30 Sep

Législatives : une résolution du PS 31 qui vise Gérard Bapt ?

Le député PS Gérard Bapt (Photo : AFP)

Le député PS Gérard Bapt (Photo : AFP)

Le PS prépare les législatives. Une circulaire nationale est en train d’arriver dans les fédérations départementales. Le PS 31 n’est pas en reste. Jeudi 29 septembre, un conseil fédéral a adopté une résolution qui limite le cumul dans le temps : trois mandats (15 ans) et c’est fini. Cette motion est présentée par certains socialistes comme une torpille visant Gérard Bapt. Le député de la deuxième circonscription est le plus ancien député de France (7 mandats entre 1978 et 1993 puis de 1997 à nos jours) et une nouvelle candidature est toujours probable. Selon plusieurs sources, la motion (adoptée à l’unanimité) indique la sortie au sortant.

Le texte de la motion n’est pourtant pas clair. L’intention est (peut-être) anti-Bapt. Mais le document voté par le conseil fédéral du PS de Haute-Garonne est ambiguë. Impossible de savoir si la règle « 3 mandats et bye-bye » concerne les mandats exercés antérieurement ou si elle s’applique… à partir des législatives de 2017. Dans ce dernier cas, la règle est valable uniquement pour le futur et Gérard Bapt « sauve » sa tête.

François Mitterrand aimait citer le Cardinal de Retz : « on ne sort de l’ambiguïté qu’à ses détriments« . Ce n’est pas toujours vrai. Gérard Bapt peut toujours dire que la motion votée par ses camarades ne le concerne pas. Même si ce n’est pas vrai.

Laurent Dubois (@laurentdub)

Législatives au PS : de la place pour les femmes… et les alliés

La circulaire date du 16 juillet 2016. Mais elle arrive juste dans les fédérations départementales du PS. Objet : modalités de désignations des candidats pour les législatives. Le document est technique et aborde des questions pratiques. Néanmoins, la circulaire contient des éléments plus politiques. Notamment sur les accords avec les partenaires.

Photo : MaxPPP

Photo : MaxPPP

Le document comporte 5 pages, 9 paragraphes et une annexe. Signée par Christophe Borgel, le secrétaire national aux élections du PS, la circulaire précise le calendrier des désignations des candidats PS aux législatives : jeudi 8 décembre, premier tour du scrutin pour les investitures, samedi 17 décembre, convention nationale de ratification des candidatures….

Le document rappelle également les règles applicables en matière de non cumul des mandats : « les candidats titulaires de fonctions exécutives locales peuvent se présenter aux élections, en cas de victoire, ils perdent leur mandat exécutif local. La commission électorale invite les camarades qui exercent aujourd’hui un mandat exécutif local à mesurer pleinement les conséquences légales, politiques et électorales ».

Les instances nationales du PS insistent sur la parité : « L’objectif fixé nationalement est de présenter plus de femmes que d’hommes aux prochaines législatives. Aucune fédération ne pourra s’exonérer ».

L’aspect le plus intéressant de la circulaire concerne les accords avec les partenaires :

« Une nouvelle réalité électorale tripartite s’est imposée…Elle a pour conséquence…un risque d’élimination de la gauche dès le 1er tour si celle-ci est divisée. Certains de nos partenaires sont prêts à discuter d’un…rassemblement. Le parti socialiste favorisera des candidatures unitaires afin que la gauche soit représentée au second tour ».

La déclaration est claire. Des accords avec des partenaires sont jugés vitaux par les instances nationales du PS. Des circonscriptions seront réservées. La seule question est de savoir combien et avec qui. Ce dernier point est le moins mystérieux. Les Radicaux de Gauche de Sylvia Pinel sont les derniers alliés du PS. Le divorce est consommé avec des Ecologistes qui, de toute manière, sont divisés et ont éclaté en plusieurs chapelles.

Le PRG peut donc espérer des places. Les portes sont ouvertes. Seul problème, les radicaux de gauche ont intérêt à multiplier les candidatures. Le parti traverse des difficultés financières et il suffit de dépasser le seuil de « 1% des suffrages exprimé » pour obtenir des subventions. La législation sur le financement politique permet de transformer les législatives en « casino ». Des candidatures, même improbables, permettent de remplir les caisses.

La douce voix du PS risque d’être (sévèrement) concurrencée par l’appel du tiroir caisse. D’ailleurs, selon nos informations, le PRG souhaite présenter le maximum de candidats dans le maximum de circonscriptions. Les négociations vont être âpres.

Laurent Dubois (@laurentdub)

Les députés d’Occitanie renforcent l’éthique publique… enfin presque !

Les députés d’Occitanie à la pointe de l’éthique publique. Jeudi 29 novembre, l’Assemblée Nationale a adopté (contre l’avis du gouvernement) un amendement qui interdit aux personnes condamnées pour corruption, trafic d’influence ou des infractions fiscales de se présenter à une élection. Trois députés de l’Hérault (Christian Assaf, Fanny Dombre-Coste, Frédéric Roig) sont parmi les signataires de l’amendement. Et c’est également une députée de la région, la Tarn-et-Garonnaise, Valérie Rabault qui a voté le texte.

A picture taken on September 15, 2015 in Paris shows the empty hemicycle of the French national Assembly.  AFP PHOTO/ERIC FEFERBERG / AFP PHOTO / ERIC FEFERBERG

L’Assemblée Nationale (Photo : AFP)

Les citoyens d’Occitanie peuvent se réjouir. Leurs représentants ne badinent pas avec l’exemplarité des élus de la République. Seule ombre au tableau : l’absence d’un casier judiciaire ne s’applique pas aux…. députés. Seuls les élus locaux sont concernés. Un obstacle juridique explique cette rigueur à deux vitesses. Il faut une loi organique (et non une simple loi ordinaire) pour que les députés soient concernés. Mais, comme l’a souligné Michel Sapin, lors de la séance :

« Nous donnerions une curieuse image si les députés adoptaient des dispositions qui ne s’appliquaient pas à eux et qui ne sont pas valables pour les prochaines législatives. A l’extérieur, vous donneriez l’impression d’être dur avec tout le monde sauf pour les membres du Parlement« .

Pour cette raison, Michel Sapin s’est opposé à l’amendement défendu par les députés de l’Hérault et les autres signataires du texte. Mais, surtout, le ministre de l’Economie a soulevé un argument de poids :

« Il est dommage que les tenants de cette modification ne l’aient pas proposé au moment, c’est-à-dire il y a quelques mois, lorsque cet hémicycle débattait des textes relatifs aux élections présidentielles et législative« .

Ce rappel factuel est cruel. La remarque de Michel Sapin rappelle une évidence : se réveiller plus tôt permettait d’inclure les députés. Mais surtout la pique du ministre soulève une question : les députés suivent-ils les débats parlementaires ?

La réponse s’affichent sur les bancs de l’Assemblée. L’adoption de l’amendement s’est déroulée dans un hémicycle vide. Les collaborateurs ministériels étaient plus nombreux que les parlementaires. Même les auteurs de l’amendement étaient absents. Moins de 10 députés ont participé au vote à main levée. Sur les 49 député(e)s d’Occitanie une seule, Valérie Rabault a participé au scrutin. Il faut être juste. Le jeudi n’est jamais un bon moment pour débattre. Les députés quittent massivement l’Assemblée le mercredi, après les questions au gouvernement, et se rendent dans leurs circonscriptions. L’approche des législatives ne va pas améliorer le taux de présence.

De plus, l’adoption de l’amendement modifiant l’article 10 de la loi sur la transparence, la lutte contre la corruption et la modernisation de la vie économique est un vote en seconde lecture. L’adoption définitive du texte se fera en séance publique, probablement la semaine du 3 au 8 septembre. Cela laisse le temps aux député(e)s d’Occitanie de retrouver le chemin de l’Assemblée.

Laurent Dubois (@laurentdub)

LGV Bordeaux-Toulouse : toujours sur les rails malgré le rapport sénatorial

98431Il y a des coïncidences d’agenda qui tombent parfois très mal. Hier, le secrétaire d’Etat aux Transports recevait les « présidents des collectivités « chefs de file » » des lignes nouvelles Bordeaux-Toulouse et Bordeaux-Dax. Mais ce même jour, un rapport sénatorial était rendu recommandant de « geler pendant une quinzaine d’années le financement des nouveaux projets de lignes à grande vitesse pour donner la priorité à la modernisation des réseaux existants ».

45 millions à débloquer

Résultat de ce choc des calendriers : une salve de communiqués voulant rassurer à commencer par celui d’Alain Vidalies. Si les traverses de voies ferrées ne sont plus forcément en bois, la langue de cette même matière a de beaux jours devant elle : « Lors de la réunion de ce jour, qui s’est déroulée dans un excellent esprit de travail, chaque partenaire a réaffirmé son plein soutien au projet et à la démarche engagée » déclare le secrétariat d’Etat.

Plus concrètement 45 millions d’euros sont donc toujours prévus pour « poursuivre les études et engager les acquisitions foncières » sur les 2 LGV du sud-ouest ». C’est aussi ce que rappelle Carole Delga et Jean-Luc Moudenc à travers un communiqué commun, c’est suffisamment rare pour être souligné. « L’intégration de la Métropole toulousaine et de sa Région au réseau européen à grande vitesse demeure donc une priorité des pouvoirs publics. Notre détermination à faire avancer ce projet est entière et partagée. »

Quelle participation de l’Etat ?

Mais qui va payer ces 45 millions d’euros ? Bien avant ce qui se veut comme une tentative de rassurer du Ministère des Transports et une réaffirmation du caractère indispensable de la LGV par la région et la mairie de Toulouse, une autre collectivité a mis les pieds dans le plat. Réagissant aux préconisations des sénateurs, le Président du Conseil Départemental de Haute-Garonne entend mettre les points sur les « i ». « Envisager l’implication financière des collectivités territoriales sans un soutien financier fort de l’Etat n’est pas réaliste » affirme Georges Méric. « Il est urgent de consolider rapidement un plan de financement crédible et soutenable, pour l’ensemble des parties prenantes » rajoute l’élu socialiste.

La Région Occitanie et Toulouse Métropole se sont engagées à inscrire rapidement à l’ordre du jour de leurs prochaines sessions plénières le déblocage des fonds. Mais côté Etat, c’est plus flou, à la fois sur le montant de la participation et sa date de mise à disposition. Et comme il n’a échappé à personne qu’une échéance électorale approche à grands pas, les partisans de la LGV savent qu’ils leur restent encore pas mal d’aiguillages à franchir…

Patrick Noviello

« Politic Café #4 » : charte anti-migrants, impression du journal de la région et guéguerre PCF/Mélenchon

Politic Café

Quatrième livraison de notre module vidéo hebdomadaire qui décrypte l’actualité politique en Occitanie. Cette semaine, il est question de la charte « Ma commune sans migrant » adoptée à Beaucaire (Gard), de l’affaire de l’attribution du marché de l’impression du journal de la Région au groupe Baylet et de la guéguerre que se livre communistes et Jean-Luc Mélenchon.

Retrouvez ici tous les numéros de « Politic Café »

29 Sep

Emmanuel Macron : ses soutiens en Occitanie passent à table

Emmanuel Macron multiplie les déplacements et sillonne l’Hexagone. Lyon, le 25 septembre, Montpellier le 18 octobre avec une réunion « diagnostic » sur l’état de la France et les attentes des français.  A ces colloques et tables rondes s’ajoutent des déjeuners avec des parlementaires. Le dernier en date remonte à mercredi dernier. Le 28 septembre, Emmanuel Macron a choisi une table bien connue des députés, un restaurant proche du Palais-Bourbon, Chez Françoise.

Emmanuel Macron. Photo MaxPPP

Emmanuel Macron. Photo MaxPPP

Parmi les convives, trois personnalités d’Occitanie. Une députée de la Haute-Garonne, un sénateur du Tarn-et-Garonne et le maire de Rodez étaient autour de la table. La présence de Monique Iborra n’a rien de surprenant. La parlementaire affiche son soutien envers Emmanuel Macron. En revanche, la participation d’Yvon Collin n’allait pas de soi. Le sénateur (ancien pilier du PRG de Jean-Michel Baylet) n’a pas vraiment basculer dans le camp « macronien ». Il se contente de parler d’une curiosité : « c’est toujours intéressant. Emmanuel Macron est quelqu’un de parfaitement fréquentable. C’est un non-événement« .

L’autre élu d’Occitanie (présent aux côtés d’Emmanuel Macron) est plus direct. Il ne cache pas son engagement et même son enthousiasme. Le maire de Rodez, Christian Teyssèdre déclare : « Je soutiens Emmanuel Macron et je sens qu’il se passe quelque chose. En mois de six mois, 85 000 soutiens l’ont rejoins. Dans l’Aveyron, des maires et des chefs d’entreprises le soutiennent. Emmanuel Macron a compris que le clivage entre la droite et la gauche ne veut plus rien dire. C’est un clivage entre progressistes et réformateurs« .

Le nom d’un autre soutien (de poids) circule. Le maire de Montpellier va accueillir dans moins de trois semaines Emmanuel Macron dans sa ville. Selon nos informations, Emmanuel Macron est prêt à rencontrer Philippe Saurel pour évoquer un éventuel rapprochement politique. Du côté du maire de Montpellier (proche de Manuel Valls), c’est la prudence et une certaine retenue qui prédominent :  » J’ai de très bonnes relations avec Emmanuel Macron. Je lui prête une salle pour son meeting du 18 octobre. Mais je suis derrière personne. Je l’aime bien et je trouve sa démarche en dehors des partis intéressante. Mais je reçois tous les candidats à la présidentielle« .

La dernière phrase de Philippe Saurel prouve qu’il partage au moins un point commun avec les « macroniens ». Il est persuadé qu’Emmanuel Macron va être candidat à la présidentielle.

Laurent Dubois (@laurentdub)

 

Grande Région : « Occitanie » pour de bon

Ça y est ! Par décret officiel paru ce jour, le nouveau nom de la région est validé.

Un peu plus de 200 000 personnes avaient participé à la consultation institutionnelle et citoyenne

Un peu plus de 200 000 personnes avaient participé à la consultation institutionnelle et citoyenne

 

« La population a choisi, le Gouvernement l’a suivie » s’enorgueillit ce matin Carole Delga. La Présidente Socialiste de la désormais officielle « Occitanie » met évidemment en avant son idée de « consultation institutionnelle et citoyenne, claire et transparente, entre prise de mars à juin ». Seulement rappelons qu’un peu plus de 200 000 personnes y ont participé sur un bassin de population de 5,6 millions d’habitants. Certains répondront à cela : « tant pis pour les mécontents qui n’ont pas participé, ils n’avaient qu’à le faire ».

Marchandage politique selon la droite

Pour les deux groupes d’opposition du Conseil régional ce système n’était pas le bon. Selon le Front National, il s’agit d’un « micro-trottoir qui a agité les lobbies indépendantistes ». Pour la Droite et le Centre, ce nom a été « négocié sur tapis vert » et « choisi par l’exécutif régional ». Et l’UEDC de poursuivre : « la dénomination de notre Région n’a pas été le fruit d’une réflexion pragmatique et ambitieuse mais d’un marchandage politique entre Carole Delga et une minorité verte à tendance rouge vif du Conseil régional ». Ambiance, ambiance…

Le Languedoc et le Roussillon oubliés selon le FN

« Exit le « Languedoc », Valls occit également le Roussillon » ! Cette déclaration de France Jamet veut souligner, selon la présidente du groupe FN-RBM, l’écart du nom de Languedoc et avec lui de « 97% des habitants de notre nouvelle région ». « Ils devront se consoler avec une base line « Pyrénées Méditerranée » qui apparaitra sur les sur les supports de communication » selon l’Union des élus de la Droite et le Centre.

Un nom et déjà un bilan

Communication justement, à la fin de son communiqué de presse sur le nom de la Région, Carole Delga en profite aussi pour faire le bilan de ses premiers mois de Présidente, placé désormais sous « l’étendard » Occitanie : « un budget offensif pour l’économie et l’éducation », avec « un plan d’investissement de 880 millions d’euros », « un dialogue permanent et fructueux avec l’ensemble des territoires ». Nul doute que dans les semaines qui viennent ce dialogue devra s’intensifier en direction des catalans notamment.

Patrick Noviello

28 Sep

Quelle ville pour demain ? Jean-Luc Moudenc et les élus urbains interpellent les candidats à la Présidentielle

Jean-Luc Moudenc, maire LR de Toulouse et Président de "France urbaine" (Crédit : MaxPPP)

Jean-Luc Moudenc, maire LR de Toulouse et Président de « France urbaine » (Crédit : MaxPPP)

Le 22 septembre dernier s’est tenue à Paris, « la conférence des villes ». A son initiative « France Urbaine », l’association qui regroupe désormais l’Association des Maires de Grandes Villes de France et l’Association des Communautés Urbaines de France. Présidée par la maire (LR) de Toulouse Jean-Luc Moudenc, elle produit un manifeste pour interpeller les candidats à l’élection présidentielle. Tour d’horizon de ses propositions.

Sanctuariser les impôts locaux

On connaît les réprimandes des collectivités territoriales à l’encontre de l’Etat quant à sa baisse régulière des dotations. « France Urbaine » demande donc « l’arrêt de la transformation d’impôts locaux en dotations en posant d’abord le principe de sanctuarisation des impôts locaux existants et le remplacement progressif de dotations par de la fiscalité nationale existante. Pas sûr que les contribuables y gagnent…

Une nouvelle chambre des territoires ?

Après l’autonomie fiscale, et trente-quatre ans après les lois Deferre, le manifeste demande également la création d’une instance de dialogue entre l’Etat et les territoires. Elle serait complémentaire à l’action du Parlement. Objectif : clarifier les compétences de chacun « pour une meilleure efficience des politiques publiques ». De deux choses l’une : ou c’est un machin de plus dans le millefeuille, ou ça marche et un grand pas sera effectivement franchi.

La clé de l’Habitat

Autonomie et décentralisation toujours, les territoires urbains souhaiteraient s’emparer des politiques locales d’habitat, notamment du soutien aux programmes de rénovation urbaine. Les représentants des villes et des communautés de communes voudraient également « gérer les crédits de la politique de la ville pour une meilleure prise en compte des besoins du terrain et des publics prioritaires dans une optique d’inclusion sociale ».

Métropoles plutôt que Départements ?

Et « France Urbaine » ne compte pas s’arrêter là puisqu’elle demande aussi de prendre la main sur des compétences départementales. Décidément, on y revient. L’association propose le transfert aux métropoles du Fonds de Solidarité Logement, de la prévention spécialisée, de la politique de la jeunesse et de la politique de la ville. Pas sûr que les Présidents de départements se laissent faire surtout lorsqu’on connaît les rapports ici entre le patron de la métropole toulousaine et celui du département de Haute-Garonne…

Ces propositions et ce manifeste vont donc maintenant être soumis aux candidats à l’Elysée. Qu’en ressortira-t-il ? Réponse les 23 et 24 mars prochains pour les prochaines « Journées Nationales de France Urbaine » à Arras.

Patrick Noviello

 

« Il va se taire le roquet ? » lance Christophe Borgel (PS) au FN Nicolas Bay

Le député PS de Haute-Garonne et numéro du parti socialiste Christophe Borgel, s’est emporté mardi sur le plateau de La Chaîne Parlementaire (LCP) où il débattait avec l’eurodéputé FN Nicolas Bay au sujet des migrants.

Christophe Borgel (Photo : AFP)

Christophe Borgel (Photo : AFP)

Comme l’a relevé le Lab d’Europe 1, la tension était forte sur le plateau de LCP et le député de la Haute-Garonne s’est emporté, reprochant à son adversaire de lui couper en permanence la parole :

– Nicolas Bay : Faites un référendum, vous verrez. Vous verrez si les Français sont d’accord.

– Christophe Borgel : Nan mais…

– Nicolas Bay : Faites un référendum.

– Christophe Borgel : Il va se taire, le roquet ? Non mais c’est incroyable ça. Depuis tout à l’heure, vous n’êtes pas capable d’écouter deux phrases »


Le mot « roquet » fait rarement son apparition dans les débats politiques à la télé. Il a été notamment utilisé en 1986 par Jacques Chirac face à Laurent Fabius qui était alors Premier ministre.

Fabrice Valéry (@fabvalery)

27 Sep

Deux nouvelles démissions dans la majorité de Stéphanie Guiraud-Chaumeil à Albi

Nouveaux remous au sein de majorité municipale d’Albi. Lundi 27 septembre au soir, France Gerbal-Medalle et Anne-Marie Lugan, respectivement conseillère municipale déléguée à la coopération décentralisée et à l’Occitanie et déléguée aux personnes âgées et au logement, ont abandonné leurs mandats.

L'équipe municipale de Stéphane Guiraud-Chaumeil en 2014 (Photo : F.Guibilato – Ville d’Albi)

L’équipe municipale de Stéphane Guiraud-Chaumeil en 2014 (Photo : F.Guibilato – Ville d’Albi)

Des « raisons professionnelles et personnelles » sont avancées pour expliquer ces défections qui portent désormais à quatre le nombre de démissions au sein de la majorité depuis l’élection de Stéphanie Guiraud-Chaumeil en 2014.

Derrière ces décisions se cachent aussi les complications à faire cohabiter au sein de la majorité des élus venant à la fois de la « droite traditionnelle et de la gauche modérée ».

France Gerbal-Medalle appartenait à l’aile gauche de l’équipe de la maire d’Albi. Outre ses difficultés à conjuguer son activité de consultante à celle de conseillère municipale, certaines divergences de fond viennent expliquer son départ.


Deux nouvelles démissions au conseil municipal d’Albi

L’opposition a saisi l’occasion hier soir pour souligner ces dissensions au sein d’une majorité toujours secouée par l’affaire du Pôle Funéraire et la dernière en date ; celle du rachat de la maison appartenant aux parents de Bruno Crusel, adjoint au maire à la jeunesse, par l’Agglomération de l’albigeois pour 300 000 euros, soit près de 100 000 euros au-dessus de l’estimation des services du domaine, dans le cadre du projet de la nouvelle passerelle.

De quoi électriser l’ambiance au sein du conseil municipal et de piquer au vif Stéphanie Guiraud-Chaumeil qui n’a pas apprécié les sous-entendus des socialistes et les a renvoyés à leur propres dysfonctionnements.

Sylvain Duchampt (@duchampt)