La Palme d’or du festival de Cannes 2013, La Vie d’Adèle débarque ce mercredi dans toutes les salles obscures de France et de Navarre. Un film particulièrement attendu par les amoureux du septième art comme par les amateurs du Neuvième art. Le film d’Abdellatif Kechiche est en effet une libre adaptation de la bande dessinée Le Bleu est une couleur chaude réalisée par la jeune Julie Maroh, un livre encensé par la critique et qui reçu entre autres le Prix du public au festival d’Angoulême en 2011.
A l’occasion de cette sortie en salles, les éditions Glénat rééditent l’album dans un format souple avec jaquette et bandeau. L’occasion de découvrir ou de redécouvrir l’histoire bouleversante de la jeune Clémentine qui découvre la vie, l’amour, en même temps que son homosexualité…
Sur son site internet, Julie Maroh expliquait en mai dernier une fois le palmarès de Cannes connu : « Voilà bientôt deux semaines que je repousse ma prise de parole quant à La vie d’Adèle. Et pour cause, étant l’auteure du livre adapté, je traverse un processus trop immense et intense pour être décrit correctement. Ce n’est pas seulement à propos de ce que Kechiche a fait. C’est un processus à propos de l’idée de la répercussion de nos actes, d’écrire une ridicule histoire l’été de mes 19 ans et d’arriver à… « ça » aujourd’hui. C’est un processus à propos de l’idée de prendre la parole et transmettre sur la Vie, l’Amour, l’Humanité en tant qu’artiste, de manière générale. C’est un processus à propos de moi-même et du chemin que j’ai choisi. Donc, oui… je suis traversée d’un sentiment indescriptible à propos de la répercussion. De se lever et de parler, et où cela peut mener. Moi ce qui m’intéresse c’est la banalisation de l’homosexualité ». La suite ici !
Eric Guillaud
Le Bleu est une couleur chaude, de Julie Maroh. Editions Glénat. 17,50 euros