03 Août

Pages dété : Happy Birds ou l’histoire d’un gars fan d’Angry Birds signée Lewis Trondheim et Hugo Piette

happyBirdsC’est l’été, les doigts de pied en éventail, le cerveau en mode détente et enfin du temps pour lire et éventuellement rattraper le retard. Sur la table de chevet, quelques livres en attente. C’est le moment…

Il ne mange plus ou mal, il ne se lave plus ou presque, il ne cherche plus de travail, il n’a pas le temps, Pekko ne fait que jouer, jouer et jouer à son jeu préféré, Angry Birds, du matin au soir, du lundi au dimanche. Jusqu’au jour où une offre d’emploi à la mesure de son talent retient son attention. Angry Birds recrute ! Du moins la société qui le produit : Rovio.

Et contre toutes attentes, Pekko est embauché et commence directement en haut de l’échelle. Oui oui, tout en haut, à plusieurs mètres de hauteur, à empiler les cartons de merchandising dans les entrepôts de la société. C’est sûr, il aurait préféré faire partie de l’équipe créative ou  – mieux encore – des testeurs mais il faut bien commencer par un bout. Et dans l’immédiat, ça lui suffit amplement pour draguer les filles à la cafétéria et se prendre parfois pour un oiseau…

Si on ne peut décemment pas ignorer qui est Lewis Trondheim, j’avoue que je ne connaissais pas le dessinateur belge Hugo Piette qui a pourtant signé dans un passé proche Poncho et Semelle chez Sarbacane, Les arrachés : Ni Dieu, ni freins chez Fluide Glacial et plus récemment Varulf avec le Nantais Gwen de Bonneval chez Gallimard/ Bayou. Et c’est mal ! Car Hugo Piette a un sacré coup de pinceau, du genre à vous faire marrer sans même lire les dialogues. C’est dire. Mais bon, comme j’ai récemment appris à lire, j’ai lu.

Et là pas de mystère, Lewis Trondheim, pour ceux qui pourraient en douter, a encore de beaux restes. Non pas qu’il soit vieux mais avec autant de bouquins à son actif, on pourrait imaginer qu’il commence à s’essouffler. Même pas ! Cette histoire de ludophage qui va gravir les échelons du monde du travail comme on gravit les niveaux d’Angry Birds, est tout simplement un petit chef d’oeuvre de rigolade. Pas de cette rigolade blafarde avec le sourire de circonstance hein mais bien avec le rire, le vrai, celui qui fait travailler les zygomatiques.

Mais je m’égare. Happy Birds est un petit chef d’oeuvre donc, je l’ai dit, mais aussi un beau petit bouquin au format à l’italienne avec des gags sur toutes les pages. De quoi en ressortir happy !

Eric Guillaud

Happy Birds, de Lewis Trondheim et Hugo Piette. Éditions Delcourt. 14,95€

© Delcourt / Trondheim & Piette

© Delcourt / Trondheim & Piette

02 Août

Pages d’été : Zorglub décolle à plein tube sous la plume et le pinceau de Jose Luis Munuera

aeMoOEOXYsZhaXVQX0isTYGW03UarSaH-couv-1200 C’est l’été, les doigts de pied en éventail, le cerveau en mode détente et enfin du temps pour lire et éventuellement rattraper le retard. Sur la table de chevet, quelques livres en attente. C’est le moment…

Un héros est né ! Enfin pas tout à fait, d’abord parce qu’il n’a rien d’un jeunot et encore moins d’un de ces héros extra-ordinaires comme on peut les imaginer, les rêver, les fantasmer. Son nom qui commence par un Z comme Zorro et se poursuit comme une onomatopée aquatique est déjà en lui-même une sacrée gageure. Côté physique, ce n’est pas beaucoup mieux, son crâne largement dégarni et son collier de barbe l’écartent définitivement des rôles de jeunes premiers sur le marché international de la bande dessinée.

Mais peu importe, Zorglub, c’est son nom, n’est pas là pour épater la galerie et émoustiller les midinettes. À 58 ans, ce personnage créé par André Franquin dans l’aventure de Spirou et Fantasio intitulée Z comme Zorglub, a une toute autre réputation à défendre, celle du savant fou et mégalomane capable du pire et parfois, oui parfois, du moins pire. Car Zorglub est un être plus complexe qu’il n’y paraît.

« Pour moi… », confie l’auteur Jose Luis Munuera, « c’est un des personnages de la série les plus riches et les plus vrais, en fin de compte. Même si, au départ, il incarne un archétype, celui du savant mégalomane, celui du méchant des années cinquante, des James Bond des débuts, ce côté-là est contrebalancé par son profil de gaffeur impénitent, de crétin pitoyable qui essaie d’attirer l’attention du monde entier par ses inventions qui se révèlent de plus en plus ridicules ! A cause de, ou grâce à ces contradictions, c’est un personnage qui détient un charme et un potentiel dramatique formidables! ».

À lire Jose Luis Munuera, Il en deviendrait presque attachant. Et c’est le cas. Surtout dans son rôle de père. Oui, Zorglub est papa. C’est du moins ce que met en scène Munuera dans le premier volet de ce qu’on appelle un spin-off, autrement dit une série dérivée, de Spirou et Fantasio.

Impossible bien évidemment de ne pas penser à Gru, le gentil méchant de Moi, moche et méchant, et à sa progéniture, avec cette particularité supplémentaire que la fille de Zorglub, Zandra, pour ne pas la nommer, est un, enfin une… disons qu’elle a des origines inattendues. Mais ceci n’empêche pas celà, Zorglug est un papa poule ultra-protecteur. Impossible d’approcher la fille sans que le père déclenche une guerre totale. André, jeune prétendant l’apprendra à ses dépens…

En résumé, alliant un côté résolument aventure, tendance superproduction hollywoodienne, et une approche intime et sentimentale du personnage et des relations père-fille, La fille du Z est un très bon album offrant une mise en place remarquable de l’univers, avec beaucoup d’action, d’humour, de dérision même. À ce titre, la scène d’ouverture mettant en scène André et Zendra sortant d’une séance de cinéma et regrettant la quantité impressionnante de spin-offs, remakes et autres suites inondant la production tant au cinéma qu’en BD est une merveille ! À défaut de nouvel héros, un univers est né !

Eric Guillaud

La fille du Z, Zorglub (tome 1), de Munuera. Éditions Dupuis. 10,95€

© Dupuis / Munuera

© Dupuis / Munuera

31 Juil

Pages d’été : les aventures de Léo Cassebonbons de François Duprat en intégrale

COUV_CASSEBONBONS_DEF.inddC’est l’été, les doigts de pied en éventail, le cerveau en mode détente et enfin du temps pour lire et éventuellement rattraper le retard. Sur la table de chevet, quelques livres en attente. C’est le moment…

Cassebonbon le Léo ? Pas vraiment. Plutôt du genre mignon, adorable, tendance chou. Comme tous les garçons de son âge, 6 ans, Léo est aussi un peu naîf. Assez en tout cas pour croire que les garçons naissent dans les choux et les filles dans les roses. Assez aussi pour croire que les filles avalent régulièrement des ballons de football qui leur donnent un très gros ventre et nécessiteront plusieurs mois de digestion.

Rien d’un très mauvais garçon donc mais un enfant terrible de la bande dessinée qui découvre la vie et compte bien la croquer à pleines dents à l’instar d’un Petit Spirou, d’un Cédric ou d’un Titeuf.

Parues entre 2003 et 2006 aux éditions Petit à Petit, les aventures de Léo Cassebonbons – avec un S – n’étaient plus disponibles depuis quelques temps. Elles le sont à nouveau grâce à cette très belle réédition en intégrale de La Boîte à bulles, une intégrale partielle puisque, pour une raison que j’ignore, seules trois des cinq aventures disponibles y figurent.

Quoiqu’il en soit, ce nouvel écrin nous permet de retrouver ce tendre personnage et d’aborder l’air de rien ou presque quelques questions existentielles. Un dessin moderne, une mise en page dynamique, des thématiques concernantes, de la tendresse, de l’humour et pas mal de pédagogie… Un album à mettre entre toutes les mains !

Eric Guillaud

Trois aventures de Léo Cassebonbons, de François Duprat. Éditions La Boîte à bulles. 18€

© La Boîte à bulles / Duprat

© La Boîte à bulles / Duprat

14 Juil

Pages d’été : Our Summer holiday et Gantz : deux mangas pour la route…

98b64545ae508dfc32d4577b0be0f375C’est l’été, les doigts de pied en éventail, le cerveau en mode détente et enfin du temps pour lire et éventuellement rattraper le retard. Sur la table de chevet, quelques livres en attente. C’est le moment…

L’avantage avec les mangas, me disent mes filles, c’est qu’on peut en emmener autant qu’on veut en voyage, c’est léger et ça ne prend pas plus de place qu’un livre de poche. Bon, le tout c’est de ne pas prendre toute la bibliothèque. En voici déjà deux qui pourraient satisfaire les boulimiques de lecture pendant au moins deux heures de trajet. Et c’est déjà pas mal…

Tout d’abord, Our Summer Holiday, un one shot dont la couverture à elle-seule nous promet de passer un bon moment. A gauche, Natsuru, un jeune garçon de onze ans passionné de football au point d’être considéré comme un jeune espoir dans son école. « Quand je serai grand… », dit-il, « je jouerai au Real Madrid ». À droite, Rio, une fille de sa classe mise à l’écart par les autres à cause de sa très grande taille et peut-être aussi à cause de son caractère un peu plus mature. Rio doit en effet assumer au quotidien la responsabilité de son petit frère pendant que le père est parti pour ses 27d8df0355b0e34b8f1b835cfad50f72campagnes de pêche.L’un et l’autre n’ont pas grand chose en commun, pourtant une histoire d’amour, une belle histoire d’amour, naîtra entre les deux… Un shônen de Kaori Ozaki particulièrement fort en émotion ! (Delcourt – Tonkam, 7,99€)

On laisse la romance de côté pour la science-fiction avec le retour d’une série absolument mythique, Gantz, initialement publiée en 36 volumes entre 2002 et 2013 chez Delcourt – Tonkam. Cette nouvelle édition en double volume avec une mise en page retravaillée nous permet de revivre le parcours initiatique de Kurono pour sauver la terre d’une terrible invasion. Cette série a connu un tel succès qu’elle a été adaptée en série animée et en film. Une série ultra-violente que certains jugent dérangeante, voire malsaine, mais incontestablement magnifique dans sa mise en scène. (Delcourt – Tonkam, 15€)

Eric Guillaud

Pages d’été : Plutona, un récit de super-héros intimiste signé Jeff Lemire et Emi Lenox

790619_01C’est l’été, les doigts de pied en éventail, le cerveau en mode détente et enfin du temps pour lire et éventuellement rattraper le retard. Sur la table de chevet, quelques livres en attente. C’est le moment…

Les super-héros peuvent-ils être des gens ordinaires et vice versa ? La réponse est dans ce récit signé par le Canadien Jeff Lemire et l’Américaine Emi Lenox. Plutona met en scène une bande d’ados du Midwest, des gamins ordinaires qui mènent une vie ordinaire, presque ennuyeuse, jusqu’au jour où ils découvrent en pleine forêt le corps de Plutona, la plus grande super-héroïne de toute la planète.

D’abord effrayés par leur découverte, puis fascinés, les cinq gamins décident de garder secret la mort de Plutona, de peur que les méchants en profitent pour répandre le chaos sur Terre. Mais lorsqu’ils reviennent avec un pelle pour l’enterrer, le corps a disparu…

Jeff Lemire aime le mélange des genres. L’auteur s’est révélé tout autant capable de travailler pour des éditeurs mainstream, en l’occurence DC Comics et Marvel, que pour pour la scène alternative en signant quelques beaux projets comme le fabuleux Essex County paru en 2010 chez Futuropolis et largement plébiscité par le public et les professionnels. Il signe ici un récit intimiste dans lequel il aborde la fin de l’innocence avec le passage de l’enfance à l’adolescence – un de ces thèmes privilégiés – le tout avec un casting presque parfait, cinq gamins d’un côté aux personnalités différentes mais jamais caricaturales, et une super-héroïne ordinaire, oui oui, qui doit travailler le jour pour payer son loyer et s’interroge sur ses capacités à être une bonne mère de famille. Plutona n’est pas un livre de super-héros comme les autres, ce qui intéresse l’auteur ici, c’est la réaction des enfants face à la découverte du corps et ce que ça va induire comme changement en eux.

Je présentais Jeff Lemire en 2010 comme un étoile montante de la bande dessinée. L’artiste a beaucoup, beaucoup, travaillé en sept ans et s’est imposé comme une référence des deux côtés de l’Atlantique. Un album sombre et lumineux à la fois !

Eric Guillaud

Plutona, de Jeff Lemire et Emi Lenox. Editions Futuropolis. 20€

© Futuropolis - Jeff Lemire & Lenox

© Futuropolis – Jeff Lemire & Lenox

12 Juil

Pages d’été : Les Adultes n’existent pas de Sarah Andersen chez Delcourt

71jTI+bNHXLC’est l’été, les doigts de pied en éventail, le cerveau en mode détente et enfin du temps pour lire et éventuellement rattraper le retard. Sur la table de chevet, quelques livres en attente. C’est le moment…

Parce que tout le monde n’est pas forcément sociable, travailleur, curieux, disponible, irrésistible, talentueux, drôle, riche, ambitieux, en un mot parfait, Sarah Andersen à imaginé un personnage aux antipodes de toutes ces qualités ou de – selon l’orientation du vent – tous ces défauts, un personnage non-conformiste pour qui se lever, c’est « devoir voir des gens et faire des trucs ». Affreux !

Son truc à elle, oui le personnage de Sarah Andersen est une gamine, c’est de rester sous les couette à ne rien faire, surtout ne pas chercher à élargir son horizon, ne pas développer ses contacts, ne pas planifier sa carrière, ne pas préparer son avenir…

Vous ne connaissez pas Sarah Andersen ? Alors, c’est le moment de la découvrir dans ce premier album publié en français. Sarah Andersen vit à Brooklyn et ses histoires connaissent un énorme succès sur le web, notamment sur son blog et sur son compte Facebook qui compte aujourd’hui plus de 2 millions d’abonnés. Ces histoires en quelques cases racontent le quotidien de la vie et ses tracas. C’est léger, drôle et en même temps essentiel ! Après sa lecture, vous ne serez plus le même adulte !

Eric Guillaud

Les Adultes n’existent pas, de Sarah Andersen. Éditions Delcourt. 14,50€

© Delcourt / Andersen

© Delcourt / Andersen

11 Juil

Tour de France, Tour de force : les exploits des forçats de la route en BD

4U9zAA0ID8DrpDS4o9fzWtTJFKX88Qm2-couv-1200La retransmission télévisée quotidienne de la Grande Boucle ne vous suffit pas ? Vous en voulez toujours plus ? Plus d’exploits, plus d’échappées, plus de cols légendaires, plus d’anecdotes croustillantes ? Don’t move, voici des albums à lire entre deux étapes…

On commence avec le deuxième volet d’une série qui s’appelle tout simplement Le tour de France. Liera au dessin et Ocula au scénario nous entrainent dans les roues des champions qui ont pour noms Merckx, Poulidor, Koblet ou encore Hinault, mais pas seulement. Les autres, tous ces anonymes du peloton, ces victorieux d’un jour, ces oubliés pour toujours, ont leur place dans cet album constitué de courtes histoires qui survolent la centaine d’éditions. « Ce sont plusieurs tranches d’histoires qui sont dessinées ici. À travers les maillots, les récits, ce sont les exploits qui nous reviennent à travers le 9782344022573-Ltemps », explique Didier Ocula. Un dessin réaliste, un narration classique, une BD estampillée « produit officiel » du Tour de France. (Dupuis, 14,95€)

Le Tour de France est réellement un Tour de force. Et c’est justement le titre du deuxième album paru ces derniers jours et signé Frédéric Kinder. On change de style graphique, on laisse le réalisme pour une ligne claire séduisante et une approche de passionné. Frédéric Kinder est un féru de cyclisme et notamment du cyclisme d’avant guerre. Tour de Force, initialement paru en 2005, est son premier et seul album à ce jour. Ses forçats de la route ont les chambres à air enroulées autour des épaules et doivent affronter des étapes de plus de 300 kms sur des chemins cabossés. Tour de force raconte les débuts du Tour, les exploits, les défaillances, les anecdotes qui ont fait et font aujourd’hui encore sa légende. (Glénat – Treize étrange, 13,90€)

Eric Guillaud

D’autres BD qui évoquent le Tour de France : L’Aigle sans orteils de Lax (Dupuis)  La Mauvaise tête de Franquin (Dupuis)…

06 Juil

Ni Terre ni mer, un thriller maritime haletant signé Olivier Megaton, Nicola Genzianella et Sylvain Ricard

Couv_305613Olivier Megaton. Ce nom me disait quelque chose. Serait-ce le Megaton de Taken 2 ou 3 ? Exactement. Le réalisateur, romancier, peintre, scénariste et producteur français signe pour la première fois un scénario de BD, un scénario écrit initialement, on peut l’imaginer, pour le cinéma avant de trouver sous le pinceau de Nicola Genzianella et les recentrages de Sylvain Ricard une existence salutaire en bande dessinée…

Ni Terre ni mer est un thriller maritime, un vrai, qui fout les pétoches au moins autant que L’Épave de Serge Brussolo ou Calme blanc de Philip Noyce avec la particularité de se passer dans un phare après l’échouage du voilier des protagonistes.

On ne comprend pas trop ce qu’ils, les protagonistes, sont venus faire sur ce voilier et dans ce coin-là. Il devait faire beau, ils se retrouvent en pleine tempête, ils devaient aller vers l’île de Sainte Agnès, ils se retrouvent à des milles de là, au large de la côte normande, le bateau violemment planté sur les rochers d’un phare. Tous sains et saufs, recueillis par les gardiens des lieux, le genre de gars patibulaires mais presque.

Peu à peu, l’intrigue se détricote d’un côté pour se retricoter de l’autre. On apprend en flashbacks que le groupe s’est retrouvé sur le fameux voilier pour affronter un passé commun et remplir une « mission ». Mais dans le phare, les affaires se corsent et le thriller maritime vire au thriller bien terrestre, façon Dix Petits nègres

On vous en a déjà trop dit. Pour la suite, plongez-vous dans l’aventure, graphiquement c’est plutôt pas mal fichu, les atmosphères sont oppressantes. Un récit sous tension en deux volumes, le tome 2 est prévu pour le mois d’octobre.

Eric Guillaud

Ni Terre ni mer, d’Olivier Megaton, Nicola Genzianella et Sylvain Ricard. Éditions Dupuis. 14,50€

© Dupuis / Megaton, Genzianella & Ricard

© Dupuis / Megaton, Genzianella & Ricard

04 Juil

Sous les BD, la plage : France Télévisions prend le chemin du littoral avec le camion qui bulle

Simul plage bisIl y a quelques décennies de cela, nombreux étaient les parents qui s’attristaient de voir leur progéniture lire des BD plutôt que de la littérature dite « classique ». Ce temps est bel et bien révolu. Aujourd’hui, ces mêmes parents, enfin les enfants de ces parents devenus eux-mêmes parents – vous me suivez ? – regrettent que leur propre progéniture ne lise plus, et ne lise plus entre autres de BD.

En cause ? Les écrans nomades ou non qui se multiplient comme des petits pains dans les foyers français.

Partant de ce constat, le groupe Média Diffusion en partenariat avec quatre éditeurs du groupe Média Participations (Dargaud, Dupuis, Kana et Le Lombard) et le club francetv, a lancé « le camion qui bulle », une opération qui s’est donnée pour mission de ramener vers le livre les enfants et adolescentst. En pratique, un Renault Master décoré aux couleurs des héros de BD viendra à la rencontre de tous les amoureux du 9e art, au plus près de leurs lieux de vacances dans 12 villes du littoral entre le 8 et le 30 juillet.

Véritable bibliothèque ambulante, le camion qui bulle proposera des lectures gratuites d’albums mais aussi des séances de dédicaces, des rencontres avec les auteurs, des concours de dessin, des ateliers, des quizz…

Les dates de la tournée

Samedi 8 juillet : Knokke-le-Zoute (Belgique) à Zeedijk-Het Zoute 777, 8300 Knokke-Heist – Dimanche 9 juillet : Dunkerque (59) à  la Digue de Mer – Lundi 10 juillet : Le Touquet (62) au Touquet-Paris-Plage, Boulevard du Dr Jules Pouget – Jeudi 13 et Vendredi 14 juillet : Saint-Lunaire (35) – Samedi 15 et Dimanche 16 juillet : Crozon (29), Place d’Ys – Lundi 17 et Mardi 18 juillet : Binic Etables-sur-mer (22), Aire Remy Collin – Mercredi 19 et Jeudi 20 juillet : Carnac (56), Parking de Port en Dro – Vendredi 21 juillet : Les Sables d’Olonne (85), promenade Lafargue en contrebas du Palais de Justice – Samedi 22 juillet : Les Sables d’Olonne (85), Place du Palais de Justice – Dimanche 23 et lundi 24 juillet : Angoulins (17) – Mardi 25 et Mercredi 26 juillet : Royan (17), esplanade de Pontaillac (à proximité du kiosque) – Jeudi 27 et Vendredi 28 juillet : La Teste-de-Buch (33), Boule du lac à la grande plage de Cazaux – Samedi 29 et Dimanche 30 juillet : Hossegor (64), Place des Landais

En attendant le passage du camion qui bulle dans votre région, direction le site du club francetv. Des cadeaux sont à gagner me dit-on dans l’oreillette pour les les 33 premiers inscrits…

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Plus d’infos ici

03 Juil

Fumetti : le festival de bande dessinée nantais pousse les cases et vous offre la grande aventure

extrait de l'affiche du festival Fumetti 2017

extrait de l’affiche du festival Fumetti 2017

On le savait à l’étroit à la Maison de quartier Madeleine – Champ de Mars, il s’installe cette année à la Manufacture des Tabacs où il pourra prendre tranquillement du poids, le festival de bande dessinée Fumetti donne rendez-vous du 7 au 9 juillet à tous les fondus de la case…

La suite ici