24 Avr

Exclusif : Thierry Carcenac prêt à quitter la présidence du Conseil Général du Tarn

Thierry Carcenac, président PS du conseil général du Tarn sur le plateau de "La Voix Est Libre"

Fin de l’enregistrement. « La Voix Est Libre » est en « boîte ». Au démaquillage, la conversation roule sur les prochains rendez-vous électoraux. Un des invités, Thierry Carcenac, évoque les sénatoriales. Le président du Conseil Général du Tarn est clair : « si Jean-Marc Pastor (l’actuel sénateur) ne repart pas, je me présente ». 34 ans de présence dans l’hémicycle, 22 années de présidence, Thierry Carcenac est prêt à tourner la page départementale. Entre le Conseil Général et un siège de sénateur, il choisira, sans hésitation, le Sénat. Cette translation suppose que la place soit libre. La route du Palais du Luxembourg passe par une étape : le retrait, la retraite de Jean-Marc Pastor. Ce dernier n’a pas encore pris sa décision. Pour le sénateur  sortant, ce n’est pas le moment de penser à sa sortie.  » Certains veulent toujours devancer l’histoire et les événements. Les municipales sont la base des sénatoriales. C’est seulement après cette échéance qu’il faudra éventuellement réfléchir ». En toute hypothèse, Jean-Marc Pastor bénéficie du soutien d’un parlementaire tarnais : Jacques Valax. Le député est  » un peu surpris et meurtri » par la déclaration de Thierry Carcenac. Pour lui, la question ne se pose pas. « Jean-Marc Pastor n’a pas de raison de s’arrêter ». De son côté, « Thierry Carcenac doit impérativement rester à la tête du conseil général. Il n’a pas préparer sa succession et son départ fragiliserait l’assemblée départementale ».

LD

Petites phrases de la semaine

Jean Glavany - ©KENZO TRIBOUILLARD / AFP

Attentats de Tripoli
« Le but était de tuer »
Jean Glavany, député socialiste des Hautes Pyrénées présent dans la capitale libyenne au moment des faits avec une délégation de parlementaires.
Aujourd’hui en France, 24 avril

Rapport Bianco sur le réseau ferroviaire
« Midi-Pyrénées ne veut pas d’un TGV au rabais »
Martin Malvy, président socialiste de la Région, au sujet de la proposition préconisant l’utilisation des voies actuelles pour aménager des lignes grandes vitesse.
Communiqué, 22 avril

Vidéosurveillance dans les villes
« Une caméra peut remplacer 8 à 10 fonctionnaires. »
Christian Estrosi, maire UMP de Nice en visite à Toulouse, à la presse le 18 avril.

23 Avr

Quelle transparence en politique ? en débat dans la Voix est libre, samedi 27 avril à 11h30

Jérôme Cahuzac et François Hollande ©Ana Arevalo / AFP

Après l’affaire Cahuzac et la révélation du patrimoine des ministres, l’opération transparence voulue par François Hollande se poursuit.

« Comment moraliser la vie politique » c’est la question que nous nous poserons vendredi prochain dans « La Voix est Libre ».

Que pense aujourd’hui le citoyen de la classe politique ? Quels moyens mettre en œuvre pour clarifier l’action publique et éviter les conflits d’intérêts ou les fraudes ?

Avec nous pour en débattre,

  • Carole Delgas, Maire de Martres-Tolosane, Députée du Comminges-Savès, Haute-Garonne, Vice Présidente du Conseil Régional Midi-Pyrénées  PS
  • Vincent Terrail-Noves, Conseiller municipal de Balma, Conseiller Régional de Midi-Pyrénées, UMP
  • Marie-Pierre Vieu, Présidente du groupe Front de Gauche Région Midi-Pyrénées, Conseillère municipale de Tarbes, Membre du Conseil Nationale du PC

18 Avr

La déontologie « coup de poing ».

Jérôme Cahuzac ©MaxPPP

Quand nous avions organisé le 17 novembre dernier une émission sur le thème de la moralisation de la vie politique, le sujet n’avait pas forcément bouleversé les foules. Pourquoi ? Peur de la langue de bois ? Fatalisme des citoyens ? Allez savoir…
Aujourd’hui ce sujet est plus que brûlant, revenu sur le devant de l’actualité avec le patrimoine des membres du gouvernement qui vient d’être rendu public et évidemment l’affaire Cahuzac. A l’époque où nous avions réalisé l’émission, l’accroche actualité était la remise du rapport de la commission Jospin sur la déontologie en politique. Cette commission avait été lancée à l’aube de la présidence Hollande et les socialistes pouvaient alors se targuer d’avoir une longueur d’avance.
Seulement, depuis novembre et la remise de ce rapport : rien ! Aucune véritable application des préconisations évoquées par les membres de la commission. Mais les scandales et l’actualité, eux, n’attendent pas. Nous pouvons, comme seul lot de consolation, nous enorgueillir ici à « La Voix est Libre » d’avoir essayé d’ouvrir le débat avant d’être rattrapé par les évènements ou de courir après.
Parmi nos invités de l’émission du 17 novembre : une juriste toulousaine de l’UT1, Wanda Mastor, membre de la commission Jospin. Déjà alors, elle regrettait que le rapport ne soit pas allé plus loin, déjà, elle était impatiente de voir ce qui allait en découler, quelles mesures politiques allaient en ressortir.
Aujourd’hui, on peut lire sa déception dans les colonnes de Médiapart, le site web d’investigation par qui l’affaire Cahuzac a été révélée. « On reste sans voix, explique Wanda Mastor à Joseph Confavreux. Nous sommes extraordinairement surpris qu’on réclame aujourd’hui une moralisation de la vie politique, parce que l’actualité y préside, alors que nous avons travaillé précisément pendant des mois, sur les moyens de rendre la République plus exemplaire et de redonner confiance aux citoyens. »
Et la professeur de Droit Public de poursuivre : « N’importe quel juriste sait qu’il ne faut pas réagir à chaud, comme lorsqu’on annonce une loi sur la récidive après un crime pédophile ». Réagir à chaud, c’est pourtant bien notre métier à Laurent et moi-même. Qu’il est souvent difficile de prendre du recul, d’expliquer. Au même titre qu’il est plus simples pour les « politiques » de prendre une mesure symbolique ou « coup de poing », il est aussi plus facile pour nous, commentateurs, plutôt que de s’efforcer de vulgariser une série d’articles de loi dont on ne sait pas vraiment comment ils seront appliqués.

Aujourd’hui, nous connaissons le patrimoine des ministres qui nous gouvernent. La belle affaire ! Et alors ? Est-ce cela la déontologie « coup de poing » ? Voilà que l’on se demande maintenant si on peut être riche et de gauche ou riche et honnête, et le Canard Enchaîné ironise même en se demandant si on peut être « pauvre et de droite ».
Toujours dans son excellent article publié par Médiapart, Joseph de Confavreux conclue en citant un autre membre de la commission Jospin, le professeur de droit constitutionnel Dominique Rousseau. « Le problème est moins celui de l’élite, que le mode de production de ces élites. Dans tous les pays, il y a des élites, mais en France, leur formation est concentrée entre les mains de Sciences-Po et de l’ENA, ce qui fait qu’on retrouve les mêmes personnes à la tête des entreprises, des médias, des cabinets d’avocats ou des cabinets ministériels ».
La question est peut-être là : pourquoi n’y-a-t-il pas de leaders d’opinion d’origines plus modestes dans les organes décisionnaires de notre démocratie ?
« Cent fois sur le métier, remettez votre ouvrage » disait Boileau. C’est ce que nous ferons dès la semaine prochaine avec une nouvelle émission qui se demandera « comment moraliser la vie politique ». Sans doute aura-t-elle un autre écho que la précédente. Et tant mieux.

Patrick Noviello

Les petites phrases de la semaine. Moraliser la vie politique

Jean-Pierre Bel MaxPPP

« Il ne faut pas en arriver à l’Inquisition ou à l’opération « mains propres » ».
Jean-Pierre Bel, président socialiste du Sénat
(Le Monde du 13 avril)

« 60 Milliards d’euros de fraude fiscale dans le pays, ça vaut le coup pour les récupérer de réembaucher les 25 000 emplois de fonctionnaires supprimés aux impôts durant ces dix dernières années.  »
Pierre Lacaze, secrétaire départemental du PC en Haute-Garonne (Communiqué)

« Il ne s’agit pas de faire un « concours Lépine » de la moralisation où chacun y va de sa proposition. Pour ma part je plaide depuis longtemps pour commencer par une mesure indispensable: la diminution du nombre des élus et la limitation du cumul et de la durée des mandats: un moyen simple, qui limitera immédiatement les possibilités de fraudes et facilitera les contrôles.  »
Elisabeth Pouchelon, conseillère régionale UMP (sur son blog)

EXCLUSIF : municipales Toulouse, tentative de « putsch » au Centre

A. Trillou. JM Belin et JC Pellegrino. Alliance Centriste 31

Municipales à Toulouse. Manœuvres souterraines au Centre. Samedi 20 avril, Alliance Centriste réunit, à Saint Martin du Touch, son conseil départemental. Le mouvement de Jean Arthuis doit élargir son bureau. Ce scrutin tourne à l’O.P.A hostile. Jean-Marie Belin, président de l’Alliance Centriste 31, dénonce une « tentative de putsch ». Une centaine de militants sont appelés aux urnes. Parmi ces votants, de nouveaux arrivants qui débarquent opportunément. Jean-Marie Belin, »voit arriver des gens qui n’ont aucune histoire centriste sur Toulouse et (qu’il) ne connai(t) absolument pas. Une quinzaine de nouveaux votants viennent de rentrer et sont originaires de l’UMP. Une autre quinzaine sont des étudiants proches d’un lieutenant de Christine de Veyrac« . Jean-Marie Belin estime que ce « tripatouillage » vise un but évident : « remettre les clés à quelqu’un ». D’après le responsable centriste, « Christine de Veyrac envoie ses hommes de confiance, ses gros bras pour mettre la main sur Alliance Centriste ». La députée européenne est isolée. Une des principales figures de l’UDI, Jean-Jacques Bolzan, a rejoint Jean-Luc Moudenc. Un poids lourd régional, le sénateur Alain Châtillon, a publiquement manifesté sa préférence pour l’ancien maire de Toulouse. Christine de Veyrac doit montrer qu’elle n’est pas seule au milieu du désert. L’étiquette Alliance Centriste peut constituer un petit oasis. Quelques gouttes dans un océan de solitude. Christine de Veyrac bénéfice du soutien, sans faille, du député tarnais, Philippe Folliot et du Modem toulousain. Mais la candidate aux municipales doit impérativement briser son encerclement. L’élection d’un proche dans un satellite centriste peut participer de ce mouvement. Seul problème. La méthode coince vraiment. Une méthode digne, selon Jean-Marie Belin, « du RPR de la fin des années 70 ». Corps électoral taillé sur mesure, adhésions « téléguidées »,  « vrais-faux » militants…Le délégué départemental de l’Alliance Centriste 31, Jean-Claude Pellegrino, cite les exemples « de personnes qui découvrent être adhérentes de l’Alliance Centriste ou d’adhésions groupées ». Les péripéties électorales de l’Alliance Centriste ont un mérite pédagogique. Ceux qui en doutaient encore sont désormais informés : la petite cuisine n’est pas réservée aux grands partis.

LD

16 Avr

Où en est-on du projet d’autoroute Castres-Toulouse ? samedi à 11h30 dans la Voix est libre

©JEAN-PHILIPPE-KSIAZEK-AFP

En attendant la décision de la commission Mobilité 21, les chefs d’entreprises sud-tarnais ont menacé de couper l’alimentation du Canal du Midi pour protester contre le possible abandon d’une autoroute reliant Castres à Toulouse. Des rumeurs courent en effet selon lesquelles le projet  se retrouverait classé en «catégorie 2», et ainsi relégué dans les projets à engager dans les 10 prochaines années.

Y-a-t-il urgence à désenclaver le Sud du Tarn avec cette autoroute ? les avis divergent.

Pour en parler sur le plateau :

  • Pascal BUGIS,  Maire de Castres (Divers droite)
  • Thierry CARCENAC, Président Conseil Général du Tarn (PS)
  • Guillaume CROS, Président du groupe EELV CR Midi-Pyrénées

Une émission présentée par Pierjean Frison, avec notre politologue Laurent Dubois

15 Avr

Exclusif : Philippe Martin, « inutile de rendre public les patrimoines »

Philippe Martin. Député et président du conseil général du PS

Un grand déballage de printemps. Aujourd’hui, à 17 heures, les ministres dévoilent leur patrimoine. Ils vont révéler la marque et la cylindrée de leurs voitures. Les citoyens vont pouvoir connaître la signature des tableaux qui trônent dans leurs salons. Le député du Gers, Philippe Martin, est agacé par ce « strip-tease » collectif. Il plaide pour « un équilibre entre ne rien faire et tout déballer». Le parlementaire socialiste estime que l’affaire Cahuzac impose une transparence. « Une déclaration, des contrôles, une sanction. Un contrôle réel, indépendant, pouvant aller jusqu’à l’éligibilité », Philippe Martin est d’accord En revanche, « il est inutile de rendre public les patrimoines. C’est du voyeurisme ».  L’élu gersois est favorable à un renforcement du dispositif actuel. Il est  notamment »contre le cumul des fonctions d’avocat d’affaire et de parlementaire ». Il plaide clairement pour une interdiction. D’après lui, c’est la moindre des choses On lui « demande de choisir entre son mandat de député et un exécutif local ».  Il ne voit pas pourquoi  certains mélangeraient les genres. Le non cumul des mandats est présenté comme une avancée démocratique. Une réglementation des activités professionnelles est encore plus nécessaire. Il s’agit d’une question de salubrité publique. Mais, encore une fois, cette moralisation de la vie publique ne doit pas dégénérer en « grand cirque médiatique ». Philippe Martin veut une vraie instance de contrôle. Mais sans verser dans une exhibition malsaine. Philippe Martin souhaite défendre un projet en ce sens auprès du groupe PS.

LD

11 Avr

Les petites phrases de la semaine

    Paul Quilès - MaxPPP

  • «Je me félicite qu’Harlem Désir, Premier secrétaire du Parti socialiste, ait repris ma proposition d’organiser référendum sur la moralisation de la vie publique. » Paul Quilès, maire PS de Cordes, ancien ministre. Communiqué de presse
    • « Ma conviction est que ce n’est pas en les évacuant qu’on évacue le problème. On le déplace et donc on l’aggrave » Dominique Baudis, défenseur des droits, au sujet des expulsions de Roms . « Libération », 5 avril 2013.
      • « Après les pavés Chinois devenus Angolais pour l’urbaniste parisien de la Rue d’Alsace, après le goudron Espagnol pour le chantier du tram… voici maintenant les architectes Londoniens pour le projet du téléphérique de Rangueil. » Jean-Michel Lattes, porte-parole de Toulouse-Avenir (soutient Jean-Luc Moudenc, UMP, pour les futures Municipales) – Communiqué de presse
        • « Après de nombreux échanges avec les jeunes, les idées ne manquent pas : un Central Park à la toulousaine sur l’Ile du Ramier après le déménagement prochain du Parc des Expositions etc… » Christine de Veyrac, candidate UDI aux Municipales de Toulouse – Communiqué de presse

        10 Avr

        Feuilleton TLT : saison 2, les magistrats financiers

        Nouveau feuilleton TLT. Le groupe « Osons Midi Pyrénées » relance son offensive. Les élus régionaux d’opposition veulent obtenir, depuis des semaines, des explications sur le Contrat d’Objectifs et de Moyens (COM) signé entre la télévision locale et la Région Midi-Pyrénées. Pour parvenir à leur fin, ils ont saisi, en février dernier, le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel. Faute de réponse, « Osons Midi-Pyrénées » se tourne vers la Commission d’Accès aux Documents Administratifs (CADA). Objectif, d’après Élisabeth Pouchelon, « obtenir les courriers entre TLT et le CSA au sujet du COM signé avec Martin Malvy« . D’après nos informations, le CSA planche bien sur le dossier TLT. Vendredi prochain, le 12 avril, le président de la télévision toulousaine, René Grando, doit se rendre à Paris afin de fournir des explications à l’autorité de régulation. En attendant, l’opposition régionale justifie son initiative par la lenteur de la procédure. Pour Jacques Thouroude, président du groupe « Osons Midi Pyrénées », « cela fait pas mal de temps qu’une demande est partie au CSA ». Il s’estime  » en droit de passer à la vitesse supérieure ». Le conseiller régional UMP considère que « l’argent public est de plus en en plus rare et de moins en moins cher ». Dans ce contexte de crise, l’attribution d’une enveloppe régionale au profit de TLT suppose « une transparence qui n’existe pas actuellement ». Visiblement Jacques Thouroude est motivé. Avec son groupe, il ajoute une nouvel « étendard » à sa « croisade ». : la Chambre Régionale des Comptes. Encore une fois, il s’agit d’interpeller les autorités de l’Etat sur le contenu et les modalités du COM liant la Région Midi-Pyrénées à une télévision locale dont le capital appartient principalement à la mairie de Toulouse et au groupe La Dépêche. Le versement,en 2012, de 500.000 euros (premier tiers d’un budget triennal s’élevant à 1 million 5) est particulièrement visé par l’opposition régionale. L’entrée en scène des magistrats financiers intervient dans un contexte particulier. TLT risque de perdre un de ses piliers. Le groupe La Dépêche envisage de racheter Sud Radio. Cette acquisition impose un choix. Une radio, un quotidien régional et des parts dans une télévision locale. Tout cela sur la même zone géographique. Ça fait beaucoup. Au regard de la Loi, c’est même trop. Un texte de 1986 interdit une telle concentration. Entre TLT et Sud Radio, l’avenue Jean Baylet doit arbitrer. D’ailleurs, c’est fait. L’abandon « volontaire » de la régie publicitaire de la télévision toulousaine répond aux contraintes juridiques qui pèsent sur les épaules de Jean-Michel Baylet. Un retrait pur et simple du capital de TLT est hypothétique.  La législation peut , potentiellement, tolérer un actionnariat « dormant ». Néanmoins, le groupe La Dépêche peut avoir envie de se concentrer sur Sud Radio. Un tel désengagement serait un sérieux coup dur.  Il constituerait un « casse tête »pour l’actionnaire principal de TLT : Pierre Cohen. Difficile d’augmenter sa participation. À quelques mois des municipales, l’opportunité d’une telle dépense alimenterait les critiques. Pas évident de trouver un remplaçant. La télévision locale n’est pas, pour les investisseurs, un produit attractif. Un faible taux d’audience, un budget dans le rouge, des perspectives de développement nébuleuses et une image dégradée (en raison de ses difficultés à se doter d’un nouveau PDG), TLT est « démonétisée ». Un seul rayon de lumière dans un ciel plombé. Rien n’est fait.  Les parts de La Dépêche dans le capital de TLT ne sont pas encore à vendre. Jean-Michel Baylet n’a pas encore Sud Radio dans son escarcelle. Le patron de La Dépêche a déposé une offre de rachat. Mais il a, en face de lui, des concurrents. On parle de négociations et d’une entente possible avec un autre candidat : Bernard Tapie. Il reste néanmoins encore en course d’autres offres. Notamment celle du groupe TF1.  Jean-Michel Baylet a aussi, en coulisse, quelques adversaires. Quelle que soit l’issue de l’aventure Sud Radio, une chose est sure. L’avenir de TLT est étroitement lié au destin de la radio sudiste.

        LD