Onze mois pour fêter leurs onze ans. Onze mois et autant de titres phares de leur catalogue réédités. Chez Warum-Vraoum, on voit les choses en grand! L’album Moi je d’Aude Picault avait ouvert le bal en janvier, nous voici en juin, à mi-parcours, et c’est au tour de La Boucherie de Bastien Vivès de se refaire une petite beauté pour la bonne cause.
Tout frais sorti, La Boucherie ne parle pas de la Première guerre mondiale, de ses tranchées et de ses poilus, non non, mais de l’amour qui, sans faire autant de morts, peut provoquer pas mal de dégâts. Au point de se demander si l’amour vaut mieux que la guerre.
Faites l’amour pas la guerre ?
Bien sûr que l’amour vaut mieux que la guerre. D’abord pour tous ces moments intimes de bonheur partagé, ces regards des premières heures, ces confidences sur l’oreiller. Et même si les histoires d’amour finissent mal en général, comme celle-ci, écrite en un mois après une rupture amoureuse par l’excellent Bastien Vivès, auteur par ailleurs de Polina, Le Goût du Chlore ou encore de La Grande Odalisque.
Un récit intime qui nous invite au coeur du quotidien d’un couple, presque sous la couette, et nous fait partager les moments heureux et malheureux, l’amour fou des débuts et le désamour, les joies et les peines, les certitudes et les doutes.
Une histoire universelle griffée par l’un des auteurs les plus en vue de ces dernières années.
Eric Guillaud
La Boucherie, de Bastien Vivès. Editions Vraoum. 20 €