27 Fév

Triso Tornado : l’histoire d’une famille avec trisomie 21 signée Violette Bernad et Camille Royer

Personne n’est préparé à ça. Lorsque le médecin leur annonce que Nils, leur fils chéri est atteint de trisomie 21, il y a d’abord le choc pour les parents, le choc et puis l’amour… C’est l’histoire de Triso Tornado, une bande dessinée sensible signée Violette Bernad et Camille Royer…

Un visage lunaire. Il n’y a que l’infirmière et le médecin de la clinique pour si’nquiéter à la naissance de Nils. Les parents, Amélie et Frédéric, trop occupés par leur nouveau bonheur n’y voient là qu’un héritage familial. Mais les examens médicaux finissent par le confirmer : Nils est trisomique, c’est le choc !

« Où est mon enfant parfait ? », s’interroge Amélie, « Mon garçon est handicapé mental. Il est à mille lieues de ce que nous désirions ».

Sidération, colère, peur… Amélie et Frédéric vont passer par tous les cases de l’émotionnel et s’arrêter sur celle de l’amour.

« On a pris perpète… », s’exclame Frédéric. Et de fait, la vie n’est dès lors plus tout à fait la même. Kinésithérapeute, psychomotricienne, orthophoniste, psychologue… Nils nécessite une attention de tous les instants, il est comme une tornade dans le quotidien du couple qui craque, parfois, mais résiste toujours.

Cette histoire aussi intime qu’universelle, est-il très justement écrit en dernière de couverture, est une fiction basée sur la vie réelle de Violette Bernad. Avec beaucoup de sensibilité, elle nous décrit le cheminement psychologique de parents confrontés à la trisomie 21 de leur fils avec le deuil de l’enfant rêvé et une vie qui doit continuer.

Au dessin, Camille Royer qu’on avait découvert en septembre 2019 avec sa première bande dessinée Mon premier rêve en japonais a trouvé le trait juste pour porter le récit, un trait légèrement enfantin qui ramène à l’intime et en même temps assez simple pour parler au plus grand nombre.

Eric Guillaud

Triso Tornado : Histoire d’une famille avec trisomie 21, de Violette Bernad et Camille Royer. Futuropolis. 20€ (parution le 10 mars)