acteurs des trottoirs, j’ai tenté de décoder une part de l’âme indienne, sans chercher à démontrer, en regardant et en écoutant, pour retranscrire, de la façon la plus juste, ce qe j’ai cru percevoir de ce peuple ».

Les dessins de Simon Lamouret mettent en scène ce qui fait la singularité du pays, tout s’y entrechoque, la tradition et la modernité, la richesse et la pauvreté, la religion et le business, la vie et la mort. Cerise sur le gâteau, les anecdotes de Simon Lamouret sont rythmées par une série de dessins grand format en double page où se révèle l’agitation compulsive qui secoue ce pays jour et nuit. Simon Lamouret ne juge pas, il ne fait que montrer ce qui se voit et parfois ce qui se voit moins avec bienveillance et un brin d’humour. Magnifique !

Eric Guillaud

Bangalore, de Simon Lamouret. Éditions Warum. 22€

© Warum / Lamouret

© Warum / Lamouret

02 Mai

Imbattable : le plus grand des super-héros au monde habillé par Pascal Jousselin

NB9uKP5NINUJLF75Wsa63hEB51wqQz0e-couv-1200On dit de lui qu’il est le seul véritable super-héros de bande dessinée, que rien ne lui est impossible, qu’il porte, l’hiver venu, une écharpe tricotée par sa mémé, qu’il accepte les stagiaires, qu’il mange du poulet rôti le dimanche… et c’est vrai ! Tout est vrai.

Ce qui est vrai aussi, c’est qu’il n’a pas le physique attendu du super-héros défenseur de la veuve et de l’orphelin. Il est certes masqué et encapé mais c’est un petit gros, sans muscles, en tout cas sans muscles apparents. Il a pourtant des supers pouvoirs qu’aucun super-héros n’a espéré acquérir un jour, même en rêve.

Superman, Batman, Captain America, Wonder Woman… tous et toutes peuvent aller se rhabiller et changer de métier car Imbattable a le pouvoir exceptionnel de jouer avec l’espace et le temps d’une planche de bande dessinée. Et ça… c’est le top !

Il est capable de passer d’une case à l’autre, de remonter ou au contraire d’avancer dans le temps pour déjouer les magouilles des politiques et les coups tordus des savants fous, il peut les doigts dans le nez, sans se fatiguer, rattraper un marathonien cleptomane, couler un bateau de pêche d’un trait, retrouver un tableau volé avant même qu’il le soit, récupérer des glaçons en Arctique pour l’apéro…

Alors bien sûr, on peut se dire qu’une histoire qui prenait 48 pages auparavant ne prendra désormais plus qu’une quinzaine de cases dans le meilleur des cas, que c’est à terme la mort du métier de super-héros, mais Imbattable est irrésistiblement drôle et vous, comme moi, lui pardonnerez tout.

À l’instar de Marc-Antoine Mathieu avec son personnage Julius Corentin Acquefacques, Pascal Jousselin joue avec les codes graphiques et narratifs de la bande dessinée, explorant en courts récits de quelques cases à quelques pages les possibilités infinies du médium. C’est surprenant, parfois déroutant mais toujours hilarant. Un album à classer parmi les indispensables !

Eric Guillaud

Imbattable, Justice et légumes frais, de Pascal Jousselin. Editions Dupuis. 10,95€

© Dupuis / Jousselin

© Dupuis / Jousselin

01 Mai

Jojo : un peu de poésie dans un monde de brutes épaisses

2WGBhhMEh814hWK8UeZLOzqkG5GqDuk5-couv-1200On aurait tendance à oublier de s’aérer l’esprit en ces temps obscures où l’horizon prend des teintes brunes foncées. Mais l’occasion nous est finalement offerte par les éditions Dupuis avec le lancement de l’intégrale Jojo de Geerts. Un rayon de soleil entre deux tours…

Et ça fait bougrement du bien ! Geerts, André de son prénom, décédé en 2010, est un des auteurs les plus poétiques du journal Spirou. Grand amateur de Franquin et Peyo, proche dans l’esprit d’un Fournier ou d’un Hislaire et Frank Pe, ses amis, Geerts réalise un de ses rêves les plus fous en rejoignant l’équipe du journal de Spirou en 1976. Mais il faudra encore attendre quelques années, sept, pour qu’apparaisse Jojo à la faveur du faux bond d’un annonceur.

Un quart de page à remplir en urgence :  voilà comment naissent parfois les plus grands héros de la bande dessinée. Et Jojo fait partie de ces grands héros, non pas par la taille je vous le concède, ni par la notoriété qui, j’imagine, est bien en deça des célèbres Spirou et autres Boule et Bill, non Jojo est un grand héros par la taille de son coeur, immense, par sa gentillesse aussi et sa tendresse.

Avec sa bouille toute ronde, Jojo est peut-être l’un des premiers enfants terribles de la bande dessinée franco-belge, ouvrant la voie à d’autres garnements – Le Petit Spirou et Titeuf en tête – qui débarqueront dans le monde du neuvième art quelques années plus tard.

Il n’a rien d’affreux Jojo. Bien au contraire. Quand il rêve qu’une fée pourrait un jour se pencher sur lui et lui permettre d’exaucer trois voeux, il sait déjà ce qu’il souhaiterait : 1/ Que tous les gens dans le monde mangent à leur faim. 2/ Qu’on soit tous toujours en bonne santé. 3. Qu’il n’y ait plus jamais de guerre. C’est simple et concret, mieux que n’importe quel programme de candidat à la présidentielle. Moi je vote pour Jojo !

Dans ce premier volet de l’intégrale sont réunis les quatre premiers albums, Le Temps des copains, La fugue de Jojo, On opère Gros-Louis et Le mystère Violaine ainsi qu’un épais dossier évoquant les débuts de Geerts dans le monde du neuvième art et la naissance de Jojo. Tendrement indispensable !

Eric Guillaud

Jojo (intégrale tome 1, 1983 – 1991), de Geerts. Éditions Dupuis. 28€

© Dupuis / Geerts

© Dupuis / Geerts

Starve : Dis-moi ce que tu manges et je te dirai qui tu es

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Et si le contenu de notre assiette devenait à la fois un objet de pouvoir ET le symbole de notre propre déliquescence? Ici, tout est passé à la moulinette, avec du rab’ de gras à foison : télé-réalité, abrutissement des masses ou encore destruction de la famille et de la société, dessiné d’une plume rageuse et très grasse comme un combat où chacun se bat pour sa survie.

Il y avait déjà ‘Soleil Vert’ – d’abord un livre d’Harry Harrison puis un film tout aussi visionnaire avec Charlton Heston en 1973 – il y aura désormais Starve, véritable roman noir dans le sens graphique du terme, la plume du Serbe Danijele Zezejl y étant toujours très sombre, comme si elle reflétait d’une façon excessive du propos qu’elle illustre.

Cette histoire, c’est celle de Gavin Cruikshank, à la fois chef de génie et trash, méga-star de la réalité culinaire que l’on force à sortir de sa retraite pour retourner aux fourneaux devant les caméras histoire de rebooster l’audimat de l’émission qu’il avait crée et qui passionne les foules dans un futur cauchemardesque où 99,9% de la population ne peut plus s’offrir de repas digne de ce nom avec une faune ravagée par des siècles de pillage.

© Urban Comics / Brian Wood, Danijel Zezelj & Dave Stewart

© Urban Comics / Brian Wood, Danijel Zezelj & Dave Stewart

Sauf qu’en plus d’une descente en flèche du ‘spectacle à tout prix’ et de la description d’un futur désespéré où les masses abruties en sont réduites à saliver devant leur écran pour tromper leur ennui et la faim qui les ronge et oublier leur misère, c’est avant tout l’histoire d’une rédemption. Mais aussi d’une revanche. En fait, plus les arrière-cuisines deviennent des sortes de tranchées sous le feu nourri des canons et plus Cruishank renoue avec sa fille, dont la garde lui avait été arrachée à son divorce. Au point d’en faire la complice de son ultime pied de nez à cette gigantesque farce macabre télévisuelle.

© Urban Comics / Brian Wood, Danijel Zezelj & Dave Stewart

© Urban Comics / Brian Wood, Danijel Zezelj & Dave Stewart

Noir, très noir même, Starve tranche dans le vif et frappe par son parti-pris nihiliste assumé mais rebute aussi un peu avec son côté bavard et son manichéisme. Reste que son anti-héros destroy, entre rock-star décharné et la version outrancière du Joker tel que le campait Heath Ledger dans le film ‘The Dark Knight’, vaut à lui seul la lecture…

Olivier Badin

Starve, de Brian Wood, Danijel Zezelj et Dave Stewart, Urban Comics. 22,50 euros

Nobody : un thriller psychologique au long cours signé Christian de Metter

nobody02Shutter Island, Rouge comme la neige, Au revoir là-haut, Piège nuptial, Emma, Dusk… En une quinzaine d’années, Christian de Metter a élaboré une oeuvre homogène qui reflète sa vision noire, pessimiste, du monde dans lequel nous vivons. Un exutoire convient-il. Cette fois, l’auteur se lance dans une ambitieuse série au format d’anthologie, avec pour fil rouge, en écho au titre, la double notion d’absence de corps et d’identité.

Le héros de cette première saison n’a pas de nom. Juste un visage, des tatouages et du sang sur les mains. L’histoire commence en 2007 dans le Montana. Arrêté sur le lieu d’un crime qu’il s’accuse d’avoir commis, l’homme est jeté en prison où il réclame le châtiment suprême. « Je mérite d’être jugé coupable. Je mérite la peine de mort ».

Est-il fou, irresponsable de ses actes ou effectivement un criminel ? C’est à la jeune psychologue Beatriz Brennan que revient la lourde tâche de trancher. Elle le rencontre plusieurs fois dans sa cellule. Il accepte de lui raconter sa vie. 

« Ce qu’il faut comprendre, c’est que je n’ai jamais choisi ma vie. On ne m’a pas laissé le choix. On a toujours décidé pour moi. Mais moi, je suis personne », déclare-t-il.

© Soleil / De Metter

© Soleil / De Metter

Sa vie ? C’est tout d’abord la disparition de son frère au Vietnam dans un hélicoptère qui explose en plein vol. Pas de corps pour pleurer, pas de corps pour faire le deuil. C’est la spirale infernale, l’alcool, les bagarres, les larcins… « comme ça, sans raison. Juste… La haine, ouais. Jusqu’au jour où ça tourne mal ». La mort accidentelle d’un petit vieux pendant un cambriolage. Le FBI lui propose un deal : pas de prison, ardoise effacée contre une participation au programme Cointelpro.

 Qu’est-ce que le projet Cointelpro ? Lancé en 1956 par le directeur du FBI John Edgar Hoover, Cointelpro (Counter intelligence program) est un projet regroupant des actions clandestines du FBI, visant à infiltrer, discréditer et neutraliser les activités dissidentes d’éléments politiques considérés comme radicaux. Du contre-espionnage en clair qui eut notamment pour cible les Black Panthers, le Parti communiste américain, le Ku Klux Klan, Martin Luther King…

« Ils voulaient que je les renseigne sur une groupe de jeunes socialistes anti-Vietnam que je connaissais vaguement sur le campus. Mon rôle était au départ de les infiltrer pour informer le bureau »

Il le fait, couche avec une fille du groupe, en tombe dingue amoureux. Mais, elle mort avec ses amis dans une explosion provoquée par le FBI. Une nouvelle fois, notre homme se retrouve sans corps pour pleurer.

C’est le début d’une longue carrière dans le FBI. Dix ans après ses débuts, on le retrouve infiltré dans un gang de bikers violents. Il a trouvé un nom, Nobody, et un coéquipier, Henry, qu’il affirme avoir assassiné…

© Soleil / De Metter

© Soleil / De Metter

Calqué sur les séries télévisées d’anthologie (plusieurs épisodes, plusieurs saisons, un thème identique et des personnages différents), Nobody nous entraîne dans l’Amérique de la seconde moitié du XXe siècle, au coeur de l’un du FBI et de ce fameux programme Cointelpro.

Même s’il y convoque l’histoire, le récit de Christian de Metter reste une fiction, une très bonne fiction, au scénario implacable, à la narration époustouflante, aux personnages complexes, aux atmosphères sombres et tendues comme il en a le secret, typiquement le genre de bouquins qu’on envisage difficilement de refermer.

Eric Guillaud

Nobody (2 tomes parus), de Christian de Metter. Editions Soleil. 15,95€

28 Avr

Michel Vaillant au départ des 24 Heures du Mans 2017 avec deux Vaillante Rebellion

© EMMANUEL DUNAND / AFP

© EMMANUEL DUNAND / AFP

Michel Vaillant, le plus célèbre pilote automobile de la bande dessinée, revient au Mans. L’écurie Rebellion Racing et Graton Editeur aligneront deux « Vaillante Rebellion » en juin prochain au départ de la plus prestigieuse épreuve d’endurance au monde.

La frontière entre virtuel et réel sera à nouveau franchie lors de la prochaine édition des 24 Heures du Mans, pendant le week-end des 17 et 18 juin. Deux « Vaillante Rebellion » portant les numéros 13 (symbole fort dans l’histoire de Michel Vaillant et dans l’univers du sport automobile) et 31 s’aligneront pour le double tour d’horloge dans la catégorie LMP2.

La suite ici

Christophe Amouriaux

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