28 Fév

Jean-Jacques Bolzan : « Sarko et Borloo, pas évident »

Jean-Jacques Bolzan

Le printemps en février. Grand soleil et température douce, place Saint Georges. A une terrasse de café, Jean-Jacques Bolzan. C’est lui qui a choisi le lieu. Un lieu symbolique. Très politique. Ce proche de Jean-Louis Borloo va « prochainement annoncer sa candidature sur la 1er circo » de la Haute-Garonne. Une circonscription qui frôle les façades ocres et les jardinières de Saint-Georges. Pour lui, cette candidature est « cohérente ». Elle s’inscrit « dans la continuité ». « De 1995 à 2008, (il a été) élu à la mairie de Toulouse et candidat sur deux cantons qui appartiennent à l’actuelle 1ere circonscription ». Évidemment, avant les législatives, il y a les présidentielles. Jean-Jacques Bolzan juge « la campagne merdeuse. En étant poli. Des insultes et pas de vrais débats ». Au-delà des meetings et des affrontements, il a une date en tête. Le 10 mars le parti de Jean-Louis Borloo doit choisir : Sarko ou Bayrou. D’après Jean-Jacques Bolzan, « on ne peut pas dire dans quel sens vont aller (les radicaux valoisiens). C’est très partagé. Les élus assis veulent maintenir leurs postes et aller vers les meilleurs sondages. Mais il y a aussi les militants ». De son côté, le Toulousain n’est « pas persuadé que Borloo appelle à voter Sarko ». « En Haute-Garonne, un accord existe pour avoir un candidat Modem et Radical sur chaque circo. Les négociations sont en cours. Borloo n’a pas dit halte ».

LD

Face à face : Jean Glavany et Bernard Carayon, dans la Voix est libre samedi 3 mars à 11h30

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Un face à face de parlementaires, voilà ce que nous vous proposons cette semaine :

Jean Glavany, député socialiste des Hautes-Pyrénées et Bernard Carayon, député UMP du Tarn.

Avec eux nous reviendrons évidemment sur l’actualité politique de la semaine ainsi que sur la campagne pour la présidentielle.
Nous parlerons aussi de la loi sur le secret des affaires impulsée par Bernard Carayon.

27 Fév

Comment faire campagne pour Sarkozy sans perdre son poste ?


Comment faire campagne contre Sarkozy sans… par france3midipyrenees

« Comment faire campagne pour Sarkozy sans perdre son siège ? »
C’est le titre d’un article du Monde paru mardi dernier.

Difficile effectivement voire impossible ici comme ailleurs de trouver des porte-paroles locaux du gouvernement ou du président.

Dernier exemple en date.
Certains se sont peut-être étonnés voilà 15 jours de ne pas voir de représentants de l’UMP dans notre émission.

Nous avions pourtant lancé de nombreuses invitations, solliciter les états-majors.

Mais là : personnes pour venir nous parler politique de logements.

Motifs invoqués : l’agenda bien sûr mais aussi parfois plus honnêtement la connaissance du dossier et le fait de ne pas être aux manettes.

Pas simple donc d’être dans l’opposition locale et dans la majorité nationale.

Une occasion de remonter la pente : la campagne enfin lancée pour Nicolas Sarkozy.
Une campagne qui ne se gagnera pas sans un soutien de terrain.

17 Fév

« Midi-Pyrénées au salon de l’agriculture » dans la Voix est libre samedi 24 février à 11h30

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Quel rôle joue Midi-Pyrénées dans le paysage agricole français ? Quelles sont les pistes de développement possibles en période de crise ?
La Voix est libre s’installe au cœur du salon et invite deux représentants des syndicats agricoles pour en débattre samedi 25 février à 11h30.

La présence de la région Midi-Pyrénées au SIA 2012 est marquée par le lancement de la nouvelle marque « Sud-Ouest France » avec sa voisine Aquitaine, et le choix de la race gasconne comme ambassadrice du concours général agricole.

16 Fév

« Un Président en campagne », c’est samedi 18 février dans la Voix est libre

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Nicolas Sarkozy sera donc bien candidat à sa propre succession. Trois jours après cette annonce, l’émission « La voix est libre » essaie de mesurer les chances du président sortant: peut-il inverser la tendance des sondages, sur quels thèmes de campagne peut-il se réconcilier avec les Français? Et sur le terrain de Midi-Pyrénées, quel écho peut désormais avoir la bataille pour l’Elysée?

Nos invités:
Aurélien Pradié, conseiller général du Lot et secrétaire national de l’UMP chargé de la jeunesse
Monique Bultel-Herment, adjointe au maire PS de Rodez

14 Fév

Jean-Jacques Mirassou : « Hollande ne doute jamais »

François Hollande dans les coulisses de la Halle aux Grains

Samedi 11 février, Jean-Jacques Mirassou est à la Halle aux Grains. Aux cotés de Pierre Izard, le sénateur de la Haute-Garonne écoute l’intervention de François Hollande. A la fin du discours, je le retrouve. Nous traversons la rue. Direction sa permanence. Quelques mètres à pied. Une fois arrivés, Jean-Jacques Mirassou m’offre un voyage. Un voyage dans le temps. Et dans l’espace. Le parlementaire est un vieux compagnon de route de François Hollande. La visite toulousaine du présidentiable réveille les souvenirs. « A Pau, en 2010, pour les journées parlementaires, il était peu entouré. Ses interventions étaient presque banalisées ». « En 2011, à Clichy-la-Garenne, même chose. On devait être deux ou trois sénateurs autour de lui ». Jean-Jacques Mirassou souligne le contraste entre le « désert » du passé et l’affluence du moment. Notamment à la Halle aux Grains. « On est passé de salles de 150 personnes à des salles de 1500 personnes ». Pour Jean-Jacques Mirassou, une seule chose ne change pas. François Hollande « ne doute jamais ».

LD

13 Fév

Pierre Cohen : « Nicolas Sarkozy est dangereux »

La Halle aux Grains, stade Toulousain de la Recherche et des présidentielles. Samedi 11 février, le maire de la ville – Pierre Cohen – accueille des conférenciers et le pilier de la Gauche dans le match « Elysée 2012 » : François Hollande. A la mi-temps, après le déjeuner, il « débriefe ». Dans les coulisses, Pierre Cohen me livre ses impressions. Ses premiers mots portent sur le botter de François Hollande. D’après lui, le ballon envoyé le matin révèle un vrai élan. « Trop peu d’hommes politiques se soucient de l’Innovation et de la Recherche. Parlent de temps long ». Pour Pierre Cohen, François Hollande appartient à ce club très fermé. S’agissant des présidentielles, le maire de Toulouse ne va pas attendre avril prochain. Et l’incontournable dernier meeting toulousain du candidat PS. Pierre Cohen sera « actif pendant la campagne ». Il fera « les marchés, le porte-à-porte ». « Plusieurs réunions publiques (sont) prévues ». Pierre Cohen aborde la partie avec confiance. « Le contexte est favorable ». Mais, il reste prudent. « Il faut se méfier. Nicolas Sarkozy est un candidat spectaculaire, dangereux ».

LD

4ème visite de Nicolas Sarkozy dans notre région en à peine un peu plus de deux mois.


4ème visite de Nicolas Sarkozy dans notre région… par france3midipyrenees

4ème visite de Nicolas Sarkozy dans notre région en à peine un peu plus de deux mois.

En novembre il ouvrait sa tournée au CNES de Toulouse.
Objectif non pas lune, pas encore présidentielle mais rassurer.
Rassurer les ingénieurs :
« La politique spatiale ne sera pas sacrifiée sur l’autel de la rigueur budgétaire » assure le chef de l’état.

Une semaine plus tard revoilà le président, dans le Gers.
Cette fois-ci sur un sujet plus terre à terre : l’agriculture.
A Gimont, comme ailleurs, interlocuteurs et spectateurs sont triés sur le volet.
Le président veut rassurer les agriculteurs : « on a besoin d’eux ».

Et pour enfoncer le clou rebelote en Ariège à la mi-janvier.
Intervention orale sur la ruralité de demain et, plus loin, intervention physique des CRS sur des manifestants dans les rues de Pamiers.

Enfin dernier passage en date ce mardi à Lavaur pour parler de politique familiale.
Et là les attaques sont plus ciblées vers le candidat Hollande et ses réflexions sur le quotient familial.

Après tout ça si on nous dit que le Président n’est pas en campagne. C’est à n’y rien comprendre.

11 Fév

EXCLUSIF : Martin Malvy, « un air de mai 81 »

Un discours, l’accueil d’un présidentiable, une visite de terrain et un déjeuner. Samedi 11 février, la matinée de Martin Malvy est bien remplie. Le président de la Région organise le Forum « Futurapolis » et invite – dans ce cadre – François Hollande. Malgré un agenda surchargé, il respecte une promesse. Il me réserve – en exclusivité – ses impressions. Un labyrinthe dans les sous-sols « frigorifiques » de la Halle des Grains. Au bout, une petite salle. Une table, deux tasses de café. Enfin de la chaleur et 30 minutes d’entretien. De l’intervention de François Hollande, Martin Malvy retient d’abord un état d’esprit. Un sens des réalités. Pour lui, François Hollande a « compris le sens de notre époque ». Il formule une « analyse profondément exacte » de la situation du pays. Il a saisi que « notre époque ne ressemblera pas à la précédente ». Dans « cette transition, l’innovation et la recherche jouent un rôle essentiel. Notamment la coordination enseignement supérieur-entreprises ». Martin Malvy est « profondément d’accord » avec les idées de François Hollande. Idées défendues entre les murs de la Halle aux Grains. Mais, plus largement, il porte aussi un regard sur le candidat Hollande. Sur le prétendant à l’Elysée. L’ancien compagnon de François Mitterrand livre un ressenti très frais. Après les projecteurs de « Futurapolis », Martin Malvy a accompagné François Hollande sur le marché Saint-Cyprien. Malgré une température négative, la chaleur humaine était au rendez-vous. Une « sympathie spontanée ». Et « l’impression de retrouver, par moment, d’une manière différente, l’atmosphère de mai 81 » : « En 81, jeune député, depuis plusieurs mois, (Martin Malvy) sentait que François Mitterrand allait gagner. Aujourd’hui, (il a) la même impression ».

LD

10 Fév

Régis Godec : du Local au Global

Vendredi 10 février. La Ville Rose est blanche. Neige sur les trottoirs et verglas sous les semelles. Place Ravelin, Régis Godec est au rendez-vous. Il propose le refuge de son café habituel. Une bière et un panaché accompagnent les confidences de l’adjoint au maire Europe-Ecologie de Toulouse. Il est candidat aux législatives sur la 4eme « circo ». Son territoire s’étend des Carmes au Mirail. Pour lui, sa candidature se justifie par une nécessité : « démontrer que l’écologie politique à sa place ». en 2012 C’est une question vitale. « Vu les intentions de vote aux présidentielles, (elle) risque de disparaitre de l’horizon ». Les législatives sont l’occasion de « rétablir un vrai rapport de force ». Sa campagne, il la veut « locale ». « Une grande campagne de proximité. Porte-à-porte et rencontre chez les gens ». Régis Codec croit en ses chances. « Le PS a déçu. Notamment dans l’ouest de Toulouse. Depuis deux ou trois ans, on ne voit pas les nouveaux députés. Notamment Monique Iborra qui a déserté le Mirail ». En cas de victoire, il sera « un député représentant de la Nation ». Le modèle du « parlementaire-conseiller général », défenseur des intérêts locaux et sans vision globale, ce n’est pas pour lui. Il laisse cela à « Martine Martinel qui est plutôt dans ce canevas ».

LD