21 Fév

Le sourire d’Auschwitz : le destin tragique d’une résistante bretonne raconté en BD

Journaliste à France 24, réalisatrice de webdocumentaires et scénariste de bandes dessinées, la Nantaise Stéphanie Trouillard continue d’explorer notre histoire et plus particulièrement la seconde guerre mondiale avec le récit d’une vie brisée, entre Port-Louis et Auschwitz, un aller simple pour l’enfer, avec Renan Coquin au dessin.

© Stéphanie Trouillard, scénariste de l’album « Le sourire d’Auschwitz » • © Anthony Ravera

Trois clichés en noir et blanc avec le même visage, de face et de profil. Et à chaque fois le même sourire qui interroge, nous interroge. Et pour cause, les clichés ont été pris à Auschwitz en 1943. La jeune femme devant l’objectif s’appelle Marie-Louise Moru, dit Lisette, une Morbihannaise de 16 ans.

Pourquoi ce sourire ? La bande dessinée Le Sourire d’Auschwitz est née de cette interrogation…

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13 Fév

Bobigny 1972. Une date-clé de l’histoire des droits des femmes en France racontée en BD

C’est le genre de procès qui vous change une société, un procès historique qui fut une étape décisive vers la loi Veil encadrant la dépénalisation de l’avortement en France. La Nantaise Carole Maurel au dessin et la Marmandaise Marie Bardiaux-Vaïente au scénario nous le racontent dans une BD parue aux éditions Glénat

© France 3 Pays de la Loire / Eric Guillaud

On pouvait espérer l’affaire réglée une fois pour toutes avec la promulgation de la loi historique portée par Simone Veil et votée le 17 janvier 1975, une loi qui autorisait l’interruption volontaire de grossesse avec peut-être, pour ambition première, d’endiguer les avortements clandestins et moins de reconnaître cette liberté comme un droit fondamental des femmes.

Mais le monde est ainsi fait qu’aujourd’hui encore, près de cinquante ans après, l’IVG est toujours confrontée à de nombreux obstacles et la France n’est pas à l’abri d’un revirement brutal, comme on a pu déjà le vivre de l’autre côté de l’Atlantique, aux États-Unis.

La constitutionnalisation pourrait être une réponse, un rempart, mais en attendant, le combat continue sur tous les terrains, y compris sur celui de la bande dessinée. 

Activiste féministe confirmée, la scénariste Marie Bardiaux-Vaïente travaille quasi exclusivement sur la thématique de l’injustice, mais elle ne l’avait jamais abordée sous l’angle de la lutte pour les droits des femmes, c’est chose faite avec Carole Maurel au dessin.

Bobigny 1972 raconte un événement clé dans l’histoire de l’avortement, le procès de la jeune Marie-Claire Chevalier, 15 ans, jugée pour avoir avorté. Son avocate, Gisèle Halimi, trouva là une tribune idéale pour porter la lutte pour l’avortement libre et gratuit au plus haut niveau.

Nous avons rencontré Marie Bardiaux-Vaïente et Carole Maurel pendant le festival d’Angoulême fin janvier, interview…

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05 Fév

Rencontre avec Bea Lema, lauréate du Fauve d’Angoulême Prix du public France Télévisions 2024 pour son album Des Maux à dire

Après Chloé Wary, Léonie Bischoff, Léa Murawiec et Sole Otero, le très convoité Fauve d’Angoulême Prix du Public France Télévisions a été remis à Beatriz Lema à l’occasion du dernier Festival International de la Bande Dessinée d’Angoulême. Retour sur un moment important pour la jeune autrice espagnole…

Bea Lema © Vanessa Rabade

Bea Lema est originaire de La Corogne dans le nord-ouest de l’Espagne, mais c’est en France, à Angoulême plus précisément, à l’occasion d’une résidence à la Maison des auteurs, qu’elle a réalisé son premier roman graphique baptisé Des Maux à dire.

Coup d’essai, coup de maître, son album a été retenu dans la sélection officielle 2024 du Festival International de la Bande Dessinée d’Angoulême et a reçu le 27 janvier dernier le Fauve d’Angoulême Prix du Public France Télévisions des mains d’un jury composé de lecteurs et lectrices passionnés du neuvième art et touchés par « la poésie graphique » qui se dégage de son album et par son « traitement sensible de la santé mentale ».

Après quelques jours de repos bien mérités auprès de ses amis et de sa famille en Espagne, Bea Lema a accepté de partager avec nous son ressenti autour de cette très belle aventure et de revenir sur cet album singulier, séduisant et à la thématique universelle.

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06 Oct

INTERVIEW. Rosigny Zoo : le nouvel album de Chloé Wary, première lauréate du Fauve d’Angoulême – Prix du public France Télévisions

Elle a remporté le Fauve d’Angoulême – Prix du public France Télévisions en 2020 pour son album Saison des roses, Chloé Wary revient avec un troisième roman graphique qui se déroule une nouvelle fois à Rosigny-sur-Seine, une ville comme les autres ? Non, un petit coin de planète qui voudrait bien rester à l’écart du système…

Chloé Wary et les couvertures des albums Rosigny Zoo et Saison des Roses • © Chloé Wary

À l’écart du système, mais plus pour très longtemps ! Sous prétexte de redynamiser les zones urbaines délaissées et surtout de donner l’opportunité à quelques promoteurs immobiliers de construire la ville de demain avec ses résidences GreenStanding, la mairie a envoyé les bulldozers raser le bâtiment du patronage Saint-Joseph qui abritait jusque-là Coeur2Cité, une association de jeunes et moins jeunes plus intéressés par le hip hop et les actions de solidarité que par faire de Rosigny-sur-Seine une ville propre et bien rangée.

Rosigny-sur-Seine. Une ville, une banlieue au nom inventé par Chloé Wary mais à la réalité bien concrète. L’autrice l’avait déjà pris pour décor de son album précédent, Saison des roses, qui offrait un regard lucide et militant sur la condition féminine à travers Barbara, jeune footballeuse amatrice, vouée à se battre pour faire vivre son club et plus particulièrement l’équipe des filles forcément dénigrée.

La femme et sa place dans notre monde patriarcal, c’est ce que Chloé Wary questionnait ici, c’est déjà ce qu’elle questionnait dans son premier livre, Conduite interdite (Steinkis), une fiction sur les femmes d’Arabie Saoudite. C’est enfin ce qu’elle questionne aujourd’hui avec Rosigny Zoo où les femmes sont juste plus présentes sur les quelque 300 planches de l’album et juste plus impliquées dans la lutte contre une nouvelle étape de déshumanisation des villes, un espace public tiré au cordeau, propre, mais sans âme. 

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11 Sep

INTERVIEW. Pascal Rabaté défie les probabilités dans une BD pleine de fantaisie mise en images par François Ravard

Après un petit détour par le cinéma, le temps de produire son quatrième long métrage baptisé Les Sans-dents, Le Nantais d’adoption Pascal Rabaté retrempe sa plume dans la bande dessinée en compagnie du dessinateur François Ravard et nous offre un petit bijou d’humour et de poésie. Rencontre…

Il y a une constance dans l’écriture de Pascal Rabaté, un petit quelque chose qui le distingue des autres, peut-être tout simplement une belle sensibilité et une empathie envers ses semblables, même s’il dit avoir en lui un petit fond de cruauté.

D’ailleurs son nouvel opus, La Loi des probabilités, réalisé avec François Ravard au dessin, et publié chez Futuropolis en est une fois encore une démonstration éclatante.

Au centre de l’histoire, Martin Henry, un verbicruciste de profession arrivé en avance ce jour-là à son rendez-vous médical. Pensait-il ainsi se débarrasser plus vite de la corvée ? Ou avait-il un mauvais pressentiment ? Quoiqu’il en soit, Martin Henry en ressort avec un diagnostic sans appel : un cancer en phase terminale et trois mois à vivre, au mieux !

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01 Juin

Armelle et Mirko : une bande dessinée jeunesse pour mettre en lumière la peur du noir

Elle a beau être irrationnelle, la peur panique du noir est universelle. Et c’est justement pour cette raison que les trois auteurs Loïc Clément, Anne Montel et Julien Arnal ont souhaité aborder le sujet et apporter quelques clés pour la surmonter à travers une fiction pleine de poésie et de tendresse…

Savez-vous ce qu’est l’achluophobie ? Derrière ce mot barbare se cache une réalité assez répandue, surtout chez les jeunes enfants : la peur panique de l’obscurité.

C’est ce dont souffre Armelle, une tortue. À la nuit tombée, elle allume un feu, puis une bougie, tentant de rester éveillée. Et le jour ? Ce n’est pas mieux. Au moindre danger, Armelle ne peut même pas se réfugier dans sa carapace : il y fait affreusement noir. Armelle est désespérée jusqu’au jour où elle croise le chemin de Mirko, un insecte qui pourrait bien lui changer la vie…

Cette histoire d’une tendresse infinie est signée par le dessinateur originaire du Cantal, Julien Arnal, transfuge du cinéma d’animation et de l’illustration, et deux scénaristes jusqu’à peu sarthois, Anne Montel et Loïc Clément, dorénavant domiciliés en Bretagne où les nuits ne sont pas moins courtes et le noir pas moins profond. Interview…

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12 Mai

Tati et le film sans fin : plus qu’une biographie, un hommage en bande dessinée à un monument du cinéma

Sa silhouette est aussi reconnaissable que celle de Charlot, Monsieur Hulot, pour vous servir, personnage indissociable de son créateur, Jacques Tatischeff, dit Jacques Tati, réalisateur, scénariste, acteur, clown, mime. Le Brestois Arnaud Le Gouëfflec et l’Angevin Olivier Supiot viennent de lui tirer le portrait dans une biographie dessinée aussi poétique et délicieuse que son oeuvre. Rencontre…

Il rêvait de devenir clown, il deviendra l’une des figures majeures du cinéma français en réalisant des films comme Jour de fête, Mon Oncle, Playtime, Trafic ou encore Parade.

Il est bien évidemment le créateur de Monsieur Hulot, personnage emblématique reconnaissable entre tous avec sa silhouette filiforme, cette élégance so british et une démarche en déséquilibre permanent, un Monsieur Hulot qui viendra passer ses vacances dans notre région, sur la plage de Saint-Marc-sur-Mer où trône aujourd’hui encore une statue à son effigie.

Jacques Tati ne rentrait pas dans le cadre et pas seulement à cause de sa grande taille. Non, l’homme avait du caractère, savait ce qu’il voulait, bref refusait de rentrer dans le moule. Pas banal pour un fils d’encadreur !

Et l’homme a inspiré et inspire aujourd’hui encore nombre de créatifs. Preuve en est cet album paru chez Glénat et signé par le scénariste Arnaud Le Gouëfflec et le dessinateur Olivier Supiot, une biographie de Jacques Tati, à  l’image du personnage, un brin décalée et poétique. Interview…

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09 Avr

Gone with the Wind : l’adaptation d’un monument de la littérature américaine par Pierre Alary (INTERVIEW)

S’attaquer à un tel chef d’œuvre de la littérature et du cinéma réunis ne manque pas d’audace. Pourtant, Pierre Alary l’a fait et bien fait, nous offrant à l’arrivée un magnifique album au dos toilé rouge du plus bel effet…

Gone with the Wind. Autant en emporte le vent en bon français est une expression vieille comme le monde ou presque mais c’est surtout le titre d’un film de Victor Fleming sorti en 1939 et avant ça encore celui d’un roman de Margaret Mitchell paru en 1936.

L’adaptation que voici est le fruit d’un auteur séduit par le décorum du western ou plus largement du 19e siècle américain, époque qu’il a déjà pu aborder dans son album précédent, Don Vega, une variation autour du légendaire cavalier masqué Zorro.

Mais l’histoire n’est pas la même, pas question ici d’un justicier solitaire ou presque mais d’une jeune femme, Scarlett O’Hara, fille d’un riche propriétaire sudiste, élevée au milieu d’une armada d’esclaves plus dévoués les uns que les autres.

© Rue de Sèvres / Alary

L’histoire est connue, Scarlett O’Hara est amoureuse d’un certain Ashley Wilkes qui est promis à une autre femme. Durant des années, elle tente tout de même de le conquérir. Sans y parvenir. La guerre de Sécession passe par là, ruinant sa famille. Elle doit trouver de l’argent pour sauver la plantation, envisage un temps de devenir la maîtresse de Rhett Butler qui a des vues sur elle depuis longtemps mais finit par épouser l’ex-futur mari de sa sœur au porte-monnaie bien joufflu. Vous suivez ?

Bref, une histoire d’amour et de guerre, une histoire d’argent aussi dans un contexte de fin du monde ou plus exactement de fin d’un monde, celui du Sud esclavagiste.

Alors bien sûr, avec nos yeux et nos oreilles d’aujourd’hui, on peut juger le roman profondément raciste. L’éditeur de la version anglaise a d’ailleurs préféré ajouter dans la nouvelle édition du roman cet avertissement :

«Autant en emporte le vent comprend des éléments problématiques, notamment la romantisation d’une époque choquante de notre histoire et des horreurs de l’esclavageLe roman inclut la représentation de pratiques inacceptables, des représentations racistes et stéréotypées et des thèmes, une caractérisation, un langage et une imagerie troublants»

© Rue de Sèvres / Alary

De quoi nous refroidir ? De quoi refroidir toute velléité de lecture ou mieux d’adaptation ? Pour Pierre Alary, les choses sont claires. « Loin de moi l’idée de vouloir disculper Margaret Mitchell de quoi que ce soit mais j’ai pris cette histoire comme celle d’une famille avec une représentation du sud de l’époque et je pense une représentation d’une certaine forme d’opportunisme et de capitalisme ».

Si le livre n’est pas un chef d’œuvre de style comme le reconnaît Pierre Alary, son intérêt est ailleurs : « Ce sont les personnages qui m’ont donné envie de faire cette adaptation, le jeu entre Scarlett O’Hara et Rhett Butler, cette espèce de duel permanent, est exceptionnel. Et puis, oui, j’avais également envie de voir pourquoi il y avait tous ces débats autour du roman. Finalement, en tant que lecteur, je pense que tout ce qu’on reproche au livre est un peu exagéré, par rapport à des situations plus récentes aux États-Unis ou ailleurs, quand tu vois par exemple qu’on peut tuer des mecs dans la rue en s’asseyant dessus (affaire George Floyd, ndlr).

© Rue de Sèvres / Alary

« Ce qui est reproché au livre, c’est cette espèce de complaisance envers l’esclavagisme, le fait de montrer des esclaves plutôt heureux de leur sort. Mais il ne faut pas oublier, que ce roman est une représentation de la réalité, pas la réalité ».

Sans vouloir entrer dans la polémique, s’interroger sur un éventuel retrait du livre des catalogues, comme le fut le film de la plate-forme de streaming HBO Max au lendemain du meurtre de George Floyd, on peut légitimement s’interroger sur le travail d’adaptation. Pierre Alary est resté fidèle au roman mais avec nuance.

« Quand tu adaptes un livre, il est intéressant de sentir que tu as des choses à y mettre et à faire passer. J’ai par exemple tout de suite gommé cet accent « petit nègre » qui pour le coup me semblait humiliant, j’ai aussi évité certains mots qui me gênent de par mes convictions. Le second tome sera un peu plus politisé puisqu’on abordera des choses comme le KKK. Je vais passer par le personnage de Rhett Butler, qui est un peu la fenêtre sur le monde moderne, pour amener des choses qui me correspondent un peu plus »

© Rue de Sèvres / Alary

Passer d’un roman de plus de 1000 pages à une bande dessinée qui n’en comptera que 300 sur 2 volumes à l’arrivée est une belle performance que l’on peut doublement saluer ici, tant sur le plan du travail purement d’adaptation scénaristique que de la mise en image elle-même. Gone with the Wind, en anglais pour des histoires de droits, a été entièrement réalisé à l’ordinateur, ce qui confère à l’ensemble une belle homogénéité. Beau boulot !

Eric Guillaud

Gone with the wind, de Pierre Alary d’après le roman de Margaret Mitchell. Rue de Sèvres. 25€

02 Fév

Rencontre avec Sole Otero, lauréate du Fauve d’Angoulême Prix du public France Télévisions pour son album Naphtaline

Elle est argentine, autrice de bande dessinée et de livres jeunesse et depuis peu lauréate du prestigieux Fauve d’Angoulême Prix du Public France Télévisions, rencontre avec la talentueuse Sole Otero qui ne boude pas son bonheur…

Sole Otero sur la scène du théâtre d’Angoulême le 28 janvier 2023 pour la remise de son Fauve Prix du Public France Télévisions • © Antoine Guibert pour FIBD / 9eArt+

Pour tout vous dire, l’affaire n’a pas demandé des heures et des heures de joutes verbales, le jury du Fauve d’Angoulême Prix du Public France Télévisions composé de neuf lecteurs passionnés de bande dessinée a souhaité saluer à l’unanimité le travail de l’Argentine Sole Otero pour son album Naphtaline paru aux éditions ça et là.

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07 Sep

Rencontre avec le Nantais Olivier Schwartz, nouveau dessinateur des aventures de Spirou et Fantasio

Personnages iconiques du neuvième art s’il en est, Spirou et Fantasio sont de retour pour de nouvelles aventures sous les plumes et les pinceaux d’un trio d’auteurs prêt à tout, y compris à faire mourir le héros-titre. Au dessin, un Nantais d’adoption, Olivier Schwartz. Rencontre…

Aucun personnage sur la couverture, le costume rouge suffit de lui-même, un costume de groom, celui de notre ami Spirou, 84 ans d’existence, 56 aventures à travers le monde, une bonne vingtaine de dessinateurs et scénaristes à ses petits soins au fil du temps, et un retour, fracassant, où il est question de voir la ville sous-marine de Korallion et mourir

La mort de Spirou ? Voilà bien un titre à mettre le feu sur les réseaux sociaux, affoler les amoureux du personnage, mécontenter les gardiens du temple, ceux qui connaissent ses aventures sur le bout des cases et ne peuvent accepter la disparition d’un mythe, d’une légende, d’une partie d’eux-mêmes.

La mort de Spirou ? Oui mais… Alors que les éditions Dupuis fêtent cette année leur centième anniversaire, il n’était pas question de tuer celui qui les a rendues célèbres à travers le monde de la bande dessinée mais bien de relancer ses aventures au point mort depuis 6 ans, depuis que le tandem nantais constitué de Yoann et Vehlmann a décidé de passer la main.

Deux Nantais quittent l’aventure, deux autres Nantais la rejoignent, Olivier Schwartz au dessin et Alex Doucet aux couleurs. Côté scénario, les éditions Dupuis créent la surprise en appelant à la barre deux jeunes auteurs assez éloignés de l’univers de Spirou, le Parisien Benjamin Abitan, plus connu dans le monde des fictions radiophoniques et du théâtre, et la Marseillaise Sophie Guerrive.

Histoire d’en savoir un peu plus sur cette reprise, un événement dans le monde de la BD, nous avons retrouvé Olivier Schwartz chez lui, dans son atelier. Le temps de prendre un petit café et de se remémorer notre première rencontre en 2017 autour de l’album La Femme léopard, il était temps de passer aux choses sérieuses et de passer à la première question.

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