17 Mar

A boire et à manger, de Guillaume Long. Editions Gallimard. 20 euros.

Les prémices du printemps vous ouvrent l’appétit ? C’est normal et ça tombe plutôt bien. L’ouvrage culinaire de Guillaume Long, paru chez Gallimard, propose des recettes classées par saison. Et tout commence par le printemps ! Des recettes ? Pas seulement ! En fait, ce livre contient aussi des anecdotes, des portraits, des notes, des pensées, des souvenirs d’enfance, des conseils matériels… le tout rapporté sous forme de courts récits en bande dessinée, de strips, de carnets de croquis ou de planches encyclopédiques. Sur près de 140 pages, Guillaume Long, « gourmet, gourmand, gastronome, goinfre, glouton… », comme le définit en préface François-Régis Gaudry, critique gastronomique et rédacteur en chef adjoint à l’Express, nous apporte mille et une astuces pour bien préparer un apéritif, un café, une salade de pastèque-féta, un gâteau au chocolat ou encore un risotto aux asperges. Il donne aussi des conseils pour bien choisir ses tomates, ses poissons, ses ustensiles de travail ou préparer un voyage gourmand à Venise…
Cette aventure a commencé sur la toile avec un blog hébergé par le site du Monde, aujourd’hui cinquième au classement des blogs d’auteurs BD les plus visités (100000 visiteurs uniques par jour). Autant dire que cette mise en album était particulièrement attendue par les gastronomes amateurs et professionnels. A l’arrivée, A boire et à manger est un livre très agréable qui se lit de bout en bout ou qui se picore selon l’envie du moment, façon livre de cuisine. Une très très belle idée qui titille les papilles !  E.G.

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16 Mar

Le Journal de Jonathan Harvester, Les Fabriques de la mort (tome 1), de Romain Slocombe, Freddy Martin et Vincent Froissard. Editions Delcourt. 13,95 euros.

Etrange. Très étrange ! Depuis son arrivée à Matsushiro, bourgade située au centre du Japon, le jeune journaliste scientifique Jonathan Harvester va de surprise en surprise. A commencer par cette jeune femme venue l’accueillir à la gare, couverte de bandelettes. Et cette université, réplique exacte d’un château de Wewelsburg, en Westphalie. Et pour finir ce professeur japonais Muraki, célèbre pour ses recherches autour du sang artificiel. C’est lui qui est au centre de ce voyage. Jonathan souhaite en effet rédiger un article sur son travail mais l’homme devient subitement hermétique lorsque le journaliste lui parle d’un procès qui aurait eu lieu ici peu après la Seconde guerre mondiale et où aurait été jugés pour crimes de guerre des médecins militaires. C’est dans un livre que Jonathan a fait cette découverte. On y parle d’expériences bactériologiques et d’expérimentations médicales sur des cobayes humains en Mandchourie. Mais quel lien peut-il exister entre ces faits et le professeur pour qu’il réagisse si violemment ?

Artiste complet, à la fois écrivain et à ce titre sélectionné en 2011 pour le Goncourt, réalisateur, traducteur, illustrateur, photographe et auteur de bandes dessinées, Romain Slocombe signe ici un récit captivant, intriguant et rudement bien écrit autour de ce jeune journaliste qui découvre les atrocités menées par la fameuse unité 731, l’unité militaire de recherche bactériologique de l’Armée impériale japonaise. Un scénario bien ficelé donc et un trait à fort caractère signé Freddy Martin, un trait noir et appliqué, relevé par les fabuleuses couleurs de Vincent Froissard. Trois tomes sont prévus, on attend le deuxième avec impatience ! E.G.

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11 Mar

Sidi Bouzid kids, de Eric Borg et Alex Talamba. Editions KSTR. 16 euros.

Un an après les faits, Eric Borg au scénario et Alex Talamba au dessin nous proposent de revivre la révolution tunisienne avec un récit « inside », comme on dit dans le milieu de la presse, c’est à dire vue de l’intérieur. Et tout commence bien évidemment en décembre 2010 du côté de Sidi Bouzid. Mohamed, jeune vendeur de fruits et légumes, harassé par les difficultés du quotidien, humilié par la police, s’immole devant un bâtiment public. Très vite, Mohammed devient le symbole de toute une jeunesse qui refuse l’oppression d’un pouvoir vieillissant et suffisant. C’est l’insurrection dans tout le pays. Des semaines de conflits, de violences, et au bout du compte la fuite à l’étranger de Ben Ali et de sa famille. C’est le printemps, le printemps avant l’heure pour tous les Tunisiens…

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découvrez l’interview de l’auteur ici-même

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Chacun de nous se souvient de cette période, de l’émotion soulevée par ce peuple en révolte contre le pouvoir répressif de Ben Ali. Et par l’incurie de certaines personnalités politiques françaises. Une révolte ? Non sire, une révolution, aurait-on pu entendre en d’autres temps et d’autres lieux. Une révolution relayée chez nous par les médias traditionnels et en Tunisie par les réseaux sociaux, facebook et twitter en tête. Pour la première fois, une révolution se jouait grâce à la toile, chacun allant de sa petite vidéo, de son indignation, de son appel à rejoindre les révoltés, de son témoignage sur la terreur entretenue pas la police… Eric Borg, connu des bédéphiles pour avoir créé le magazine Zoo, nous offre un récit bien construit, senti, rythmé, documenté, un récit de fiction, certes, mais totalement encré dans la réalité historique avec quelques libertés assumées et expliquées par l’auteur en postface. Quant à Alex Talamba, dont c’est ici le premier ouvrage en langue française, son graphisme de caractère sert admirablement l’histoire. Un très bon livre, forcément passionnant et utilement complété par un dossier graphique qui revient sur la révolution, ses acteurs, le rôle des réseaux sociaux… E.G.

08 Mar

Je suis le gardien de mon frère, de Pierre Makyo et Liu Wei. Editions Glénat. 19,50 euros.

Voici l’histoire de deux frères. Deux frères qui ne s’aimaient pas. D’un côté, Niko, de l’autre, Ivan. Le premier, l’aîné, était l’objet de toutes les attentions de la part de ses parents. Le second, très vite, était devenu le souffre douleur du père, un homme violent, très violent. Envers son fils Ivan. Envers sa femme aussi. C’est d’ailleurs au cours d’une dispute entre les deux adultes que le jeune Ivan a fini par tuer son père. Deux balles quasiment à bout portant ! La mère et ses deux fils décidèrent d’enterrer le corps dans le jardin et de ne rien dire à personne. Un corps enterré et un secret qui ressurgit. Car derrière toute cette violence, cette haine, ces déchirements, se cache un terrible secret, un secret de famille, qui n’a pas fini de polluer la vie des deux frangins…

Jérôme K. Jérôme Bloche, Elsa, Grimion gant de cuir, Le Jeu de Pourpre et bien sûr Balade au bout monde, Pierre Makyo est un auteur majeur du Neuvième art, un auteur qui s’est illustré aussi bien dans le fantastique que dans l’humour, le policier ou la chronique paysanne. En compagnie du Chinois Liu Weil qui signe le dessin, Pierre Makyo se penche ici sur la psychogénéalogie et notamment sur les lourds secrets de famille qui peuvent détruire la vie de plusieurs générations et amener certains faits à se répéter inéluctablement. Un album remarquable tant sur le plan graphique que scénaristique et une histoire passionnante, prenante, surprenante ! E.G.

Spirou et Fantasio (Intégrale 12), de Nic et Cauvin. Editions Dupuis. 19,95 euros.

Ce ne sont pas forcément les histoires de Spirou et Fantasio les plus appréciées des amoureux de la série. Mais comme les précédentes, comme les suivantes, elles participent au mythe et, à ce titre, méritent bien évidemment de figurer dans cette intégrale qui propose la réédition de l’ensemble des aventures de nos deux héros dans l’ordre chronologique. Nous sommes à la fin des années 70, Jean-Claude Fournier qui avait pris la relève d’André Franquin en 1968, est de plus en plus critiqué pour sa production considérée comme « folklorique ». La direction des éditions Dupuis le licencie et met à sa place Nic Broca, un choix alors étonnant tant l’homme est étranger au monde de la bande dessinée. Christelle et Bertrand Pissavy-Yvernault, qui ont rédigé le cahier graphique accompagnant cette intégrale, écrivent d’ailleurs que cette nomination est « le fruit d’une indécision éditoriale ». Résultat des courses, trois équipes vont se confronter pendant un temps autour de ces personnages légendaires. Nic, accompagné au bout d’un moment du scénariste Cauvin, le tandem Tome & Janry et Yves Chaland. Trois longs récits plus tard, c’est finalement Tome et Janry qui s’imposent pour de longues et belles années…

En attendant, ce douzième volume de l’intégrale réunit donc les trois longs récits signés Nic (La Ceinture du grand froid, La Boîte noire, Les faiseurs de silence) ainsi que trois histoires courtes (Le Fantacoptère solaire, La naissance des Diskies et Allez Champignac!) et bien entendu, comme je vous le signalais plus haut, un cahier graphique d’une vingtaine de pages revenant sur le contexte de création avec illustrations, photos, couvertures, esquisses à l’appui. E.G.

06 Mar

Furari, de Jirô Taniguchi. Editions Casterman. 16 euros.

Un sentiment de douceur, de sérénité, de bien-être, de volupté. Voilà ce que beaucoup de fans de Jirô Taniguchi, auteur notamment de Quartier lointain et de L’Homme qui marche, disent éprouver en lisant ses albums. Et celui-ci ne devrait pas déroger à la règle. Furari, qui signifie en japonais « au gré du vent » nous entraîne dans le Tokyo d’hier pour des flâneries géométriques en compagnie d’un homme d’une cinquantaine d’années, un homme qui n’évoquera absolument rien aux Européens mais que les Japonais identifieront comme étant Tadataka Inô. Célèbre géomètre et cartographe du début du  XIXème siècle, Tadataka Inô est à l’origine de la première carte du Japon réalisée avec des techniques et des instruments modernes. Dans les pages de cet album, pas après pas, calmement, rigoureusement, l’homme mesure ses déplacements tout en nous ouvrant les portes de son univers poétique fait de mille émerveillements, ici les libellules et les lucioles, là les cieux étoilés et les clairs de Lune, plus loin les cerisiers en fleur et les feuilles de bambous qui bruissent sous le vent. Un voyage immobile dans le temps et dans l’espace magnifié par le trait délicat et dans le même temps puissamment évocateur, envoûtant, de l’immense Jirô Taniguchi, l’un des maîtres incontestés du Neuvième art, nommé chevalier de l’ordre des Arts et des Lettres par le ministre de la culture en juillet 2011 ! E.G.

02 Mar

Ric remix, de David Vandermeulen, d’après Tibet et A.-P. Duchâteau. Editions Le Lombard. 15,95 euros.

Un remix ! A la manière d’un remix musical. Sauf qu’ici, ce sont des images qui sont remixées, réorganisées, détournées. Aux platines, ou plus exactement aux ciseaux, un artiste très connu dans le milieu culturel underground belge et dans le microcosme des éditeurs de BD indépendants, David Vendermeulen. Et dans le rôle du héros remixé, Ric Hochet, 46 années de bons et loyaux services, 78 aventures au compteur et autant d’albums, des centaines de planches, des milliers de vignettes… des vignettes, justement, que David Vendermeulen se réapproprie ici pour nous offrir une histoire inédite en les réorganisant ou en retravaillant les mises en couleurs. Le résultat est plutôt surprenant, voire  déroutant. Il s’agit d’un détournement artistique qui s’est fait avec l’accord et même le soutien de Tibet et de Duchâteau, un détournement qui prend toute sa valeur dans les illustrations pleine page, couverture comprise, qui bien évidemment nous ramènent à Roy Lichtenstein et Andy Warhol. De la BD façon pop art. Très original ! E.G.

01 Mar

Interview express de Rémi Gourrierec, auteur de Big crunch aux éditions Delcourt

© Chloé Vollmer-Lo

Né en région parisienne, Rémi Gourrierec est aujourd’hui nantais. Big crunch est sa première contribution à la bande dessinée. Une série prévue en six volumes autour d’un super-héros nommé Cosmos.

Un super-héros de plus me direz-vous ? Pas du tout, Cosmos est un super-héros français, oui Madame, qui pourrait bien sauver la planète d’une conclusion funeste. Un auteur nantais, un super-héros français, une bande dessinée inspirée par le comics, le manga et la BD franco-belge… il n’en fallait pas plus pour que nous ayons envie de lui poser quelques petites questions…

 

Quels ont été vos premiers coups de cœur BD?

Rémi Gourrierec. Johan et Pirlouit (Peyo) au primaire, Akira (Katsuhiro Otomo) et Le Grand pouvoir du Chninkel (Van Hamme et Rosinski) au collège, Lapinot (Lewis Trondheim) et les livres de l’Association au lycée.

Quelle a été leur influence sur votre travail ?

R.G. Ce sont des BD jalons comme je pourrais en citer une dizaine d’autres dans mon parcours de lecteur. En tant qu’auteur aujourd’hui, elles me rappellent que l’on peut raconter des histoires prenantes quel que soit le sujet ou le style.

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retrouvez la chronique de l’album ici-même !

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Comment qualifiez-vous votre propre style ?

R.G. Graphiquement, entre la « nouvelle BD » franco-belge type Poisson Pilote et les mangas pour ados. Narrativement, j’accorde beaucoup d’importance au rythme. Pas pour noyer le lecteur sous des tonnes d’actions, mais plutôt pour jouer les montagnes russes, en gérant avec attention les temps forts et les respirations.

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projet de couverture

Pouvez-vous nous expliquer la genèse de ce premier album ? Et votre sentiment à sa sortie?

R.G. J’avais en tête cette image d’enfants qui découvrent leur père habillé en super-héros inconscient dans leur cuisine. Tout le reste a découlé des enjeux énoncés par cette simple scène. Je ne suis pas forcément fan des récits de super-héros et du coup, je crois, ça m’aide à proposer quelque chose d’un peu déviant sur ce sujet. J’ai beaucoup appréhendé la sortie du premier tome, mais finalement elle m’a permis de gagner en sérénité sur le suivant. Il est déjà bien avancé et ça aurait été difficile de ne pas tout remettre en question si je n’avais pas eu au moins ces quelques retours enthousiastes de libraires et de lecteurs.

Comment perceviez-vous le monde de la BD avant la sortie de votre album et aujourd’hui ?

R.G. Déjà ado, ça me paraissait plus être un univers d’artisans que de stars, peut-être grâce à la proximité apportée par les festivals et les séances de dédicaces. Et effectivement les rapports avec les autres auteurs et les éditeurs sont très simples pour peu que l’on accepte de n’être qu’un parmi d’autres.

Quels sont vos projets ?

R.G. Dans un premier temps, boucler cette série sans laisser trop de délai entre chacun des 6 tomes prévus. En parallèle, j’espère pouvoir lancer un ou deux projets en tant que simple scénariste avec d’autres dessinateurs. Énormément d’envies mais peu de temps.

Propos recueillis par mail le 28 février 2012 – Eric Guillaud

29 Fév

Cosmos ne répond plus, Big Crunch (tome 1), de Rémi Gourrierec. Editions Delcourt. 13,95 euros.

Quel petit garçon n’a jamais rêvé de voir son père enfiler un costume de super-héros, se jeter du haut d’un building et voler au secours de tous les opprimés du monde ? Pour Virgile, oscar et Elias, la réalité a dépassé les rêves les plus fous lorsque leur père, qu’ils croyaient jusqu’ici simple chauffeur de bus, a révélé par accident sa véritable identité. L’homme s’appelle en fait Cosmos et se bat depuis quelques temps contre des phénomènes étranges qui menacent la planète. Et lorsque Cosmos disparaît mystérieusement, Virgile, Oscar et Elias tentent de prendre la relève. Mais tout le monde n’a pas l’étoffe d’un super-héros et les reins assez solides pour sauver le monde du big crunch.

Mais qu’est-ce que le big crunch vous demandez-vous ? Une super tablette de chocolat ? Pas vraiment, selon Wikipédia, le big crunch désigne « l’effondrement de l’univers à la fin d’une phase de contraction symétrique de la phase d’expansion faisant suite au Big Bang ». Pour faire simple, il s’agirait d’un Big Bang à l’envers. La menace est donc sévère…

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Découvrez l’interview de l’auteur ici

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Transfuge du monde de la communication, le Nantais Rémi Gourrierec signe ici son premier album BD, un récit imprégné de ses multiples influences et notamment du manga (pour le dessin et la narration), du comics (pour la thématique du super-héros) et de la bande dessinée franco-belge (pour les décors, l’environnement, les personnages bien de chez nous et pour la mise en page de certaines planches). Une série croustillante, à la fois légère et rythmée, prévue en six volumes dans la collection Shampooing ! E.G.

Le blog de l’auteur

27 Fév

Cinq questions à… Philippe Girard, auteur de Rewind aux éditions Glénat Québec

Auteur d’une dizaine d’albums parmi lesquels Jim le Malingre, Danger public ou encore Tuer Vélasquez, le Québécois Philippe Girard nous revient en ce début d’année avec Rewind, un récit construit autour d’un étonnant jeu d’écriture et enveloppant le lecteur dans une atmosphère de polar. Rencontre…


Quels ont été vos premiers coups de cœur BD ?

Philippe Girard. Gotlib et Hergé, sans doute. Ensuite Baru et Avril quand j’ai été plus vieux.
Quelle a été leur influence sur votre travail, sur votre démarche ?

P.G. Du premier, je retiens le désir d’égratigner et du second, un amour pour la ligne claire. Côté démarche, je suis vraiment partagé entre la méthode Hergé (très planifiée et bien organisée) et le côté un peu bordélique de Gotlib. J’ai tendance à osciller entre les deux selon le projet que je mets en chantier.

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retrouvez la chronique de l’album ici-même

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Comment qualifiez-vous votre propre style ?

P.G. Végétarien garni avec extra olives noires.

Quel a été l’élément déclencheur de votre album Rewind ?

P.G. En fait, c’est un livre qui clôt un cycle. Il y a quelques années, mon meilleur ami est mort d’un cancer et c’est un événement qui a eu une grande incidence sur mon travail d’auteur. Son décès a fait entrer la mort dans mon imaginaire. Les quatre livres que j’ai faits par la suite étaient tous placés sous le signe de la mort. Avec Rewind, j’ai enfin l’impression de m’être libéré de cette emprise au point où je peux enfin en rire.


Quels sont vos projets ?

P.G. L’année dernière, j’ai eu la chance d’être invité en résidence d’auteur à Bordeaux. Pendant mon séjour, j’ai adapté une anecdote tirée du journal personnel de ma grand-mère. Tout ça se déroule dans les années 30 à Québec. Avec l’éditeur, nous sommes en train de mettre la touche finale au livre, qui partira chez l’imprimeur dans quelques semaines. Autrement, j’ai passé les derniers mois à travailler sur un nouveau projet qui a pour thème la musique. C’est très emballant ! Ce sera un projet en deux tomes et en couleurs.

Propos recueillis par mail le 26 février 2012 – Eric Guillaud

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