28 Sep

Europe Ecologie-Les Verts se mobilise pour l’accueil des migrants en Occitanie

Europe Ecologie-Les Verts organise une réunion pour valoriser l’action des associations accueillant les migrants en Occitanie. Cette manifestation se déroulera à Toulouse et  en présence du secrétaire national des « Verts », David Cormand.

Photo : MaxPPP

Le 21 novembre prochain, Europe Ecologie-Les Verts veut mettre en lumière l’action des associations assurant l’accueil des migrants dans notre région. L’événement se déroulera dans les locaux de l’hôtel de Région à Toulouse. Plusieurs personnalités vont faire le déplacement depuis Paris et Bruxelles. Le secrétaire national des « Verts », David Cormand, sera présent. L’eurodéputé belge, Philippe Lamberts, figure sur l’affiche ainsi que le maire de Grande-Synthe, Damien Carême. Un maire qui a écrit au premier ministre pour demander l’ouverture de centre d’accueil pour les réfugiés.

La secrétaire régional d’EELV, Christine Arrighi, estime qu’il « faut affronter le sujet des migrants et faire entendre une voix que celle que l’on entend parfois en France ou en Europe ». Pour l’écologiste, la question peut faire « exploser l’Europe et ses valeurs. On ne pourra pas construire des murs toujours plus hauts ».

Laurent Dubois (@laurentdub)

Haute-Garonne : le Mouvement Radical toujours dans la tourmente

Le Mouvement Radical de la Haute-Garonne est englué dans les turbulences. Après l’élection controversée de son président, les instances nationales du parti ont imposé un nouveau bureau. Moins de 6 mois après son installation, il est contesté et un autre bureau pourrait être constitué.

Jean-Jacques Bolzan, président du parti Radical en Haute-Garonne

22 mois après sa création, le Mouvement Radical est en crise. Son université d’été a été houleuse et la participation se résume à une centaine de personnes. En Haute-Garonne, le tableau n’est pas meilleur. France 3 Occitanie s’est procuré un rapport d’activité. Le document interne évalue à 25 le nombre de militants « actifs » et répertorie 92 sympathisants parmi lesquels 26 élus.

Pour le plus grand département d’Occitanie, le bilan est maigre. Mais, c’est surtout l’organisation interne du mouvement qui bat de l’aile.

L’élection, en juin dernier, du président départemental du nouveau parti a viré au règlement de compte sur la place publique. La fédération départementale a été placée sous tutelle. La désignation de Jean-Jacques Bolzan a été suspendue puis finalement validée. Mais la présidence nationale du parti (Laurent Hénart et Sylvia Pinel) a annulé l’élection du bureau installé après la victoire de Jean-Jacques Bolzan.

Malgré ce « correctif », la barre n’est toujours pas redressée. Les deux sénateurs de la Haute-Garonne, Alain Chatillon et Pierre Médevielle, se sont mis en retrait du mouvement. L’hypothèse de créer une seconde fédération en Haute-Garonne (parallèle à celle présidée par Jean-Jacques Bolzan) a été mise sur la table. Envisageable  d’un point de vue statutaire, cette option a toutefois été écartée.Elle actait un éclatement du mouvement Radical.

La solution désormais explorée est celle d’un nouveau bureau. Ce serait le deuxième en 5 mois. Selon nos informations, Laurent Hénart a reçu une liste de 11 noms. Pour ses promoteurs, ce bureau est équilibré : équilibre géographique, parité « homme-femme », équilibre entre « Valoisiens  » et « Radicaux de Gauche, équilibre entre proches de Jean-Jacques Bolzan et soutiens du candidat battu en juin dernier, Pierre-Nicolas Bapt.

Pour les avocats de la formule, c’est le seul moyen pour une « sortie de crise ».

Laurent Dubois (@laurentdub)

27 Sep

Municipales à Toulouse : le premier pas d’une candidature Pellefigue…

Nadia Pellefigue bientôt candidate. Et si ce le premier pas de cette candidature (encore) virtuelle était programmée pour ce samedi ?

Nadia Pellefigue. Photo : MaxPPP/Esdourrubailh

Pour certains, le doute n’est pas permis. Nadia Pellefigue va entrer dans la course aux Municipales. C’est évident et la seule question est de savoir comment. La candidature va-t-elle se faire hors PS ou sein du parti ? Pour une personnalité de la gauche toulousaine, ce sera (forcément) « sans le PS ». La route est barrée par le candidat (quasi officiel) de la Fédération du PS31, Claude Raynal, et la seule issue est de court-circuité l’appareil socialiste.

Ce scénario reste de la politique fiction. Pour le moment, Nadia Pellefigue n’est pas formellement candidate. Dans les instances fédérales du PS, tout se passe comme si c’était fait. Un front anti-Pellefigue existe et s’exprime (plus ou moins ouvertement) lors des bureaux ou conseils fédéraux. Des incidents se sont mêmes produits; Une sombre histoire d’enregistrement « pirate » lors d’une réunion a attisé les tensions. Mais si on se contente des faits, la vice-présidente de Carole Delga ne s’est pas exprimée. Il n’existe pas non plus d’indices (subliminaux ou frontaux) d’une entrée en (pré)campagne.

Le Landerneau a bruissé d’un événement fin septembre. Nous y sommes et effectivement Nadia Pellefigue sera sur le terrain municipal ce samedi. Un collectif, « Ô Toulouse »,  organise une mobilisation s’agissant de la gestion de l’eau à Toulouse. Des syndicats, la France Insoumise et plusieurs partis de gauche font faire du porte-à-porte pour collecter des signatures.

Cet événement (qui s’étale sur tout le week-end et sera clôturé dimanche par un concert) est-il un « caillou blanc » le terrain des Municipales ?

Pour Nadia Pellefigue, c’est clair : « ce n’est pas un premier pas. C’est ma conviction. Je suis pour une gestion publique de l’eau ».

 

Nadia Pellefigue insiste sur son attachement aux consultations citoyennes  et précise : « quand j’étais première fédérale déléguée au PS31 , nous avions activement participé à l’organisation de votation citoyenne qui avait été un vrai succès sur le statut de la Poste ». A défaut d’un positionnement sur les municipales, Nadia Pellefigue montre au moins une chose : elle s’intéresse aux problèmes des toulousains.

Laurent Dubois (@laurentdub)

25 Sep

Jean Arthuis claque la porte d’Alliance Centriste : les dessous d’un divorce avec Philippe Folliot

L’ancien ministre d’Alain Juppé, Jean Arthuis, quitte Alliance Centriste et épingle son actuel président, le tarnais Philippe Folliot. Un coup de théâtre qui couvait depuis plusieurs mois avec, en toile de fond, les Européennes.

Philippe Folliot. Député du Tarn. Photo : Twitter

Le départ est tonitruant. Jean Arthuis claque la porte d’Alliance Centriste et justifie son départ par une lettre ouverte, rendue publique sur les réseaux.

 

Ce grand déballage, en forme de charge contre Philippe Folliot, est le poing d’orgue d’une lutte en coulisse. La vie interne d’Alliance Centriste a été émaillée, ces derniers mois, de lettres d’avocats et d’argumentaires juridiques. En 2014, Jean Arthuis a transmis le relais à Philippe Folliot. L’ancien ministre voulait se consacrer à son mandat européen. Mais les lignes ont bougé. En s’appuyant sur les statuts et avec l’appui de présidents de fédérations départementales, Jean Arthuis a tenté d’obtenir la convocation d’un congrès.

Un courrier d’avocat a informé Jean Arthuis que cette convocation n’est pas conforme aux statuts du parti. Seul le président peut convoquer un nouveau congrès.

Cette fin de non-recevoir et l’existence d’un obstacle juridique peut expliquer le départ de Jean Arthuis. Face à un mur, la porte peut constituer une issue.

Selon nos informations, Jean Arthuis brigue une investiture pour les Européennes. Le fait de récupérer la présidence d’Alliance Centriste était incontestablement un atout. La République En Marche croule littéralement sous les candidatures (plus de 1300). De plus Jean Arthuis et ses 73 printemps n’incarne pas vraiment le « Nouveau Monde ». Le statut de président d’un parti peut peser dans la balance. Alliance Centriste n’aura pas de liste autonome aux Européennes. Ses représentants doivent décrocher un ticket auprès d’En Marche. Un retour de Jean Arthuis à la tête d’Alliance Centriste était un « plus » dans les tractations à venir.

Jean Arthuis dispose actuellement d’une seule carte dans sa manche : son adhésion à En Marche. Une adhésion qui, d’ailleurs, est antérieure à son départ d’Alliance Centriste. Tous les membres de l’Alliance disposent, depuis la création de La République En Marche, d’une double appartenance avec le parti d’Emmanuel Macron. Le fait que Jean Arthuis mette en avant une « adhésion » qui, en réalité, existe depuis 2017 montre qu’il intègre les règles de sa nouvelle vie politique. L’ancien ministre doit montrer qu’il est  « macroniste » plus que jamais. C’est la condition de base pour espérer décrocher une place pour les prochaines Européennes.

Laurent Dubois (@laurentdub)

24 Sep

Municipales à Toulouse : Romain Cujives (PS) « j’attends le calendrier de la Fédération pour déposer ma candidature »

Romain Cujives est le premier à avoir lancé les municipales à Toulouse au travers d’un feuilleton vidéo intitulé « station Capitole ». Mais le jeune socialiste n’a pas encore officialiser sa candidature. Ce sera fait dès que la fédération socialiste aura arrêté son calendrier.

Romain Cujives, conseiller municipal (PS) à Toulouse. Photo : Facebook. RCujives

Romain Cujives a été le premier à dégainer. Pour le moment, seul Claude Raynal a officialisé sa candidature en la rendant publique. Mais le terrain est occupé par le jeune conseiller municipal dès la fin du mois d’août. Une série de vidéos, intitulée « Station Capitole », traduit, de manière évidente et transparente, les intentions de Romain Cujives.

Mais, pour le moment, l’élu d’opposition n’a pas formellement dévoilé sa candidature. Contacté par France 3 Occitanie, Romain Cujives précise qu’il ‘ »attends le calendrier proposé par la Fédération avant de déposer (sa) candidature ». La question du calendrier n’est pas uniquement pratique. Il s’agit d’une question stratégique et qui suscite un débat interne.

Romain Cujives a une idée sur le sujet. Le patron du PS31, Sébastien Vincini, veut un calendrier rapproché, entre la fin 2018 et le début 2019. Romain Cujives « n’a pas de problème avec le principe d’une accélération du moment que cette dernière ne remet pas en cause la qualité (des) débats ». Mais le (presque) candidat estime qu’une « désignation entre février et mars » lui « semble idéale ».

Laurent Dubois (@laurentdub)

 

21 Sep

Tarn-et-Garonne : interrogation autour d’une opération immobilière du conseil départemental

La présidente du groupe PS au conseil départemental, Dominique Sardeing-Rodriguez, s’interroge le montage financier de la vente du centre (départemental) de vacances dans les Landes. Un montage qui va permettre une plus-value de 500 000 euros à l’acquéreur, la mairie de Mimizan.

Conseil départemental du Tarn-et-Garonne. Photo : MaxPPP

La décision a suscité une vraie levée de bouclier. La vente du centre de vacances Jean Baylet par le conseil départemental du Tarn-et-Garonne a soulevé une vive opposition.Une pétition a circulé. Le préfet du Tarn-et-Garonne est saisi du dossier et de la légalité de la procédure de cession. Malgré cette opposition, l’opération est en cours.

Le 27 août dernier, lors d’une commission, la municipalité de Mimizan a présenté le projet à ses élus. Le montant de l’achat est fixé à 4,5 millions d’euros. Cette acquisition doit permettre une opération immobilière. Une fois acquis, le centre de vacances doit être revendu à un promoteur immobilier. 130 logements et un hôtel doivent remplacer le centre Jean Baylet.

La présidente du groupe PS au conseil départemental, Dominique Sardeing-Rodriguez, s’interroge :  » pourquoi le Conseil Départemental 82 ne vend il pas directement à ce promoteur ? et pourquoi fait il ainsi « cadeau » de 500 000 euros à la ville de Mimizan ? les contribuables Tarn et Garonnais peuvent se poser la question ».

Laurent Dubois (@laurentdub)

 

 

Municipales à Toulouse : Carole Delga s’oppose à la fédération du PS sur le calendrier

Les socialistes de la Haute-Garonne débattent du calendrier pour les prochaines municipales. Les instances fédérales  du parti et le président (PS) du département veulent désigner le candidat socialiste le plus rapidement possible. La présidente du conseil régional, Carole Delga, est sur une autre ligne. Derrière ces questions de « timing », c’est le « casting » et des querelles de personnes qui se joue.

Carole Delga, présidente (PS) de la Région Occitanie. Photo : MaxPPP

Le parti socialiste de la Haute-Garonne a tenu son dernier conseil fédéral ce jeudi 20 septembre. La réunion a été consacré aux prochaines municipales à Toulouse. C’est notamment la question du calendrier pour les investitures qui était à l’ordre du sujet. Le président du département a renouvelé son soutien à la candidature de Claude Raynal. Le candidat à l’investiture soutenu par Georges Méric a également pris la parole.

Mais c’est le timing pour désigner le candidat socialiste qui a accaparé le débat. Selon nos informations, Carole Delga a exprimé sa position sa position. Ce n’est pas celle de Sébastien Vincini et de Georges Méric. La patron de la fédération et le président du conseil départemental souhaitent un calendrier rapproché. Les sections toulousaines pourraient se prononcer en décembre 2018 ou janvier 2019.

Sébastien Vincini a, une nouvelle fois, précisé qu’aucune date n’est encore arrêtée. Le 1er Fédéral reste sur un principe : « le plus tôt est le mieux ».

Selon plusieurs sources, ce n’est pas la position de Carole Delga. Après un rappel sur l’importance du respect des militants et des règles internes, la présidente de région a exprimé son point de vue. Carole Delga plaide pour un calendrier plus tardif que celui défendu par Sébastien Vincini et Georges Méric.

La question n’a pas été mise au vote et rien n’est encore tranché. Un seul point est avéré : les approches divergent. Plusieurs membres du PS estiment que, derrière cette opposition, se dessine une véritable confrontation politique. A la différence de Georges Méric, Carole Delga n’a pas publiquement choisit son candidat. La présidente de Région a toutefois déclaré (il y a plusieurs mois) que Nadia Pellefigue ferait une bonne candidate.

Un calendrier « tardif » permettrait une entrée en piste de la vice-présidente du conseil régional. Une entrée en piste et une candidature qui, pour le moment, restent virtuelles et se limitent à une vague « information » sur un événement fin septembre.

Laurent Dubois (@laurentdub)

20 Sep

Face aux difficultés financières, le Rassemblement National (ex FN) ferme sa permanence à Saint-Gaudens

La justice a gelé une partie des dotations publiques dont bénéficie le Rassemblement National. Les conséquences financières de cette décision se font ressentir jusqu’en Haute-Garonne. Le parti de Marine Le Pen ferme sa permanence à Saint-Gaudens.

Marine Le Pen, présidente du Rassemblement National. Photo : MaxPPP

La permanence du Rassemblement National (RN) à Saint-Gaudens fermera ses portes fin décembre. Le responsable du RN31, Julien Leonardelli, justifie cette décision par un manque de moyens. Et ce n’est peut être que le début. Toulouse est également sur la sellette. Julien Leonardelli veut « combattre jusqu’au bout » pour l’implantation toulousaine de sa fédération. Mais le parti de Marine Le Pen risque  de perdre son local principal.

Ces déboires haut-garonnais sont la conséquence d’une « banqueroute » nationale.

Les juges ont saisis 2,5 millions d’euros dans les caisses du Rassemblement National. Cette décision intervient dans le cadre de l’enquête sur les assistants parlementaires des euro-députés de l’ex FN. Cette ponction judiciaire a quasiment divisée par deux les subventions publiques versées au parti de Marine Le Pen.

Pour renflouer ses finances, le Rassemblement National a lancé un appel à des dons. 500 000 euros ont été collectés. Mais cette somme ne compense pas la perte d’une partie des subventions publiques.

Laurent Dubois (@laurentdub)