06 Jan

Pénélope, Les Champs d’azur (tome 2), de Giroud et Brahy. Editions Glénat. 13,50 euros.

Son nom : Théodore Fayard. Sa passion : les aéroplanes. Déjà, pendant son service militaire, l’homme fabriquait de ses mains des modèles réduits volants qui faisaient l’admiration de ses compagnons. C’est donc presque naturellement qu’il intègre l’entreprise Joliot dont la spécialité est de fabriquer des automobiles mais aussi des « plus lourds que l’air », comme on les appelle à l’époque. Mais après quelques années d’aventures aériennes plus ou moins heureuses, les Joliot se retrouvent au bord de la faillite. Théodore, rendu responsable de cette situation et, plus grave encore, de la mort du fils Joliot, est chassé. Il achète son propre avion, parcourt les meetings et finit par être engagé dans un cirque aérien aux Etats-Unis où il va faire une rencontre déterminante pour la suite de sa carrière. Nous sommes en 1911, il y a tout juste un siècle…

Décollage immédiat pour cette nouvelle série présentée par l’éditeur comme une grande saga historique qui devrait entraîner le lecteur de 1909 à 1970, au gré des découvertes aéronautiques. Réalisée par le scénariste Frank Giroud (Louis la Guigne, Les oubliés d’Annam, Azrayen, Quintett, Secrets…) et le dessinateur Luc Brahy, dont le grand-père fut pilote de chasse en 14-18, la série Les Champs d’azur allie un scénario bien pensé et un graphisme réaliste très agréable ! E.G.