02 Nov

Les Utopiales 2016 : le palmarès complet

© Bajram

© Bajram

Comme chaque année, les Utopiales ont décerné une quinzaine de prix, mentions et coups de coeur reflétant la grande richesse de la science-fiction et la multiplicité des talents, que ce soit en littérature, cinéma, jeu vidéo ou bande dessinée.

Prix du meilleur album de bande dessinée

Nefer, Chants & contes des premières terres, de Arnaud Boutle, Éd. Delcourt, 2015

Prix du meilleur scénario de jeu de rôle

« Un été en hiver » pour le jeu L’appel de Cthulhu/Delta Green de Jean-Marc Choserot et Cyril Puig

Prix du meilleur jeu vidéo réalisé à la Game Jam

Rémi Gourrierec, Raphaël Beuchot, Michel Belleperche, Louis Godart

Prix du jury – compétition internationale de courts-métrages

Ex-aequo Time Rodent de Ondrej Svadlena et Amo de Alex Gargot

Mention spéciale du jury – compétition internationale de courts-métrages

Decorado de Alberto Vásquez

nefer-chants-amp-contes-des-premieres-terresPrix du jury Canal+ – compétition internationale de courts-métrages

Planemo de Veljko Popovic

Prix du public – compétition internationale de courts-métrages

Automatic Fitness de Alejandra Tomei

Grand prix du jury – Compétition internationale de longs-métrages

Realive de Mateo Gil

Mention spéciale du jury – Compétition internationale de longs-métrages

Sam Was Here de Christophe Deroo

Prix du public – Compétition internationale de longs-métrages

Realive de Mateo Gil

Prix Joël-Champetier (prix hébergé par Les Utopiales)

Olivier Paquet pour Graine de fer

Prix Utopiales européen jeunesse

Empreinte Digitale de Patrice Favaro, Éd. Thierry Magnier, 2016

Prix Utopiales européen jeunesse – mention spécialerealive-1

Les copies de Jesper Wung-Sung, Éd. Le Rougue Jeunesse, 2015

Prix Utopiales européen

Le vivant de Anna Starobinets, Mirobole Éditions

Prix extraordinaire des Utopiales 2016 – Double prix

Gérard Klein et Denis Bajram

Prix Solo – concours de Cosplay

Mercy pour Overwatch

Prix de groupe – concours de cosplay

Yona et Son Hak pour Akatsuki no Yona

Prix Coup de coeur – concours de cosplay

Columbia pour Rocky Horror Picture Show

31 Oct

« Tsiganes » : une BD de Kkrist Mirror pour raconter l’histoire du camp d’internement de Montreuil-Bellay

Capture d’écran 2016-10-30 à 18.35.08« La République reconnaît la souffrance des nomades qui ont été internés ». Cette phrase ne date pas de l’après-guerre mais de 2016, du 29 octobre dernier pour être précis, une phrase extraite du discours de François Hollande sur le site même de l’ancien camp d’internement de Tsiganes de Montreuil-Bellay dans le Maine-et-loire. Il aura donc fallu 70 ans après la libération des derniers tsiganes internés pour que la France reconnaisse enfin leurs souffrances. 

Le camp de Montreuil-Bellay n’était pas le seul, il y en avait une trentaine en tout, mais il était le plus grand de France. Plus de 6500 hommes, femmes et enfants y ont été internés « pour le seul motif d’avoir été identifiés comme tsiganes par les autorités allemandes et françaises », précise l’archiviste-historienne Marie-Christine Hubert dans un dossier complet accompagnant l’album.

« On est pas des étrangers, ch’uis français comme toi, plus que toit p’têt ! », lâche un Tsigane au policier venu l’arrêter. Dans cet album en noir et blanc, au trait charbonneux et expressif, Kkrist Mirror raconte le quotidien de ces Tsiganes, la faim, le froid, les humiliations, la mort parfois. Il raconte aussi avec cette grande connaissance qu’il a de ces populations leur obstination à préserver leur identité et leur dignité. Et conserver l’espoir ! L’espoirs d’une libération qui n’interviendra finalement pas en 1945, comme on aurait pu s’y attendre, mais en 1946, quasiment un an après la fin de la guerre. Sous l’occupation comme à la Libération, les Tsiganes étaient encore considérés comme un danger pour la défense nationale et la sécurité publique !

Et ces scènes incroyables que Kkrist Mirror met en images dans sons livre, des collaborateurs et des soldats de l’armée allemande internés aux côtés des Tsiganes à la fin de la guerre.

Préfacé par Serge Klarsfeld, l’album de Kkrist Mirror est non seulement « exemplaire » comme l’écrit l’avocat et président des fils et des filles des déportés juifs de France, mais il est essentiel pour la mémoire collective, pour ce passé qu’on aurait aimé ne jamais voir et qu’on doit aujourd’hui assumer.

Eric Guillaud

Tsiganes, une mémoire française 1940 -1946, de Kkrist Mirror. Éditions Steinkis. 17€

© Steinkis / Kkrist

© Steinkis / Kkrist

29 Oct

Captain Tébo se fait un Mickey chez Glénat

Couv_288938Il faut quand même être sacrément balèze pour s’attaquer à Mickey. C’est du lourd. Du très très lourd. Mais Tébo n’est pas du genre à avoir peur d’une légende. Peut-être un peu des araignées et des fourmis mais jamais des légendes.  Ce beau et jeune Caennais – si si  –  est suffisamment musclé des doigts et du cerveau pour se jeter dans une aventure comme celle-ci et en revenir entier. A l’arrivée, même pas mal le Tébo et un bel album qui sent bon la postérité…

Un dos toilé bleu, un papier au grammage respectable, le Mickey de Tébo à des allures d’album à l’ancienne. Mais à l’intérieur, le ton est résolument moderne. Moderne dans le trait, moderne dans le texte et dans l’esprit. Une loufoquerie à la Tébo où l’on découvre un Mickey âgé, avec barbe blanche, rides sur le crâne et grosses lunettes sur le museau. Un Mickey retraité qui a la mémoire qui flanche et la vue qui baisse mais qui aime raconter à son arrière-petit-neveu, Norbert, ses aventures de jeune héros. Et de le découvrir dans l’Ouest sauvage à la recherche d’un trésor, prisonnier d’un chat psychopathe dans le Bayou, aviateur pendant la première guerre mondiale, astronaute et même trafiquant de chocolat pendant la prohibition.

Après Cosey, Keramidas, Trondheim, le papa de Captain Biceps, de Samson et Néon et de plein d’autres beaux albums nous offre un Mickey qui décoiffe, un Mickey bourré de légèreté, d’humour et d’aventure. Et ça fait du bien en ce moment !

Eric Guillaud 

La jeunesse de Mickey, par Tébo. Editions Glénat. 17 €

27 Oct

Autel California Face B : Nine Antico explore les années sexe, drogue, rock’n’roll & groupies

1507-1Nine Antico a toujours eu deux passions, le dessin et le rock, auxquelles on pourrait ajouter les parcours de femmes libérées dans un monde encore soumis au diktat des hommes. Après Coney Island Baby qui racontait la vie de la pin-up Betty Page et de l’actrice porno Linda Lovelace, Autel California Face A et maintenant Face B nous entraîne dans l’univers des Girls Together Outrageously, autrement dit les GTO’s, une bande de groupies qui sévit dans les années 60/70 aux Etats-Unis…

Une bande de groupies et l’un des premiers groupes purement féminin, produit par Frank Zappa ! Mais avant de monter sur scène, une anecdote dans l’histoire du rock, cette bande de filles fit ses armes en coulisses dans l’ombre et souvent dans les bras des plus grands musiciens rock de l’époque, de Brian Jones à Jim Morrison, en passant par Jimmy Page, Frank Zappa ou Jimi Hendrix.

Pour raconter cette histoire musicale en deux volumes, Face A et Face B comme il se doit, Nine Antico s’est inspirée de Confessions d’une groupie, l’autobiographie de Pamela Des Barres qu’elle appelle Bouclette dans son récit, une jeune Californienne considérée comme l’une des plus célèbres groupies de l’histoire du rock. Elle collectionnait les amants musiciens comme d’autres collectionnent les disques, avec une volonté farouche de vivre la musique au plus près, de l’intérieur, quitte à payer de son âme et de son corps.

© L'Association / Antico

© L’Association / Antico

Mais Nine Antico est allée bien au delà de cette autobiographie en racontant des événements qui en sont totalement absents, notamment l’assassinat de Sharon Tate, la femme de Roman Polanski, par le gourou Charles Manson et ses sbires. Pamela n’était pas présente sur les lieux du crime mais, pour Nine Antico, cet événement est très important. Nous sommes en 1969, il marque en quelques sortes le début de la fin de la vague hippie en Californie, en tout cas la fin d’une certaine insouciance. La couverture de l’album est une photo de presse aérienne du 10050 Cielo Drive, le lieu du massacre.

Outre le meurtre en lui-même, Nine Antico met en scène la rencontre de son héroïne avec trois jeunes illuminées protestant contre l’arrestation de Charles Manson. « S’il est condamné à mort, nous nous immolerons », préviennent-elles. Une soumission absolue qui nous ramène à celle de Bouclette, à la fois muse et adulatrice des gourous de la musique.

© L'Association / Antico

© L’Association / Antico

Ces groupies étaient-elles des femmes libérées ou soumises ? C’est l’une des questions que pose ce récit. Peut-on être aux pieds d’un homme, le vénérer à l’extrême et conserver – voire gagner – sa liberté ? C’est toute l’ambiguïté de ces groupies qui comme Pamela sont prêtes à tout pour vivre leur passion amoureuse et musicale. « Ce qui m’intéresse… », confiait l’auteure dans une interview accordée aux Inrockuptibles au moment de la sortie du premier tome, « C’est que ça pose des questions : quelle féministe es-tu quand tu es amoureuse ? Quelle force as-tu quand l’amour te rend vulnérable ? Quelle est ton identité quand tu es dans l’adoration de ce que fait quelqu’un, mais que toi-même tu ne fais rien ? Es-tu muse, es-tu fan, as-tu le droit d’exister ? »

© L'Association / Antico

© L’Association / Antico

Les années passent et avec elles l’insouciance des toute une jeunesse. Bouclette finit par ranger ses posters, sa poupée Barbie, et rendre sa chambre d’enfant à ses parents. Elle doit se marier avec un musicien. Elle est amoureuse. Une autre vie commence…

Jimmy Page, Mick Jagger, Keith Moon, Gram Parsons, Waylon Jennings… autant de noms qui rythment la vie de Bouclette et les pages de cet album. Le rock vit alors ses plus belles et ses plus folles années. Nine Antico nous en fait partager toute l’exubérance, toute l’énergie créatrice. Un roman graphique d’une richesse incroyable pour tous ceux qui aiment le rock, l’amour, la vie…

Eric Guillaud

Autel California Face A, Treat me nice, de Nine Antico. Éditions L’Association. 19€

Autel California Face B, Blue moon, de Nine Antico. Éditions L’Association. 19€

25 Oct

Les Utopiales 2016 : la science-fiction a rendez-vous à Nantes du 29 octobre au 3 novembre

© Bajram

© Bajram

Machine(s), c’est le thème de la 17e édition du festival international de science-fiction qui se tiendra à Nantes du samedi 29 octobre au jeudi 3 novembre, six jours pour découvrir de quoi sera peut-être fait demain et de quoi l’imaginaire se nourrit aujourd’hui…

C’est LE rendez-vous incontournable de tous les fans de science-fiction en France et au-delà, le plus important en Europe, un festival pluridisciplinaire couvrant le cinéma, la littérature, la bande dessinée, les jeux vidéos, les arts plastiques, la recherche scientifique… De quoi s’y perdre avec bonheur. Suivez le guide.

La suite ici

La maison d’édition ego comme x met la clef sous la porte

© Ego comme X

© Ego comme X

Il y a deux ans, dans une interview accordée au site actuabd à l’occasion des 20 ans d’ego comme x, Loïc Néhou son responsable s’interrogeait sur la possibilité de repartir pour 20 ans dans ces termes : « Difficile à dire… Si c’est le cas, il faudra alors continuer à réfléchir pour s’adapter à la nouvelle donne d’un marché du livre en pleine mutation. Mais je crois que nous avons commencé à bien amorcer le virage, d’autant que la situation financière est toujours restée des plus saines ».

Malheureusement, le constat dressé par Loïc Néhou est aujourd’hui sans appel et le message posté lundi 24 octobre sur le site internet de la petite maison d’édition angoumoisine relativement amère :

« Bon… il est temps d’officialiser les choses : voici 5 ans que je ne me salarie plus (au passage, je ne remercie pas le CENTRE DU LIVRE ET DE LA LECTURE en POITOU-CHARENTES) et 2 ans que j’ai arrêté de publier des livres (je ne remercie pas non plus MAGELIS – POLE IMAGE d’Angoulême), je déclare donc que les ÉDITIONS EGO COMME X cessent désormais leurs activités ».

Créée en 1994, la maison d’édition indépendante ego comme x s’est fait une spécialité des récits autobiographiques comme le fameux Journal de Fabrice Neaud qui, toutes éditions confondues, a atteint un tirage de plus de 50 000 exemplaires, ce qui n’est pas rien.

ego comme x, c’est aussi Le Val des ânes, L’Épinard de Yukiko, L’Homme sans talent, Dans la prison, Gens de France et d’ailleurs, Melody

Parmi les auteurs qui ont contribué à la réputation de la maison, citons Nine Antico, Matthieu Blanchin, Frédéric Boilet, Fabrice Neaud, Jean Teulé, Joe G. Pinelli, Frédéric Poincelet… et beaucoup d’autres.

Eric Guillaud

23 Oct

Little Nemo in Bédéland : les étudiants de l’académie Brassart-Delcourt ont des rêves plein la tête

LITTLE NEMO IN BEDELAND - C1C4.inddIls s’appellent Maël Keravec, Hermeline Janicot-Tixier, Charlotte Vermersch, Kevin Roversi ou encore Marine Derache. Ils sont tous auteurs de BD. Leurs noms de vous disent rien. Normal, ils sont encore étudiants…

Les plus vieux d’entre vous ont peut-être connu Les enfants du Nil, deux albums publiés aux éditions Delcourt au tout début des années 90 et réunissant les récits réalisés par les meilleurs élèves de l’école de BD d’Angoulême.

C’est un peu le même principe qui prévaut ici sauf qu’il s’agit des étudiants de l’Académie Brassart-Delcourt inaugurée en 2014.

Zep est le parrain de cette première promotion qui s’est inspirée de l’univers de Winsor McCay pour développer toute une série de courts récits.

Et si tous ces noms ne vous disent rien, un conseil, mettez les dans un coin de votre tête car certains ont déjà une forte personnalité artistique et pourraient bien percer dans les prochaines années. Pour mémoire, les noms des meilleurs étudiants de l’école de BD d’Angoulême au début des années 90 étaient aussi, pour la plupart, inconnus à l’époque. Depuis, Turf, Masbou, Ayroles, Mouclier, Mazan, Wendling, Gibelin, Oger… ont fait un sacré bout de chemin dans le monde du Neuvième art…

En ouverture, Frank Pé et Zep évoquent Winsor McCay, sa vie son oeuvre, dans une interview menée par Éric Dérian, coordinateur pédagogique à l’Académie.

Eric Guillaud

Little Nemo in bédéland, collectif. Editions Delcourt. 14,95 €

La bande à Renaud, un putain d’album collectif pour ceux qui adorent le chanteur énervant

UnknownEn 1986, une jeune maison d’édition parisienne publiait un album qui allait faire sa réputation : La bande à Renaud. 30 ans plus tard, la petite maison Delcourt est devenu un groupe important et influent dans le milieu du Neuvième art. Quant au chanteur Renaud, après des hauts et des bas, le revoici sur le devant de la scène et en couverture de cet album, certes un peu vieilli, certes un peu marqué pas les abus, mais toujours debout.

Inutile de le présenter, Renaud est un monument de la chanson, un mec qui a marqué des générations de Français en chantant leur vie et un peu la sienne. Laisse béton, Mistral gagnant, Dès que le vent soufflera… une véritable boîte à tubes et un sacré personnage, un fou de BD aussi. Et même si on n’aime pas particulièrement ses chansons, on ne peut décemment pas ne pas avoir d’estime pour lui.

Cette troisième édition de La bande à Renaud réunit les vingt récits déjà publiés ainsi que trois inédits, Manhattan Kaboul mis en images par Edith, J’ai embrassé un flic par Guérineau et La Nuit en taule par Terreur graphique.

Parmi les auteurs qui ont contribué à l’album, on retrouve quelques très grands noms de la BD, des « balèzes parmi les balèzes » écrit Renaud en préface, tels que Juillard, Boucq, Margerin, Cabanes, Loisel, Rabaté, Uderzo, Chaland et Ted Benoît. Laissez tout béton et courrez à la librairie la plus proche de votre HLM.

Eric Guillaud

La bande à Renaud, collectif. Editions Delcourt. 18,95 €

22 Oct

Les voyages d’Ulysse: une odyssée maritime et picturale d’Emmanuel Lepage, Sophie Michel et René Follet aux éditions Maghen

9782356740434_cg

C’est un livre absolument somptueux que nous ont concocté Emmanuel Lepage, Sophie Michel, René Follet et l’éditeur galeriste Daniel Maghen. Un livre de 272 pages qui nous embarque à bord de L’Odysseus pour un voyage à la croisée de la mythologie grecque, de la peinture, de la littérature et de la bande dessinée…

« Ne t’imagine pas que les informations valent de l’or. Je n’ai pas l’intention de t’offrir une croisière…. Une toile par semaine tant que tu seras sur mon bateau, C’est d’accord ? ». Jules Toulet accepte. Il va pouvoir embarquer sur L’Odysseus, le bateau du Capitaine Salomé Ziegler, une femme de caractère qui aime la peinture et voit finalement en ce jeune peintre une aide providentielle. Le capitaine Salomé est effectivement à la recherche d’Ammôn Kasacz, un des plus grands peintres de la Grèce antique, qu’elle a connu plus jeune. Ses toiles qu’il a disséminées au gré de ses voyages et de sa vie sont autant de petits cailloux blancs posés sur le chemin qui mène à lui. Jules Toulet l’a rencontré plusieurs fois et dernièrement à Alexandrie chez un mécène anglais. L’Odysseus lève l’ancre, cap sur l’Egypte, première étape d’une véritable odyssée…

En digne Breton, Emmanuel Lepage aime la mer et le fait savoir. Aujourd’hui à travers le magnifique travail réalisé sur les planches des Voyages d’Ulysse, hier à travers les albums La Lune blanche, Australes ou encore Voyage aux îles de la Désolation. 

Ponctué de peintures parfois pleine page de René Follet, réalisées pour des albums précédents ou spécifiquement pour celui-ci, ponctué également de textes d’Homère, de flashbacks sur la vie intime de Salomé, de références à la mythologie grecque, Les voyages d’Ulysse est un album très riche qui répond quelque part aux Voyages d’Anna, un carnet de voyage scénarisé, publié en 2005 chez Maghen et mettant déjà en scène Jules Toulet et ses peintures.

Eric Guillaud

Les voyages d’Ulysse, de Lepage, Michel et Follet. Editions Maghen. 29€

L’info en + : les planches originales de l’album sont présentées à la galerie Maghen jusqu’au 16 novembre.

© Maghen / Lepage, Michel & Follet

© Maghen / Lepage, Michel & Follet

RSS