06 Août

Pages d’été : un album complètement Loup-phoque de Davy Mourier chez Delcourt

UnknownC’est l’été, les doigts de pied en éventail, le cerveau en mode détente et enfin du temps pour lire et éventuellement rattraper le retard. Sur la table de chevet, quelques livres en attente. C’est le moment…

On se marre sur la banquise ! A s’en couper un bras. Ou deux ! Les hommes se prennent pour des lapins, les poissons ont des tendances suicidaires, les baleines dégazent, les ours blancs rêvent d’attraper le soleil, les étoiles de mer jouent au shérif…. et les loups copulent avec les phoques renouvelant ainsi la faune en donnant naissance à des bestioles qui ne ressemblent à rien, des phoque-loups ou des loup-phoques, moches et inutiles.

C’est l’univers loup-phoque de Davy Mourier, bien connu dans le monde de la BD et au-delà. Relation Cheap, c’est lui. La petite mort, c’est encore lui. Super Caca et Dieu n’aime pas papa, c’est pour la rentrée. On retrouve son humour décalé également sur la toile, où les dessins de Loup-Phoque ont d’ailleurs été prépubliés, et au théâtre où il a notamment travaillé sur le one woman show de Constance, Les Mères de famille se cachent pour mourir, et présenté ses propres spectacles comme Anecdotes. C’est drôle, c’est fin, ça se mange sans faim.

Eric Guillaud 

Loup-phoque, de Davy Mourier. Editions Delcourt. 17,95€

© Delcourt / Mourier

© Delcourt / Mourier

04 Août

Pages d’été : un hommage à Fantômas signé Philippe Chanoinat et Charles Da Costa

CaptureC’est l’été, les doigts de pied en éventail, le cerveau en mode détente et enfin du temps pour lire et éventuellement rattraper le retard. Sur la table de chevet, quelques livres en attente. C’est le moment…

En ces temps-là, les acteurs avaient des gueules d’atmosphère, des tronches de caricatures, des pifs de pas-commodes. Louis de Funès, Bernard Blier, Lino Ventura, Jean Marais, Francis Blanche, Jean Lefevre, Jean-Paul Belmondo, Jean Gabin… Inutile de forcer trop le trait, la nature a déjà fait le boulot. Reste néanmoins que l’approche de Charles Da Costa, appuyée par les textes de Philippe Chanoinat, dans ces livres-hommage au cinéma français des années 50/60 est remarquable. Tout est là, dans l’expression du visage, dans une mimique, un regard, une attitude, un geste.

Après Ne nous fâchons pas, La 7e Compagnie, Les Tontons flingueurs, Les Barbouzes, Un Singe en hiver… c’est au tour de la trilogie culte d’André Hunebelle, Fantômas, d’être croqué dans cet album paru en juin chez Glénat. Des caricatures d’un côté, des textes de l’autre, des textes qui nous en apprennent plus sur le film, le réalisateur, les acteurs…

Simultanément à la sortie de Je t’aurai Fantômas, les éditions Glénat ont réédité Les Tontons éparpillés façon puzzle. Que du culte !

Eric Guillaud

Je t’aurai, Fantômas!, de Charles da Costa et Philippe Chanoinat. Editions Glénat. 15€

Les Tontons éparpillés façon puzzle, de Charles Da Costa et Philippe Chanoinat. Editions Glénat. 15€

© Glénat / Chanoinat & Da Costa

© Glénat / Chanoinat & Da Costa

03 Août

Pages d’été : Chat – Bouboule 2, des histoires poilantes signées Nathalie Jomard chez Jungle!

9782822214568_cgC’est l’été, les doigts de pied en éventail, le cerveau en mode détente et enfin du temps pour lire et éventuellement rattraper le retard. Sur la table de chevet, quelques livres en attente. C’est le moment…

Il n’y a pas que sur les réseaux sociaux qu’ils font un carton. En BD aussi, les chats sont nombreux à retenir notre attention par tous les moyens possibles et inimaginables, depuis le petit ronronnement affectif jusqu’au grand coup de griffe.

Après Le Chat de Geluck, le chat Chi de Konami Kanata et tant d’autres, voici le chat Bouboule qui est, comme son nom l’indique, un peu grassouillet. Mais peu importe, la nuit tous les chats sont grOs, c’est justement le titre du deuxième volet de ses aventures sorti en mai.

Aux pinceaux et à la plume, Nathalie Jomard,  « Auteur, Illustratrice, Maman, Débordée chronique et Bouffon officiel de la République Bananière et Autoproclamée du Grumeauland » qui « naquit, fort opportunément, pile poil le jour de sa naissance« . Même sa bio « rédigée à la truelle » pour son compte Facebook vaut le détour. Nathalie Jomard, vous l’aurez compris, ne manque pas de ressource côté humour. Et le félin est à son image pour le côté humour, pas pour le côté poids. Je ne me permettrai pas!

Bref, Chat Bouboule, le « félin über-charismatique de la république-bananière-et-autoproclamée-du-grumeauland » est de retour pour une série de dessins plus poilants les uns que les autres. Éloignez les oiseaux et autres pulls fragile, ça va griffer, miauler, gratter, sauter sur le lit, s’affaler sur le sèche linge, tenter de manger le poisson rouge, renverser les croquettes, se laisser enfermer dans l’armoire, refuser de sortir par temps de pluie, piquer tous les oreillers de la maison, jouer avec des clochettes à 2 heures du mat… Que du bonheur ! 

Eric Guillaud

Chat Bouboule 2, de Nathalie Jomard. Editions Jungle. 12,95 €

© Jungle / Jomard

© Jungle / Jomard

02 Août

Pages d’été : « Je suis ton père » réédité en intégrale à l’occasion des 11 ans des éditions Warum

album-cover-large-29691C’est l’été, les doigts de pied en éventail, le cerveau en mode détente et enfin du temps pour lire et éventuellement rattraper le retard. Sur la table de chevet, quelques livres en attente. C’est le moment…

Rien de très sérieux, rien de très grave, rien qui changera fondamentalement votre vie ou la face du monde, non, juste de l’humour, beaucoup d’humour, pour cette réédition en intégrale de la série Je suis ton père, parue à l’occasion des 11 ans des éditions Warum – Vraoum!

Avec son trait charbonneux, Bob, c’est l’auteur, nous trimbale dans la vie – pas toujours facile – de père de famille en une série d’histoires courtes d’une page ou presque qui font souvent mouche. Aucun mystère ici, aucune force vraiment obscure, mais le quotidien, les tracasseries de la vie, les aléas des relations père-fils, tout ça décortiqué à la façon de Bob, connu dans l’édition jeunesse sous le nom de Yannick Robert et auteur par ailleurs de l’album Adam (& Eve).

Sortez votre plus belle voix dark-vadorienne, dites « Je suis ton père ». Vous pouvez lire…

Eric Guillaud

Je suis ton père, de Bob. Editions Warum Vraoum! 24 €

© Warum Vraoum! / Bob

© Warum Vraoum! / Bob

 

31 Juil

Pages d’été : Dolorès de Bruno Loth aux éditions La Boîte à bulles

Couv_271040C’est l’été, les doigts de pied en éventail, le cerveau en mode détente et enfin du temps pour lire et éventuellement rattraper le retard. Sur la table de chevet, quelques livres en attente. C’est le moment…

Une enfant accrochée à une bouée de fortune au beau milieu de l’océan. L’image nous fait inévitablement penser aux migrants tentant la traversée de la Méditerranée ces derniers mois, 10 000 morts depuis 2014 selon le HCR, le Haut-Commissariat de l’ONU pour les réfugiés. Mais c’est à une autre tragédie qu’elle fait ici référence, la guerre civile espagnole qui fit entre 1936 et 1939 des centaines de milliers de morts et d’exilés.

Cette histoire, la grande, est abordée dans cet album à travers la petite histoire de Nathalie qui, à cinquante ans, découvre les origines espagnoles de sa mère. La vieille femme qui perd la tête s’est brusquement mise à parler espagnol en demandant qu’on l’appelle Dolorès et non plus Marie. Et puis, il y a ces cauchemars incessants qui la hantent, des histoires de fascistes et de bateau. Personne n’avait jamais entendu parler de ce passé. Troublée, Nathalie se met en quête de cette vie inconnue. Direction l’Espagne où elle découvre le passé de sa mère et du pays, la guerre civile, les morts, les exécutions, l’exil pour beaucoup. Elle y découvre aussi l’Espagne d’aujourd’hui, le mouvement des Indignés, Podemos…

Bruno Loth aime raconter l’humain bousculé par les grands épisodes de notre passé, que ce soit le Front populaire et l’Occupation avec Apprenti et Ouvrier ou, déjà, la guerre d’Espagne avec Ermo, une série de 6 albums auto-éditée entre 2006 et 2013.

Par son format, par son approche et son graphisme, Dolorès offre un récit intime en forme de témoignage sur l’Espagne d’hier et d’aujourd’hui.

Eric Guillaud

Dolorès, de Bruno Loth. Editions La Boîte à Bulles. 18€

© La Boîte à Bulles / Loth

© La Boîte à Bulles / Loth

29 Juil

Festival Spirou : une troisième édition les 2, 3 et 4 septembre à Bruxelles

13626380_10153961571793732_8756649427730590518_nDédicaces, dessins en direct, ateliers, expositions, animations diverses et variées, débats, rencontres… ça aurait pu être un festival comme un autre mais ce n’est pas un festival comme un autre, c’est LE festival Spirou, autant dire le festival des éditions Dupuis. Il se tiendra pour la troisième année consécutive au Parc Royal de Bruxelles du 2 au 4 septembre en présence d’une quarantaine d’auteurs maison…

Eric Guillaud

27 Juil

Pages d’été : Un Juste de Patrice Guillon et David Cénou

album-cover-large-29727C’est l’été, les doigts de pied en éventail, le cerveau en mode détente et enfin du temps pour lire et éventuellement rattraper le retard. Sur la table de chevet, quelques livres en attente. C’est le moment…

L’album Un Juste est sorti il y a maintenant deux mois mais vous devriez le trouver sans peine dans toutes les bonnes librairies BD de France. Comme son titre le laisse très justement suggérer, le récit de Patrice Guillon au scénario et David Cénou au dessin a pour thème la Seconde guerre mondiale, l’occupation allemande, la déportation juive et la résistance de certains Français à la barbarie nazie.

C’est une histoire vraie que nous raconte Un Juste, une histoire qui met en scène deux familles, les Lévy d’un côté et les Cénou de l’autre, plus particulièrement Fernand Cénou, l’arrrière-grand-père de l’auteur David Cénou. C’est aussi quelque part l’histoire de toutes ces familles juives qui ont cherché à échapper à la déportation et de toutes ces familles non juives qui ont accepté de les y aider, en dépit des risques de représailles.

Il est facile de dire aujourd’hui, depuis notre – très relatif – environnement pacifié, que nous aurions été résistants, que nous aurions sauvé des vies innocentes. Fernand Cénou, lui, l’a fait, comme quelques autres, en restant qui plus-est très discret sur cet acte héroïque durant toute sa vie.

© La Boîte à Bulles / Cénou & Guillon

© La Boîte à Bulles / Cénou & Guillon

En 1942, l’arrière-grand-père de David Cénou ne cachait pas sa haine pour Pétain, « le premier collabo de France […] Ah, il est beau le héros de Verdun« , lui font dire les auteurs. Lui préférait clairement écouter Radio Londres à Radio Paris, filer un coup de main à la Résistance plutôt que de cirer les bottes des Allemands.

C’est donc presque naturellement qu’il accepta de cacher la famille Lévy en 1942 dans un appartement contigu au sien. La famille Lévy y resta jusqu’au débarquement des troupes alliées sur les plages de Provence, en août 1944. De longs mois avec la peur au ventre avant le soulagement puis l’envie d’oublier toute cette folie dans un réflexe de survie.

Et c’est bien des années plus tard, en retombant sur une correspondance entre ses parents et la famille Cénou, que Myriam entreprenait une action pour que Fernand et sa femme, Aurélie, soient reconnus Justes parmi les nations. Ils le seront en 2012. Leur dossier porte le numéro 10368.

Soutenu par le Comité français pour Yad Vashem et la Fondation pour la mémoire de la Shoah, Un Juste apporte un témoignage et un éclairage remarquable sur l’époque, les atrocités des uns mais aussi les élans de solidarité et de générosité des autres, un véritable outil pédagogique intelligemment complété par un dossier de quelques pages revenant sur la notion de Justes parmi les nations, sur le statut des juifs pendant la guerre et sur leur persécution.

Pour ne jamais oublier…

Eric Guillaud 

Un Juste, de Patrice Guillon et David Cénou. Editions La Boîte à bulles. 18 €

© La Boîte à Bulles / Cénou & Guillon

© La Boîte à Bulles / Cénou & Guillon

 

26 Juil

La Poste : Les Légendaires de Patrick Sobral complètement timbrés

BLOC_TIMBRESÀ la rentrée, une bonne surprise attend tous les amoureux des Légendaires de Patrick Sobral. Le 19 septembre précisément, La Poste éditera des timbres mettant à l’honneur les héros de la série culte d’héroic fantasy alors qu’un 19e tome est annoncé pour octobre chez Delcourt. 

Dans un communiqué de presse, les éditions Delcourt précisent : « Ces 4 visuels dont 2 timbres, sont une création originale de Patrick Sobral, représentant ses héros Danaël, Gryf, Jadina, Shimy, et Razzia ». Cerise sur gâteau, « un QR code permettra de visionner un cours de dessin proposé par Patrick Sobral ainsi que des extraits de BD et une vidéo animée présentant les personnages ».

Cinq millions d’albums vendus

Les légendaires ont été créés en 2004 par Patrick Sobral, dans le style manfra (contraction de manga et français). Cette série raconte les aventures de 5 héros redevenus par accident des enfants de 12 ans, soudés par l’amitié, l’héroïsme et le respect. Leur devise est : « Légendaires unis un jour, Légendaires unis
toujours ». Près de 5 millions d’albums ont été vendus depuis la création de la série en 2004. En octobre 2016 sortira le 19e tome, « Artémus le Légendaire ».

Les Légendaires, c’est aussi un site internet, un club, des milliers de fans qui se partagent des infos sur les réseaux sociaux comme ici ou

Eric Guillaud

24 Juil

Pages d’été : De rien ou le délire graphique de Geoffroy Monde aux éditions Delcourt

DE RIEN - C1C4.inddC’est l’été, les doigts de pied en éventail, le cerveau en mode détente et enfin du temps pour lire et éventuellement rattraper le retard. Sur la table de chevet, quelques livres en attente. C’est le moment…

Résolument délirant, déjanté, absurde, cinglé, barjot, timbré, déroutant, voire dément. « De rien » est tout ça à la fois et même plus, il est affreusement drôle. Un album qui aurait pu naître de la rencontre de Raymond Devos pour le décalé, Gotlib pour l’humour, Goossens pour le détournement des codes narratifs de la BD et Bastien Vivès pour le dessin. Mais c’est Geoffroy Monde qui l’a écrit et dessiné avec ses deux petites mains et son esprit ouvert à 360°.

« C’est par le langage de l’absurde que l’on peut le mieux évaluer et mettre en lumière l’écart tragi-comique séparant la nullité de signification du réel de la géniale boursouflure sémantique de notre monde« .

Tout est dit dans ces quelques mots plaqués en quatrième de couverture. Un dangereux illuminé Geoffroy Monde ? Pas du tout, l’auteur sait garder raison même s’il est prêt à exploser la vitre du libraire situé en bas de chez lui si son bouquin n’est pas rapidement exposé en bonne place dans la vitrine. Comme un réflexe ! Et on ne peut lui en vouloir…

Et que trouvons-nous dans son livre de 160 pages ? Une galerie de personnages. 28 paraît-il, pour ma part je n’ai pas compté. 28 personnages donc plus déjantés les uns que les autres : un ange du Paradis qui s’empiffre de petits fours dans les soirées, un cow boy prêt à flinguer tout le monde, son cheval et lui-même compris, pour ne pas avoir à partager son magot, le génie de la lampe qui ne supporte plus les voeux débiles et pervers de la nouvelle génération, un Jackie Chan à qui un réalisateur demande de ne pas faire du Jackie Chan, un écrivain qui voudrait une machine à écrire avec une touche « ziziboule » du nom de son héros… bref que du grandiose, des esquintés du ciboulot

Coté dessin, on pense au travail de Bastien Vivès, notamment sur la série Bastien Vivès de la collection Shampooing. Mais le dessin de Geoffroy Monde, en plus d’être épuré et stylé, est numérique et donc un peu froid. Une très belle découverte !

Eric Guillaud

De rien, de Geoffroy Monde. Editions Delcourt. 17,95€

© Delcourt / Monde

© Delcourt / Monde

 

19 Juil

Pages d’été : L’inversion de la courbe des sentiments, un roman graphique de Jean-Philippe Peyraud chez Futuropolis

790484

C’est l’été, les doigts de pied en éventail, le cerveau en mode détente et enfin du temps pour lire et éventuellement rattraper le retard. Sur la table de chevet, quelques livres en attente. C’est le moment…

Robinson, c’est le jeune homme qui court sur la couverture, un peu à la manière de Tintin. Sauf que lui ne court pas après les méchants mais après les aventures féminines. Il sort d’ailleurs du lit d’une conquête d’un soir quand il croise deux amoureux sur le pont des Arts affairés à accrocher leur cadenas d’amour. « Vous pouvez me dire ce que ça signifie ? », leur lance-t-il, avant de continuer « y-a-t-il une explication sensée au fait de symboliser votre amour par un cadenas ». Lui aurait volontiers vu un boulet chaîné ou une ceinture de chasteté. Mais pas un cadenas. Et de jeter, rageur, leur appareil photo dans la Seine.

Pas commode le Robinson, Il faut dire que sa journée à mal débuté, viré manu militari par sa fameuse conquête. Et il ne sait pas encore que son ex l’attend au pied de son immeuble pour récupérer ses affaires, que son père va débarquer, mis à la porte lui-aussi par la mère de Robinson, que son neveu Gaspard a mystérieusement disparu, qu’il va passer la nuit prochaine avec MissCampingLaBaule grâce au site pechounkeum.com, qu’il va rencontrer un garçon qui prétend être son fils… Une journée pour le moins chargée imaginée par Jean-Philippe Peyraud, à qui on doit déjà quelques comédies sentimentales sur fond de chroniques sociales – ou l’inverse – telles que Grain de beauté (Treize Etrange, 1999), Première chaleurs (Casterman, 2001) ou encore D’autres larmes (Glénat, 2012).

On y parle d’amour bien sûr, de désamour, d’illusions et de désillusions, d’amitié et de famille, de sentiments d’une façon générale autour d’un personnage légèrement désabusé plongé dans une atmosphère que l’auteur qualifie lui-même d’aigre-douce, une « bédénovela » qui enchaîne les rebondissements « parfois dignes de sitcoms ou du théâtre de boulevard », explique Jean-Philippe Peyraud dans une interview accordée à bdzoom.com.

Avec L’Inversion de la courbe des sentiments, Jean-Philippe Peyraud nous offre une exploration sensible du quotidien, aussi légère qu’essentielle, aussi juste qu’habile, 192 pages de bonheur à partager. Caractères des personnages, dialogues, dessin, narration… un album qui fait mouche.

Eric Guillaud

L’inversion de la courbe des sentiments, de Jean-Philippe Peyraud. Editions Futuropolis. 26 €

© Futuropolis / Peyraud

© Futuropolis / Peyraud

RSS