Que ses récits se déroulent pendant la révolution russe, au début de la deuxième guerre mondiale ou dans les années 60, Pascal Rabaté n’a toujours eu qu’une ambition : raconter son époque. Rencontre avec l’un des plus grands auteurs français – et nantais d’adoption – à l’occasion de la sortie de sa nouvelle bande dessinée : Sous les galets la plage…
Il y a comme un air de révolte. Et pas seulement dans le titre habilement détourné d’un slogan de mai 68 mais dans le récit en lui-même et assurément dans l’esprit de son auteur. Rien d’étonnant quand on connaît un peu le bonhomme. Pascal Rabaté n’a jamais suivi le même chemin que tout le monde.
Déjà tout petit…
Le dessin ? Plus qu’une évidence, un besoin. « J’ai dessiné avant d’écrire. Comme beaucoup mais moi j’étais dyslexique, ce qui m’a freiné dans la prose. Donc le dessin fut mon premier moyen de communication. Je n’étais pas bon, j’étais juste moins mauvais que les autres ».