Gratuité des transports. Ce n’est pas négociable pour les Insoumis. Mais le PS n’est pas sur cette ligne. Une divergence de fond alors que les socialistes tentent de se rapprocher des autres partis de gauche.
Europe Ecologie, Génération-s, la France Insoumise et le parti socialiste se sont retrouvés autour d’une table vendredi dernier. La rencontre s’inscrit dans le cadre d’une tentative de rapprochement pour les Municipales. Selon nos informations, une question a été mise sur la table : la gratuité des transports publics.
Il s’agit d’une question que le représentant de la France Insoumise, Jean-Christophe Sellin, souhaite placer au centre de la campagne. Pour lui, la gratuité est une évidence. « On ne doit pas payer pour aller travailler, se cultiver ou aller voir sa grand-mère le dimanche » estime le conseiller régional. Au delà d’aspects pratiques, c’est aussi une question politique et même idéologique. « c’est un moyen pour lutter contre la marchandisation » des services publics.
Au sein du mouvement Archipel-Citoyens, auquel participe La France Insoumise, il existe un débat entre « tarification sociale » et « gratuité ». Mais, pour Jean-Christophe Sellin, aucun doute. La gratuité est la seule option possible. Une option qu’il a d’ailleurs défendu lors des précédentes municipales, en 2014.
Autre certitude, la socialiste Nadia Pellefigue n’est pas sur cette ligne. La vice-présidente de Carole Delga au conseil régional limite la gratuité aux jours de pollutions.
Pour Jean-Christophe Sellin, « cela revient à octroyer des jours de congés uniquement les années bissextiles ».
Laurent Dubois (@laurentdub)