28 Fév

Municipales à Toulouse : 12 listes en compétition, du jamais vu depuis plus de 50 ans

12 listes sont en compétition pour les municipales à Toulouse. C’est inédit depuis le début de la Ve République.

Place du Capitole dans les années 60; Archives Municipales.

Ce lundi, le ministère de l’Intérieur va publier les candidatures au 1er tour des élections municipales. En attendant, c’est fini pour le dépôt des listes. Le guichet est fermé depuis le 27 février à 18 heures et, selon la presse toulousaine, 12 listes ont été enregistrées.

Si ce chiffre est (officiellement) confirmé, les municipales 2020 vont constituer un record historique. Jamais, depuis le début de la Ve République, l’affiche électorale n’a été aussi étoffée.

En 2001 et en 2014, le nombre de compétiteurs a atteint le seuil symbolique des 10 listes. Mais, avec deux candidatures supplémentaires, le scrutin de mars prochain fait encore grimper le compteur. Un compteur qui est en progression constante depuis 25 ans.  A partir des municipales de 1995, les toulousains ont le choix entre 8 et 9 listes.

Mais avant le scrutin de 1977, l’élection se joue à 5 (1977), 4 (1971) ou 3 listes (1965).

La multiplication des listes a un effet mathématique : la division des voix. En 2014, 5 listes réalisent entre 2,45% et 0,63% des voix.

La phrase de Pierre de Coubertin, « l’important est de participer », prend  tout son sens.

Laurent Dubois (@laurentdub)

27 Fév

Coronavirus : fin d’isolement (volontaire) pour le député du Tarn, Philippe Folliot

Le député du Tarn, Philippe Folliot, a effectué un voyage en Chine en pleine épidémie de Coronavirus. Le parlementaire retrouve une activité normale après deux semaines d’isolement et de suivi médical.

Philippe Folliot, député du Tarn. Photo : MaxPPP/V.Isorel

Le 13 février dernier, Philippe Folliot était en déplacement en Chine. Un déplacement privé mais au cours duquel le député tarnais a rendu visite au consulat général de France à Shangaï.

 

Ce séjour est tombé en pleine crise du coronavirus. Après le 15 février le pic est atteint et le nombre de cas commence à baisser. Mais, dans les deux premières semaines de l’épidémie, les statistiques officielles font état de 4000 cas par jour.

Philippe Folliot se retrouve en Chine en pleine poussée épidémiologique.

De retour en France, le député décide de se placer (volontairement) en quarantaine. Il suit les consignes du Quai d’Orsay et du ministère de la Santé et suspend son agenda. Vice-président de l’assemblée parlementaire de l’OTAN, le député Français annule ses rendez-vous et se soumet à un suivi médical.

Un suivi par un contrôle, deux fois par jour, de la température.

Depuis quelques jours, Philippe Folliot a retrouvé son activité parlementaire. Ce 27 février, le député du Tarn s’est notamment rendu sur le stand de son département au Salon de l’Agriculture.

Mais, quelques heures avant cette visite, Philippe Folliot a recroisé le chemin du Covid-19. Mais là aucun risque sanitaire. Ça s’est déroulée dans l’univers « aseptisé » de l’hôtel Matignon.

Le député du Tarn a participé à une réunion avec le Premier ministre. Ordre du jour : le coronavirus.

Laurent Dubois (@laurentdub)

Municipales à Toulouse : la candidate socialiste, Nadia Pellefigue, favorable à l’ouverture de « salles de shoot » pour les toxicomanes

Nadia Pellefigue propose une mesure inédite à Toulouse : l’ouverture de salles de consommation à moindre risque (SCMR) pour les toxicomanes.. Des salles appelées communément « salles de shoot ».

Salle de consommation à moindre risque. Paris Xe arrondissement. Photo : MaxPPP/Tanguy

Une seule expérience a été tentée en Occitanie. En 1994, une « salle de shoot » a été ouverte à Montpellier. Mais elle a été fermée un an plus tard. Une candidate toulousaine propose d’ouvrir, pour la première fois, une salle de consommation à moindre risque dans la ville Rose. Nadia Pellefigue vient de présenter son programme « contre les discriminations et pour l’émancipation ». La proposition figure dans le chapitre santé.

Nadia Pellefigue ne donne pas de détails. Il s’agit d’une déclaration de principe :

Nous soutiendrons les associations pour la création d’un centre de consommation à moindre risques

Le seul aspect concret concerne la mise à disposition de salles. En revanche, la proposition elle-même (à savoir l’ouverture de SCMR) est évident. Il en existe une à Paris (dans le Xe arrondissement) et une autre à Strasbourg (dans l’enceinte du Nouvel Hôpital Civil). Dans les deux cas, il s’agit de réduire les risques liés à l’injection de stupéfiants  : overdoses, transmission d’hépatites virales ou du VIH.

Un personnel formé assure de bonnes conditions sanitaires et d’hygiène. Une toulousaine est à l’origine du concept. En 2015, la députée (PS) Catherine Lemorton a fait voté le texte permettant d’expérimenter, en France, des salles qui existent en Suisse depuis 1986.

L’ouverture, dans deux villes françaises, de « salles de shoot » a parfois soulevé une levée de boucliers des riverains (surtout à Paris) et, en 2011, l’Académie de médecine a exprimé son opposition.

 

Laurent Dubois (@laurentdub)

 

Municipales à Albi : une liste écrit son programme en FALC, à destination des électeurs souffrant d’un handicap mental

Une liste aux municipales à Albi distribue son programme en FALC (Facile à Lire et à Comprendre). Une version travaillée par des handicapés mentaux et à destination de personnes souffrant de déficience.

Max PPP

Depuis mars 2019, les personnes handicapées mentales peuvent voter. Après les Européennes, les municipales de mars prochain sont le deuxième scrutin ouvert à ces nouveaux électeurs. Des électeurs qui, comme tous les autres, vont recevoir à domicile les documents de campagne. Mais encore faut-il qu’ils sont accessibles.

A Albi, une liste a trouvé une solution pour éviter que le vote des personnes handicapées reste virtuel.

« Au cœur de l’Albigeois » (soutenu par En Marche)  a écrit son programme en version FALC.

La méthode FALC est une méthode européenne permettant de rendre Facile à Lire et à Comprendre des textes. Concrètement, il s’agit de simplifier un texte  afin qu’il puisse être compris par des handicapés mentaux mais aussi des personnes dyslexiques, malvoyantes, des personnes âgées ou maîtrisant mal le français ou encore des jeunes enfants. 

Le directeur de campagne d’Au Coeur de l’Albigeois, Clément Baller, précise que  » le FALC a été travaillé par un groupe de personnes handicapées mentales encadré et guidé qui, en 72 heures de travail, a permis d’aboutir au résultat ». Un résultat qui arrivera dans les boites à lettres en fin de semaine.

Laurent Dubois (@laurentdub)

 

26 Fév

Municipales 2020 : l’ancien maire de Toulouse, Philippe Douste-Blazy, candidat à Paris

L’ancien maire de Toulouse, Philippe Douste-Blazy, revient en politique mais à Paris en tant que candidat aux municipales.

Philippe Douste-Blazy. Photo : MaxPPP/Di Nolfi

A 67 ans, Philippe Douste-Blazy retrouve la scène électorale. Le dernier rendez-vous de l’ancien maire de Toulouse avec les électeurs remonte à avril 2001 et à une « législative » en Haute-Garonne. Mais, en mars prochain, l’ex locataire du Capitole va retrouver le verdict des urnes. Philippe Douste-Blazy est candidat aux municipales à Paris, dans le 16e arrondissement.

Un retour à la politique locale annoncée au travers d’une interview dans les colonnes du Figaro. La page toulousaine est définitivement tournée. Philippe Douste-Blazy justifie sa candidature par une proposition de la maire sortante du 16e arrondissement mais aussi par des racines parisiennes.

En cas de victoire, le CV municipal de Philippe Douste-Blazy peut gagner une ligne. Après la mairie de Lourdes (mars 1989-février 2000) et celle de Toulouse (mars 2001-avril 2004), Philippe Douste-Blazy va peut-être ajouter le Conseil de Paris en mars 2020.

Laurent Dubois (@laurentdub)

25 Fév

Municipales à Toulouse : quand un colistier de Pierre Cohen faisait acte de candidature auprès de …Jean-Luc Moudenc

Un colistier de Pierre Cohen était candidat à une place sur la liste de…Jean-Luc Moudenc.

Jean-Luc Moudenc et Pierre Cohen. Municipales  2014. Photo : MaxPPP

Pierre Cohen et Jean-Luc Moudenc se retrouvent face à face. L’actuel et l’ancien maire vont jouer, en mars prochain, le match retour des Municipales de 2014. Ce duel n’exclut pas les échanges. Y compris au niveau des ressources humaines. En effet, un des colistiers de Pierre Cohen a commencé par faire acte de candidature auprès de Jean-Luc Moudenc.

En janvier dernier, Sadek Bouzidi a (expressément) fait une offre de service auprès du maire sortant.  Au passage, le futur colistier de Pierre Cohen a d’ailleurs salué l’action de Jean-Luc Moudenc.

Ce travail d’approche n’a pas été concluant. Et après un détour (révélée par la presse régionale) dans le camp de la socialiste Nadia Pellefigue, le candidat à une candidature a fini chez…Pierre Cohen. Le parcours est sinueux mais il démontre une vraie motivation. Aucun doute, le colistier de Pierre Cohen avait une furieuse envie de participer aux municipales.

Laurent Dubois (@laurentdub)

24 Fév

Municipales 2020 : une candidate défie Jean-Michel Baylet dans son fief familial de Valence d’Agen

Après 18 ans d’interruption, Jean-Michel veut redevenir maire de Valence d’Agen. Un seul obstacle sur sa route : une candidate.

Jean-Michel Baylet. Photo : MaxPPP

En mars 2001, après deux décennies de mandat, Jean-Michel Baylet a laissé les clés de l’hôtel de ville. Cette décision était liée à l’application d’une règle de non-cumul.  Jean-Michel Baylet s’est fait élire sur une autre commune : Montjoi.

A l’occasion des municipales de 2020, l’ancien ministre veut reprendre son fauteuil à la mairie de Valence d’Agen. Une victoire en mars prochain permettrait de refermer une parenthèse de 19 ans et un retour au « berceau » politique.

La mairie de Valence d’Agen est dans la famille Baylet depuis 1930. Mais, avant de renouer avec l’héritage familial, l’ancien ministre va devoir repasser devant les électeurs de la commune de 5300 habitants.

Cela aurait pu être une simple formalité en cas de liste unique. Cela arrive dans certaines communes. Faute de concurrence, une liste est assurée de remporter l’élection. La seule condition est de recueillir 25% des inscrits. C’est le cas, par exemple, dans le Comminges, sur les terres de la présidente de la Région Occitanie. Une présidente de Région qui est également candidate aux municipales.

Mais Valence d’Agen n’est pas Martres-Tolosane. Jean-Michel Baylet a moins de chance que Carole Delga. L’ex président du conseil départemental va devoir affronter une liste concurrente. Une fonctionnaire du ministère de l’Intérieur, âgée de 47 ans, est à sa tête. Corinne Dubois n’a pas d’expérience électorale, aucun passé militant ou syndical.

Mais elle fait campagne depuis plusieurs mois. Corinne Dubois insiste sur le fait « qu’elle respecte Jean-Michel Baylet ». Mais elle qualifie la candidature de l’ancien homme fort du Tarn-et-Garonne de candidature égoïstes car « pour Jean-Michel Baylet, Valence d’Agen c’est juste une résidence secondaire. Il vit à Toulouse et un nouveau mandat c’est juste une marche pour une élection future, à un plus haut niveau ».

Pour battre l’ancien maire, Corinne Dubois met en avant une liste qui va « de 23 à 80 ans avec des employés de la restauration, des médecins ou encore un ingénieur EDF ». Mais la tête de liste « Valence d’Agen autrement » dresse surtout un mauvais bilan de la majorité sortante. « La première chose que nous ferons, si nous sommes élus, c’est un audit financier. Nous avons un vrai soucis avec un niveau d’endettement de 3000 euros par habitants alors que, dans les communes de taille équivalente, le niveau est de 1500 euros » déclare Corinne Dubois.

La candidate souhaite également favoriser l’implantation d’entreprises. Sur le terrain de l’écologie, la candidate veut également « végétaliser ». « Valence d’Agen est une des dernières villes ou l’on met du minéral et du verre partout » assène Corinne Dubois.

LD (@laurentdub)

 

 

22 Fév

Municipales à Toulouse : Nadia Pellefigue « repeint » ses colistiers en syndicalistes qui appellent à voter…Nadia Pellefigue

Des syndicalistes appellent à voter pour la liste  de la candidate socialiste, Nadia Pellefigue. Des syndicalistes qui sont, en réalité, les propres colistiers de…Nadia Pellefigue.

Les syndicats s’engagent rarement dans les batailles électorales, surtout lorsqu’il s’agit de votes locaux. Les seules consignes de vote portent sur le 2nd tour des présidentielles, en cas de duel avec le Rassemblement National. Toulouse et le scrutin de mars prochain font exception à la règle.

36 syndicalistes s’engagent ouvertement et signent un tract au titre éloquent :  » Syndicalistes, nous appelons à voter pour la liste de gauche de Nadia Pellefigue pour battre les politiques libérales de la majorité municipale LR/LREM soutenue par Macron ! « .

Aucun logo permettant d’identifier les syndicats signataires. Mais la liste des noms permet de repérer des représentants de la CFDT et de la CGT. Mais le plus surprenant est ailleurs. 9 syndicalistes sont des colistiers de Nadia Pellefigue.

Nicolas Tissot, Johann Bedel-Navaro, Pierre-Nicolas Bapt, Jacques Rouquayrol, Julien Klotz, Annie Dutech, Martine Lucas, Emilie Dalix, Jean-Marc Bares-Crescence appellent tout simplement à voter pour leur propre liste.

Les « candidats-syndicalistes » dévoilent eux-même la « ficelle ». L’appel à voter Nadia Pellefigue précise, en bas de page, que des signataires ne sont pas de simples syndicalistes  (« plusieurs d’entre nous sont candidat.e.s »).

Manoeuvre à moitié avouée est…éventée.

Une autre chose est évidente. Mais c’est encore mieux de la préciser. Plusieurs des « candidats-syndicalistes » ont une vraie activité syndicale.

Laurent Dubois (@laurentdub)

21 Fév

Municipales à Toulouse : la photo qui montre Pierre Cohen aux côtés des dirigeants de Kaufman & Broad

[Fact-Checking] Pierre Cohen dénonce un « copinage » entre le promoteur Kaufman & Broad et le maire sortant, Jean-Luc Moudenc. Depuis cette déclaration, une photo  circule sur les réseaux sociaux. Elle montre Pierre Cohen aux côtés des dirigeants de…Kaufman & Broad.

Pierre Cohen, ancien maire de Toulouse et tête de liste Municipales 2020  (Photos : MaxPPP)

« On pourrait appeler cela du copinage. Kaufman & Broad, fait pratiquement tous les projets, j’ose le dire…pourtant il y a un grand nombre de promoteurs qui seraient prêts à construire autrement la ville ». Lors de sa dernière conférence de presse, Pierre Cohen a ouvertement pointé une proximité entre le promoteur Kaufman & Broad et le maire sortant, Jean-Luc Moudenc.

La charge n’a pas échappé, évidemment, à la presse toulousaine. Mais les réseaux sociaux ont également réagi. Une photo refait surface. Elle montre Pierre Cohen aux côté d’un directeur général de Kaufman & Broad. Le message, véhiculé par  Twitter, est clair : Pierre Cohen reproche à Jean-Luc Moudenc un « copinage » avec Kaufman & Broad alors qu’il est, lui même, proche du promoteur.


La photo qui sert d’appui à cette thèse est une photo, publiée le 17 décembre 2013, dans les colonnes de la presse régionale. Mais elle a été prise la veille. Pierre Cohen, alors maire de Toulouse, est venu pour poser la première pierre du futur siège régional de Kaufman and Broad.

Les empreintes de Pierre Cohen dans les fondations de Kaufman & Broad

L’événement s’est déroulé au  numéro 27 des allées Jean Jaurès. Mais, surtout, il ne s’agit pas d’une inauguration. La différence entre la « pose d’une première pierre » et une inauguration peut sembler insignifiante ou même inexistante. Mais elle existe et ce n’est pas neutre. Le fait de participer à la pose d’une première pierre et pas uniquement à l’inauguration (qui intervient forcément postérieurement) ne montre pas forcément de proximité. Mais une chose est évidente. Un maire peut parfaitement se contenter d’une inauguration.

La participation de Pierre Cohen va d’ailleurs aller au delà d’une présence. La première pierre a été remplacée par des empreintes déposées dans l’argile, celles de dirigeants nationaux (Nordine Hachemi) et régionaux (Jacques Rubio) de Kaufman & Broad. Mais Pierre Cohen va également apposé les siennes. 

Après ce geste symbolique, le maire de Toulouse (de l’époque) va rejoindre une cocktail offert par le promoteur.

La participation à un cocktail organisé par le promoteur

La pose d’une première pierre n’était qu’une étape. La suite des événements s’est déroulée à quelques mètres du futur siège régional de Kaufman & Broad. Le promoteur a organisé un cocktail dans les locaux de la Médiathèque Cabanis, au bout des allées Jean-Jaurès.

Pierre Cohen a pris la parole devant le staff et le personnel de Kaufman and Broad. Les architectes et les maitres d’oeuvres du promoteur ont pu entendre un discours du maire de Toulouse.

Cette séquence n’était pas ouverte à la presse. En 2013, Facebook et Twitter existaient déjà. Mais ils étaient moins développés qu’actuellement. Et puis, surtout, en 2013 les élections municipales ne sont pas d’actualité. Forcément, les photos circulent moins.

Laurent Dubois (@laurentdub)

 

 

 

 

 

20 Fév

Municipales 2020 : la présidente de la Région Occitanie, Carole Delga, candidate à Martres-Tolosane

La présidente de la Région Occitanie est candidate aux municipales, dans sa commune de Martres-Tolosane.

Carole Delga, ancienne ministre et présidente de la Région Occitanie. Photo : MaxPPP

Ce n’est pas encore la campagne des Régionales mais Carole Delga est déjà en période électorale. La présidente (PS) de la Région Occitanie est candidate aux municipales de mars prochain. C’est un retour car, depuis juillet 2016, l’ancienne ministre a quitté le conseil municipal de Martres-Tolosane.

Un départ très relatif. Carole Delga vit toujours dans une commune dont elle a été maire de 2008 à 2014.

L’entourage de Carole Delga précise qu’elle est « 14e  (ndlr place sur la liste) sur 19 pour soutenir le maire (sortant), Loîc Gojard. C’est tout simple ».

Sa candidature traduit « un attachement à son territoire natal ».

Laurent Dubois (@laurentdub)