L’avenir nous appartient. Enfin presque ! D’une épidémie à l’autre, après le coronavirus voici le kuru. Et les masques pourraient bien être inutiles cette fois. Il suffit d’une morsure et nous voilà transformés en morts encore un peu vivants, ou en vivants pas tout à fait morts. Ce qui revient un peu au même…
On les appelle les Voraces. Et pour être voraces, ils sont voraces, et pas une poignée, non, des milliers de zombies qui ont envahi la mégalopole New Dehli en Inde. Et pas seulement. Ils sont partout, agressifs, dévorant tout sur leur passage et menaçant la sécurité intérieure su pays.
Mais il reste un espoir. Un convoi « humanitaire » escorté par des militaires doit rejoindre le gouvernement retranché dans un bunker assiégé et permettre avec son chargement secret de reprendre les choses en main. Le seul hic, car il y a un hic, c’est que le convoi doit parcourir 1350 km pour y parvenir, 1350 km et un désert à traverser, le Thar, un désert pas si désert que ça… Tout le monde le sait dans le convoi, ce ne sera pas une promenade de santé.
Le prolifique scénariste Christophe Bec (Sanctuaire, Carthago, Prométhée...) et le dessinateur italien Stefano Landini nous embarquent dans une histoire de zombies qui ne devrait pas déplaire à tous les amoureux de la série phare dans le genre, Walking Dead, avec ici un graphisme moins noir mais des scènes tout aussi gores. Un album paru dans la collection Flash Bones pour laquelle Christophe Bec a déjà signé Blood Red Lake, Placerville, Sunlight, Winter station et Bikini Atoll. Prolifique le garçon on vous dit !
Eric Guillaud
Voraces, de Stefano Landini et Christophe Bec. Glénat. 9,99€