11 Oct

Conseil Régional : le patron de la CFDT Occitanie au cabinet de la présidente (PS) Carole Delga

Le secrétaire général de la CFDT en Occitanie, Gregory Martin, rejoint le cabinet de la présidente socialiste du conseil régional.

Grégory Martin CFDT. Photo : radio Totem

En juin dernier, lors du Congrès de Carcassonne, Grégory Martin a pris la direction de la CDFT Occitanie. Dans quelques jours, le syndicaliste va passer la main et changer d’horizon. Selon nos informations, Grégory Martin doit intégrer le cabinet de Carole Delga.

Un « transfuge » sans précédent

Le « transfuge » d’un syndicaliste est inédit au conseil régional, du moins côté ex Midi-Pyrénées. Sous la présidence de Martin Malvy, un représentant de la CGT a intégré le conseil régional mais en tant qu’élu. Après son mandat, Denis Parise a été recruté par le groupe socialiste. Mais il ne s’agissait  pas d’un poste de cabinet.

Un profil utile

Son parcours syndical, outre une connaissance des questions sociales, peut se révéler utile.

Aux élections professionnelles, la CFDT représente environ un tiers des votes dans les services de l’hôtel de région. Une grogne existe au sein des syndicats « maison ». Ils dénoncent (notamment) une rupture du dialogue social. Grégory Martin étaient en charge du secteur privé au sein de la CFDT. Mais il pourra toujours servir d’interface entre la présidence de Région et les agents de la collectivités.

Les rapports avec les syndicats n’est pas vraiment dans la fiche de poste de Grégory Martin. Selon nos informations, le futur ex représentant de la CFDT va plutôt exercer une mission « transversale ». Une mission qui, d’ailleurs, ne peut pas se limiter ou se concentrer sur les questions sociales. En effet, c’est le conseil départemental et non le conseil régional qui est compétent en matière d’action sociale.

Une chose est certaine. Grégory Martin ne va pas complètement changer de planète en travaillant aux côtés de la présidente de Région.

Un engagement dans la campagne des municipales à Toulouse

Par nature, un emploi dans un cabinet a une dimension politique. Grégory Martin s’est fait connaître par son engagement syndical. Mais, avant de rejoindre le staff de Carole Delga, le syndicaliste a déjà des positions politiques. En 2017, au moment de l’élection présidentielle, Grégory Martin a appelé à faire barrage à l’extrême droite. Un mot d’ordre qui est d’ailleurs le leitmotiv de la présidente socialiste du conseil régional.

Au delà des prises de paroles, Grégory Martin est également engagé dans la campagne des municipales à Toulouse. Un engagement aux côtés de la candidate socialiste et vice-présidente du conseil régional, Nadia Pellefigue.

Laurent Dubois (@laurentdub)

 

10 Oct

Commission d’enquête sénatoriale sur l’incendie de l’usine Lubrizol : y-a-t-il eu un relâchement depuis AZF ?

« L’un des pires accidents industriels que la France ait connu depuis l’explosion de l’usine AZF en 2001 ». La catastrophe toulousaine est évoquée dès les premiers mots de l’exposé ayant donné lieu au vote du Sénat ce matin. Parmi les sénateurs qui ont présenté cette proposition de résolution, Jean-Claude Requier. Le sénateur RDSE du Lot revient pour nous sur ce qui a prévalu au vote à l’unanimité de la création d’une commission d’enquête sur l’incendie de l’usine de Rouen.

Incendie de l’usine Lubrizol le 26 septembre à Rouen. Photo AFP Philippe Lopez

« La véritable question est de savoir si la législation sur la prévention des risques n’a pas été un peu allégée ces derniers temps » lâche sans détour le parlementaire lotois. « Cet accident soulève la question des évolutions récentes du droit de l’environnement qui, sous couvert de simplification, paraissent aboutir à une régression au coup par coup des exigences imposées aux activités industrielles potentiellement dangereuses » a-t-il d’ailleurs déclaré en séance publique ce matin.

Pourquoi l’extension des capacités de stockage de produits dangereux a été autorisée ? »

Et le sénateur d’expliquer aussi que c’est toute la législation sur l’environnement qu’il faut peut-être réexaminer au regard notamment de « la faiblesse des sanctions prononcées en matière de droit pénal de l’environnement ». « Nous avons appris que l’extension des capacités de stockage de produits dangereux a été autorisée sans évaluation gouvernementale. Pourquoi ? »

La commission d’enquête devra répondre à cette question ainsi qu’à beaucoup d’autre. Elle dispose pour cela de prérogatives plus importantes qu’une simple mission d’information. Les personnes qu’elle souhaitera auditionner seront ainsi tenues de répondre à la convocation de témoigneront sous serment.

La réglementation environnementale n’est pas une variable d’ajustement »

« Il faut vraiment voir comment tout cela fonctionne » assène Jean-Claude Requier. Comme il l’a dit dans son intervention ce jeudi matin : « la réglementation environnementale n’est pas une variable d’ajustement économique, a fortiori avec plus de 100 sites Seveso dans notre pays.» Les 21 de la commission d’enquête sénatoriale seront désignés mercredi.

Patrick Noviello (@patnoviello)

07 Oct

Municipales à Toulouse : des cadres PS transformés en simples citoyens sur un tract de campagne

La candidate du PS aux municipales à Toulouse distribue son premier tract de campagne. Un tract qui met en avant des représentants de la société civile. Un cadre, un commerçant et un retraité qui sont, en réalité, des cadres…du Parti Socialiste.

Dans les locaux du PS 31 (Photo : MaxPPP)

Ce week-end, Nadia Pellefigue a distribué son premier tract de campagne. Les logos du Parti Socialiste et du Parti Radical de Gauche sont relégués en bas de page. En revanche, 4 témoignages sont mis en avant, juste après une photo de la candidate. Une salariée, un retraité, un commerçant et un cadre du secteur culturel évoquent, en quelques lignes, leur expérience de mère de famille ou le pouvoir d’achat des retraités.

S’appuyer sur la « société civile » n’a rien de nouveau ni d’original. A chaque élection (surtout municipale), c’est même une figure imposée. Cela permet de montrer une proximité avec les « vrais gens de la vraie vie ». S’agissant de Nadia Pellefigue, l’exercice est encore plus incontournable. La candidate a annoncé sa candidature « hors « PS » avant de revenir dans le giron du parti socialiste.

Un premier tract avec des Toulousains à l’affiche permet de gommer le retour dans le « jeu classique ».

Problème. L’affichage ne correspond pas à la réalité des faits. 3 des 4 Toulousains mis en avant sont, en réalité, des cadres du…parti socialiste. Bernard (Rault) est secrétaire de la section II de Toulouse. une section à laquelle est, d’ailleurs, rattachée Nadia Pellefigue. Ousseynou (Diaw) est également responsable d’une section toulousaine et ancien candidat aux régionales sur la liste socialiste de Carole Delga. Laurie ( Marsonie) est membre du conseil fédéral du PS31.

Le tract de campagne ne mentionne pas le « CV » politique et militant du retraité, du commerçant et de la cadre dans le secteur culturel.

Trois cadres socialistes « repeints » en simples représentants de la société civile, ce n’est pas totalement de la manip’. Bernard est bien retraité. Ousseynou est commerçant et sa collègue Laurie travaille effectivement dans le domaine culturel.

Néanmoins, le gommage (volontaire) de leurs responsabilités au sein du PS n’est pas vraiment synonyme de transparence.

Laurent Dubois (@laurentdub)

30 Sep

Quand un élu à la mairie d’Albi « siège » depuis… la Guyane

Un élu albigeois  vit et travaille à…6980 kilomètres du conseil municipal dans lequel il est censé siéger. Un mandat (très) longue distance qui se traduit par une absence chronique mais aucune démission à l’horizon.

Albi. Photo : Max PPP

Un océan sépare un élu tarnais de son mandat. Délégué aux aménagements urbains et au patrimoine naturel, Pierre-Marie Senes a changé de vie professionnelle. Il s’est installé, avec toute sa famille, en Guyane. Plus de 8 heures de vol pour retrouver la mairie d’Albi, c’est évidemment compliqué.

Lors du dernier conseil municipal, au moment de l’appel, le nom de l’expatrié a été cité. Sans surprise, le conseiller municipal a été porté « absent ».

Juridiquement, il n’existe aucune obligation de résidence pour un maire, un adjoint ou un conseiller municipal. Il est également possible, au regard du Code Électoral, d’être élu dans une commune voisine. L’élu albigeois peut donc faire ses valises pour l’Amérique du Sud sans être obligé de démissionner.

Mais, il est évident que le mandat de l’élu albigeois est, de facto, virtuel.

Il reste encore 6 mois de mandat…et d’indemnité (à la hauteur d’environ 400 euros par mois). Mais l’élu albigeois va occuper jusqu’aux prochaines élections municipales le poste de directeur Ressources Organisation et Propectives auprès de la caisse générale de sécurité sociale (CGSS) de Guyane. La conciliation entre les délégations municipales à Albi et un poste directorial près de l’équateur relève (pratiquement) de la « mission impossible ».

Contactée par France 3 Occitanie, la mairie d’Albi n’a pas répondu au sujet d’une éventuelle démission.

Depuis le début du mandat, en 2014, la majorité municipale a subi une dizaine de démissions. Un départ supplémentaire pourrait contraindre la maire d’Albi a un nouveau jeu de « chaises musicales ».

6 mois avant un scrutin, il n’est pas possible d’organiser une élection municipale partielle. Stéphanie Guiraud-Chaumeil est à l’abri d’un effet domino conduisant à un retour (anticipé) devant les électeurs.

Mais un remaniement de l’équipe sortante est toujours délicat. C’est probablement la raison qui explique le maintien en poste d’un conseil municipal dont le domicile et le travail se situent de l’autre côté de l’océan Atlantique.

Laurent Dubois (@laurentdub)

Suite à la publication de l’article ci-dessus, la maire d’Albi précise que la mutation professionnelle du conseiller municipal remonte à l’été dernier. Selon nos informations, elle est « actée » depuis au moins juin c’est-à-dire il y a 4 mois. Le site internet de la municipalité albigeoise mentionne toujours la délégation dont bénéficie l’élu en question. Mais la mairie précise que ses délégations ont été retirées le 24 septembre dernier. En revanche, l’intéressé et la mairie d’Albi n’évoquent pas une éventuelle démission. La dernière participation de l’élu à un conseil municipal remonte au 18 février 2019.

 

 

23 Sep

Polémique autour d’un voyage en « Business Class » de la présidente de Région, Carole Delga

La présidente de Région a posté une photo de son vol, en Business Class, pour le Japon. Le cliché, posté sur les réseaux sociaux, suscite une polémique.

Carole Delga. Présidente de la Région Occitanie

Une présidente de Région souriante, téléphone à l’oreille et dans un fauteuil tout confort. La photo a été postée sur le compte Twitter de Carole Delga. Visiblement, le cliché « souvenir » ne pose pas problème à l’exécutif régional et à son entourage. C’est évident. Autrement, il n’aurait pas été mis en ligne (sic).

En revanche, l’image soulève une polémique et pas uniquement sur les réseaux sociaux.

 

Selon nos informations, cela « tousse » également dans les services de l’hôtel de Région.

3 élus en Business Class

Carole Delga n’a pas pris le « top » du voyage aérien : la First Class et ses billets à plus de 6000 euros pour le Japon. Mais elle a opté pour la Business Class. Un confort facturé par Air France 2071 euros en moyenne. Pour un « aller-retour », un passager doit débourser 4142 euros.

Selon nos informations, deux autres élus régionaux ont eu droit au même traitement : Kamel Chibli (vice-président en charge des sports) et Michèle Guarrigues (commission Europe, Coopération).

Au total, pour les 3 passagers à destination du Japon, la facture avoisinerait les 12 000 euros.

Contacté par France 3 Occitanie, le conseil régional n’a pas souhaité communiquer le montant des frais.

Une chose est certaine. Le « XV parlementaire » s’est également envolé pour le Japon afin de participer à la coupe du Monde de Rugby.

Selon nos informations, les députés français ont opté pour la classe « éco ». Une classe qui propose un billet « aller » pour 575 euros sur Air France. L’économie réalisée par rapport à la Business Class est de…72%.

Le conseil régional connait les atouts de la classe éco. En effet, pendant que les 3 élus voyageaient en Business, le reste de l’imposante délégation était en éco.

Dans un courrier adressé à France 3 Occitanie, Carole Delga justifie le choix d’un vol en Business Class : « après plus de 15 heures de vol et 7 heures de décalage horaire, j’avais besoin de condition favorables pour me reposer sachant que ma mission commençait dès le lendemain ».

9 accompagnants en classe « économique »

Officiellement, le conseil régional d’Occitanie s’est rendu au Japon pour 5 jours de mission (du 21 au 26 septembre) afin de signer des accords avec la Fédération Française de Rugby. Le déplacement est également l’occasion  pour Carole Delga d’être accompagnée par des entreprises. Dans un courrier adressé à France 3 Occitanie, la présidente de Région insiste d’ailleurs sur le caractère de « mission économique » de son déplacement. Carole Delga précise que les entrepreneurs « ont payé leur voyage et leur séjour ».

Mais le conseil régional a également sa propre délégation.Selon nos informations, elle est composée de 9 membres : services du protocole, de la communication et des sports.

Contacté par France 3 Occitanie, le conseil régional n’a pas donné de détail sur les conditions tarifaires. Il est possible qu’un tarif de groupe ait été négocié.

Si on appliques les tarifs « normaux » pratiqués par Air France, l’enveloppe budgétaire dépasse les 10 000 euros.

Avec les billets Business, le voyage au Japon aurait coûté au conseil régional 22 000 euros.

Une somme qui, par définition, n’intègre pas les frais d’hébergements et de restauration pour le semaine passée au Japon.

Laurent Dubois (@laurentdub)

[Fact-checking] Nadia Pellefigue en CM1 quand Jean-Luc Moudenc était (déjà) élu municipal à Toulouse ?

Candidate (PS) aux municipales à Toulouse, Nadia Pellefigue met en avant son âge et souligne qu’elle était en CM1 alors que le maire sortant, Jean-Luc Moudenc, était déjà un élu local. [Vrai ou Faux].

Nadia Pellefigue, Candidate PS aux Municipales à Toulouse; Photo : Facebook/NadiaPellefigue

« Quand Jean-Luc Moudenc était au conseil municipal, j’étais en CM1 ». C’est la phrase lancée par Nadia Pellefigue au micro d’une matinale.

La candidate (PS) aux municipales veut incarner une nouvelle énergie pour Toulouse et transforme son âge en argument de campagne. La référence à sa scolarité s’inscrit dans cette stratégie.

Nadia Pellefigue était bien en CM1 en 1987

Nadia Pellefigue est née le 3 décembre 1978. La tête de liste du PS aux municipales va bientôt fêter ses 41 ans. C’est donc une évidence mathématique. Nadia Pellefigue avait donc 9 ans lorsque Jean-Luc Moudenc a obtenu son premier mandat local, en 1987.

9 ans c’est l’âge « normal » pour être scolarisée en CM1. Pendant que Jean-Luc Moudenc siégeait au conseil municipal de Toulouse, Nadia Pellefigue fréquentait bien les cours de récréation.

En revanche, Jean-Luc Moudenc et Nadia Pellefigue ont débuté la politique au même âge : 26 ans. La jeune socialiste a entamé son parcours en 2004, en tant qu’assistante parlementaire d’une députée européenne. Une fonction qu’elle va occuper pendant 10 ans.

Nadia Pellefigue : 36% de vie politique à l’âge de 40 ans

Le nombre d’années est un autre moyen permettant de mesurer la « nouveauté » en politique. A 59 ans, le maire de Toulouse a consacré 33 années à la vie politique. 54% de l’existence de Jean-Luc Moudenc a été rythmée par des mandats ou une activité politique.

En raison de son âge (19 ans d’écart avec Jean-Luc Moudenc), Nadia Pellefigue affiche un « compteur » moins élevé. C’est une simple question arithmétique.

La socialiste a passé 36 % de son existence (c’est-à-dire 15 ans de vie) en politique.

Laurent Dubois (@laurentdub

18 Sep

Municipales à Toulouse : la rocambolesque suspension de 9 militants pour cause de « dissidence »

9 militants socialistes ont été suspendus par un simple mail.

Photo MaxPPP

L’annonce a pris la forme d’un simple mail. Aucune convocation de la commission des conflits, pas d’audition, la sanction a été expéditive : un vote en bureau fédéral et un courrier électronique. Les statuts du PS prévoient une procédure. Mais la foudre est tombée sans préavis.

Les 9 « exclus » pouvaient s’attendre à une telle décision. Ils s’inscrivent dans la démarche d’Archipel Citoyen.  Or le parti socialiste vient de rompre les négociations avec un collectif qui réunit La France Insoumise, Europe Ecologie et des citoyens.

La rupture est consommée depuis une quinzaine de jours. Le scénario est donc écrit : le PS sera en concurrence avec Archipel.

Après avoir investi deux chefs de file, les socialistes ont comme tête de liste Nadia Pellefigue. La vice-présidente du conseil régional s’est d’abord lancée sous ses propres couleurs…au risque d’une exclusion. Finalement, après un retour au bercail socialiste, c’est elle qui va devoir affronter ses ex camarades, engagés aux côtés d’Archipel Citoyen.

Sur le fond, la suspension de 9 « dissidents » n’a rien de surprenant. Lors des précédents régionales, en 2016, une députée socialiste a été exclue pour avoir soutenu une liste concurrente à celle de son parti.

En revanche, sur la forme, l’affaire prend une tournure assez surréaliste.

En effet, outre la violation des statuts,  Nadia Pellefigue figure toujours dans la catégorie des candidats « plébiscités ». Jusqu’à la mi-octobre, il est possible de voter pour sa présence sur la liste Archipel. Mais ce n’est pas tout. Des socialistes sont également engagés dans le processus de désignation d’Archipel Citoyen et risquent d’être désignés, comme Nadia Pellefigue, par un vote citoyen.

Si c’est le cas, le PS devra procéder à une nouvelle vague de suspension.

Laurent Dubois (@laurentdub)

13 Sep

Municipales à Toulouse : fracture entre le PS et les Insoumis au sujet de la gratuité des transports

Gratuité des transports. Ce n’est pas négociable pour les Insoumis. Mais le PS n’est pas sur cette ligne. Une divergence de fond alors que les socialistes tentent de se rapprocher des autres partis de gauche.

Photo Tisséo

Europe Ecologie, Génération-s, la France Insoumise et le parti socialiste se sont retrouvés autour d’une table vendredi dernier. La rencontre s’inscrit dans le cadre d’une tentative de rapprochement pour les Municipales. Selon nos informations, une question a été mise sur la table : la gratuité des transports publics.

Il s’agit d’une question que le représentant de la France Insoumise, Jean-Christophe Sellin, souhaite placer au centre de la campagne. Pour lui, la gratuité est une évidence. « On ne doit pas payer pour aller travailler, se cultiver ou aller voir sa grand-mère le dimanche » estime le conseiller régional. Au delà d’aspects pratiques, c’est aussi une question politique et même idéologique. « c’est un moyen pour lutter contre la marchandisation » des services publics.

Au sein du mouvement Archipel-Citoyens, auquel participe La France Insoumise, il existe un débat entre « tarification sociale » et « gratuité ». Mais, pour Jean-Christophe Sellin, aucun doute. La gratuité est la seule option possible. Une option qu’il a d’ailleurs défendu lors des précédentes municipales, en 2014.

Autre certitude, la socialiste Nadia Pellefigue n’est pas sur cette ligne. La vice-présidente de Carole Delga au conseil régional limite la gratuité aux jours de pollutions.

Pour Jean-Christophe Sellin, « cela revient à octroyer des jours de congés uniquement les années bissextiles ».

Laurent Dubois (@laurentdub)

12 Sep

Municipales Tarn : le 1er maire de France élu sous l’étiquette En Marche candidat à un second mandat

En 2017, le maire de Saint-Sulpice est le premier représentant d’En Marche a conquérir une municipalité. 2 ans après, Raphael Bernardin est candidat à un nouveau mandat.

Raphaël Bernardin. Photo : MaxPPP

La victoire a été fêtée par les plus hautes autorités d’En Marche. En décembre 2017, au terme d’une élection municipale partielle, Raphaël Bernardin gagne la mairie de Saint-Sulpice. La commune de 8000 habitants devient alors quasiment un symbole national. Celui de la première implantation locale d’un parti présidentiel. Un parti crée 1 an à peine avant l’élection de Raphaël Bernardin dans le Tarn, en 2016.

En Marche réécrit l’histoire en transformant le maire de Saint-Sulpice en étendardRaphaël Bernardin ne portait pas les couleurs « Macronistes » et sa liste était municipale avant d’être politique.

Deux ans après son élection, le maire sortant annonce sa candidature pour un nouveau mandat.

Depuis son installation à l’hôtel de ville de Saint-Sulpice, Raphaël Bernardin a décroché de nouvelles responsabilités au sein d’En Marche. Le nouveau maire a notamment été désigné comme le responsable départemental du parti dans le Tarn.

Néanmoins, s’agissant des municipales, Raphaël Bernardin reste sur la formule (gagnante) de 2017 : une liste ouverte et mêlant des sensibilités.

Laurent Dubois (@laurentdub)

 

11 Sep

Municipales dans le Tarn : après 19 ans de mandat le maire de Rabastens, Pierre Verdier, se retire

Le maire (sortant) de Rabastens, Pierre Verdier, ne briguera pas un nouveau mandat et se retire.

Pierre Verdier

6 mois avant les prochaines municipales, le maire de Rabastens annonce qu’il ne sollicitera pas un nouveau mandat. Pierre Verdier justifie sa décision par la longévité de son parcours. « Le mandat de maire n’est pas une fin en soi et, après 19 ans d’action et d’engagement, j’ai choisi de ne pas me présenter aux élections municipales » déclare le futur ex maire de Rabastens.

Contacté par France 3 Tarn, Pierre Verdier précise que sa décision a été prise il y a un an et demi. Il souligne également que son retrait concerne Rabastens mais aussi toute autre candidature à des municipales. Pierre Verdier a quitté, après deux mandats, la commune de Coufouleux pour être élu, en 2014, dans la ville voisine de Rabastens. Pierre Verdier souhaite couper court à toute spéculation sur un éventuel « parachutage », notamment à Gaillac.

L’hypothèse d’une candidature de Pierre Verdier aux sénatoriales de septembre 2020 circule. L’absence d’un mandat local n’interdit pas de se présenter devant les grands électeurs.

Il existe toutefois un obstacle « domestique » à cette éventualité. Pierre Verdier est le compagnon (en politique comme à la ville) de la députée LaRem, Marie-Christine Verdier-Jouclas.

Comme le précise un responsable d’En Marche, « difficile d’envoyer le mari et la femme dans les deux chambres, un au Sénat et l’autre à l’Assemblée ».

Laurent Dubois (@laurentdub)