Fin des Utopiales ce lundi soir, chacun a regagné sa galaxie, Louise Joor, sa Belgique, avec dans les bras ou dans les poches sa Mention spéciale du jury pour l’album Kanopé paru aux éditions Delcourt. Interview…
Vous revenez du festival de science fiction de Nantes avec la mention spéciale du jury pour l’album Kanopé. Qu’est-ce que ça représente pour vous ?
Louise Joor. Une reconnaissance, un très bel encouragement et beaucoup d’émotion. D’autant plus que le jury était, excepté pour le président qui était lauréat de l’année précédente, uniquement composé de lecteurs.
L’écologie est un thème récurent en science fiction, est -ce pour vous un thème primordial qui pourrait devenir également récurent dans votre œuvre ?
L.J. C’est un thème primordial oui, qui m’accompagne dans ma vie de tous les jours et qui m’accompagnera donc également dans mes futurs bande dessinées, même si ce sera parfois moins apparent que ça l’est dans Kanopé.
Quel est l’album BD qui vous a le plus marqué dans votre jeunesse et quel a été son influence sur votre travail ?
L.J. Je ne pourrai pas citer un album BD en particulier qui m’aurait marqué dans ma jeunesse car j’ai toujours été baignée dedans, mes références se sont très tôt diversifiées et mélangées.
Par contre, dans mes influences actuelles (toujours très nombreuses), je peux par exemple citer « Alim le tanneur » de Wilfrid Lupano et Virginie Augustin, « Bone » de Jeff Smith, « Trois ombres » de Cyril Pedrosa et comme Maitre de référence, Hayao Miyazaki pour ses films d’animation tels que « Mon voisin Totoro », « Princesse Mononoké » ou « Le voyage de Chihiro ».
Sur quoi travaillez-vous aujourd’hui ?
L.J. Sur une nouvelle série d’aventure (de deux tomes pour le moments) qui paraitra également aux Editions Delcourt et mettra en scène des sociétés de petits hommes qui vivent au contact des insectes.
Merci Louise
Propos recueillis par Eric Guillaud le 3 novembre 2014