26 Juil

Jacques Valax : « un rapatriement sur l’autoroute sera une nécessité »

Un dossier chaud en pleine « canicule ». Albi est écrasée par un soleil de plomb. Entre les murs du Conseil Général, une climatisation fournit une fraicheur artificielle. Elle ne tempère pas la température politique. Le projet d’autoroute Castres-Toulouse fait monter le « thermomètre ». Jacques Valax – député du Tarn et élu départemental – « rafraichit » les esprits. Sur notre Blog, Marc Gauché, Guillaume Cros et même Philippe Folliot – le plus ardent des défenseurs de l’autoroute – ont  évoqué l’hypothèse d’un abandon. Dans la presse, Thierry Carcenac a également exprimé de fortes réserves. Face à cette flambée de scepticisme et d’opposition, Jacques Valax joue les « pompiers ». Il pense que le projet autoroutier est encore possible. Il a « rencontré des responsables nationaux. Il n’est pas certain que l’Etat puisse mettre de l’argent dans un aménagement de la RN 126 ». Face à cette pénurie budgétaire, « le rapatriement sur l’autoroute sera une nécessité ».

LD

24 Juil

Titre Trois ministres en deux jours.

Mauvais temps, effet de la crise, le début de saison est morose dans les Hautes-Pyrénées. A Cauterets, comme ailleurs, les terrasses des cafés sont désertes. « On s’attend à 15 à 20% de baisse de fréquentation » annonce un cafetier. « Avant la saison débutait le 14 juillet et se terminait en septembre, aujourd’hui on n’a quasiment plus qu’un mois d’activité du 20 juillet au 20 août » poursuit un autre.
Alors que faire ? Il faut pouvoir accueillir plus et accueillir mieux. C’est du moins le crédo de Sylvia Pinel. La ministre du tourisme est venue lundi annoncer « un plan de réhabilitation des hébergements touristiques pour restaurer l’attractivité des stations françaises de moyenne montagne ».
Ces futurs logements accueilleront-ils des vacanciers californiens ? Peut-être si nous ne nous braquons pas contre eux d’ici là. Cet état de Californie vient de promulguer une loi interdisant la production et la vente de foie gras. « Nous devons convaincre nos amis américains qu’ils font fausse route et éviter une contagion à tous les Etats-Unis » a déclaré le nouveau ministre délégué à l’agroalimentaire.
Guillaume Garot est venu le dire en personne à la filière professionnelle du Gers. Et pour avoir confirmation que les canards ne souffraient pas, le ministre a eu droit à une visite d’ateliers de transformation à Samatan. A ses côtés notamment, l’ancien patron des restaurateurs et hôteliers de France, André Daguin. Celui-là même qui avait déclaré sur notre antenne au sujet des californiens : « Je ne vois pas pourquoi un type qui consomme de la cocaïne viendrait emmerder un paysan gascon qui fait du foie gras ». Moins diplomatique certes…
Mais mardi, lors de sa visite dans le Gers, le ministre délégué à l’agroalimentaire a exclu un recours devant l’OMC et a promis à l’interprofession une « bataille politique économique et culturelle » pour convaincre des bienfaits du foie gras. Dans la foulée Martin Malvy qui a salué cette mobilisation a estimé que « la conquête de nouveaux marchés à l’international est la meilleure réponse à la crise californienne ». Et le président de la Région d’ajouter que c’est d’ailleurs une piste que nous explorons actuellement en direction notamment de la Chine ».

Mais il n’y a pas que les ministres qui travaillent pendant l’été, les collégiens de Bellefontaine aussi. D’ailleurs George Pau-Langevin s’est rendue mardi dans le quartier toulousain. L’élue en charge de la Réussite éducative a souligné l’importance pour ces jeunes « d’effectuer un apprentissage à la fois dans leur cadre habituel mais aussi ludique ».  80% des 390 élèves de l’établissement participent à cette opération « collège ouvert ».  A leurs côtés : des parents. Certains apprenant notre langue, d’autres passant le Bafa : « Un exemple de ce qu’il faudrait faire pour lutter contre les déterminismes sociaux » conclut la ministre.

17 Juil

Ambitions régionales : Arif et Martin désamorcent.

Bel, Arif, Mirassou, Auban et quelques autres… Ils étaient peu nombreux à la veille de la Primaire socialiste, les réels soutiens de François Hollande dans notre région. Dans son édition de ce week-end, Le Monde relate le petit coup de mou des « hollandais » historiques. L’article explique que ces derniers croyaient mettre hors-jeu Martine Aubry après la Présidentielle et voilà que Jean-Marc Ayrault se met à faire contribution commune avec elle.
Et les journalistes du monde de citer un exemple de « l’agitation ambiante » à travers les propos d’un ministre (anonyme bien entendu) : « Kader Arif (…) prépare la succession de Martin Malvy à la tête de la région Midi-Pyrénées. Il veut se renforcer face au député du Gers Philippe Martin, qui a les mêmes ambitions » peut-on lire dans l’article.
« Bavardages désagréables », « peau de banane », voilà comment Kader Arif qualifie cette déclaration. « Je viens à peine d’être nommé. Vous vous doutez bien que je ne me pose pas cette question » se défend le ministre délégué aux anciens combattants. Président de Région, selon lui, « c’est un joli mandat, mais on verra bien ce qui se passera en 2015 ».
« J’ai trop d’amitié envers Martin Malvy pour afficher des ambitions face à lui » rétorque de son côté Philippe Martin. « On ne discute jamais de ça, on est en confiance, je l’aime bien, il m’aime bien, je travaille auprès de lui. Mais il est le président, le seul » poursuit pour enfoncer le clou le président du conseil général du Gers.

Et quand on lui demande si le poste pourrait l’intéresser : « Vous savez quand on a été à la tête d’une collectivité locale pendant quinze ans (NDR le département du Gers), on s’intéresse à la Région. Le moment venu, on verra ». Mais il n’est pas venu, on l’a bien compris. D’ailleurs les élections régionales pourraient être repoussées de 2014 à 2015, modification du mode de scrutin départemental oblige. De son côté Martin Malvy ne fait pas de commentaires.
Quant aux querelles entre Aubryistes et Hollandais, « honnêtement, il n’y a pas de tension entre nous, on est sur la ligne de l’unité» assure Kader Arif.  Philippe Martin ardent défenseur de la dame des 35 heures, ne voit aucun signe d’affrontements internes. « D’ailleurs Kader et moi avons du signer la même contribution » conclut-il malicieusement.

Ambitions régionales : Arif et Martin désamorcent.

Bel, Arif, Mirassou, Auban et quelques autres… Ils étaient peu nombreux à la veille de la Primaire socialiste, les réels soutiens de François Hollande dans notre région. Dans son édition de ce week-end, Le Monde relate le petit coup de mou des « hollandais » historiques. L’article explique que ces derniers croyaient mettre hors-jeu Martine Aubry après la Présidentielle et voilà que Jean-Marc Ayrault se met à faire contribution commune avec elle.
Et les journalistes du monde de citer un exemple de « l’agitation ambiante » à travers les propos d’un ministre (anonyme bien entendu) : « Kader Arif (…) prépare la succession de Martin Malvy à la tête de la région Midi-Pyrénées. Il veut se renforcer face au député du Gers Philippe Martin, qui a les mêmes ambitions » peut-on lire dans l’article.
« Bavardages désagréables », « peau de banane », voilà comment Kader Arif qualifie cette déclaration. « Je viens à peine d’être nommé. Vous vous doutez bien que je ne me pose pas cette question » se défend le ministre délégué aux anciens combattants. Président de Région, selon lui, « c’est un joli mandat, mais on verra bien ce qui se passera en 2015 ».
« J’ai trop d’amitié envers Martin Malvy pour afficher des ambitions face à lui » rétorque de son côté Philippe Martin. « On ne discute jamais de ça, on est en confiance, je l’aime bien, il m’aime bien, je travaille auprès de lui. Mais il est le président, le seul » poursuit pour enfoncer le clou le président du conseil général du Gers.

Et quand on lui demande si le poste pourrait l’intéresser : « Vous savez quand on a été à la tête d’une collectivité locale pendant quinze ans (NDR le département du Gers), on s’intéresse à la Région. Le moment venu, on verra ». Mais il n’est pas venu, on l’a bien compris. D’ailleurs les élections régionales pourraient être repoussées de 2014 à 2015, modification du mode de scrutin départemental oblige. De son côté Martin Malvy ne fait pas de commentaires.
Quant aux querelles entre Aubryistes et Hollandais, « honnêtement, il n’y a pas de tension entre nous, on est sur la ligne de l’unité» assure Kader Arif.  Philippe Martin ardent défenseur de la dame des 35 heures, ne voit aucun signe d’affrontements internes. « D’ailleurs Kader et moi avons du signer la même contribution » conclut-il malicieusement.

Marc Gauché : « il faut aménager la RN 126 »

Les législatives appartiennent au passé. Mais certains dossiers – présents durant la campagne – sont  toujours d’actualité. Dans le Tarn, sur la 3eme circonscription, l’autoroute « Castres-Toulouse » a été au centre de la mêlée. Le résultat du match « CarayonGourjade » et l’élimination du député sortant n’ont pas sifflé la fin de la partie. Etat et collectivités locales doivent trancher. Le chantier nécessite arbitrages et une décision : concéder ou non la liaison routière. Dans son bureau albigeois, l’ancien directeur de campagne de Linda Gourjade fait le point. Aux côtés de la nouvelle députée tarnaise, il a parcouru les mairies et potasser le dossier. Marc Gauché retient une leçon de cette expérience : « l’autoroute est un moyen. Pas un objectif. Il faut aborder le projet dans son utilité et son utilité est l’aménagement du territoire». Marc Gauché regrette la « myopie » de certains. « Il ne faut pas réduire le désenclavement de Castres à une liaison routière avec Toulouse ». «La question centrale est bien celle du désenclavement. Mais on n’a jamais dit qu’il faut aller uniquement dans telle ou telle direction. D’ailleurs, dans le passé, des projets étaient tournés vers l’Hérault et Castelnaudary ». Marc Gauché est catégorique. L’axe « Castres-Toulouse » n’est pas le plus « désenclavant ». « 8000 véhicules empruntent tous les jours la RN 126. 3 à 4000 seulement font la totalité du trajet « Castres-Toulouse ». Et, parmi ces véhicules, tous ne vont pas vers le nord de l’agglomération toulousaine (point de raccordement prévu par le projet autoroutier). Certains castrais travaillent vers Labège ». Bref, pour Marc Gauché, une autoroute « Castres-Toulouse » est « surdimensionnée ». Une « démesure »  qui a un coût. L’autoroute est une concession. Elle doit être gérée par un opérateur privé. Un opérateur qui souhaite minimiser les risques et optimiser les profits. « Si le trafic n’est pas suffisant, le concessionnaire va se retourner vers les collectivités locales ». Ce mécanisme de compensation est consubstantiel aux contrats de concession. Ce sont les fameuses clauses de revoyure. Marc Gauché déplore une méconnaissance de cette réalité. « Les élus locaux ne comprennent pas toujours le dispositif de la concession. Ils croient qu’une autoroute concédée ne coute rien. C’est faux. Les collectivités doivent mettre de l’argent sur la table. Pire, les clauses de revoyure créent une insécurité financière ». Pour Marc Gauché, la solution est évidente. « Il faut aménager la RN 126. Les études sont faites. Les terrains sont acquis. On peut aller vite ».

LD

13 Juil

La voix est libre prend des vacances

La voix est libre prend des vacances et vous invite le 15 septembre à 11h30 pour sa rentrée.

En attendant, vous pouvez retrouver les grands débats de l’année sur le site, et notamment les émissions :

Sénat : 10 mois comme président

Jeunes et addictions : comment agir ?

– Crédits revolving : la spirale

Quel avenir pour les Universités ?

Logements trop chers

Femmes politiques

Tous égaux face aux soins
Toute l’équipe vous souhaite un bon été !

11 Juil

Sanofi et les autres : quel remède ?

Les élus locaux au chevet de l’Oncopôle de Toulouse. A l’origine la direction de Sanofi annonce jeudi dernier qu’elle restructure son groupe. Dans le viseur : le site de Toulouse et plusieurs 610 d’emplois. « Il est inacceptable qu’il y ait la moindre destruction d’emplois  dans cette entreprise ultraprofitable » prévient Arnaud Montebourg, ministre du redressement productif.
Un milliard d’euros a été investi par les collectivités locales dans le projet de l’Oncopôle. Sanofi s’était engagé à participer au projet et comme d’autres entreprises, elle aurait pour cela touché des aides publiques. Pour Jean-Louis Chauzy, président du Conseil Economique et Social Régional, « ce serait choquant et inadmissible que Sanofi se retire du projet ». « Si le groupe était en situation de faillite on pourrait comprendre mais avec les bénéfices affichés, que demandent de plus les actionnaires ? ». Et le président du CESR, à son tour d’écrire à Arnaud Montebourg dont le service courrier ne doit pas chômer en ce moment.
Pierre Cohen, Martin Malvy et Christophe Borgel, eux, ont adopté une autre stratégie. Mardi, ils ont été reçus par le directeur général de Sanofi monde. « L’argument avancé stigmatisant l’environnement scientifique de Toulouse est inadmissible, au moment où l’Oncopôle est en plein essor » a commenté Pierre Cohen. La direction du groupe pharmaceutique, elle, n’a pas semblé vouloir changer de diagnostic après cette visite d’un maire de grande ville, d’un président de région et d’un député.
Le même jour où les salariés de Sanofi Toulouse apprenaient que leur direction voulait les rayer de la carte, ceux de Freescale tentaient encore un baroud d’honneur devant leur usine de Basso Cambo. « Il faut trouver des solutions pour ces 580 salariés qui vont se retrouver sur le marché de l’emploi, des gens qui ont plus de 45 ans et pour qui ça va être très très dur » alerte un représentant du personnel.
Les Freescale aussi ont écrit à Montebourg. Les conseillers de ce dernier ont également reçus lundi les deux députés gersois. Gisèle Biémouret et Philippe Martin seront vendredi matin aux côtés des employés de la base Intermarché de Lectoure. Cette dernière pourrait être regroupée avec celle de Montbartier en Tarn et Garonne. 200 emplois pourraient ainsi quitter le Gers.
« On ne peut pas tout sauver, mais tout ce qu’on peut sauver, vous devez en être fier ». Voilà ce qu’a dit Arnaud Montebourg à ses commissaires nommés en région. Parmi eux : Robert Castagnac, anciennement chargé sous Nicolas Sarkozy de la ré industrialisation de notre région. Faute de traitement miracle à administrer, il va devoir faire une cure de vitamine. Sa tâche s’annonce de grande ampleur.

10 Juil

Guillaume Cros : « je vais interpeller Martin Malvy »

Samedi 7 juillet, troisième soirée de « Pause Guitare ». Laurent Voulzy est place Sainte Cécile. De l’autre côté du Tarn, à Pratgraussals, Sting électrise Albi. Entre les deux, place du Château, le « Off ». Parmi les spectateurs, Guillaume Cros. Le conseiller régional écoute le groupe « Fill’s Monkey ». Tambours et timbales ne couvrent pas les « grosses caisses » de l’actualité. Tout au long de la semaine, le projet d’autoroute Castres-Toulouse a donné lieu à un véritable festival. Réunion annulée au ministère des transports, déclaration tonitruante du Medef dans la presse, confidences de Philippe Folliot sur notre Blog. A la terrasse d’un café, Guillaume Cros livre son point de vue. Au milieu des notes de « Pause Guitare », il fait entendre sa partition. Le chœur des sceptiques « écorche » ses oreilles. Les réserves des uns, les reculades des autres le rendent dubitatif. « Ce qui se passe, Europe Ecologie le disait depuis longtemps. Le projet est trop cher. Encore une fois, malheureusement, nous avons eu raison trop tôt ». L’élu Vert fait un parallèle avec la LGV. Sur ce dossier, Guillaume Cros se heurte au même discours : « vous êtes contre le progrès. Si la LGV n’arrive pas à Toulouse, c’est une catastrophe économique ». Pour lui, « l’autoroute c’est exactement la même chose. Les écolos sont qualifiés de lunaires. Mais ce sont les plus réalistes, les plus raisonnables, les plus précautionneux des finances publiques. Et, en plus, (ils) préserve(nt) la Nature».  Guillaume Cros est catégorique. « Il ne faut pas tergiverser. Il faut dire STOP. On arrête. Pas d’autoroute, pas de 2×2 voies – cela coûtera aussi trop cher –  et on regarde concrètement ce que l’on peut faire pour gagner 10-15 minutes sur le trajet Castres-Toulouse ». Guillaume Cros « n’ir(a) pas discuter au ministère des transports. Mais (il) va continuer à défendre sa position. (Il va) s’exprimer au Conseil Régional à la rentrée. (Il va) interpeller Martin Malvy afin de connaître la position de la Région sur le projet Castres-Toulouse ».

LD

06 Juil

Philippe Folliot : « je ne suis pas un fana de l’autoroute ».

Un étage sépare le hall de l’immeuble des députés – rue de l’Université – du bureau du parlementaire tarnais, Philippe Folliot. Derrière la porte numéro 1487, une réunion devait se tenir à 9 heures du matin. Sujet : l’autoroute Castres-Toulouse. Invités : députés, sénateurs, représentants syndicaux et économiques. Après ce rassemblement, la petite « assemblée » aurait du se rendre au ministère des transports. C’est annulé. La veille Philippe Folliot a reçu un courriel. D’après lui, » la réunion posait problème. Elle a été supprimée sur intervention d’élus socialistes ». Le député centriste « voulait faire remonter à Paris une motion favorable au projet autoroutier ». Avocat du dossier, il a en face de lui un « procureur » : Thierry Carcenac. Le président du Conseil Général du Tarn plaide pour une autre option. Philippe Folliot en résume l’esprit : « l’option Carcenac est d’abandonner le projet au profit d’un aménagement 2×2 voix  de la RN 126 entre Puylaurens et Castres et un aménagement pour le reste du trajet ». Pour le député de Castres cette « solution de repli est irréaliste. Elle coûte entre 150 et 200 millions d’euros ». Elle n’est pas finançable. « L’État n’a pas d’argent. La Région n’a pas d’argent. Le Département n’a pas d’argent ». Philippe Folliot reconnaît qu’il existe des doutes sur la rentabilité et le financement du projet. Il n’est « pas un fana de l’autoroute. Si on trouve une autre solution, (il est) preneur ». Il demande juste « à aller au bout de la procédure et à voir ce que propose le concessionnaire ». Il est conscient du problème posé par les subventions d’équilibre. Pour assurer la rentabilité de l’infrastructure, le concessionnaire sollicite, généralement, des fonds publics. Des fonds versés – en fonction d’une clé de répartition – par les collectivités locales. C’est le montant de ces subventions – sans parler du prix du péage – qui alimente les réserves de Thierry Carcenac et des élus socialistes. Philippe Folliot se veut pragmatique. « Autour de 100 millions d’euros, c’est acceptable. En revanche, si on dépasse la barre des 200, 250 millions la question de la faisabilité du projet se posera ».

LD