01 Nov

Utopiales 2014 : le palmarès

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Le Festival International de Science-Fiction de Nantes, a décerné samedi ses prix. On commence par la BD avec le Prix de la meilleure bande dessinée de science-fiction qui revient à Punk Rock Jesus, de Sean Murphy, aux Éditions Urban Comics, et la Mention spéciale du jury à Kanopé, de Louise Joor, aux éditions Delcourt.

Les autres prix

Prix Julia Verlanger

« L’esprit du Melkine » d’Olivier Paquet, Éditions L’Atalante, 2013

Prix Extraordinaire

Chris Foss

Prix du meilleur scénario de jeux de rôle

« Les Brumes de Saint-Mal » (pour le jeu Les Larmes du Cardinal) de Pierre Éric Mouton

Prix du meilleur jeu vidéo réalisé à la Game Jam

« Neuromance » de Bastien Kerspern (GD), Charles Perinet (GD), Rémi Gourrierec (Graph), Alain Puget (Graph et Dev), Pierre Chabiland (Dev), Louis Godart (SD)

Prix du Jury – compétition internationale de courts métrages

« Reset » de Marcus Kryler et Fredrik Åkerström, Suède, 2012

Mention spéciale du jury :

« Triad » de Bradley Oliver-White, Grande-Bretagne, 2013

Prix du public – compétition internationale de courts métrages

« The Nostalgist » de Giacomo Cimini, Grande-Bretagne, 2014

Grand Prix du Jury – compétition internationale de longs métrages

« The Midnight After » de Fruit Chan, Chine / Hong Kong, 2014

Mention spéciale du jury pour l’interprétation :

du morse, de son créateur et de l’enquêteur de la Sûreté du Québec dans « Tusk » (de Kevin Smith, États-Unis, 2014) : Justin Long, Michael Parks et Johnny Depp

Prix Syfy du public – compétition internationale de longs métrages

«Predestination » de Michael et Peter Spierig, Australie, 2014

Prix Utopiales Européen Jeunesse

« Pixel Noir » de Jeanne-A Debats, Éditions Syros Jeunesse, 2014

Mention spéciale du jury :

« Automne » de Jan Henrik Nielsen (traduit par Aude Pasquier), Éditions Albin Michel, 2014

Prix Utopiales Européen

« Sumerki » de Dmitry Glukhovsky, Éditions L’Atalante, 2014
Eric Guillaud

31 Oct

Largo Winch se lance dans l’humanitaire… et fait appel à vos dons sur Kiss Kiss Bank Bank

CapturewinchCe n’est pas pour rien qu’on le surnomme le milliardaire humaniste. Largo Winch a le don de soi dans le sang ou plus précisément dans la fibre de papier. Le célèbre héros de roman puis de bande dessinée imaginé par Jean Van Hamme en 1973 s’engage au profit de l’O.N.G. internationale CARE.

But de l’opération : collecter 10 000 € entre le 31 octobre et le 30 novembre 2014.

A quoi servira l’argent ?

La somme collectée au
 profit de CARE permettra de soutenir des enfants déplacés et réfugiés, en construisant notamment des équipements sanitaires dans 5 écoles au sein de camps de réfugiés et en fournissant du matériel scolaire à une centaine d’enfants

Comment faire un don ?

C’est très simple, direction le site Kiss Kiss Bank Bank et plus précisément cette page, cliquez sur « Soutenir ce projet », choisissez votre montant et suivez les instructions.

Pour quelle contrepartie ?

En contrepartie, vous verrez votre nom apparaître dans la liste des donateurs sur le site de la Fondation Winch (dès 5 €), vous recevrez un tiré-à-part numéroté et signé par Philippe Francq à partir de 15 €, le dernier album de la série à partir de 25 €…. et même la possibilité de voir un personnage à votre effigie dans la prochaine aventure de Largo Winch à partir de 500 €… Mais vous pouvez aussi choisir de donner sans contrepartie !

Eric Guillaud

30 Oct

Utopiales 2014 : Louise Joor reçoit la Mention spéciale du jury pour Kanopé

© Louise Joor

© Louise Joor

Son nom ne vous parle pas ? Rien d’étonnant. A 26 ans – et la vie devant elle – Louise Joor vient tout juste de signer son premier album, un récit de science fiction sur fond d’apocalypse écologique.

C’était en avril dernier chez Delcourt. Son titre : Kanopé, du nom de l’héroïne principale, une sorte de Jane des temps futurs – nous sommes en 2137 – réfugiée dans la jungle amazonienne mise en quarantaine après un accident nucléaire.

Et si je dis une sorte de Jane, ce n’est pas par hasard car les influences de Louise sont à chercher du côté de Disney autant que du côté de Miyazaki ou Jeff Smith. Et qui dit Jane dit Tarzan, joué ici par un pirate informatique recherché par les autorités. Entre ces deux-là que tout semble séparer finira par naître une belle histoire d’amour au milieu d’une faune et d’une flore parfois mutantes. Car derrière cette histoire tendre et à première vue légère – moi Tarzan toi Jane – surgissent les préoccupations écologiques de l’auteur et notamment son émoi face à la catastrophe de Fukushima. Un premier album très réussi, une auteure à suivre de très très près.

Kanopé, nommé au Prix du Meilleur Album de Science-Fiction aux Utopiales 2014, a finalement reçu la Mention spéciale du jury.

Eric Guillaud

Kanopé, de Louise Joor. Editions Delcourt. 16,95 €

© Delcourt / Joor

© Delcourt / Joor

Utopiales 2014 : la BD en force au Festival International de la Science-Fiction de Nantes

utopiales-2014Tout ce que compte le monde de la science-fiction a rendez-vous à partir d’aujourd’hui et jusqu’à lundi à Nantes pour les Utopiales, 15e du nom, LE festival International de Science-Fiction de Nantes, le plus important événement du genre, dit-on, en Europe.

Le cinéma, la littérature, les jeux vidéos, le spectacle vivant,  les arts plastiques… et bien évidemment la bande dessinée seront dignement représentés avec quelque 140 invités auteurs, scientifiques, artistes, acteurs…

Parmi les auteurs de BD présents, Denis Bajram, Daniel Goossens, Thierry Smolderen, Julien Blondel, Alex Alice, François Bourgeon, Louise Joor, Nicolas Barral, Olivier Ledroit… et le Nantais Rémi Gourrierec dont le premier volet de la série Big Crunch s’est vu décerner le prix spécial du jury de la BD de science-fiction aux Utopiales 2012.

Côté expo, les Utopiales nous invitent cette année à plonger dans l’univers de François Bourgeon et plus précisément de sa série Le Cycle de Cyann, dont le 6e et dernier tome vient de paraître.

Une exposition est également consacrée à l’un des plus grands illustrateurs de science-fiction, Chris Foss, et à la portée de son héritage en France.

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Eric Guillaud

Plus d’infos ici

28 Oct

Paroles de poilus et Paroles de Verdun, des albums collectifs sur la guerre de 14 réédités aux éditions Soleil

4028089382Paroles de poilus, c’est avant tout une émission radiophonique initiée par Jean-Pierre Guéno à l’occasion des commémorations du 80e anniversaire de l’armistice de la Grande guerre, en 1998. Les auditeurs étaient alors priés d’envoyer à Radio France les lettres de soldats en leur possession. Résultat des courses, des milliers de lettres ont été reçues, autant de témoignages plus poignants, plus vrais, plus tragiques, les uns que les autres.

Paroles de poilus, c’est aussi un livre qui reprend quelques-unes de ces lettres et c’est enfin un album BD ou plus exactement trois albums BD qui en proposent une adaptation graphique par quelques grandes signatures du Neuvième art parmi lesquelles Lauffray, Lidwine, Bramanti, Bajram, De Metter, Guarnido, Herenguel, Lepage, Séverin, Giménez…

Paroles de Poilus 1 et 2 puis Paroles de Verdun ont été publiés initialement entre 2006 et 2012. Les voici donc réédités à l’occasion des commémorations du 100e anniversaire et à quelques jours de la parution d’un nouvel ouvrage intitulé Paroles de la guerre d’Algérie. Le travail de mémoire est sans fin !

Eric Guillaud

Paroles de poilus (19,99 € le volume) et Paroles de Verdun (14,95 €). Editions Soleil.

27 Oct

Wonderball, un polar signé Fred Duval, Jean-Pierre Pécau et Colin Wilson

9782756039329vConnaissez-vous les wonderball ? C’est un peu l’équivalent de nos Kinder Surprise européens outre-Atlantique. Du chocolat tendre à l’extérieur et une surprise à l’intérieur…

Pourtant, si on surnomme l’inspecteur Spadaccini Wonderball, ce n’est pas pour son côté tendre, l’homme a fait la Corée et depuis quelques années chasse les malfrats de tous poils. Ce n’est pas non plus pour son côté surprenant, encore qu’il sait créer la surprise quand il débarque sans prévenir chez de vieilles connaissances plus ou moins crapuleuses. Non, c’est tout simplement parce que notre flic en mange toute la journée, peut-être pour se calmer. Et si c’est le cas, il va devoir en manger un bon paquet cette fois. Un cinglé vient en effet de dégommer neuf personnes en neuf secondes du haut d’un immeuble de San Francisco. Un travail de pro qui rappelle à notre flic une bien mauvaise affaire, l’assassinat de JFK à Dallas…

Il y a du Inspecteur Harry dans cet album, du Clint Eastwood, mais surtout du Fred Duval (Carmen Mc Callum, travis…), du Jean-Pierre Pécau (Paris Maléfices, Lignes de front...) et du Colin Wilson (Du plomb dans la tête, Jour J…), un trio de choc pour un polar bien foutu qui nous plonge corps et âme dans l’Amérique des années 80 où les tueurs comme les flics sont sans pitié ! De la série B comme on aime, deuxième volet annoncé pour le mois de mars 2015.

Eric Guillaud

Wonderball, de Duval, Pécau et Wilson. Editions Delcourt. 14,50 €

25 Oct

Un jour il viendra frapper à ta porte : une BD de Julien Frey et Dominique Mermoux sur la mémoire du père

couvIl s’était juré de le faire avant ses trente ans, alors Julien a acheté un billet de train et pris la direction de Limoges pour enfin rencontrer son père. Un père qu’il n’a jamais vu de sa vie mais dont il connaît l’identité et certaines choses de sa vie, notamment qu’il travaille à France 3 comme journaliste (!!), qu’il est de confession juive, marié et père de deux autres enfants.

Entre l’un qui veut connaître le passé et l’autre qui cherche à l’oublier, le courant ne passe pas vraiment. La rencontre est polie mais sans lendemain, Julien repart tout de même avec un secret de famille qui le hantera et l’emmènera sur les traces de son grand-père Jakob jusqu’en Israël…

Un jour il viendra frapper à ta porte est le premier album de Julien Frey qui travaillait jusqu’ici dans l’audiovisuel comme assistant réalisateur et assistant producteur. Un récit autobiographique tout en finesse et délicatesse à l’image du graphisme signé Dominique Mermoux. Pour ceux qui aiment les quêtes d’identité et les secrets de famille !

Eric Guillaud

Un jour il viendra frapper à ta porte, de Frey et Mermoux. Editions Delcourt. 16,95 € 

 

© Delcourt / Frey & Mermoux

© Delcourt / Frey & Mermoux

24 Oct

Olivier Tallec vous souhaite une Bonne journée

album-cover-large-23828Quoi de mieux pour commencer la journée que de rire un peu ?

Olivier Tallec nous y invite en tout cas avec ce très beau livre au format à l’italienne paru aux éditions Rue de Sèvres. Bonne journée est son titre. On pourrait penser de prime abord à un livre jeunesse, ce qui serait normal pour un auteur qui a signé plus de 50 ouvrages pour les enfants. Mais ce livre-là d’adresse plus précisément à un lectorat adulte ou adolescent.

Le poids des mots, le choc des dessins, Olivier Tallec nous convie à un voyage au pays de l’humour féroce, des situations cocasses, des super-héros ordinaires, des lapins sectaires, des poules adultères, des enfants masqués, des gallinacés volants…

Un antidépresseur sans additif chimique !

Eric Guillaud

Bonne journée, de Olivier Tallec. Editions Rue de Sèvres. 14 €

Rue de Sèvres / Olivier Tallec

Rue de Sèvres / Olivier Tallec

20 Oct

Ce n’est pas toi que j’attendais : l’interview de Fabien Toulmé

Un témoignage bouleversant et en même temps utile pour tous les parents qui sont ou seront confrontés à la trisomie 21. Derrière ce titre très dur, « Ce n’est pas toi que j’attendais » se cache en fait une histoire d’amour ente un  papa et sa fille trisomique, Fabien et Julia. Rencontre…

© Delcourt / Toulmé

© Delcourt / Toulmé

D’abord, comment se porte Julia aujourd’hui ? Quel âge a-t-elle ?

Fabien Toulmé. Julia a 5 ans. Elle se porte très bien, va à l’école maternelle et attend impatiemment de savoir lire pour découvrir l’histoire de sa naissance dans « Ce n’est pas toi que j’attendais ». Blague à part, j’espère effectivement qu’elle pourra le lire très bientôt pour me donner son avis !

Où en sont vos relations ?

F.T. Ce sont les relations normales d’un père et de sa fille. La question de sa trisomie, très omniprésente dans le livre, s’est effacée avec le temps derrière la relation qui s’est établie entre nous. Ne subsiste que le plaisir que ce soit elle qui soit venue bien que je ne l’attendais pas « comme ça ».

© Delcourt / Toulmé

© Delcourt / Toulmé

Le titre « Ce n’est pas toi que j’attendais » fait l’effet d’un uppercut. Il est très violent. C’est vraiment ce que vous avez pensé à la vue de votre fille ?

F.T. Oui et je dirai même que ce que j’ai pu penser au début quand je l’ai vu était bien plus violent que ça. C’était plutôt de l’ordre de « J’aimerai que tu ne sois pas là ». Heureusement, comme je viens de le dire, tout cela disparaît avec le temps et le « Ce n’est pas toi que j’attendais » serait plutôt, aujourd’hui, « Quelle joie que tu sois venue».

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la chronique de l’album ici

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L’opération du coeur de Julia a été une étape décisive dans vos relations comme vous le relatez dans la BD. Au « Ce n’est pas toi que j’attendais » s’ajoute alors « mais je suis quand même content que tu sois venue». Est-ce que l’écriture de l’album a été aussi une étape importante dans ces relations, dans l’acceptation du handicap ? En êtes-vous sorti différent ?

F.T. Le livre a été écrit bien après sa naissance, bien après que j’ai atteint un état plus apaisé, que j’ai, non seulement, accepté Julia mais que je l’ai aimé comme n’importe quel père aime sa fille. De ce point de vu le livre n’a joué aucun rôle dans ce processus d’acceptation.

© Delcourt / Toulmé

© Delcourt / Toulmé

Qu’est ce qui vous a décidé à vous lancer dans cette aventure graphique ? Qu’espériez-vous ?

F.T. C’était avant tout la volonté d’écrire une histoire qui me paraissait belle et susceptible d’être appréciée par les gens qui la liraient. Rien de plus.

Deux ans de travail, 256 pages… Est-ce que sa réalisation a été un long fleuve tranquille ou au contraire avez-vous douté, peut-être même pensé abandonner ?

F.T. Tout s’est fait relativement facilement hormis le fait que je devais travailler jusqu’à tard le soir puisque j’exerce un autre métier dans la journée. L’écriture s’est faite naturellement, tout était encore très frais dans ma tête. Pareil pour le dessin, sauf quelques ajustements au fur et à mesure, j’ai avancé régulièrement sans trop de difficultés.

© Delcourt / Toulmé

© Delcourt / Toulmé

Qu’est-ce qui a été le plus compliqué dans sa réalisation ?

F.T. Le problème majeur qui se pose pour nombre de dessinateurs de BD aujourd’hui est de pouvoir concilier la volonté d’exercer son art et d’en vivre décemment. Dans mon cas, s’agissant d’un premier album et n’ayant pas d’autres activités régulières de dessinateur par ailleurs, je ne pouvais m’y consacrer totalement. Il a fallu que je travaille la journée pour pouvoir ensuite écrire, dessiner la nuit. C’est cette contrainte qui est épuisante à la longue, surtout sur un projet d’une telle ampleur. Si j’ai un souhait pour l’avenir ce serait de pouvoir me consacrer un peu plus pleinement à l’écriture de livres.

Comment l’album a été perçu par votre entourage proche ?

F.T. Tout le monde m’a dit avoir beaucoup aimé, avoir été touché, ému. Et avoir ri, un peu aussi.

© Delcourt / Toulmé

© Delcourt / Toulmé

Avez-vous imaginé le jour où Julia pourra lire et comprendre votre album ?

F.T. Oui, et j’ai hâte. Je crois qu’elle sera très touchée de voir la façon dont notre relation s’est construite au fil des premiers mois. Enfin j’espère !

Quand on tourne la dernière page du livre, on est comme vous, on aime Julia. Alors on aimerait que l’histoire se poursuive. Pourrait-il y avoir une suite ?

F.T. Pour le moment ce n’est pas prévu. J’ai surtout envie de me lancer dans de nouveaux projets, de nouvelles ambiances… Mais dans quelques temps peut être aurais-je envie de raconter l’évolution de Julia. Qui sait. En tout cas je prends des notes de temps en temps autour d’événements qui me paraissent drôles, émouvants, caractéristiques de son évolution…Au cas où…

Merci Fabien

Propos recueillis par Eric Guillaud le 20 octobre 2014

La chronique de l’album ici

 

 

19 Oct

« Legal » : la légalisation du cannabis au centre d’un polar signé Amazing Ameziane et Cédric Gouverneur

9782203068483_1_7522 décembre 2018. Un go fast tourne mal sur le périphérique parisien. Une puissante berline percute un car scolaire. Bilan : 53 morts. 53 enfants de la colonie de vacances de Nanterre.

Sous le choc, le maire de la ville décide de lancer un plan de lutte contre les trafiquants de drogue. Un plan qui tient en un verbe : légaliser. Légaliser le cannabis pour mettre un terme à ces go fast qui remontent la drogue depuis l’Espagne ou le nord de l’Europe, mettre un terme à tous ces meurtres qui ensanglantent la ville depuis des années, mettre un terme à toute cette économie parallèle, à ces trafiquants qui blanchissent l’argent dans des petites affaires, mettre un terme à la puissance sans limite des cartels.

Une fiction ? Oui mais « Legal est inspiré de faits réels qui arriveront sûrement un jour », préviennent les auteurs. En préface, le maire de Sevran, Stéphane Gatignon, qui a partiellement inspiré le personnage du maire de Nanterre dans la BD, rappelle que « ce défi du XXIe siècle que représente la sortie de la prohibition appelle à une réflexion civilisationnelle et une nouvelle vision de notre société, de notre économie, de notre police… »

Sujet clivant s’il en est, la légalisation du cannabis est abordée dans les pages de ce polar sanglant avec une certaine lucidité et toujours cette question essentielle : comment légaliser le cannabis face à des cartels qui seront prêts à tout pour sauvegarder un business ô combien lucratif ? Une BD 100% légale qui ne se fume pas.

Eric Guillaud

Legal, de Ameziane et Gouverneur. Editions Casterman. 22 €

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