13 Déc

Le nouveau clip de Skip the Use réalisé par Arthur de Pins…

Pour le clip de son nouveau single « Nameless World » , qui figurera dans l’album à sortir en février 2014, le groupe français Skip the Use a fait appel à l’illustrateur Arthur de Pins (Péchés mignons, Zombillenium, La marche du crabe…)… Un clip à découvrir en avant-première sur le site troiscouleurs.fr.

 

11 Déc

10 BD pour Noël : la sélection de la rédaction web de F3 Pays de la Loire

photo_82_0Argh ! Noël approche à la vitesse de la lumière et vous séchez affreusement question cadeaux ? Pas de panique, voici rien que pour vous une petite sélection de BD en tout genre à glisser sous le sapin le plus proche…

L’équipe web de F3 Pays de la Loire s’est mobilisée tout le week-end pour lire les 5000 nouveautés de l’année et en retenir une petite dizaine. Autant dire que le temps nous était compté mais le résultat est là : une belle sélection de BD récentes qui couvre tous les styles, tous les publics, tous les âges et tous les budgets. Merci qui ?

Une sélection à découvrir ici

 

10 Déc

De Tunis à Auschwitz, le combat pour la vie du boxeur Victor Young Perez

Young de Vacarro et Ducoudray

Young de Vacarro et Ducoudray

136 combats, 91 victoires dont 27 par KO, champion de France puis champion du monde des poids mouches, Victor Young Perez est une légende de la boxe mais pas seulement…

C’est une légende tout court, un homme au destin incroyable à la fois magnifique et tragique. Né à Tunis en 1911 dans une modeste famille juive, Victor Young Perez s’installe à Paris en 1927. C’est là qu’il décide de devenir champion de boxe à l’image de son idole Battling Siki. Il devient la coqueluche du tout Paris et l’amant de l’actrice Mireille Balin avant d’être finalement déporté à Auschwitz où il mourra en janvier 45 sous les balles nazies !

L’album d’Eddy Vaccaro et d’Aurélien Ducoudray s’intéresse plus précisément à ces années de déportation à Auschwitz durant lesquelles Young se voit chargé par le commandant du camp d’organiser des combats de boxe pour distraire les nazis. Cette « mission » devient pour lui une question de survie! Une question de survie que le trait de Vaccaro, charbonneux, sombre, tendu, rend quasiment palpable au point que certaines scènes nous ramènent au fameux Maus de Spiegelman.

Après nous avoir offert la superbe biographie du boxeur Battling Siki avec Championzé, le tandem Vacarro – Ducoucray met en scène la vie d’un de ses disciples avec la même force graphique et narrative. 120 pages d’une profonde intensité dramatique où le destin d’un homme se confond avec le destin du monde.

un-crayon-tres-sombreLa vie de Victor Young Perez en BD mais aussi au cinéma

Sans parler d’oubli général, le souvenir de Victor Young Perez était surtout resté vivace dans le milieu de la boxe. Mais en 2012, une première bande dessinée, signée Lapière et Samama, réactivait la légende. A l’Ombre de la gloire, également publié chez Futuropolis, mettait en avant l’idylle entre Victor Young Perez et l’actrice Mireille Balin. 2013 poursuit le travail avec la parution de l’album de Vacarro et Ducoudray et le film Victor Young Perez réalisé par Jacques Ouaniche avec Brahim Asloum dans le rôle du boxeur, un film toujours à l’affiche…

Young, Tunis 1911 – Auschwitz 1945, de Vaccaro et Ducoudray. Editions Futuropolis. 20 euros

Eric Guillaud

L’info en +

Un autre album a récemment été publié sur ce thème, il s’agit du Boxeur de Reinhard Kleist chez Casterman qui raconte la vie de Hertzko Haft qui, lui-aussi, est passé par les camps de concentration et a dû faire des combats de boxe pour survivre…

La bande annonce du film…

03 Déc

Ça barde chez les Uderzo !

Astérix et Obélix, une série en or

Astérix et Obélix, une série en or

Non, le monde la bande dessinée n’est pas – toujours – un monde de Bizounours !

La preuve avec ce conflit opposant Albert Uderzo, le cocréateur d’Astérix (pour ceux qui reviendraient d’un séjour forcé dans une autre galaxie!!) à sa fille.

En 2011, celle-ci avait porté plainte contre X pour « abus de faiblesse », estimant que certaines personnes de l’entourage de son père profitaient de son état de santé pour abuser de ses largesses.

Eh bien, nouvel épisode, Albert Uderzo vient à son tour de déposer plainte contre sa fille et son gendre, oui oui, pour « violences psychologiques ». En jeu, quelques petits millions d’euros…

Les explications de Culturebox

Eric Guillaud

01 Déc

Noël : des BD par milliers !

Vous cherchez une idée de cadeau pour les fêtes, une bande dessinée, un manga, un comics ? Vous êtes à la bonne adresse. Didier Morel et Eric Guillaud ont sélectionné pour vous le Meilleur de la BD. Fouillez sur le blog, vous y trouverez forcément votre bonheur… et même des BD à gagner avec France 3 Pays de la Loire et les Éditions Dupuis ici-même!

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30 Nov

Golden City en pleine renaissance avec « Orbite terrestre basse », le nouvel opus de la série de Pecqueur, Malfin et Schelle

 Golden City

Golden City

Golden City est morte, vive Golden City ! Voilà cinq ans que la cité pour milliardaires a été coulée par une torpille. C’est aujourd’hui devenu un sanctuaire sous-marin où vont se recueillir les familles.

Mais une nouvelle cité a été construite en remplacement. La même ? Pas tout à fait. Si les principes qui régissent la vie de la communauté sont restés les mêmes, la nouvelle cité n’est pas flottante mais spatiale. C’est même la première ville spatiale de l’humanité. Au moins ici, pense-t-on, les milliardaires seront à l’abris de la surpopulation, de la violence qui règne sur Terre et des attaques terroristes. Et que devient Harrison Banks ? Le président humaniste de Golden City et PDG du plus puissant groupe pharmaceutique est toujours porté disparu…

Cela fait maintenant une quinzaine d’années que le Rouennais Daniel Pecqueur et le Breton d’adoption Nicolas Malfin animent cette série de science fiction qui pour beaucoup d’entre nous a été une révélation, au même titre que la série Aquablue. Et si je rapproche Golden City de la mythique série créée par les deux Rouennais Olivier Vatine et Thierry Cailleteau, ce n’est pas seulement pour souligner la proximité géographique des créateurs mais plus sûrement pour pointer la proximité d’univers, l’omniprésence de l’océan d’un côté, la récurrence des préoccupations environnementales et sociales de l’autre.

Bon, vous me direz, ces deux séries ne sont pas les seules sur ce créneau mais tout de même, il y a des points de convergence évidents au niveau du scénario, un peu moins peut-être au niveau du dessin. Et comme le hasard fait souvent bien les choses, alors que la cité des milliardaires Golden City prend la direction de l’espace, une ville flottante fait son apparition dans le dernier volet d’Aquablue.

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Avec ce savant mélange d’aventure et de science fiction, ce graphisme semi-réaliste d’une très grande élégance et ces couleurs vives et profondes, les auteurs de Golden City ont marqué de leur griffe la bande dessinée contemporaine. Valeur sûre pour Noël !

Eric Guillaud

Orbite Terrestre Basse, Golden City (tome 10), de Daniel Pecqueur, Nicolas Malfin et Pierre Schelle. Editions Delcourt. 13,95 euros

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27 Nov

Festival International de la Bande Dessinée d’Angoulême : la sélection officielle 2014

affiche-fibd-73852-4661bLa sélection officielle 2014 ainsi que la sélection jeunesse, patrimoine et polar ont été révélées aujourd’hui à Paris en présence de Willem, Grand Prix de la ville 2013 et président de cette 41e édition.

La sélection officielle

Ainsi se tut Zarathoustra, de Nicolas Wild (La Boîte à bulles)

Annie Sullivan et Helen Keller, de Joseph Lambert (Ça et là / Cambourakis)

L’Attaque des Titans, tome 1, de Hajime Isayama (Pika)

C’est toi ma maman?, d’Alison Bechdel (Denoël)

Carnet du Pérou – Sur la route de Cuzco, de Fabcaro (Six pieds sous terre)

Cesare, tome 1, de Fuyumi Soryo (Ki-oon)

Charly 9, de Richard Guérineau et Jean Teulé (Delcourt)

Le Chien qui louche, d’Étienne Davodeau (Futuropolis)

Come Prima, d’Alfred (Delcourt)

Deadline, de Laurent-Frédéric Bollée et Christian Rossi (Glénat)

L’Étranger (d’après l’œuvre d’Albert Camus), de Jacques Ferrandez (Gallimard)

Fenêtres sur rue – Matinées / Soirées, de Pascal Rabaté (Soleil)

Fuzz and Pluck, tome 2, Splitsville, de Ted Steam (Cornélius)

Googles, de Tetsuya Toyoda (Ki-oon)

Goliath, de Tom Gauld (L’Association)

Les Guerres silencieuses, de Jaime Martin (Dupuis)

Hawkeye, tome 1, Ma vie est une arme, de David Aja et Matt Fraction (Panini)

In God We Trust, de Winshluss (Les Requins marteaux)

Jonathan, tome 16, Celle qui fut, de Cosey (Le Lombard)

Kililana Song, tome 2, de Benjamin Flao (Futuropolis)

Lastman, tome 1, de Balak, Michaël Sanlaville et Bastien Vivès (Casterman)

Le Livre de Léviathan, de Peter Blegvad (L’Apocalypse)

Macanudo, tome 4, de Liniers (La Pastèque)

Mauvais genre, de Chloé Cruchaudet (Delcourt)

Mon ami Dahmer, de Derf Backderf (Ça et là)

Opus, tome 1, de Satoshi Kon (Imho)

Paco les mains rouges, tome 1, d’Éric Sagot et Fabien Vehlmann (Dargaud)

Un petit détour et autres racontars, tome 3, de Gwen de Bonneval et Hervé Tanquerelle (Sarbacane)

La Propriété, de Rutu Modan (Actes Sud)

Le Roi des mouches, tome 3, Sourire suivant, de Mezzo et Pirus (Glénat)

Saga, tome 1, de Fiona Staples et Brian K. Vaughan (Urban Comics)

Les Temps mauvais – Madrid 1936-1939, de Carlos Gimenez (Fluide glacial)

La Tendresse des pierres, de Marion Fayolle (Magnani)

Vapor, de Max (L’Apocalypse)

Les Voleurs de Carthage, tome 1, Le Serment du Tophet, d’Apollo et Hervé Tanquerelle (Dargaud)

La sélection Jeunesse

Agito Cosmos, tome 2, Pro Humanitae, de Fabien Mense et Olivier Milhaud (Glénat)

Battling Boy, tome 1, de Paul Pope (Dargaud)

Carnets de Cerise, tome 2, Le Livre d’Hector, de Joris Chamblain et Aurélie Neyret (Soleil)

Détective Rollmops, de Renaud Farace et Olivier Philipponneau (Hoochie Coochie)

Jane, le renard et moi, d’Isabelle Arsenault et Fanny Britt (La Pastèque)

Kairos, tome 1, d’Ulysse Malassagne (Ankama)

Klaw, tome 1, Éveil, de Joël Jurion et Antoine Ozanam (Le Lombard)

Louca, tome 1, Coup d’envoi (Dupuis)

Le Monde de Milo, tome 1, de Christophe Ferreira et Richard Marazano (Dargaud)

Space Brothers, tome 1, de Chüya Koyama (Pika)

Walhalla, tome 1, Terre d’écueils, de Marc Lechuga et Nicolas Pothier (Treize étrange)

Zita, la fille de l’espace, tome 1, de Ben Hatke (Rue de Sèvres)

La sélection Polar

Heartbreak Valley, de Simon Roussin (Éditions 2024)

Lartigues et Prévert, de Benjamin Adam (La Pastèque)

Ma révérence, de Wilfrid Lupano et Rodguen (Delcourt)

Scalped, tome 8, Le Prix du salut (Urban Comics)

Tyler Cross, de Brüno et Fabien Nury (Dargaud)

La sélection Patrimoine

Cowboy Henk, de Kamagurka et Herr Seele (Frémok)

Fritz the Cat, de Robert Crumb (Cornélius)

Frontline Combat, tome 2, d’Harvey Kurtzman et al. (Akileos)

Jack Kirby Anthologie, de Jack Kirby (Urban Comics)

Mélody, de Sylvie Rancourt (Ego comme X)

Nancy – 1943-1945, d’Ernie Bushmiller (Actes Sud)

Poissons en eaux troubles, de Susumu Katsumata (Lézard noir)

Spirou par Y.Chaland, d’Yves Chaland (Dupuis)

Les Trois royaumes, de Luo Guanzhong (Éditions Fei)

Peut-on travailler pour une organisation patronale et défendre la veuve et l’orphelin ? Thomas Revanche relève le défi !

album-cover-large-21055Le jour, Thomas Revanche travaille au Modef, la plus grosse organisation patronale du pays. La nuit, il lutte contre l’injustice sociale et la violence du système.

Une super-menace pour certains, un super-héros pour beaucoup. Et de fait, Thomas Revanche n’hésite pas à châtier les petits chefs harceleurs, terrifier les patrons vermines, punir les délocalisateurs sauvages. Et rien ne l’effraie. Pour aller botter l’arrière train d’un producteur véreux qui détourne sans scrupule les subventions de l’Etat et arnaque les intermittents du spectacle, Thomas Revanche n’hésite pas à enfiler le costume de Superman histoire de passer incognito au milieu d’une convention de BD américaines et japonaises. Après tout, Superman est un peu son mentor…

Un nouveau justicier est né ! Un tiers Superman, un tiers Bernard Thibault et un tiers Tonton flingueur. Avec lui, les négociations ne s’éternisent jamais. Il discute – certes – mais en même temps qu’il cogne. Et tous les récalcitrants de la classe dirigeante le savent, Thomas Revanche éparpille façon puzzle.

Certains regretteront le côté quelque peu caricatural du gentil défenseur de l’ouvrier oppressé par le méchant patron, d’autres seront irrités par le graphisme de Chauzy, nerveux, expressif et un peu marqué, et par les couleurs tendance mauvais goût, mais Revanche est un thriller social à prendre au quinzième degré, juste un fantasme comme peut l’être Superman pour les Américains !

Eric Guillaud

Raison sociale, Thomas Revanche (tome 3), de Pothier et Chauzy. Editions Treize Etrange. 13,90 euros

24 Nov

Pourquoi petits et grands raffolent-ils de Chi Une vie de chat de la Japonaise Konami Kanata ?

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600 000 exemplaires vendus en France depuis 2010 ! Oui, vous avez bien lu, 600 000 exemplaires en l’espace de trois ans et neuf volumes. Autant vous dire que le tome 10, attendu pour le 27 novembre, est l’objet de toutes les attentions, à commencer de l’éditeur Glénat…

Une communication aux petits oignons, des produits dérivés qui pointent le bout de leur museau, des adaptations en livre jeunesse… et une auteure japonaise, Konami Kanata, qui débarque en France du 25 novembre au 1er décembre pour une série de conférences, de master class et de dédicaces, notamment au salon du livre et de la presse jeunesse de Montreuil. Vous l’aurez compris, la sortie du tome 10 est un événement ! Mais quelles sont les raisons de cet incroyable succès?

Un propos universel

Il y a bien entendu plusieurs raisons qui expliquent ce succès mais la principale repose sur le propos de la série. Qu’est-ce qu’il y a en effet de plus universel que l’exploration de la vie, qui plus-est par les yeux tout rond d’un chaton curieux et insouciant ?

Un langage chat international

Que l’on soit belge, français, japonais ou uruguayen, le langage chat est le même pour tous. Miaouh se dit partout miaouh ou à peu près, peut-être parfois avec un léger accent. Et puis tous les chats du monde ronronnent de la même façon, rêvent de parties de chasse en agitant leur moustache, réveillent leurs maîtres à 5h00 du matin pour grignoter trois croquettes et monopolisent le fauteuil le plus confortable de la maison les jours de pluie.

Une histoire pour tous les enfants de 7 à 107  ans 

C’est la série intergénérationnelle par excellence. Par la simplicité apparente du dessin et des histoires, par la délicatesse des couleurs pastel, Chi une vie de chat s’adresse autant aux tout petits qu’aux très grands et très vieux. Dans chaque maison ou Chi a réussi à pénétrer, ses aventures passent de mains en mains avec toujours le même cri de guerre « Ooooh il est trop mignon! ». Faites le test vous verrez !

Konami Kanata

Konami Kanata

Un personnage qui se moque des classes sociales

Que vous soyez petit ou grand, intellectuel ou sportif, caissière chez Leclerc ou professeur de latin à la Sorbonne, vous ne pouvez absolument pas rester indifférent à la lecture des aventures de Chi. Ou alors vous venez d’une autre galaxie ! Pas la peine non plus d’être un fin connaisseur en manga, Chi une vie de chat se lit dans le sens de lecture européen…

Mieux qu’un vrai chat, les poils sur le canapé en moins

« En plus il existe vraiment » , m’a dit un jour ma fille. Oui, Chi existe ou du moins représente à lui-seul la planète chat. Mais pas de panique, question allergies et propreté, vous n’avez rien à craindre avec celui-ci…

Je déteste les chats, puis-je aimer les aventures de Chi ?

Vous détestez les souris mais adorez les films de Disney ? Alors votre cas n’est pas totalement désespéré. Essayez donc…

Quoi de neuf dans le tome 10 ?

Des avis de recherche avec la photo de Chi ont été placardés dans tout le quartier. La famille Tanaka est inquiète. Va-t-elle devoir se séparer du chaton ? Réponse le 27 novembre…

Eric Guillaud

Chi une vie de chat (tome 10), de Konami Kanata. Editions Glénat. 10,75 euros

Glénat / Konami Kanata - extrait du tome 9

Glénat / Konami Kanata – extrait du tome 9