08 Mar

Flywires, de Chuck Austen et Matt Cossin. Editions Les Humanoïdes Associés. 12,90 euros.

Warren Fontine est un ex-flic au chômage, un déconnecté du réseau universel, un grillé comme on les surnomme… Et ce matin là commençait mal. Vraiment mal ! Plus d’accès aux plaisirs virtuels, plus rien dans le frigo… et, pour boucler le tout, deux espèces de gorilles qui lui dévastent son appartement à coup de gros calibres en tentant de kidnapper un gamin. C’en était trop, Warren sort les armes, réplique et se retrouve avec le fameux gamin sur les bras. Et quel gamin : une mère disparue, des tueurs aux trousses et un connecteur de contrebande greffé derrière l’oreille. Warren va très vite s’apercevoir qu’il n’a rien d’un cadeau. Et tout d’un cauchemar…

Le scénariste Chuck Austen et le dessinateur Matt Cossin, tous deux américains, proposent avec ce titre, Flywires, un polar d’anticipation cyberpunk dans la lignée de Blade Runner, Minority report ou encore du Cinquième élément. L’histoire, qui se déroule dans une arche stellaire partie il y a plusieurs générations de la Terre, nous plonge dans un monde high-tech effrayant où l’homme n’est absolument rien s’il n’est pas connecté au réseau par l’intermédiaire d’une puce implantée dans le corps. Et gare aux réfractaires ! Le scénario est efficace, le graphisme sobre, le tout plutôt dynamique et assez drôle… Deux auteurs à découvrir ! E.G.