30 Nov

Angers BD : 17e cuvée du festival les 5 et 6 décembre

12249620_1090431517635195_8304435937570663821_nAmoureux du 9e Art, Angers BD vous invite à savourer son millésime 2015 samedi 5 et dimanche 6 décembre. Une 17e édition portée par l’ange d’Andreas, scénariste et dessinateur de bande dessinée allemand qui s’est fait connaître en France avec Rork, Arq et Capricorne, des séries qui ont en commun une exploration constante des possibilités graphiques et narratives de la BD.

Il ne viendra pas seul à Angers. Une bonne cinquantaine d’auteurs de la région et d’ailleurs l’accompagneront pour les traditionnelles séances de dédicaces et pour les différentes rencontres avec le public. Parmi eux, les éminents Simon Hureau (Crève Saucisse…), Dara (Angélique…), Joël Parnotte ( Les Aquanautes…), Emem (Carmen Mc Callum, Jour J…), Christophe Alves (Lefranc…), Clarke (Réalités obliques, Mélusine…), le Nantais Mathieu Moreau (Le cycle de Nibiru…), un autre Nantais, Dimitri Armand (Bob Morane…), Guillaume Bouzard (Moi, BouzarD, Mégabras…), Tiburce Oger (Gorn, Buffalo Runner…) ou encore Alexe (Le Geste des chevaliers dragons…).

Au menu, des dédicaces bien sûr mais aussi des jeux, des exposants, une pièce de théâtre intitulée « Amour, Passion et CX diesel » d’après la BD de Fabcaro, James et BenGrrr, la remise du Prix Première Bulle Ouest France Angers BD qui récompensera un premier album et de nombreuses expositions, notamment une consacrée à Bob Morane et Ric Hochet, les deux illustres héros qui ont récemment repris du service.

Eric Guillaud

Plus d’infos sur le site du festival ici

26 Nov

Welcome to Hell(fest) ou comment les fans de metal deviennent des héros de papier

whfSans forcer sur le trait, il faut bien reconnaître que les metalleux et metalleuses de France et d’ailleurs ont généralement les cheveux longs, des tatouages un peu partout sur le corps, des vêtements noirs recouverts de patchs aux couleurs de leurs groupes préférés, ils n’ont de fait pas tout à fait le look des héros classiques de la BD franco-belge, peut-être celui des personnages croqués en leur temps par Reiser ou Vuillemin. Et c’est justement dans cet esprit, avec un dessin nerveux et libre, débarrassé de tout académisme, que le roman graphique Welcome to Hell(fest) rend hommage à toute la communauté et plus particulièrement aux amoureux du Hellfest, l’un des plus importants – si ce n’est le plus important -festivals de musique en France tous styles confondus.

10 ans d’existence, 1200 concerts depuis sa création, 40 hectares de surface, 3000 bénévoles, 150 000 festivaliers, 285 000 litres de bière… Trois jours de folie douce et de décibels à vous envoyer directement en enfer. Un « pèlerinage obligatoire pour tout métalleux » écrit en préface l’anthropologue spécialiste du metal Corentin Charbonnier.

Paru sous double pavillon aux éditions du Blouson noir et aux éditions Croc en jambe, Welcome to Hell(fest) raconte sous la forme d’un carnet de route le vécu des auteurs, Johann Guyot et Sofie von Kelen, aux trois éditions du Hellfest 2012, 2013 et 2014.

Relativement peu d’anecdotes liées à la vie quotidienne sur le site du festival, peu de détails sur l’ambiance générale, et on peut le regretter, mais beaucoup d’infos et d’avis sur les groupes vus en concert, depuis Iron Maiden jusqu’à Megadeth, en passant par Slash, Death Angel, Aerosmith, Slayer, Immortal, Morbid Angel, Deströyer 666.., des têtes d’affiche mais aussi des groupes plus pointus, ce qui devrait ravir les vrais fans de métal.

Le premier volet vient de sortir en librairie, le prochain portera logiquement sur l’édition anniversaire 2015 du Hellfest et devrait sortir au moment de l’édition 2016. Les auteurs y seront, nous aussi…

Eric Guillaud

Welcome to Hell(fest), de Guyot et Von Kelen. Editions Croc en jambe et éditions du Blouson noir. 20 €

@ Guyot & Von Kelen

@ Guyot & Von Kelen

23 Nov

Daho, l’homme qui chante : le portrait d’une grande figure de la pop signé Alfred et David Chauvel

daho-l-homme-qui-chanteJe commencerai cette chronique par une confidence : ça fait quelques années que je n’ai pas écouté un album de Daho, depuis en fait un concert insipide donné au Zéntih de Rouen il y a 11 ans. Et puis, je tombe sur ce documentaire « Etienne Daho, un itinéraire pop moderne » diffusé sur Arte le 21 novembre suivi d’un concert au Koko à Londres. Et là je me dis que j’ai du louper quelque chose, au moins son dernier album studio « Les chansons de l’innocence retrouvée » que j’écoute une première fois, puis une deuxième, puis en boucle. J’avais effectivement loupé quelque chose, un album incroyable et un artiste comme on en voit peu. L’album tournant en boucle sur ma platine, je pouvais maintenant me jeter sur la BD de Chauvel et Alfred qui traînait sur ma pile de choses à lire depuis des jours, pour ne pas dire des semaines. Et cette BD traitait justement de Daho…

Daho, l’homme qui chante n’est pas une biographie, pas vraiment un documentaire, non, il s’agit d’une rencontre, une belle rencontre entre deux auteurs de bande dessinée, Alfred et David Chauvel, et un chanteur musicien connu de tous, Etienne Daho. Et quand je dis connu de tous, ce n’est pas pour faire bien. Etienne Daho a réussi à réunir devant une scène un public extra large, depuis les fans de rock indé jusqu’aux amoureux de variété française.

@ Delcourt / Chauvel et Alfred

@ Delcourt / Chauvel et Alfred

Pendant trois ans, de 2012 à 2015, Alfred et David Chauvel ont suivi l’élaboration du dernier album studio du chanteur, depuis l’écriture des chansons jusqu’à la mise en place de la tournée, en passant par la sortie de l’album, l’enregistrement, le choix des visuels, la promo, les moments d’euphorie, les moments de doute aussi.

« J’ai réalisé que j’ignorais comment on fait un disque… », explique le scénariste David Chauvel, « et qu’un regard candide et précis pourrait donner un côté documentaire et technique, intéressant pour le lecteur, qu’il soit fan de Daho ou pas ».

Et de fait, peu importe que vous soyez un inconditionnel du chanteur ou pas. De page en page, on suit le travail de l’artiste mais aussi celui des producteurs, du directeur artistique, de l’ingénieur du son, du manager, du photographe, des musiciens… Chacun évoquant son travail, son apport au projet, par l’intermédiaire d’interviews ponctuant le récit.

On y parle création, inspiration, mais aussi marketing, image. « On peut rarement évoquer et montrer cela… » confie Etienne Daho, « Le travail mystérieux de la création, l’énergie folle que l’on y consacre, intéressent assez peu les médias, hors médias musique. L’axe est bien différent du traditionnel livre sur un artiste : ce livre saisit des instants avec beaucoup d’acuité, d’intimité sans voyeurisme ».

Et c’est vrai, il y a beaucoup d’intimité dans cet album et aucun voyeurisme. Même lorsque le chanteur se retrouve à l’hôpital. Avec beaucoup de finesse, les auteurs abordent le pépin de santé qui le cloue dans un lit d’hôpital pendant de longues semaines retardant la sortie de l’album et de la tournée. « Je pensais rester deux jours à l’hôpital et j’y suis resté deux mois (…) Je sentais la mort rôder, me frôler… mais je ne voulais pas mourir. Je ne pouvais pas laisser ce disque, cette tournée ».

Même si l’option choisie par Alfred pour le graphisme, majoritairement réalisé au crayon de couleur dans un esprit « carnet de notes » peut vous dérouter, faîtes un effort, laissez-vous emporter par l’histoire et vous serez finalement conquis. Un album et un artiste absolument passionnants !

Eric Guillaud

Daho, l’homme qui chante, de Chauvel et Alfred. Editions Delcourt. 18,95 €

21 Nov

Une Vie, adaptation du roman autobiographique de Winston Smith par Christian Perrissin et Guillaume Martinez

9782754808897Le hasard fait souvent bien les choses ! Il a en tout cas permis à Christian Perrissin de dénicher le roman autobiographique de Winston Smith intitulé Une Vie chez un bouquiniste de sa connaissance, très amateur semble-t-il d’auteurs ou de livres injustement oubliés. Sur le coup, le nom de Winston Smith ne dit rien à Perrissin, il ne devrait pas dire grand chose non plus à la plupart d’entre vous sauf que, comme le rappelle le bouquiniste à Christian Perrissin, Winston Smith est le nom du héros de 1984, le fameux roman d’anticipation d’Orwell.

Et dans ce livre, Une vie, Winston Smith raconte notamment sa grande amitié avec Orwell. « Il y a toute une partie consacrée à la genèse de 1984… », confie le bouquiniste, « Mais ce n’est pas le seul intérêt du livre, prenez-le, vous ne serez pas déçu ».

Et Christian Perrissin ne fut pas déçu en effet : « Ce fut même un enchantement. Une Vie raconte une de ces existences comme ont pu l’être celles d’Hemingway, de Graham Greene, de Kessel…« .

Une existence hors du commun que l’auteur de Martha Jane Cannary décide aussitôt d’adapter en BD avec Guillaume Martinez au dessin (Le Monde de Lucie, Motherfucker...). Six albums sont prévus, le premier est sorti en septembre et nous plonge au coeur de l’école privée Land Priors en Angleterre. Nous sommes en 1916. Sur le continent européen, la guerre fait rage. Winston Smith vient de gagner son sésame pour le prestigieux collège d’Eton. Plus tard, il deviendra un grand reporter. Il vivra de près la révolution en Chine, la guerre d’Espagne, la seconde guerre mondiale, s’installera un temps en Afrique équatoriale avant de devenir scénariste en Californie. Il mourra accidentellement en… 1984 dans les Alpes françaises. Une vie romanesque et un premier album en forme de teaser. Vivement la suite!

Eric Guillaud

Land Priors 1916, Une Vie (tome 1), de Perrissin et Martinez. Editions Futuropolis. 15 €

19 Nov

Mystères!, une biographie en images de Tibet aux éditions Daniel Maghen

50C’était son métier, c’était surtout sa passion, sa vie.

« Je ne fais que ça : dessiner. Tous les jours à ma table, avec la même joie qu’il y a vingt trente ou quarante ans. Qu’il pleuve ou qu’il fasse beau, peu importe ! C’est mon bonheur de vivre. Ma chance. Tout simplement, je ne suis heureux qu’en dessinant »

Gilbert Gascard, dit Tibet, fait ses débuts à la fin des années 40 dans des studios graphiques, Walt Disney puis Tintin. Ses premières publications paraissent dans le magazine Héroïc-Albums. Mais sa reconnaissance dans le milieu vient un peu plus tard avec deux séries majeures du Neuvième art : Chick Bill en 1953 et Ric Hochet en 1955. Ces deux séries, un western et un policier, signées Duchâteau pour le scénario connaîtront une incroyable longévité, 70 albums pour Chick Bill, 78 pour Ric Hochet, plus de 50 ans d’aventures chacune. Jusqu’à sa disparition brutale en janvier 2010, l’auteur anime ses personnages avec la même passion.

Dans ce très beau livre de plus de 360 pages, Vincent Odin revient sur le parcours de l’homme et de l’artiste en s’appuyant sur les nombreuses interviews accordées par Tibet tout au long de sa carrière, en s’appuyant aussi sur ses créations bien sûr, mille illustrations présentées, à commencer par sa première véritable bande dessinée, jamais publiée, une histoire dont le héros s’appelait Alan Brawl.

Projets de couvertures, illustrations diverses, croquis, crayonnés, recherches graphiques, récits courts comme El Mocco le Terrible… cette biographie offre une somme inédite des travaux de l’artiste, une mine  d’informations et d’anecdotes sur le milieu du Neuvième art et une mise en perspective de son parcours, de son évolution graphique. Un magnifique cadeau pour les amoureux de Tibet et plus généralement du 9e Art.

Eric Guillaud

Mystères! Une biographie en images, de Vincent Odin. Editions Daniel Maghen. 59 €

L’info en +

Deux expositions autour des planches et illustrations originales tirées des séries mythiques de l’auteur. À la galerie Maghen à Paris jusqu’au 12 décembre et à La Maison de la Bande Dessinée à Bruxelles jusqu’au 5 janvier.

18 Nov

Brest : Vente d’originaux de bande dessinée au profit de la recherche sur la mucoviscidose

ZEFHIR_40X60_SANSLOGOS_low defPour la troisième année consécutive, l’association Gaetan Saleun organise samedi 28 novembre une exposition-vente d’originaux de BD et d’illustrations à Brest au profit de la recherche sur la mucoviscidose.

Zef’hir, c’est le nom de ce projet initié par Olivier Mignen, chercheur à l’INSERM. Plus de 300 auteurs et illustrateurs contribuent encore cette année à cette vente, parmi eux quelques stars de la BD comme Loisel, Druillet, Cosey, Baudouin, ou encore Bruno Bessadi et Emmanuel Lepage, qui sont tous deux les parrains de cette troisième édition.

Parmi les oeuvres mises en vente, certaines seront vendues à prix fixe, d’autres aux enchères. La vente sera accessible à distance. Toutes les infos nécessaires, tous les noms des auteurs contributeurs, toutes les oeuvres sont accessibles sur le site de zef’hir ici-même.

Dans le détail…

La vente aux enchères aura lieu le 28 novembre à Océanopolis dans l’auditorium à partir de 11h30. Les oeuvres seront visibles dès 10h le même jour, la vente des oeuvres à prix fixe commence également à 10h.

Eric Guillaud

@ Cosey / Une des oeuvres en vente le 28 novembre

@ Cosey / Une des oeuvres en vente le 28 novembre

15 Nov

Carthagène : Depardon et Loustal croisent leurs regards d’artistes sur la ville colombienne

UnknownCarthagène est le deuxième album conjointement édité par Magnum Photos et les éditions Dupuis. Le premier, Omaha Beach 6 juin 1944 portait sur l’une des photos de guerre les plus célèbres, La photo de Robert Capa sur le débarquement US en Normandie. L’album réunissait une bande dessinée de Morvan et Bertail ainsi qu’un dossier avec photos, archives et témoignages sur le célèbre photoreporter.

Très différent dans le fond et dans la forme, Carthagène reste cependant une monographie à la croisée de la photographie et de la bande dessinée ou plus précisément de l’illustration. Aux manettes cette fois, le photographe Raymond Depardon et l’illustrateur auteur de bande dessinée Jacques de Loustal qui ont choisi le temps d’une collaboration le ciel, la terre, la lumière, la vie d’une grande ville portuaire de Bolivie, Carthagène.

« Quand ils se sont rencontrés pour évoquer leur collaboration… », relate en introduction Louis-Antoine Dujardin des éditions Dupuis, « ils ont d’abord parlé de couleurs. Des bleus du ciel du Maroc, de la blancheur des façades de Bolivie. Comme s’il fallait qu’ils s’assurent de parler la même langage ». Et visiblement ces deux grands noms parlent un langage relativement proche même si chacun voit le monde à sa manière, le premier à travers un objectif, le deuxième à travers ses pinceaux, fusains et aquarelles.

Chacun avec ses outils, les voici partis en mars 2015 à l’assaut de Carthagène, ramenant chacun des matériaux qu’ils finalisent à leur retour, en chambre noire pour l’un, en atelier pour l’autre. Résultat ce beau livre qui confronte ou plus exactement juxtapose les deux regards, 50 photos et 38 illustrations qui nous emmènent des remparts du centre historique de la ville à la Plaza de Santo Domingo, lieu de la vie nocturne, en passant par la plage, les ruelles de la vieille ville…

« C’est un pays qui ne nécessite pas de visa… », explique Raymond Depardon, « on est donc à la hauteur d’un voyageur. On arrive, on disparait et on peut faire ce qu’on veut. J’aime bien cette idée d’une grande liberté, que je n’ai pas toujours en Afrique, où l’on est obligé de justifier pourquoi on est là« .

Et c’est bien ce qui ressort de ce livre, une très grande liberté de création chez les deux artistes. Leurs photos et illustrations ne nous enferment pas dans une visite guidée forcément restrictive mais nous invitent à imaginer la ville, à la rêver, à la fantasmer. Magnifique !

Eric Guillaud

Carthogène, de Depardon et Loustal. Editions Dupuis / Magnum Photos. 30 €

L’info en +

La Maison de l’Amérique latine à Paris accueille jusqu’au 12 décembre l’exposition Depardon/Loustal présentant le travail original d’une collaboration entre le photographe et l’illustrateur. Gratuit.

@ Dupuis / Loustal

@ Dupuis / Loustal

13 Nov

Journée mondiale de lutte contre le sida : Le Petit Spirou icône d’une campagne de prévention

25 ans, c’est l’âge du Petit Spirou, c’est aussi l’âge de Sida Info Service, un dispositif d’aide à distance (web et téléphone) qui oriente et accompagne les usagers dans la lutte contre le VIH/sida et les IST (infections sexuellement transmissibles).

À l’occasion de la journée mondiale de lutte contre le sida 2015, le 1er décembre, les éditions Dupuis et Sida Info Service s’associent pour faire du Petit Spirou l’icône d’une campagne de prévention contre le VIH/sida.

Comme toujours, Tome et Janry ont su trouver le ton juste et le dessin adéquat pour parler aux enfants comme aux adultes. Une double lecture qui devrait faire causer… en famille !

Eric Guillaud

Sida Info Service 0800 840 800 ou sur le web ici

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12 Nov

Choubi-Choubi : une nouvelle histoire de matou signée Konami Kanata, l’auteur de Chi une vie de chat

choubi-choubi-Mon-Chat-Tout-Petit-1-soleilSi vous êtes allergique au poil de chat, hostile aux réveils nocturnes, opposé au partage de votre fauteuil préféré, alors passez votre chemin. Pour les autres, tous les autres, voici le nouveau manga tout craquant de la Japonaise Konami Kanata, celle-là même qui est à l’origine de la série à succès Chi Une vie de chat publiée chez Glénat depuis 2010 et qui fait actuellement l’objet d’une réédition en grand format.

Changement de chat, changement de décor et changement d’éditeur, c’est chez Soleil Manga qu’on retrouve l’auteur et son nouveau matou, un chaton plein de vie comme Chi qui découvre au fil de ses aventures la canicule, la neige, les cerisiers en fleurs, les sapins de Noël, la vie quoi…501 CHI-UNE VIE DE CHAT GRAND FORMAT T03[MAN].indd

Choubi-Choubi parviendra-t-il à nous faire oublier Chi ? Pas si sûr même si on retrouve dans ce premier volet toutes les attitudes félines qui nous ont tant fait rire avec Chi ainsi qu’une histoire qui allie humour et tendresse. En bonus, un concours photo qui vous permettra peut-être de voir la photo de votre propre chat publiée dans le prochain tome. Le deuxième volet – douze sont prévus- est annoncé pour mars 2016.

Eric Guillaud

Chi Une vie de chat (grand format), de Kanata Konami. Editions Glénat. 9,99 € l’album

Choubi-Choubi mon chat tout petit, de Kanata Konami. Editions Soleil Manga. 7,99 €

11 Nov

Le Chat fait des petits, Philippe Geluck assume !

51r5csgy1hL._SX362_BO1,204,203,200_La dernière fois que nous avions aperçu le bout de sa queue, le chat de Geluck passait à table. Maintenant il fait des petits. Et il pose avec femme et enfants sur la couverture. Il y a même un chien. De quoi déstabiliser ses millions de fidèles, ses amoureuses éventuelles, ses maîtresses aussi peut-être. Le chat de geluck va-t-il vraiment se caser ? Arrêter de faire des bons mots ? Ne plus vivre ses aventures aussi trépidantes qu’immobiles ? Et passer ses dimanches à jouer au scrabble avec bobonne comme le fait dorénavant son maître Geluck ? Qui sait ?

En attendant, les lecteurs pourront retrouver leur animal préféré dans un album, le vingtième, qui a fait des petits lui-aussi. Trois. Le tout regroupé dans un coffret. Comme d’habitude, le chat passe en revue le monde et ses contradictions dans deux albums réunissant illustrations et strips. Un troisième opus intitulé Le Scrabble du dimanche révèle en 72 croquis à la mine de plomb comment Madame Geluck oblige son mari à partager une partie de scrabble tous les dimanches. Tragiquement drôle !

Eric Guillaud

Le Chat fait des petits, de Geluck. Editions Casterman. 17,95 €