Voilà une BD qui tombe à pic pour une lecture – ou relecture puisqu’il s’agit d’une réédition en intégrale – sur la plage ou à l’ombre d’un olivier. Oui, Simon & Louise sent bon le sable chaud et l’amour naissant, de quoi s’aérer l’esprit avec un peu de légèreté et de drôlerie…
C’est l’été. L’école est finie, les cartables au fond du placard. Pas forcément le meilleur moment pour Simon et Louise qui vont devoir se séparer pendant deux mois. Un dernier bisou et chacun chez soi, chacun ses vacances, Simon avec sa mère, Louise avec ses parents.
Deux mois, c’est affreusement long quand on s’aime. Et ils s’aiment Simon et Louise. Enfin surtout Simon. Parce que Louise, de son côté, à peine rentrée chez elle, décide de changer son statut sur Facebook. Elle est désormais célibataire, prête à courir les beaux garçons sur les plages de Montpellier.
Le choc pour Simon lorsqu’il s’en aperçoit. Ni une ni deux, le voilà parti pour Montpellier, 520 kilomètres à parcourir, quelques aventures et mésaventures en cours de route, avant de pouvoir prendre sa douce dans les bras. Mais le voudra-t-elle encore ?
Paru initialement en deux volumes en 2012 et 2014, sous les noms de 520 km et Un Été en apnée, Simon & Louise est un récit d’une salutaire légèreté en ces temps de pandémie, un récit qui nous renvoie, pour le plus vieux d’entre nous, à notre jeunesse, avec une belle histoire d’amourette racontée ici à la fois du point de vue de Simon et de celui de Louise. C’est léger, c’est frais, aussi bien dans le propos que dans la mise en images, simple, drôle et efficace. Un bonheur, comme tout ce qu’a écrit Max de Radiguès pour les éditions Sarbacane, Casterman, Delcourt ou encore L’Employé du mois. Je ne peux que vous encourager à découvrir l’auteur.
Eric Guillaud
Simon & Louise, de Max de Radiguès. Sarbacane. 18,50€