22 Déc

Exclu Municipales Albi : le PRG rejoint Stéphanie Guiraud-Chaumeil

Pas de cadeau la veille de Noël. Demain, lundi 23 décembre, le PRG albigeois organise une conférence de presse. La responsable du projet municipal, Marie-Claude Bascoul, va réagir au soutien affiché par un membre de son parti au candidat socialiste. Elle va également annoncer le soutien d’une partie du PRG local à Stéphanie Guiraud-Chaumeil. Dans un entretien exclusif elle livre les grandes lignes d’un point presse qui va secouer le réveillon de la gauche albigeoise.

Une conférence de presse la veille de Noël. Pourquoi ?

Ce n’est pas un choix. Il n’y avait pas d’autres solutions. Michel Albarède (conseiller général PRG et soutien du candidat socialiste) a fait une déclaration à la Dépêche du Midi dans laquelle il déclare qu’un accord avec le PS est fait et qu’ils sera sur la liste de Jacques Valax. C’est totalement inacceptable. Cette déclaration est contraire à une décision nationale prise le mercredi 18 décembre. Le responsable national des élections au PRG, Guillaume Lacroix nous a demandé de négocier avec le PS sans fermer la porte du côté de Stéphanie Guiraud Chaumeil. Michel Albarède était présent à cette réunion et il viole nos consignes nationales. Par ses prises de positions personnelles, il se met de lui même hors du PRG. Impossible de garder le silence. Impossible de ne pas dénoncer ce coup de force.

Quelle légitimité avez vous pour parler au nom du PRG ?

Ancienne vice-présidente à la Région, je suis en charge au PRG du projet municipal. Je rappelle d’ailleurs que, depuis mon adhésion, le nombre de militants à augmenter et que nous avons réussi à créer une dynamique. Mais surtout je me contente de porter la parole de mon parti et de veiller à l’application des consignes nationales du PRG.

Vous prenez le risque d’une division interne et même d’un schisme. Vous assumez ?

Dans toute cette affaire, une seule personne porte la responsabilité d’un risque de division. C’est Michel Albarède.

Vous ne vous contentez pas de dénoncer le comportement de Michel Albarède, vous allez annoncer votre soutien à Stéphanie Guiraud-Chaumeil. Pourquoi ?

C’est la conséquence logique de la violation des consignes nationales par Michel Albarède. Désormais impossible de négocier avec le PS. C’est aussi le fruit d’une réflexion collective. Stéphanie Guiraud-Chaumeil n’est pas un choix par défaut.

Vous soutenez Stéphanie Guiraud-Chaumeil. Vous allez rejoindre une équipe sortante qui a été combattue par l’opposition PRG-PS. Cela ne vous gêne pas ?

Stéphanie Guiraud-Chaumeil est « sans étiquette ». Les mauvais langues vont nous accuser de pactiser avec la droite. C’est totalement faux. Je le répète Stéphanie Guiraud-Chaumeil est « sans étiquette ». Vous doutez peut être des mes engagements à gauche. J’ai été 30 ans au PS et maintenant au PRG. Je n’ai pas de leçon à recevoir. Et puis l’hypothèse d’une présence sur la liste de Stéphanie Guiraud-Chaumeil a été validée par le national. Jean-Michel Baylet est un homme de gauche, aux valeurs irréprochables. Tout le monde le sait. Jamais il n’aurait envisagé cette option si Stéphanie Guiraud-Chaumeil était UMP.

C’est la course à la « gamelle », la bourse aux places ?

Non. Encore une fois. Sans l’action de Michel Albarède l’hypothèse d’un accord avec Stéphanie Guiraud-Chaumeil serait peut être restée virtuelle. Mais il faut être honnête. Du côté du PS, il y a un problème. Jacques Valax n’a pas de programme. Avant nous le PC et Europe-Écologie ont fait le même constat. Ils sont partis de leurs côtés. Stéphanie Guiraud-Chaumeil incarne une nouvelle manière de faire de la politique. Elle incarne une nouvelle gouvernance. C’est une femme jeune et dynamique. Elle ne cumule pas les mandats et ne court pas après les mandats. Et, en ce qui me concerne, je ne serai pas sur sa liste. Je ne suis pas candidate aux municipales. Alors les accusations d’opportunisme…

Vous allez rencontrer Stéphanie Guiraud-Chaumeil ?

C’est prévu. Très prochainement et pour parler programme pas des places.

Propos recueillis par Laurent Dubois

19 Déc

Battre le fer : quand les syndicalistes entrent en politique

L’ancien chef de file de la lutte des hauts-fourneaux de Florange, Edouard Martin sera tête de liste pour le PS aux Européennes dans le Nord-Est. Un passage du syndicalisme à la politique qui n’est pas sans rappeler ceux de deux de nos figures locales : Denis Parise conseiller régional groupe socialiste (ancien de chez Molex) et José Bové député Européen EELV (ancien de la Confédération Paysanne).

José Bové n’est pas le moins du monde étonné par la candidature Martin : « On en avait discuté avec Edouard. Il était venu plusieurs fois à Strasbourg pendant le conflit Arcelor-Mittal. Il avait vraiment envie de faire bouger les lignes. Son choix est très lié à sa forme de syndicalisme, sur le terrain tout en posant la question plus générale de la reconstruction d’une nouvelle voie ». Et l’Aveyronnais de préciser qu’une des têtes de listes EELV pour les Européennes, Sandrine Bélier, lui avait même proposé d’être numéro 2 sur sa liste.

Ouvriers dans l’hémicycle

Songer à s’engager en politique en pleine lutte syndicale, c’est aussi ce qui est arrivé à Denis Parise : « Quand on a discuté avec les élus et les officiels, on s’est très vite aperçu qu’on avançait mieux en étant dedans. Et puis c’est bien qu’il y ait autre choses que des médecins dans les hémicycles ». Les ouvriers ou les hommes du peuple en politique, la chose n’est pas courante dans notre système parlementaire. Autant dire que le PS a réalisé une belle prise même si ce type de transfuge passe parfois mal.

Denis Parise : l'ancien syndicaliste de Molex est devenu conseiller régional.

Denis Parise : l’ancien syndicaliste de Molex est devenu conseiller régional.

« Ce cloisonnement entre syndicalistes et hommes politiques est très français. On peut faire les deux à condition d’assumer ces rôles l’un après l’autre. Si on regarde chez les anglo-saxons, c’est généralisé et ça ne pose pas de problème » analyse José Bové. « Il faut bien apprendre tous les rouages et savoir composer avec tout le monde » se souvient Denis Parise.

Le grand saut

Il faut toutefois reconnaître que face à Nadine Morano pour l’UMP et Florian Philippot pour le FN, le grand saut va être brutal pour l’ancien leader CFDT d’ArcelorMittal. « Il va falloir qu’il soit costaud. Un mandat européen c’est pas pareil qu’un mandat régional » avoue Denis Parise. « Quand tu te lances, tu sais que tu vas prendre des coups » surenchérit José Bové. « Et je suis bien placé pour le savoir… ». Quant à l’aspect technique, pour l’ancien leader de la contestation paysanne aucune panique à avoir : « Il faut être soi-même, avec son histoire légitime et ses valeurs. Porter un message est plus compliqué mais personne n’est omniscient ! »

José Bové ©CHARLY TRIBALLEAU / AFP

José Bové©CHARLY TRIBALLEAU / AFP

« Parfois c’est lassant, c’est un travail de longue haleine. Mais au final, la politique est le seul moyen d’agir. Moi, je repartirais bien pour continuer à travailler sur l’aide aux entreprises en difficulté et pour éviter les plans sociaux» avoue Denis Parise avant les Régionales de 2015. José Bové, lui, est tête de liste pour les prochaines Européennes dans le grand sud-ouest. Pas de déception donc de leur côté, aucun ne regrette son choix. C’est ce qu’on souhaite à Edouard Martin.

Patrick Noviello

17 Déc

L’air de la campagne (Episode 2)

Le Front se fissure
« Insultes, intimidations physiques, tracts déchirés ». Voilà ce que disent avoir vécu des militants du Parti de Gauche 31 dimanche 8 décembre sur le marché de Saouzelong à Toulouse. Qui incriminent-ils ?
« Des militants du Parti Communistes Français ». Le tout « devant des citoyens médusés » expliquent-ils dans un communiqué signé Jean-Christophe Sellin, Myriam Martin et Dominique Liot. De son côté le PC haut-garonnais par la voix de son chef défile Pierre Lacaze récuse ses allégations. « Organiser ce type de communication pour exister dans la campagne électorale est une basse manœuvre qui choque le PCF. » Et de conclure : « nous ne laisserons aucune diffamation sans réponse ». Le Front de Gauche toulousain survivra-t-il à la campagne des Municipales ?

Pas d’investiture, plus de carte
C’est officiel en Ariège. Michel Teychenné a annoncé mercredi qu’il allait quitter le PS. A l’origine de ce divorce : sa non-investiture pour les Municipales à Pamiers. Et Michel Teychenné de dénoncer « une fédération ariégeoise sclérosée » et « sectaire ». Et la fédération socialiste de l’Ariège de répliquer « La seule vérité, dure à admettre pour le candidat malheureux lors de l’investiture pour la Mairie de Pamiers, c’est que près de deux tiers des militants inscrits sur les listes électorales la ville ont voté pour Alain Fauré ». Michel Teychenné pourrait maintenant repartir sur une autre liste. Des discussions seraient en cours avec le Parti de Gauche. Seulement avec une liste officielle PS et une autre menée par les Verts, l’éclatement à gauche doit faire la joie de l’inoxydable André Trigano, maire sortant qui se représente.

Le regard des étudiants
La campagne vue par les étudiants de l’Ecole de Journalisme de Toulouse. Ce sera bientôt toutes les semaines en partenariat avec le Journal du Dimanche et ses différents supports. Reportages, enquêtes, interviews le tout en vidéos seront diffusés à partir du 26 janvier. Plusieurs villes de notre région seront scrutées en fonction des enjeux. Pour Jérôme Bellay, directeur du JDD : « Il s’agit de mettre ses étudiants en condition réelle et de bénéficier de leur connaissance du terrain ». Un regard neuf et frais de la part de nos futurs confrères. Ce sera forcément instructif.

Prochain débat : Montauban
Si « La Voix est Libre » marque une pause pour les fêtes, l’émission redémarrera en trombe le samedi 11 janvier. Au menu : le débat sur les Municipales en direct de 10h55 à midi.

Patrick Noviello

14 Déc

Exclu Européennes : José Bové élu tête de liste dans le Grand Sud Ouest

19 h 46. Fin du suspens. Le Conseil Fédéral d’Europe Écologie vient de voter. José Bové obtient la tête de liste pour les Européennes dans le Grand Sud Ouest. Soupir de soulagement dans son camp : « on respire ».

La procédure a débuté vers 16 heures. Elle aura donc duré quasiment 4 heures. Jusqu’au dernier moment, les soutiens de José Bové ont douté. L’euro-député était plutôt confiant. Mais, dans son entourage, l’inquiétude était palpable tout au long de l’après-midi.

Selon un cadre d’EELV, le scrutin a été chaud. L’ambiance avant le vote aussi. Des « Bovéistes » ont même mis dans la balance leurs démissions.

Mais le résultat est là.

José Bové risquait de « glisser » sur une place de numéro 2.

Il sera bien en « pole position ».

Et ce classement est confortablement acquis.

En effet, dans la procédure qualifiée en interne de « jeu de chaises musicales », le scénario Bové obtient 80,15 % des suffrages.

Laurent Dubois

13 Déc

Elections Européennes : Bové en danger, verdict samedi

José Bové ©CHARLY TRIBALLEAU / AFP

José Bové©CHARLY TRIBALLEAU / AFP

Le verdict va tomber. José Bové est sur le billot. Il risque de perdre la tête de liste pour les prochaines européennes. Samedi après-midi, Europe-Écologie va trancher. D’après un cadre national d’Europe-Écologie,

« il y a un danger important. Il existe une grosse pression interne pour éliminer José Bové ».

Le péril vient de l’intérieur. José Bové sera, en toute hypothèse, sur l’affiche électorale. En octobre dernier, les militants ont voté pour lui. Mais une candidate est en embuscade. Catherine Grèze a été qualifiée dans le collège féminin.

On connaît les deux premiers noms des candidats Europe-Écologie. Mais l’essentiel est ailleurs. La place de n°1, la tête de liste, est un passeport pour Bruxelles. C’est beaucoup moins évident pour le « malheureux » numéro 2.

D’après un élu Europe-Écologie,

« être numéro 1 c’est avoir 90% de chances d’être élu et numéro 2 à peine 10% ».

La dernière récolte électorale a été une excellente cuvée pour Europe-Écologie. Les écolos ont fait un score historique. En interne, personne ne croit à ce nouvel exploit. Dans un contexte d’euro-phobie, après des législatives décevantes et avec un bilan gouvernemental terne, l’horizon est sombre.

L’entourage de José Bové a conscience de cela. La tête de liste est vitale.

La tribu Écolo est une tribu cannibale. Elle dévore ses enfants. La notoriété et le bilan européen de José Bové ne le protègent pas. L’ancien démolisseur de Mac Do est devenu un vice-président de la commission agricole connaissant ses dossiers. Il passe son temps à Bruxelles ou Strasbourg. Beaucoup d’euro-députés français perçoivent leurs indemnités et restent les sabots dans le terroir hexagonal. Ce n’est pas le cas de José Bové.

Mais cette qualité devient un handicap. Comme le reconnaît un de ses proches,

« José ne cultive pas les réseaux militants. Ce n’est pas un homme de parti ce qu’il peut payer. Il est fragilisé ».

Sa concurrente, Catherine Grèze n’a pas commis cette erreur. A la différence de José Bové, elle est adhérente à Europe Écologie. Mais surtout, elle est très présente en interne. Elle bénéficie de soutiens qui relaient un argument arithmétique. L’euro-députée a été mieux élue, dans le collège femme, que José Bové du côté des hommes. Les partisans de la figure du Larzac répondent : impossible de comparer l’incomparable. José Bové avait, en face de lui, plus de compétiteurs. 8 au lieu de 3 pour Catherine Grèze. Le score est moins bon. Mais la victoire est plus forte.

Ces passes d’armes annoncent, samedi, une rude confrontation.

L’ambiance au sein d’Europe Écologie est explosive. Le congrès de Caen, fin novembre, s’est mal passé. Un cadre national d’Europe Écologie n’hésite pas à parler de

« l’explosion de la majorité. La désignation des têtes de listes, surtout en PACA, précipitant l’explosion ».

Le sort de José Bové est aussi lié à ce climat hostile. Un jeu de billard à plusieurs bandes (organisées) va peser sur le jeu de chaises musicales de samedi. Ces dernières heures, le rapport de force à évoluer. Les soutiens de José Bové sont plus confiants. Une prise de conscience s’opère dans les rangs des militants. Bové reste une personnalité emblématique. Difficile de la déboulonner. Mais, comme le précise un praticien des arcanes écolos, « en conseil fédéral tout est possible. Surtout du côté des minoritaires ». Bref le suspens demeure.

Couac – un Bové sacrifié – ou Encore – un Bové tête de liste.

Réponse samedi vers 16 heures

 

Laurent Dubois

09 Déc

Autoroute Castres-Toulouse : carambolage au PS

Un communiqué de presse va arriver, dans les prochaines minutes, sur les boîtes mails des médias régionaux. Le 1er fédéral du PS 81, Samuel Cèbe est hostile à une concession autoroutière. Il attaque violemment un parlementaire de son propre parti : le sénateur Jean-Marc Pastor. Ce dernier, comme le député UDI Philippe Folliot, le maire UMP de Castres, Pascal Bugis ou le député PS, Jacques Valax, est un fervent partisan de l’autoroute. Le sénateur Pastor, à la différence de Samuel Cèbe, refuse un aménagement de la RN 126.

Le dossier déchaînait les passions. Il devient carrément explosif.

« Jean-Marc Pastor a choisi son camp. Celui de la droite. Il a voté avec elle le cumul des mandats, ce que les habitants rejettent. Il milite avec la droite pour que les tarnais et les tarnaises payent de leur poche 15 euros l’aller-retour pour pouvoir se déplacer de Castres à Toulouse. Je vais réexpliquer à Jean-Marc Pastor qu’il est toujours plus facile de payer quand ce n’est pas son argent »

Laurent Dubois

08 Déc

Exclusif Municipales Albi : une liste Europe-Ecologie

Une liste Europe-Ecologie aux municipales à Albi. L’hypothèse circule depuis plusieurs jours. C’est désormais officiel. Guillaume Cros le déclare à France 3 Midi Pyrénées. Une conférence de presse va l’annoncer à l’ensemble des médias le mercredi 11 décembre.

G.Cros porte-parole de la liste EELV présentant un plan de déplacement urbain à Albi. Photo France3MidiPy/LDubois

G.Cros porte-parole de la liste EELV présentant un plan de déplacement urbain à Albi. Photo France3MidiPy/LDubois

Le président du Groupe Europe Ecologie au Conseil Régional est le porte parole. A ses côtés, un autre porte parole, un jeune militant, Pascal Pragnère. La tête de liste sera présentée en janvier prochain avec les 20 premiers noms. En février, les albigeois connaitront l’ensemble des candidats. Guillaume Cros et Pascal Pragnère insistent sur le qualificatif « écolo-citoyen ». D’après eux, « il y aura 20% d’encartés au maximum et après des gens du milieu associatif ou des personnes qui ont été simplement intéressées par le projet ».

Cette troisième liste à Gauche enterre définitivement un éventuel rassemblement autour du candidat socialiste. Le député et conseiller général, Jacques Valax n’est pas parvenu à rallier un partenaire traditionnel du PS. Par un vote interne, les militants communistes ont choisi l’autonomie. C’est au tour des Ecolos de partir sous leurs propres couleurs.

Guillaume Cros et Pascal Pragnère rejetent toute accusation de division : « ce n’est pas nous qui divisons la gauche. Les conditions d’un rassemblement n’ont pas été mises en place« . Europe-Ecologie a rencontré plusieurs fois Jacques Valax. Mais aucune proposition concrète n’a été faite. Pour le porte parole de la nouvelle liste, « le PS n’a pas de programme« . Guillaume Cros le regrette. Dans son esprit, « l’adversaire, c’est la droite et un PS en mauvaise posture n’est pas bon pour la gauche ». Guillaume Cros a « peur que la campagne soit déguelasse. Le FN va déverser des tonnes d’ordures sur Bonnecarrère et Jacques Valax risque de se défendre avec des arguments très sanguins ».

Pour éviter de tomber dans la mélée, Guillaume Cros et Pascal Pragnère veulent prendre de la hauteur. Ils souhaitent parler « idées et projets ». Ils veulent une campagne locale. « Le discours écolo est malmené au niveau national. Il faut le mettre en valeur au niveau local ». 5 thèmes vont rythmer les prochaines semaines : Education, Déplacement, Culture, Economie, Solidarité. Des réunions publiques sont prévues. Guillaume Cros annonce aussi le soutien et la venue de personnalités. Une visite de José Bové ne serait pas surprenante. Guillaume Cros ne dit rien. Mais on connait la proximité de l’élu Régional avec l’euro-député.

Guillaume Cros et Pascal Pragnère vont mener une campagne classique. Il y aura des tracts sur les marchés. Des points presse et des rencontres avec les albiegois. Mais ils promettent aussi des animations plus originales. Comme le rappelle Guillaume Cros, « les écolos font toujours des campagnes un peu atypique. On mène des actions qui provoquent des réactions et suscitent le débat ». Ainsi, le 18 décembre, Guillaume Cros évoque une surprise. En attendant, la campagne des municipales s’accélère. Désormais, il faut compter avec Europe Ecologie. Laurent Dubois

07 Déc

Municipales Albi : PRG, une hypothèse troublante

D’après nos informations, une conférence de presse réunissant Jacques Valax et Michel Albarède doit se dérouler mercredi prochain. Lundi, au plus tard mardi, des communiqués devraient arriver dans les rédactions.

Cette annonce est surprenante.

En effet, le 18 décembre doit se dérouler une réunion avec les instances nationales du PRG. Michel Albarède, conseiller général, Vincent Garel, président du PRG 81, Bruno Crusel, animateur du cercle albiégois et Marie-Claude Bascoul, chargée du projet municipal doivent rencontrer le « patron » des élections, Guillaume Lacroix.

Cette réunion parisienne doit permettre de définir la stratégie du PRG albigeois.

Deux lignes s’affrontent. Michel Albarède plaide pour une alliance avec le socialiste, Jacques Valax. En revanche, d’autres militants n’exluent pas de rejoindre Stéphanie Guiraud-Chaumeil.

Faute de consensus, face à ce blocage, l’arbitrage de Jean-Michel Baylet a été sollicité.

Dans ce contexte, une éventuelle conférence de presse, une semaine avant la médiation des instances nationales, est très étonnante.

D’après un responsable national du PRG, il ne peut s’agir d’annoncer un accord. Ce dernier n’existe pas.

Ce proche de Jean-Michel Baylet est catégorique : « la réunion de 18 décembre reste maintenue. Il n’y a aucun accord entre la fédé PRG et le PS. Albarède ne pourra parler qu’en son nom« .

Michel Albarède veut-il manifester publiquement son soutien à Jacques Valax ?

L’élu PRG est-il prêt à rejoindre l’équipe du socialiste sans attendre la décision de Jean-Michel Baylet ?

Putsch ou coup de com’ ?

Réponse, peut être, mercredi 11 décembre.

Laurent Dubois

06 Déc

L’air de la campagne (Episode 1)

Vivement Lundi

Ce lundi 9 décembre va marquer plus que symboliquement une progression dans la campagne toulousaine. Le maire socialiste sortant se déclarera officiellement à 9h30 lors d’un point presse. De son côté son adversaire UMP Jean-Luc Moudenc présentera sa liste dans l’après-midi. La confrontation d’idées va enfin pouvoir réellement débuter.

Rappelons que vendredi 7 décembre Jean-Luc Mélenchon est venu dans la ville rose soutenir son candidat Jean-Christophe Sellin. Reste maintenant à savoir si une trêve des confiseurs aura lieu pendant les fêtes de fin d’année. Rien n’est moins sûr…

 

Municipales de Tarbes en direct

A ne pas rater samedi 14 décembre en direct sur notre antenne : le débat sur les Municipales à Tarbes. En plateau pour débattre : Gérard Trémèges, maire DVD sortant, Michèle Pham pour le PS, Marie-Pierre Vieu pour le Front de Gauche et Pierre Lagonelle pour le Modem. Ils seront interrogés sur trois thèmes centraux : l’emploi, l’animation de la ville et la vie démocratique locale. Vous pourrez également poser vos questions ou poster vos commentaires en direct via twitter : #LVEL Tarbes.

 

Hauts les cœurs !

La France n’aurait pas le moral… C’est ce qui ressort de nombre de sondages d’opinion. Selon Brice Teinturier, le patron d’Ipsos que j’ai rencontré cette semaine, « 87% des français pensent que le gros de la crise est devant nous ». Nous serions dans un pays certes riche mais qui a peur de son avenir. « Deux tiers des français estiment que la vie politique française est déréglée. » Les français ont également une très mauvaise opinion des journalistes qui seraient « coupés du monde, politisés ou du moins influencés ». L’Institut CSA partage cette analyse dans un de ses derniers sondages expliquant que « trois quarts des français estiment que le France est en déclin ». « 77% d’entres eux estiment également que les inégalités se sont plutôt aggravées dans notre pays ». Une ambiance bien morose pour un début de campagne.

 

Café Politique

Patrick Jimena, le candidat Europe Ecologie Les Verts à la mairie de Colomiers reprend une idée italienne à son compte : celle du café « sospeso » pratiqué notamment à Naples où le concept serait né. Pour faire simple vous payez deux cafés pour n’en boire qu’un et le deuxième est offert par le patron de « l’Airbus », (nom du café à Colomiers), et ce en toute discrétion à « une personne dans le besoin ». L’opération a été lancée vendredi 7 décembre. Le café, outil de campagne, on se souvient notamment que Philippe Folliot député du Tarn offrait régulièrement le café à ses concitoyens de Castres (à l’époque) et tâtait ainsi le pouls de sa circonscription.

 

Patrick Noviello

L’hommage de nos élus à Nelson Mandela

« Animé par une infatigable confiance en l’être humain, il a su tout autant incarner, par des gestes forts, la nécessaire réconciliation entre les adversaires du passé »

Jean-Pierre Bel, Président PS du Sénat

 

« Son destin et celui de l’Afrique du Sud ont basculé le jour où, du fond de son cachot, il a compris que se laisser submerger par la haine serait donner une victoire de plus à ses geôliers.
Il a alors démontré que la liberté et la justice ne pouvaient se construire que sur une réconciliation lucide. Sa leçon est ce soir universelle. »

Martin Malvy, Président PS du Conseil Régional

 

 « Après une vie de courage, une vie de combat, à l’âge de 95 ans, un Homme de paix s’en est allé. Il est pour moi l’un des apôtres de la non-violence avec Gandhi et Martin Luther King. »

Brigitte Barège, Maire UMP de Montauban

 

« L’humanité perd son plus grand fils. Je ne connais pas d’homme qui ces dernières années ait porté aussi loin les valeurs universelles »

Jean Glavany, Député PS des Hautes-Pyrénées.

 

« Mandela aura été un exemple de courage, de ténacité, de force de persuasion qui doit tous nous inspirer et nous guider, en politique et ailleurs. »

Jean-Luc Moudenc, Député UMP de Haute-Garonne

 

« Sa vie de militant et d’homme politique a concrétisé sa foi en l’humanité et son combat pour la paix et l’harmonie entre les peuples. Ses épreuves ont su révéler un homme plein de simplicité, d’espoir et d’abnégation face à l’adversité et l’intolérance. »

Bertrand Auban, Sénateur PS de Haute-Garonne

 

« Pour le monde entier Nelson Mandela symbolise la lutte contre l’injustice et le courage de ses idées, un engagement hors du commun qui lui permettra de sortir vainqueur des dizaines années d’emprisonnement et de tortures. Nous nous sentons toujours porteurs des valeurs de Nelson Mandela pour un monde de paix, de progrès social et d’égalité entre les hommes. »

Pierre Lacaze Secrétaire du PCF 31