26 Août

VIDEO – Nicole Belloubet soutiendra « pleinement » Jean-Luc Moudenc aux municipales à Toulouse « s’il y a un accord avec LaREM »

La garde des Sceaux a appelé de ses voeux ce lundi sur BFM un accord local entre En marche et le maire sortant LR Jean-Luc Moudenc. Cocasse pour l’ancienne première adjointe de son adversaire Pierre Cohen.

©Julien Mattia / MaxPPP

Le message est clair : si un accord est trouvé entre La République en Marche et le maire LR sortant de Toulouse Jean-Luc Moudenc, la garde des Sceaux et ministre de la justice, la Toulousaine Nicole Belloubet soutiendra le maire sortant.

« Il faut forcément qu’il y ait un accord »

Longuement interrogée sur le sujet par Jean-Jacques Bourdin sur BFM TV ce lundi 26 août, Nicole Belloubet a appelé de ses vœux cet accord entre LREM et le maire sortant de la 4ème ville de France.

Il y a des discussions et cet accord, s’il a lieu, évidemment je le respecterai pleinement (…) Il faut forcément qu’il y ait un accord à un moment donné parce que dans les grandes villes soit nous avons des candidats assez puissants pour porter l’étiquette LREM soit nous avons des accords avec les maires sortants. C’est sans doute le cas à Toulouse’.

La Garde des Sceaux s’est exprimée sur le sujet en fin d’interview (à partir de 18’50 » dans cette vidéo) :

La Garde des Sceaux a depuis longtemps fait savoir qu’elle ne serait pas elle-même candidate. Elle reconnaît maintenant qu’il n’y a pas de personnalités « assez puissante » pour porter l’étiquette En Marche à Toulouse, malgré les vaines tentatives des certains députés de tenter de monter une liste.

Jean-Luc Moudenc, porté par son amitié avec le Premier Ministre Edouard Philippe, s’est assuré de son côté que cela n’arriverait pas.

Adversaire en 2008, soutien en 2020 ?

Quant à Nicole Belloubet, ancienne première adjointe PS de Pierre Cohen au Capitole (avant de rejoindre le conseil régional), elle pourrait donc se retrouver à soutenir celui contre qui elle faisait campagne en 2008 aux côtés du candidat socialiste.

Une position qui a fait bondir des anciens membres de sa majorité à la mairie. Notamment Jean-Christophe Sellin, membre du Parti de gauche et de la France Insoumise et conseiller régional :

Face à cette probable alliance, la gauche tente de s’unir. Certains, comme La France Insoumise, les écologistes ou encore le socialiste Romain Cujives, ont rejoint la démarche initiée par Archipel Citoyen pour aboutir à un programme et à une liste de gauche uniques.

D’autres comme Génération.s et le Parti socialiste discutent avec les autres membres de la gauche, dont Archipel, pour déboucher sur cette union. Le PS qui s’est choisi Nadia Pellefigue comme chef de file. La vice-présidente de la région qui est aussi… la belle-fille de Nicole Belloubet.

FV @fabvalery

24 Août

Municipales à Albi : Europe-Ecologie lance une liste « Verte et Ouverte »

Europe Ecologie va présenter une liste aux municipales à Albi. Elle sera menée par un élu de l’actuelle opposition, Pascal Pragnère.

Albi. Photo : Max PPP

Les couleurs Vertes seront présentes aux municipales à Albi. Europe-Ecologie lance une liste. « Le score encourageant des européennes et un socle électoral de plus en en plus important et fidèle » pousse l’écologiste Pascal Pragnère a franchir le pas.

En mars dernier, Europe Ecologie a lancé un appel au rassemblement des partis de gauche. Pascal Pragnère ne renonce pas à l’idée d’une ouverture. « La liste se sera verte et ouverte. Ouverte à tous les citoyens qui se reconnaissent dans les valeurs de l’écologie politique » précise Pascal Pragnère.

Une autre offre « écologiste » existe également. Un collectif, soutenu par le PS et le PC, revendique également une démarche verte.

Laurent Dubois (@laurentdub)

 

23 Août

Quand les Écologistes revendiquent la paternité du nom de la région Occitanie

Occitanie un nom made in Europe Ecologie. Les Verts revendiquent l’appellation de la région Occitanie.

« La Région Occitanie est la seule région de France à porter un nom choisi par les écologistes ». La déclaration a été faite à la tribune de l’université d’Été d’Europe Ecologie- Les Verts, à Toulouse. Une des organisatrices a accueilli les 2000 sympathisants et élus de son parti en rappelant que la Région Occitanie ne serait pas la Région Occitanie sans les écologistes.

Dans la foulée, l’oratrice a fait applaudir l’artisan de cette victoire : Gérard Onesta.

Cette revendication en paternité est légitime. Elle est fondée sur des faits authentiques.

Gérard Onesta n’a pas simplement contribué à  l’élection de l’actuelle présidente de l’Occitanie. L’écologiste a permis que la nouvelle grande région (issue de la fusion de l’ex Midi-Pyrénées et de l’ex Languedoc-Roussillon) soit baptisée Occitanie.

Pour arriver à ce résultat Gérard Onesta a dû se livrer à un véritable bras de fer. Les socialistes et Carole Delga n’étaient pas favorable à l’appellation Occitanie.

Mais, au final, les votants ont tranché et, au terme d’une consultation, c’est Occitanie qui s’est imposé. Gérard Onesta reconnait lui même l’évidence. Ce n’est pas lui et ses camarades Verts qui ont choisi le nom. Il s’est contenté de permettre le baptême.

En revanche, aucun doute, sans les écologistes et Gérard Onesta, la plus étendue des régions de France ne s’appellerait pas Occitanie.

Laurent Dubois (@laurentdub)

 

21 Août

Agressions de maires : Le ministre des Collectivités, Sébastien Lecornu, au chevet d’un élu de la Haute-Garonne

Un maire de la Haute-Garonne a été agressé en juillet dernier. Le ministre des Collectivités doit aller à sa rencontre afin d’exprimer le soutien du gouvernement.

Sébastien Lecornu, ministre des Collectivités. Photo : MaxPPP

L’été a été chaud pour les maires de la Haute-Garonne : une agression sur la commune de Saubens et une mairie incendiée. A ce bilan s’ajoute la mort, dans l’exercice de ses fonctions, d’un élu dans le département du Var. C’est dans ce contexte que le ministre des Collectivités doit se rendre, le 30 août prochain, à Saubens.

Selon nos informations, une rencontre est prévue, le matin, avec le maire et le conseil départemental. L’agression de l’élu, par des gens du voyage, a suscité une vague d’émotion chez les élus locaux de la Haute-Garonne. Le président de l’association des maires du département a, notamment, écrit au préfet afin de proposer des mesures pour sécuriser les aires de grand passage.

Laurent Dubois (@laurentdub)

 

01 Août

Traité CETA : la députée (En Marche) Monique Iborra assume son vote

Le vote du CETA déclenche une vague de contestation. Mais la députée (En Marche) Monique Iborra assume.

Monique Iborra (AFP)

Monique Iborra, députée de Haute-Garonne. AFP photo : T. Samson

Le texte ne passe pas. L’accord commercial entre le Canada et l’Union Européenne a été ratifié par l’Assemblée Nationale. Mais certains agriculteurs contestent le traité de libre échange. Plusieurs permanences ont été vandalisées et la liste des députés ayant voté en faveur du CETA circule sur les réseaux sociaux.

Face à ces tensions, afin de désamorcer la contestation, la majorité monte au créneau. La députée de la Haute-Garonne, Monique Iborra, a voté le traité contesté. Et la parlementaire répond aux opposants au CETA :

Non, le CETA n’est l’ouverture de nos frontières aux « boeufs aux hormones. Non seulement le CETA ne modifie en rien les normes applicables par l’Union Européenne, bien au contraire il les renforcent

Pour la représentante de la majorité, le traité avec le Canada ne fragilise pas l’agriculture française et ne représente pas une régression pour les consommateurs. C’est un moyen « d’imposer à nos partenaires d’Outre-Atlantique notre niveau d’exigence en matière de climat, d’environnement et de précaution sanitaire ».

La députée En Marche rappelle également que l’actuelle majorité n’est pas la seule à avoir la porte au CETA. Ce rappel « historique » renvoie l’opposition et notamment le parti socialiste à ses contradictions. « François Hollande a signé l’accord pour la France en 2016 » souligne Monique Iborra.

Laurent Dubois (@laurentdub)

Permanences attaquées : une députée En Marche fait un parallèle avec…l’assassinat de Jaurès

Pour la députée En Marche du Tarn la commémoration de l’assassinat de Jaurès renvoie à l’actualité du moment : les dégradations subies par les permanences des parlementaires de la majorité.

ARCHIVES SO/SUD OUEST/MAXPPP

Tous les ans, depuis son élection, Marie-Christine Verdier-Jouclas commémore la mort de Jean Jaurès. La cérémonie se déroule sur les terres du tribun socialiste, au pied de sa statue à Carmaux. La députée du Tarn veut « montrer que Jaurès n’appartient à personne ». Mais, en 2019, la parlementaire justifie la commémoration par des raisons très…contemporaines.

« C’est une cérémonie annuelle, habituelle, après  cette année on avait envi parce qu’il y a toute cette violence gratuite autour des permanences »a déclaré Marie-Christine Verdier. « Jaurès : un homme politique assassiné et ce n’est pas anodin alors que les permanences sont régulièrement attaquées en ce moment » a insisté la députée En Marche.

Laurent Dubois (@laurentdub)