14 Déc

Exclu Européennes : José Bové élu tête de liste dans le Grand Sud Ouest

19 h 46. Fin du suspens. Le Conseil Fédéral d’Europe Écologie vient de voter. José Bové obtient la tête de liste pour les Européennes dans le Grand Sud Ouest. Soupir de soulagement dans son camp : « on respire ».

La procédure a débuté vers 16 heures. Elle aura donc duré quasiment 4 heures. Jusqu’au dernier moment, les soutiens de José Bové ont douté. L’euro-député était plutôt confiant. Mais, dans son entourage, l’inquiétude était palpable tout au long de l’après-midi.

Selon un cadre d’EELV, le scrutin a été chaud. L’ambiance avant le vote aussi. Des « Bovéistes » ont même mis dans la balance leurs démissions.

Mais le résultat est là.

José Bové risquait de « glisser » sur une place de numéro 2.

Il sera bien en « pole position ».

Et ce classement est confortablement acquis.

En effet, dans la procédure qualifiée en interne de « jeu de chaises musicales », le scénario Bové obtient 80,15 % des suffrages.

Laurent Dubois

08 Déc

Exclusif Municipales Albi : une liste Europe-Ecologie

Une liste Europe-Ecologie aux municipales à Albi. L’hypothèse circule depuis plusieurs jours. C’est désormais officiel. Guillaume Cros le déclare à France 3 Midi Pyrénées. Une conférence de presse va l’annoncer à l’ensemble des médias le mercredi 11 décembre.

G.Cros porte-parole de la liste EELV présentant un plan de déplacement urbain à Albi. Photo France3MidiPy/LDubois

G.Cros porte-parole de la liste EELV présentant un plan de déplacement urbain à Albi. Photo France3MidiPy/LDubois

Le président du Groupe Europe Ecologie au Conseil Régional est le porte parole. A ses côtés, un autre porte parole, un jeune militant, Pascal Pragnère. La tête de liste sera présentée en janvier prochain avec les 20 premiers noms. En février, les albigeois connaitront l’ensemble des candidats. Guillaume Cros et Pascal Pragnère insistent sur le qualificatif « écolo-citoyen ». D’après eux, « il y aura 20% d’encartés au maximum et après des gens du milieu associatif ou des personnes qui ont été simplement intéressées par le projet ».

Cette troisième liste à Gauche enterre définitivement un éventuel rassemblement autour du candidat socialiste. Le député et conseiller général, Jacques Valax n’est pas parvenu à rallier un partenaire traditionnel du PS. Par un vote interne, les militants communistes ont choisi l’autonomie. C’est au tour des Ecolos de partir sous leurs propres couleurs.

Guillaume Cros et Pascal Pragnère rejetent toute accusation de division : « ce n’est pas nous qui divisons la gauche. Les conditions d’un rassemblement n’ont pas été mises en place« . Europe-Ecologie a rencontré plusieurs fois Jacques Valax. Mais aucune proposition concrète n’a été faite. Pour le porte parole de la nouvelle liste, « le PS n’a pas de programme« . Guillaume Cros le regrette. Dans son esprit, « l’adversaire, c’est la droite et un PS en mauvaise posture n’est pas bon pour la gauche ». Guillaume Cros a « peur que la campagne soit déguelasse. Le FN va déverser des tonnes d’ordures sur Bonnecarrère et Jacques Valax risque de se défendre avec des arguments très sanguins ».

Pour éviter de tomber dans la mélée, Guillaume Cros et Pascal Pragnère veulent prendre de la hauteur. Ils souhaitent parler « idées et projets ». Ils veulent une campagne locale. « Le discours écolo est malmené au niveau national. Il faut le mettre en valeur au niveau local ». 5 thèmes vont rythmer les prochaines semaines : Education, Déplacement, Culture, Economie, Solidarité. Des réunions publiques sont prévues. Guillaume Cros annonce aussi le soutien et la venue de personnalités. Une visite de José Bové ne serait pas surprenante. Guillaume Cros ne dit rien. Mais on connait la proximité de l’élu Régional avec l’euro-député.

Guillaume Cros et Pascal Pragnère vont mener une campagne classique. Il y aura des tracts sur les marchés. Des points presse et des rencontres avec les albiegois. Mais ils promettent aussi des animations plus originales. Comme le rappelle Guillaume Cros, « les écolos font toujours des campagnes un peu atypique. On mène des actions qui provoquent des réactions et suscitent le débat ». Ainsi, le 18 décembre, Guillaume Cros évoque une surprise. En attendant, la campagne des municipales s’accélère. Désormais, il faut compter avec Europe Ecologie. Laurent Dubois

06 Déc

L’air de la campagne (Episode 1)

Vivement Lundi

Ce lundi 9 décembre va marquer plus que symboliquement une progression dans la campagne toulousaine. Le maire socialiste sortant se déclarera officiellement à 9h30 lors d’un point presse. De son côté son adversaire UMP Jean-Luc Moudenc présentera sa liste dans l’après-midi. La confrontation d’idées va enfin pouvoir réellement débuter.

Rappelons que vendredi 7 décembre Jean-Luc Mélenchon est venu dans la ville rose soutenir son candidat Jean-Christophe Sellin. Reste maintenant à savoir si une trêve des confiseurs aura lieu pendant les fêtes de fin d’année. Rien n’est moins sûr…

 

Municipales de Tarbes en direct

A ne pas rater samedi 14 décembre en direct sur notre antenne : le débat sur les Municipales à Tarbes. En plateau pour débattre : Gérard Trémèges, maire DVD sortant, Michèle Pham pour le PS, Marie-Pierre Vieu pour le Front de Gauche et Pierre Lagonelle pour le Modem. Ils seront interrogés sur trois thèmes centraux : l’emploi, l’animation de la ville et la vie démocratique locale. Vous pourrez également poser vos questions ou poster vos commentaires en direct via twitter : #LVEL Tarbes.

 

Hauts les cœurs !

La France n’aurait pas le moral… C’est ce qui ressort de nombre de sondages d’opinion. Selon Brice Teinturier, le patron d’Ipsos que j’ai rencontré cette semaine, « 87% des français pensent que le gros de la crise est devant nous ». Nous serions dans un pays certes riche mais qui a peur de son avenir. « Deux tiers des français estiment que la vie politique française est déréglée. » Les français ont également une très mauvaise opinion des journalistes qui seraient « coupés du monde, politisés ou du moins influencés ». L’Institut CSA partage cette analyse dans un de ses derniers sondages expliquant que « trois quarts des français estiment que le France est en déclin ». « 77% d’entres eux estiment également que les inégalités se sont plutôt aggravées dans notre pays ». Une ambiance bien morose pour un début de campagne.

 

Café Politique

Patrick Jimena, le candidat Europe Ecologie Les Verts à la mairie de Colomiers reprend une idée italienne à son compte : celle du café « sospeso » pratiqué notamment à Naples où le concept serait né. Pour faire simple vous payez deux cafés pour n’en boire qu’un et le deuxième est offert par le patron de « l’Airbus », (nom du café à Colomiers), et ce en toute discrétion à « une personne dans le besoin ». L’opération a été lancée vendredi 7 décembre. Le café, outil de campagne, on se souvient notamment que Philippe Folliot député du Tarn offrait régulièrement le café à ses concitoyens de Castres (à l’époque) et tâtait ainsi le pouls de sa circonscription.

 

Patrick Noviello

L’hommage de nos élus à Nelson Mandela

« Animé par une infatigable confiance en l’être humain, il a su tout autant incarner, par des gestes forts, la nécessaire réconciliation entre les adversaires du passé »

Jean-Pierre Bel, Président PS du Sénat

 

« Son destin et celui de l’Afrique du Sud ont basculé le jour où, du fond de son cachot, il a compris que se laisser submerger par la haine serait donner une victoire de plus à ses geôliers.
Il a alors démontré que la liberté et la justice ne pouvaient se construire que sur une réconciliation lucide. Sa leçon est ce soir universelle. »

Martin Malvy, Président PS du Conseil Régional

 

 « Après une vie de courage, une vie de combat, à l’âge de 95 ans, un Homme de paix s’en est allé. Il est pour moi l’un des apôtres de la non-violence avec Gandhi et Martin Luther King. »

Brigitte Barège, Maire UMP de Montauban

 

« L’humanité perd son plus grand fils. Je ne connais pas d’homme qui ces dernières années ait porté aussi loin les valeurs universelles »

Jean Glavany, Député PS des Hautes-Pyrénées.

 

« Mandela aura été un exemple de courage, de ténacité, de force de persuasion qui doit tous nous inspirer et nous guider, en politique et ailleurs. »

Jean-Luc Moudenc, Député UMP de Haute-Garonne

 

« Sa vie de militant et d’homme politique a concrétisé sa foi en l’humanité et son combat pour la paix et l’harmonie entre les peuples. Ses épreuves ont su révéler un homme plein de simplicité, d’espoir et d’abnégation face à l’adversité et l’intolérance. »

Bertrand Auban, Sénateur PS de Haute-Garonne

 

« Pour le monde entier Nelson Mandela symbolise la lutte contre l’injustice et le courage de ses idées, un engagement hors du commun qui lui permettra de sortir vainqueur des dizaines années d’emprisonnement et de tortures. Nous nous sentons toujours porteurs des valeurs de Nelson Mandela pour un monde de paix, de progrès social et d’égalité entre les hommes. »

Pierre Lacaze Secrétaire du PCF 31

 

25 Nov

Européennes : courants alternatifs chez les Verts

Mauvais temps décidément dans le grand sud-ouest pour la désignation des candidats à l’élection européenne. Après la suspension du vote dans les fédérations socialistes, voici que le temps se couvre également chez Europe Ecologie Les Verts.

Tout est parti d’une petite phrase de Daniel Cohn Bendit dans Libération de ce lundi : « Après Mamère, Durand et moi, on liquiderait Bové ? C’est vraiment un parti sadomaso à tendance suicidaire » se serait-il étranglé. Mais qui voudrait bien liquider José Bové ? A priori c’est Jean-Vincent Placé qui est visé par « Dany » et avec lui Catherine Grèze actuelle eurodéputée du Grand Sud-Ouest dont elle serait « l’âme damnée » selon un membre d’EELV. En coulisse, il se murmure même que Jean-Vincent Placé aurait téléphoné pour convaincre certains candidats hommes de se présenter face à Bové.

Un vote pour rien ?

Catherine Grèze se targue ce lundi, dans un communiqué adressé à la presse, d’avoir été placée « très clairement en tête » après la « consultation régionale des militants » (576 voix pour elle, 428 pour Bové d’après ses chiffres). « Pourquoi Daniel Cohn-Bendit parle de liquidation ? » s’étonne-t-elle. « Un deuxième de liste n’est pas liquidé. Je rappelle d’ailleurs que par le biais de la parité, Daniel l’est systématiquement en Allemagne, et je ne crois pas que ce soit déshonorant » poursuit-elle.

Pourtant selon certains Verts, cette consultation n’aurait pas de réel intérêt et se résumerait à « un vote consultatif ». C’est d’ailleurs le Conseil Fédéral d’EELV qui tranchera à la mi-décembre quant à l’attribution des têtes de liste. Seulement José Bové semble intouchable. Des Primaires continentales se déroulent actuellement via internet chez les Verts de tous les pays de l’UE. Objectif : désigner leur candidat officiel à la présidence de la Commission Européenne.

Bové Super Candidat

« En France, seul José Bové a fait acte de candidature, et le scrutin a de bonne chance de désigner un sempiternel couple franco-allemand. La Primaire aurait eu une autre allure avec des têtes de liste grecques ou portugaises, témoins de pays en crise et porteurs des solutions écologistes » regrettait déjà au début du mois dans Politis Catherine Grèze. L’Aveyronnais reste donc le favori des écolos européens pour tenter de succéder à José Manuel Barroso, déterminé mais sans grande illusion nous avait-il toutefois confié (revoir « Voix est Libre » du 26 octobre).

Seul hic, selon un cadre du parti, pour être ce super candidat, « il faut préalablement avoir été déclaré « tête de liste » dans une des régions de son pays d’origine ». Entre Grèze et lui, il n’en resterait donc qu’un. Et Bové serait alors l’incontournable. « Faux » rétorque Catherine Grèze. « Un deuxième de liste peut très bien briguer ce poste ». A vérifier donc dans les statuts des partis verts de l’UE, si vous avez quelques heures devant vous…

Que faut-il finalement retenir de cette histoire pour revenir à la première phrase-choc de Dany ? Les Verts restent un parti très difficile à saisir et à diriger où la guerre des courants fait rage en permanence. Et sur ce dernier point, tout le monde semble d’accord.

Patrick Noviello

01 Nov

EXCLU : Louis Aliot, le vice-président du FN défie le président du Sénat

Le début du commencement. Le décor des municipales se met progressivement en place. Constitution des listes. Tricotage des partenariats. Pour Louis Aliot, la pré-campagne prépare une autre campagne. Le vice-président du FN a les yeux braqués sur les mairies. Mais il a l’esprit tourné vers une autre échéance : les européennes.

Louis Aliot, vice-président du FN dans les locaux de France3 Midi-Pyrénées. Photo : LDubois/F3MidiPy

Louis Aliot, vice-président du FN dans les locaux de France3 Midi-Pyrénées. Photo : LDubois/F3MidiPy

Louis Aliot va être la tête de liste du Front National, dans le Sud Ouest, en mai prochain. De Bordeaux à Perpignan en passant par Toulouse, à cheval sur trois régions et dix huit départements, il va monter au front pour un décrocher un siège de député européen. Mais, avant le mois de mai il y a le mois de mars. Avant l’immense circonscription des européennes, il y a les petites et grandes communes de Midi-Pyrénées.

Louis Aliot lie les deux séquences. Le leader frontiste se dit « en pré-campagne » pour les européennes. Sa présence, sur le terrain local, est « l’occasion de faire une tournée ». Néamoins, Louis Aliot ne réduit pas les municipales à un tour de chauffe. Il rappelle les ambitions et l’implantation du FN dans notre région : « 14 listes en Haute-Garonne, 3 candidats en Ariège, 3 dans le Tarn-et-Garonne, 1 dans le Gers, 1 dans l’Aveyron et 1 dans les Hautes-Pyrénées ».

Le parti de Marine Le Pen est confronté à une « crise de croissance ». Les sondages traduisent une montée en puissance. Mais le parti manque de cadres et de militants. En Midi-Pyrénées, ce déficit de ressources humaines s’ajoute à la difficulté du terrain. Les départements de la région sont ancrés à gauche. Cet obstacle renforce le poids et l’impact de certains gestes.

Louis Aliot annonce que « Marine viendra certainement à Toulouse et (il) ne désespère pas de la faire venir à Carmaux ». La présidente du FN dans deux villes Roses vifs. Toulouse, c’est la ville dans laquelle Mitterrand, Jospin et Hollande ont terminé leurs campagnes présidentielles. Carmaux, c’est le pays de Jaurès.

Louis Aliot est vraiment de la génération Marine. Il a le gout de la communication. Il a également un vrai sens politique. Louis Aliot a compris un point essentiel : les victoires politiques ne passent pas uniquement par les urnes. La conquête des esprits est aussi un objectif stratégique. Le simple fait de monter une liste à Carmaux est une réussite. Cela permet d’adresser un message : on gagne du terrain. Et pas n’importe lequel. Un terrain autrefois interdit.

Dans cette (con)quête des symboles, Louis Aliot ajoute une nouvelle étape : un défi au président du Sénat. Ariégois d’origine, le vice président du FN « aimerai(t) monter une liste à Lavelanet, dans la ville de Jean-Pierre Bel. Ce serait symboliquement fort ». Il reconnait que « ce n’est pas facile ». Mais « il étudie attentivement la possibilité ».

Décidément, entre Carmaux et Lavelanet, Midi-Pyrénées est au cœur de la stratégie du FN.

Le parti de Marine Le Pen peut espérer des maires dans l’Est et le Sud-Est de la France. Mais c’est dans le Sud-Ouest qu’il déploie ses symboles.

Laurent Dubois

26 Oct

José Bové s’attaque aux lobbies du tabac et de l’agroalimentaire : « Holp Up à Bruxelles »

« Hold Up à Bruxelles ». Josè Bové dénonce une bande organisée. Dans son prochain livre, le député européen dévoile l’action concertée des lobbies. Industrie du tabac. Magnats agro-alimentaire. Auprès de la Commission ou du Parlement, ces puissances de l’ombre frappent à toutes les portes. Elles s’invitent et s’incrustent dans toutes les arcanes européennes.

« Ouvrage-témoignage » et « essai-porteur-de-solutions », le livre est construit autour de cinq exemples. Cinq exemples concrets et vécus. Au travers d’anecdotes croustillantes, José Bové arrache les masques. Il éclaire la face sombre du Pouvoir Bruxellois.

Bruxelles souffre d’une mauvaise image. Les sondages pointent une poussée des partis europhobes. Dans ce contexte, le grand déballage de José Bové peut mettre du sel sur les plaies. Son livre risque de faire le miel d’une Marine Le Pen. José Bové s’en défend. Il se définit comme un « pessimiste constructif ». Dans son esprit, ses révélations doivent permettre d’améliorer les choses. De la dénonciation d’un Mal doit naitre un Mieux. Belle philosophie.Joli pari.

« Holp Up » à Bruxelles. A paraitre mi janvier aux éditions de La Découverte.

Laurent Dubois

22 Oct

Léonarda : le contre-exemple ?

Voilà presque une semaine que l’encre et le fiel des déclarations coulent sur ce qui est devenu une affaire d’Etat : le dossier Léonarda. Mais que retenir au fond de cette histoire ? Surtout pas qu’il s’agit là d’un exemple de durcissement de la politique migratoire française. Le seul point positif à en tirer, s’il devait y en avoir un, c’est que désormais les forces de l’ordre ne pourront plus procéder à l’interpellation d’un mineur en situation irrégulière dans le cadre scolaire. Quoi de plus normal ? Arrêter un enfant dans ce qui doit rester un sanctuaire républicain est inadmissible et la nouvelle circulaire prise en ce sens devrait éviter toute bévue à l’avenir.

Asile refusé

Pour revenir sur le fond de l’affaire, Manuel Valls précise que la demande d’asile formulée par la famille Dibrani a été refusée à sept reprises. Des fraudes auraient même été relevées par l’administration. Ce à quoi le père répond dans « Le journal du dimanche » : « A l’Ofpra, ils savent bien que les demandeurs d’asile ne disent pas la vérité à 100% ». Les associations d’aide à ces demandeurs d’asile et aux sans-papiers apprécieront le tort que peut faire ce type de déclaration dans l’opinion publique. D’ailleurs, il est à noter que ces mêmes associations et autres organismes d’aide ont été très silencieux sur le cas Léonarda (sauf pour dénoncer ses conditions d’arrestation et la proposition de François Hollande).

Erreur politique

Beaucoup plus silencieux en tout cas que la classe politique dans son ensemble, droite et gauche confondues. Malek Boutih désormais député socialiste mais ancien patron de « SOS racisme » s’indigne en expliquant que « c’est la première fois qu’on demande à une enfant mineure de choisir entre sa scolarité et ses parents ». Ce que certains qualifient de « geste de générosité » de la part de François Hollande est considéré par beaucoup comme une erreur politique. Et c’en est sûrement une. Maintenant de là à dire qu’elle marquera irrémédiablement son mandat…

Instrumentalisation

L’ancien ministre UMP Bruno Le Maire, lui, ne fait pas dans la nuance qualifiant de « faute inexcusable » cette proposition présidentielle qui « bafoue » les lois de la République. Dans un langage plus brut de décoffrage, le père de Léonarda, décidément très disert, déclare dans le JDD « M.Hollande, vous avez merdé ! ». Alors que lui, en faisant de fausses déclarations, a sans doute eu l’attitude adéquate. Un peu de mesure que diable y compris de notre part, médias nationaux mais aussi internationaux, qui avons fait passer le dossier Léonarda d’abord comme un exemple d’intégration bafouée puis comme le symbole de l’incapacité de Hollande à présider aux destinées d’un pays.
Le vrai exemple dans cette histoire, c’est avant tout celui d’une instrumentalisation, celle qui a été faite d’une adolescente de quinze ans, dont se sont servis son père, puis une partie de la classe politique. Ces derniers ont certainement déjà oublié Léonarda et cherchent dès à présent un autre cas d’actualité à ériger en exemple.

Patrick Noviello

03 Fév

Planning des meetings politiques en Midi-Pyrénées

AGENDA MEETINGS PRESIDENTIELLE 2012

JANVIER 2012

– le 14 : Philippe POUTOU (NPA) à Villefranche-de-Rouergue (12) à 16h00
– le 19 : Hervé MORIN (LNC) à Toulouse

FEVRIER 2012
– le 4 : Nicolas MIGUET à Montauban à 12h00
– le 5 : Marine LE PEN (FN) hall G du Parc des expos de Toulouse à 14h30
– le 6 : François BAYROU (MODEM) à Montredon-Labessonnié, Saint-Pierre de Trivisy et Albi (toute la journée)
– le 7 : Visite de Nicolas SARKOZY (UMP) à Lavaur
– le 9 : Nicolas MIGUET à Foix (point presse à 19h00 et dîner-débat à 20h)

– le 10 : meeting de Nicolas MIGUET à Foix
– le 11 : participation de François HOLLANDE (PS) au colloque Futurapolis à Toulouse

MARS 2012
– le 10 : meeting de François Bayrou (MoDem) à la Halle aux grains de Toulouse
– le 21 : Meeting de François Hollande (PS) dans le Tarn – Castres et Carmaux, seul meeting en Midi-Pyrénées avant le 1er tour // ANNULE !!!
– le 22 : Visite de Nicolas Dupont-Aignan dans les Hautes-Pyrénées et en Haute-Garonne
– le 30 : Meeting de Nathalie Arthaud (LO) à la salle Bercelone de Toulouse
– le 31 : Eva Joly à Toulouse pour un débat avec des étudiants à 11h00

AVRIL 2012
– le 5 : Jean-Luc MELENCHON (FDG) place du Capitole à 20h
– le 15 : Nicolas Dupont-Aignan sera à Toulouse pour un banquet républicain
– le 16 : François Hollande (PS) dans le Tarn
– le 17 : Meeting de Philippe Poutou à 20h30

MAI 2012
– le 3 : François HOLLANDE (PS) à Toulouse [ce sera son dernier grand meeting de la campagne]. Probablement au Stadium.