L’Impertinence d’un été n’est pas une biographie pure mais plus exactement un récit inspiré de deux destins, ceux d’Edward Weston et de sa maîtresse Tina Modotti. Lui, reconnu comme l’un des plus grands photographes du XXe siècle, co-fondateur notamment du groupe f/64, elle, qui débuta une carrière d’artiste à Hollywood avant de se révéler dans la photographie. C’est au Mexique que les deux amants vont s’aimer, Edward Weston abandonnant femme et enfants pour la rejoindre. Ils vont s’aimer, aimer la liberté, aimer l’art, aimer la vie, aimer la politique et surtout aimer la révolution. Nous sommes dans les années 20 et les muralistes comme on les appellera plus tard, Diego Rivera et Xavier Guerrero en tête, font rimer création avec révolution sur les murs de Mexico…
Deuxième et dernier volet de ce récit signé par le dessinateur Ruben Pellejero et le scénariste Denis Lapière. Après Un Tour de Valse et Un peu de Fumée bleue, L’Impertinence d’un été offre une nouvelle histoire d’amour singulière entre deux artistes épris de liberté, de convictions mais aussi de doutes. Au début de ce nouvel album, Edward Weston est retourné aux Etats Unis poursuivre son art tandis que Tina Modotti est ballotée entre son désir de changer le monde et son refus de se laisser enfermer dans un choix. Une très très belle histoire aux ambiances sensuelles, charnelles, où le trait et les couleurs de Ruben Pellejero nous transportent ailleurs! E.G.
L’info en +
Parrallèlement à cette édition, il existe un tirage limité et numéroté à 777 exemplaires avec un frontispice inédit imprimé sur papier d’art et jaquette, vendu au prix de 30 euros.