Le ministre de la Culture Franck Riester a lancé mercredi 18 décembre BD 2020, une année qui aura pour objectif de mettre en valeur « la formidable vitalité de la bande dessinée, le savoir-faire et la créativité de nos artistes, la richesse et la diversité des œuvres, et un patrimoine remarquable ».
2020 année de la BD ! C’est officiel depuis hier avec le discours de lancement prononcé par le ministre de la Culture Franck Riester, 2020 sera donc une année nationale de la BD avec quatre marraines et parrains, Florence Cestac, Catherine Meurisse, Jul et Régis Loisel, des centaines d’événements annoncés à travers la France et des actions en faveur des auteurs.
Plus de 300 événements partout en France
Le détail des rendez-vous n’est pas encore connu mais le ministre parle de plusieurs centaines d’événements au plus près des Français.
« Tout au long de l’année 2020, nous allons promouvoir la bande dessinée, dans toute sa diversité, partout en France et dans le monde, favoriser l’intégration de cet art à nos politiques culturelles et veiller à mieux accompagner tous les créateurs (…) Pour cela, la bande dessinée doit s’enraciner dans les manifestations culturelles proposées dans tous nos territoires, trouver plus de place encore dans les bibliothèques et les médiathèques qui sont nos premiers services culturels de proximité. Je sais que nous pouvons déjà compter sur les initiatives de nombreuses collectivités territoriales. Je pense en particulier, bien entendu, à Angoulême, devenue depuis de nombreuses années la capitale mondiale de la bande dessinée ».
Une commande publique nationale d’estampes
« Pour enrichir notre patrimoine et le faire circuler partout en France, j’ai décidé de lancer une commande publique nationale d’estampes. Cette commande mettra en valeur le travail des artistes de la BD. Leurs œuvres intégreront les collections du centre national des arts plastiques et pourront aussi être empruntées auprès des artothèques ».
La langue française en avant
« Le dynamisme de la BD française hors de nos frontières pourra naturellement s’appuyer sur la francophonie. Créer en langue française, cette langue que nous partageons avec 300 millions de locuteurs à travers le monde, est aussi une chance dans une compétition internationale toujours plus intense. Je sais pouvoir compter sur les actions menées par l’Institut français pour permettre aux œuvres de nos créateurs de rencontrer un public toujours plus large ».
Des actions dans les écoles
« Vous le savez, l’un de nos objectifs prioritaires est que 100 % des enfants de 3 à 18 ans bénéficient d’actions d’éducation artistique et culturelle à l’école. Dans cette perspective, je souhaite que la bande dessinée y trouve toute sa place. Je salue l’implication du Ministère de l’Education nationale et de la jeunesse dans « BD 2020 » pour travailler ensemble dans cette direction. Ainsi, nous permettrons que nos enfants se familiarisent avec le 9e art et aillent à la rencontre des créateurs, qui sont déjà nombreux à s’engager pour la transmission de leur art. Créer en langue française, cette langue que nous partageons avec 300 millions de locuteurs à travers le monde, est aussi une chance dans une compétition internationale toujours plus intense. Je sais pouvoir compter sur les actions menées par l’Institut français pour permettre aux œuvres de nos créateurs de rencontrer un public toujours plus large ».
Des actions concrètes au service des auteurs et des créateurs
« Au début de cette année, j’ai demandé à Bruno Racine de mener une mission d’analyse et de prospective autour des artistes auteurs, de leur place dans notre société. Son travail est aujourd’hui achevé. Il me sera remis prochainement et nous permettra d’envisager des actions concrètes au service des auteurs et des créateurs. Je veux faire de BD 2020 une chance pour entreprendre un certain nombre d’expérimentations au service des créateurs. Une occasion de conforter les éléments de connaissance dont nous avons besoin pour conduire notre action ».