03 Fév

La grande odalisque de Vivès / Ruppert & Mulot – collection Air libre, éditions Dupuis

Le Grand Paris de la BD n°10 – Spéciale Angoulême 2013

La Grande Odalisque par Bastien Vivès Mulot (Jérome) Ruppert © Dupuis 2013

Paris et ses plus grands musées, Orsay et le Louvre. Deux cadres prestigieux pour une aventure de haut vol. Un des albums les plus surprenants de l’année 2012. L’intrigue : spécialisées dans le vol de tableaux de maître, deux intrépides cambrioleuses en recrutent une troisième pour monter un coup à priori impossible  – ou peut-être le coup de trop.

A la manœuvre pour ce vol de la Grande Odalisque d’Ingres au Louvre (« la peinture de la nana qui a trois vertèbres de plus que tout le monde »), un trio inédit : Bastien Vivès, dont le dessin nous avait surpris dans Polina, laisse libre court à son trait pour mettre en image le scénario échevelé et déroutant de Ruppert et Mulot, les auteurs de Panier de Singe. Cet album avait reçu le prix révélation au Festival d’Angoulême en 2007.  Bastien Vivès a lui aussi été reconnu par le Festival international de la bande dessinée : Le Goût du Chlore faisait partie de la sélection officielle en 2009 et a obtenu le prix Essentiel Révélation.

Trois hommes donc pour dessiner trois femmes. Pas vraiment un hasard, mais au contraire une réussite graphique pour ce remake de Signé Cat’s Eyes, un manga de Tsukasa Hojo, adapté en dessin animé et diffusé à la télé française dans les années 1980. L’histoire de trois jeunes sœurs qui tiennent un café le jour et volent des tableaux la nuit.

La Grande Odalisque par Bastien Vivès Mulot (Jérome) Ruppert © Dupuis 2013

Nos trois auteurs prennent toutefois quelques libertés avec leur source d’inspiration : les héroïnes sont bien plus âgées, n’ont pas de lien de parenté et surtout se révèlent beaucoup moins sages. Drogue, armes et séduction au programme. Elles font feu de tout bois pour remplir leur contrat !

La Grande Odalisque par Bastien Vivès Mulot (Jérome) Ruppert © Dupuis 2013

Les auteurs usent de l’humour avec brio pour intercaler, dans le rythme soutenu de l’action, des scènes de comédie dignes des films de Quentin Tarantino. Un seul exemple : la scène d’ouverture du vol du Déjeuner sur l’herbe de Manet, mis en péril par la conversation téléphonique d’une des voleuses en pleine rupture sentimentale !

Comme leurs héroïnes, les trois compères se sont partagés le travail. A Bastien Vivès, le dessin des trois protagonistes, à Ruppert et Mulot celui des décors et de l’action. Résultat un album qui enrichit la toujours surprenante collection Air Libre. Une BD au final couronnée du Prix Landernau, en sélection officielle à Angoulême cette année et qui aurait mérité d’être primée …

vives-ruppert-mulot 2 ©Chloé_Vollmer_Lo (2017)

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La BO à se mettre entre les oreilles pour prolonger le plaisir de cette BD :

Cat Power – The Greatest

Pour découvrir les premières planches de l’album et en savoir plus :

Site officiel de Dupuis (Aire Libre)

Site officiel de Jérôme Mulot
Site officiel de Bastien Vivès


Le point de vue de la presse spécialisée :

Du9 Télérama Bodoï

Le palmarès 2013 du Festival International de la Bande Dessinée d’Angoulême

Le Festival International de la Bande Dessinée s’est achevé ce dimanche sur la cérémonie officielle de remise des prix. Et les heureux élus sont :

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Quai d’Orsay, de Christophe Blain et Abel Lanzac, prix du meilleur album (Dargaud)

Le Japonais Akira Toriyama, prix spécial du 40e Festival pour l’ensemble de son oeuvre

Tu mourras moins bête (tome 2), de Marion Montaigne, prix du public (Ankama)

Le Nao de Brown, de Glyn Dillon, prix spécial du jury (Akiléos)

Aâma, de Frederik Peeters, prix de la série (Gallimard)

Automne, de Jon McNaught, prix révélation (Nobrow)

Les légendaires Origines, de Nadou et Patrick Sobral, prix jeunesse (Delcourt)

Krazy Kat, de George Herriman, prix du patrimoine (Les Rêveurs)

Castilla Drive, de Anthony Pastor, Prix du polar (Actes sud)

Dopututto Max, prix de la BD alternative (Misma)

Pour être tout à fait complet, sachez que Le Grand Prix de la ville d’Angoulême  2013 est l’auteur et éditeur néerlandais Willem

Kaboom, une autre vision de la bande dessinée

Les plus âgés d’entre-vous se souviennent certainement du magazine Les Cahiers de la BD disparu à l’aube des années 90. Le premier numéro du semestriel (ou trimestriel) Kaboom, sorti à l’occasion du 40e festival international de la bande dessinée à Angoulême, ne peut que nous y faire penser. Par son approche de la BD, le choix des angles, par sa richesse éditoriale, la qualité de sa maquette, son côté branché aussi. Et Kaboom annonce la couleur dès son édito : « Que vous soyez fan de bande dessinée, ou totalement profane, cela ne changera rien à votre lecture de Kaboom. Ici, la bande dessinée n’est pas traitée comme un univers cloisonné, mais comme un miroir orienté sur le monde dont le reflet est simplement fait de dessin ».

Au menu du premier numéro : un retour sur les grands événements du semestre passé, un zoom sur quelques projets à venir, un entretien fleuve tout à fait passionnant avec Chris Ware, des rencontres avec ceux qui pensent, conçoivent matériellement et éditent nos beaux albums, une interview croisée de Tardi et Guibert autour de leur souci commun de rigueur documentaire, les interviews de Katsuhiro Otomo, Quino, Albert Uderzo, Ben Katchor, Blexbolex, un shooting de Boris Ovini, photographe et grand amoureux de Blake et Mortimer…

Sur plus de 100 pages et pour le prix de 6,95 euros, Kaboom propose de très belles rencontres et contribue à une réflexion nouvelle sur la bande dessinée d’hier, d’aujourd’hui et de demain. Longue vie à Kaboom ! EGuillaud

31 Jan

Rencontre avec Gwen de Bonneval, auteur avec Michaël Sterckeman de l’album « Adam et elle » chez Glénat

40 ans ! Comme le festival international de la Bande Dessinée d’Angoulême qui ouvre ses portes dans quelques heures. 40 ans, une bibliographie déjà consistante et des projets plein les crayons. Mais pour l’heure, le Nantais Gwen de Bonneval savoure la publication de son 19e album. Rencontre…
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30 Jan

Esteban t4 de Matthieu Bonhomme – Dupuis

Le Grand Paris de la BD n° 9  – Spécial Angoulême 2013 – France 3

Rencontre avec Matthieu Bonhomme, un dessinateur parisien, primé en 2003 pour son Age de Raison, il reçoit l’Alph-Art du meilleur premier album.

Esteban - Prisonniers du bout du monde (T4) - Bonhomme / Dupuis

Il a publié le tome 4 d’Esteban, une très bonne série à succès, qui raconte les aventures d’un jeune indien devenu baleinier au Cap Horn. Cet album fait partie de la sélection Jeunesse d’Angoulême 2013. Matthieu Bonhomme était aussi l’invité d’honneur du Salon du Livre jeunesse de Montreuil 2012. Avec son compère Lewis Trondheim, un autre habitué d’Angoulême et de Montreuil, il a publié un étonnant album sur les archétypes du western, une bd à l’humour décalé, un régal pour les amateurs du grand ouest. Interview dans son atelier du 10e ardt et sur les quais du canal Saint-Martin, en plein travail sur les nouvelles planches du tome 5 d’«Esteban».

Matthieu Bonhomme - Dupuis

Là on est dans un décor typiquement parisien avec des immeubles, un métro et le canal Saint-Martin. Qu’est ce qui fait que ce n’est pas une source d’inspiration pour vous ?

C’est très étrange effectivement. Je suis un parisien de naissance, mes parents sont parisiens, mes arrières grands parents sont parisiens. Je pense que je suis venu à la Bd par un désir d’évasion. Ce n’est pas comme si j’avais délaissé mon environnement mais pour moi Paris n’a pas l’exotisme qu’il pourrait y avoir éventuellement dans une histoire d’aventure.

Et donc votre inspiration vous la puisez où si ce n’est pas dans le quotidien ?

C’est dans mes rêveries, dans mon imaginaire, dans mes lectures, dans la consultation de livres de photos et de film, des choses comme ça.

Vous avez quand même réalisé un album sur Paris et dans un décor urbain, Omnivisibilis. Pourquoi ce choix ?

Ce livre cela a été vraiment un défi qui m’a été proposé par le scénariste Lewis Trondheim. Il m’a dit on va changer tes habitudes. Effectivement comme j’avais l’habitude de ne rien faire à Paris, d’un seul coup, c’est devenu un des arguments de la différence je dirais. J’ai beaucoup dessiné Paris dans ce livre là. Il y a plein de choses qui étaient différentes de mes habitudes aussi : le format, le nombre de page, la façon de raconter. Cela a été l’occasion de m’exercer à de nouvelles choses.

Vous y avez pris plaisir ou c’était juste une parenthèse ?

Une parenthèse c’est vrai, mais j’y ai pris beaucoup de plaisir. J’ai constaté qu’effectivement c’était très pratique d’avoir toute la documentation en bas de chez moi. Effectivement cela faisait une différence par rapport à mes autres projets.

Texas Cowboys - Bonhomme-Trondheim / Dupuis

Matthieu Bonhomme, votre dernier album c’est Texas Cowboys . Vous même, vous êtes plutôt pied tendre ou vrai cowboy ?

Moi je suis un pied tendre mais je suis passionné des cowboys. Un vrai pied tendre.

Cela n’aide pas pour dessiner un vrai album de cowboys ?

C’est-à-dire que moi j’aurais aimé être un cowboy évidemment. Je vais chercher mon inspiration dans les films, dans les photos, dans la documentation que je peux trouver sur des images de l’ouest.

Mais aussi chez des maitres de la Bande dessinée comme Jean Giraud ou d’autres ?

Oui bien sur, je suis venu à la bande dessinée parce que j’ai découvert Blueberry, Lucky Luke. C’est vraiment le western qui m’a amené à la bande dessinée. Aujourd’hui faire cet album sur les cowboys, c’est comme un retour à mes inspirations premières.

Mais vous avez aussi d’autres maitres qui sont plus surprenants comme Peyo, l’auteur des Schtroumpfs ?

Oui c’est-à-dire qu’évidemment je me suis nourri de plusieurs sources d’inspiration. Il y a vraiment évidemment Jean Giraud avant tout, mais il y a également Peyo pour sa simplicité. Je trouve que dans chaque auteur qui m’a vraiment marqué, il y avait toujours des petits trucs à récupérer dans leur savoir faire. Cela m’a beaucoup aidé pour avancer dans le métier.

Esteban & Matthieu Bonhomme - France Télévisions

Certains de vos admirateurs disent que vous êtes la synthèse entre la ligne claire franco-belge et la nouvelle bande dessinée. Qu’est ce que vous en pensez ?

Je ne suis pas le seul dans ce cas là, mais c’est vrai j’ai grandi en me nourrissant de toute la Bd franco-belge et puis j’ai continué mon apprentissage et ma culture de la bande dessinée, étant jeune adulte, et en lisant beaucoup ce qui se faisait dans ma génération. Donc tout cela est entré en moi, et j’ai du en faire une synthèse plus ou moins consciente.

Qu’est que l’on peut trouver dans votre carnet que vous emportez partout ?

Dans mes carnets, on trouve un petit peu tout. Il n’y a pas que des dessins. Je suis dessinateur mais aussi scénariste. En fait c’est aussi un compagnon de route. Il y a énormément de textes, par exemple il y des pages comme ça remplies de textes qui sont mes idées. Au quotidien je flâne souvent et dès que j’ai une idée qui m’arrive pour écrire un scénario, à ce moment là je la note pour qu’elle ne s’envole pas. Et puis à la fin, ça c’est ma matière première pour l’écriture.

Esteban - Prisonniers du Bout du Monde - Bohomme / Dupuis

Est-ce que vous pensez à vos lecteurs quand vous écrivez un scénario, quand vous dessinez ?

Oui je pense beaucoup aux lecteurs, mais je sais aussi que pour fournir aux lecteurs l’évasion, dont il a besoin, il faut que moi déjà je m’évade. Et donc je suis en permanence avec mes personnages dans un coin de ma tête à me demander ce qui se passe, ce qui se pourrait se passer, ce qui serait bien qui se passe, ce que l’on aurait envie de voir dans cette histoire.

Est-ce que vous pensez différemment à un lecteur enfant ou un lecteur adulte ?

Moi je ne fais pas cette distinction là. Je fais une BD tout public, donc j’ai vraiment l’impression d’écrire pour moi, mais autant pour moi que pour mon fils, pour ma femme, pour mon frère et pour des gens d’âges différents. Je suis un peu dans la tradition, je dirais, de Tintin. J’essaie de faire des histoires qui me ressemble, où il y aura une importance donnée à l’émotion des personnages et partir à l’aventure avec eux, de les accompagner dans leur émotions et dans tout ce qui va les révéler.

Matthieu Bonhomme dans son atelier - France Télévisions

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La BO à se mettre entre les oreilles pour prolonger le plaisir de cette BD :

Twisted Nerve de Bernard Herrmann

Le reportage de France télévisions : Culturebox

Pour découvrir les premières planches de l’album : Esteban – Editions Dupuis

Le point de vue de la presse spécialisée :

BDgest ActuaBD

« Bienvenue à Jobourg » de Pascal Rabaté réédité chez Futuropolis

Il y a une dizaine d’années, Pascal Rabaté est invité à Johannesburg dans le cadre d’une résidence artistique. Il en revient avec pas mal de croquis et une folle envie de raconter son séjour dans ce pays qui sort de l’apartheid. Nait alors Bienvenue à Jobourg, un récit de fiction avec des vrais morceaux de vécu dedans. Le personnage principal, Patrick, débarque de sa douce France pour travailler dans l’imprimerie d’un ami de son père. Et la première vision qu’il a de l’Afrique du Sud, ce sont ces voitures truffées de gadgets anti-vols, ces maison entourées de barbelés et de fils électriques, ce nombre incroyable d’organismes de surveillance différents, ces agressions qui semblent quotidiennes. Trente mille morts par an prévient le Lonely Planet, un record ! D’abord inquiet, Patrick finit pas aimer ce pays et s’y sentir bien…
Cette nouvelle édition en bichromie et agrémentée de quelques croquis réalisés sur place à l’époque nous permet de retrouver un des auteurs majeurs de la bande dessinée française avec ici un graphisme jeté, proche de l’esquisse, adapté à l’idée de carnet de voyage ou de BD documentaire. Indispensable ! EGuillaud

22 Jan

« Fatman » ou « La Grande évasion » façon Chauvel, Denys et Hubert

Attention, c’est du lourd. Du très lourd ! Une histoire taille XXL imaginée par David Chauvel, mise en images par Denys et en couleur par Hubert. Rien que les noms de ces trois-là devraient déjà vous mettre la puce à l’oreille. Ce nouveau one shot de la série collective La Grande évasion est une histoire assez violente, sans véritable concession, mais affreusement divertissante. Et c’est bien là le principal !

L’histoire. L’Anglais Carl Douglas, alias Fatman pour ces quelques dizaines de kilos de gras en trop, est un as de l’évasion. Ces exploits ont eu le temps de faire douze fois le tour de la planète. C’est d’ailleurs des Etats-Unis que débarquent un beau jour deux espèces de gros bras venus le recruter, un peu de force, avec une mission simple et claire : libérer un gros bonnet de la mafia new-yorkaise emprisonné pour le restant de ces jours. Simple et claire ? Hum, pas tant que ça. Et Fatman qui n’est pas homme à se laisser berner par les premiers venus, fussent-ils new-yorkais, risque bien de donner du fil à retordre…

Magnifique. Absolument magnifique. Le scénario, la narration, les dialogues, les personnages, le graphisme, les couleurs… Fatman est une réussite absolue. Et en toute objectivité ! EGuillaud

Fatman, La Grande évasion, de Chauvel, Denys et Hubert. Editions Delcourt. 16,95 euros
Et en prime, une somptueuse bande annonce…

20 Jan

« L’homme qui dessine », un livre d’entretiens avec Jirô Taniguchi

Qui est Jirô Taniguchi ? Si les amoureux du Neuvième art connaissent pour la plupart l’oeuvre de cet auteur japonais considéré comme une référence à travers le monde, peu peuvent prétendre connaître l’homme. Benoît Peeters, auteur de livres sur la bande dessinée et célèbre scénariste, souvent associé à François Schuiten, a eu la chance, comme il dit lui-même, de le rencontrer dès le milieu des années 90. En 2004, il le filme dans son atelier pour un documentaire produit par Arte. Vient plus tard l’idée de ce livre d’entretiens. Benoît Peeters le rencontre en août 2011 au Japon, quelques mois après le terrible séisme. Ensemble, ils reviennent en détail sur la trajectoire du mangaka. Divisé en six grands chapitres, ce livre aborde quantité de points, parmi lesquels son enfance, ses parents, sa famille, ses influences notamment européennes, ses débuts en tant qu’assistant, ses premiers pas dans le manga érotique, son travail mais aussi ses goûts en matière de littérature, de musique… Un ouvrage absolument passionnant et indispensable pour tous les inconditionnels de Jirô Taniguchi ! EGuillaud

Jirô Taniguchi l’homme qui dessine, de Benoît Peeters. Editions Casterman. 20 euros

19 Jan

Louca ou la naissance d’un héros sous la plume et le pinceau de Dequier

Une catastrophe internationale. Rien de moins ! Louca, c’est son ptit nom, peut se désoler. Il est nul en français, nul en maths, idem en histoire-géo, en espagnol, en arts plastiques… et même en foot, personne n’en veut dans son équipe. Côté filles ? C’est pire. Un cauchemar. Tout ce qu’il entreprend pour séduire la belle Julie tourne vinaigre. Rien à faire, Louca est un looser total. Jusqu’au jour où un prénommé Nathan, jeune garçon qui a tout pour lui, beau, intelligent et doué pour tout, apparaît dans sa vie et décide de le prendre sous sa coupe. Mais Nathan est mort et c’est en fait son fantôme qui va tenter de faire de Louca un grand footballeur. Et il y a du travail…

Louca serait-il le nouvel héros en vue du journal Spirou ? S’il ne l’est pas, il pourrait bien le devenir très rapidement. Bruno Dequier, son créateur, transfuge du monde de l’animation, réalise un premier album BD remarquablement fin, drôle, très drôle même et graphiquement enlevé. Le Journal L’Equipe ne s’y est d’ailleurs pas trompé en se faisant partenaire de la série. Vite la suite… EGuillaud

Coup d’envoi, Louca (tome 1), de Dequier. Editions Dupuis. 10,60 euros

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