28 Mar

Affaire Merah : des questions en suspens, c’est samedi 31 mars à 11h30

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10 jours après l’assaut du raid qui a conduit à la mort de Mohamed Merah, des questions continuent de se poser.
Les drames vécus à Toulouse et Montauban  sont-ils le fait d’un fanatique isolé ou doivent-ils nous pousser à réfléchir sur notre société ?

En plateau avec nous pour apporter des éléments de réponse : policier, avocat et éducateur :

– Didier Martinez, représentant unité SGP Police

– Christian Etelin, ancien avocat de Mohamed Merah

Laurent Dubois nous éclairera également sur le rôle des politiques après ces drames.

« Affaire Merah : des questions en suspens » c’est samedi à 11h30 dans La Voix est Libre sur france3 midi-Pyrénées.

23 Mar

Comment mieux vivre ensemble ?, c’est dans la voix est libre, samedi 24 mars à 11h30

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Comment mieux vivre ensemble ? dans la Voix est libre, samedi 24 mars à 11h30

Après les drames et les tueries qu’a connu notre région, La voix est libre pose cette semaine une question :

comment mieux vivre ensemble ?
Les musulmans doivent-ils craindre les amalgames ? Les juifs se sentent-ils en danger ?
Représentants des deux communautés échangeront sur ce thème en plateau.
Egalement invitée une sociologue spécialiste des migrations, des diasporas et des échanges entre population.
« Après la tragédie : le dialogue »
C’est samedi à 11h30 dans La Voix est Libre sur France3 Midi-Pyrénées.

Invités
Arié Bensemhoun
Président de la communauté juive de Toulouse

Abdelmalek Bouregba
Représentant régional de la Grande Mosquée de Paris

Hasnia-Sonia Missaoui
Maître de conférence en Sociologie

15 Mar

Alain Fillola et les législatives : « après les présidentielles »

Alain Fillola dans son bureau à la mairie de Balma

Grand soleil sur la ville. Balma a une belle avance sur le calendrier. Le printemps est déjà là. Sur les murs de son bureau, à la mairie, Alain Fillola affiche des photos familiales. Mais, en cette mi-mars, le vrai décor est derrière les baies vitrées. Un ciel bleu. Autour d’une table, nous faisons un tour de table politique. A 39 jours de la présidentielle, François Hollande et la campagne sont en tête du menu. « Militant depuis 1973, (Alain Fillola) a connu les campagnes de Mitterrand et de Jospin ». La cuvée 2012 a, pour lui, « un goût d’insatisfaction ».

Il « a découvert François Hollande pendant les européennes. Un lien d’amitié, c’est tissé ».
Mais il « aimerai(t) une campagne plus flamboyante ». L’ancien proche de Rocard et soutien de DSK trouve que « la campagne s’ennuie ». Après la morne plaine élyséenne, Alain Fillola aura peut être une consolation : l’étape de montagne des législatives. Son nom circule pour une échappée libre. Le PS a donné un dossard à Europe Ecologie. Logique d’équipe sur une circonscription réservée. D’après certains socialistes, Alain Fillola est sur la ligne de départ. Il va mettre sa roue dans celle du Vert François Simon. Sur ce sujet, le conseiller général Alain Fillola commence par une précision géographique. Une précision géographique hautement stratégique : « mon canton est le cœur de la 3eme circonscription ». Après les cartes, les coups. « Mauvais casting. Mauvais pioche ». Il n’a « rien contre Europe Ecologie ». Mais il « doute de la capacité à gagner » de François Simon. S’agissant d’une candidature. Pas d’annonce. Alain Fillola attend. Il va voir. Actuellement, il a « le nez dans le guidon des présidentielles ». Il « prendra une décision après la présidentielle. Après les résultats (du scrutin) sur la circo ».

LD

14 Mar

François Hollande : le début de la Fin ?

François Hollande à Toulouse le 11 février 2012Dans les chaumières « ordinaires », les rêves sont faits de sable fin et de cocotiers. De vacances éternelles et de gains au Loto. Chez les Sarkozy, les songes sont plus austères. Ils prennent la forme de courbes. De chiffres. Nicolas Sarkozy espère la fin d’un cauchemar. Depuis des lustres, il est étendu sur un lit d’orties. Semaines après semaines, de mauvais sondages agressent son épiderme. Depuis des mois, le président sortant espère un baume salvateur : la fin de l’hégémonie sondagière de François Hollande. L’espoir est devenu réalité. Deux études d’opinions mettent fin à une longue série noire. Nicolas Sarkozy devance son rival socialiste. L’avance est modeste. Un point. Ce qui correspond à la marge d’erreur d’un sondage. Ce résultat est surtout extrêmement laborieux. Un téléthon, des centaines de kilomètres aux six coins de l’Hexagone et cinquante mille militants dans un meeting géant ont été nécessaires. Peu importe. L’impact psychologique est fort. Un air de Requiem flottait sur l’Elysée. Un hymne à la Joie fait entendre sa petite musique. Devant les micros, Nicolas Sarkozy ne sort pas trompettes et tambours. En coulisse, c’est la grosse caisse. Il exulte. IFOP confirme sa stratégie. Marque une rupture. Après une rase campagne, Nicolas Sarkozy croît à une reconquête. Les sondages défavorables glissaient sur lui. Il ne les lisait pas (sic). Ne s’en souciait pas (sic). En revanche, les bons sonnent la charge. Dans son esprit, c’est le début de la Fin pour François Hollande. Cet enthousiasme est, en partie, justifié. Dimanche dernier, à Villepinte, il a sorti une munition performante. Perforante. Ses boulets rouges contre l’Europe du Libéralisme et de l’Immigration sont puissants. Ce tir de barrage (non à Schengen, non à la concurrence déloyale) lézarde les murs du FN. Et fait même trembler ceux du Front de Gauche. Une « euro-allergie » infecte profondément le corps électoral. Nicolas Sarkozy renforce ses défenses immunitaires en la stimulant. Le frémissement des sondages ressort de fibrations « telluriques ». Le candidat exploite la faille qui sépare l’Europe des couches populaires. Cela étant, la remontée de Nicolas Sarkozy n’est pas uniquement liée à une dynamique de campagne. Certes, le sortant marque des points pendant que son adversaire fait du surplace. Nicolas Sarkozy avance un thème fort alors que François Hollande piétine. Avec, par exemple, un superbe « piaffé » : la suppression du mot « race » de la Constitution. Néanmoins, le décalage entre l’activisme sarkozyste et la torpeur hollandaise, n’explique pas tout. En fait, Nicolas Sarkozy profite de la force de François Hollande. Le socialiste occupe une position ultra dominante. Au second tour, il écrase son concurrent. Neuf points le place largement en tête. Cette supériorité est handicapante. Elle affaiblit le « vote utile ». Le petit point récupéré, au premier tour, par Nicolas Sarkozy ne lui appartient pas totalement. Il est lié à un effet de « vases communicants ». Un Mélenchon qui monte, c’est un Hollande qui baisse. Et, au final, c’est un Sarkozy qui « décolle ». L’hirondelle de l’IFOP est donc loin d’annoncer un printemps. Une hirondelle qui, d’ailleurs, a les reins fragiles. Après sa publication, des études contraires ont fleuri. Mais, surtout, elle peut avoir un effet paradoxal. Face à un renforcement de Nicolas Sarkozy, le peuple de Gauche peut faire front commun. Cette hypothèse, parfaitement plausible, est mauvaise pour Jean-Luc Mélenchon. Mauvaise pour Nicolas Sarkozy. Bonne pour François Hollande. La situation politique actuelle est parfaitement évidente. Une évidence aussi vieille que le scrutin majoritaire : le Malheur des Uns fait la Victoire d’un Autre.

12 Mar

La bataille des fronts, c’est samedi 17 mars à 11h30 dans la Voix est libre

Cette semaine deux extrêmes face à face : Front de Gauche contre Front National.
A un peu plus d’un mois du premier tour, il sera évidemment question de leurs programmes respectifs et de leurs ambitions dans cette Présidentielle.
Avec nous en plateau pour débattre les deux leaders régionaux de ces formations : Frédéric Cabrolier pour le Front National et Christian Picquet pour le Front de Gauche.
Présidentielle : la bataille des Fronts.

11 Mar

Philippe Folliot : le soutien de Borloo à Sarko « un épiphénomène »

Un embouteillage. Quelques minutes de retard. Mais Philippe Folliot est au rendez-vous. A peine arrivé, avant le meeting, direction les sous-sols de la Halle aux Grains. La salle de presse. Au milieu des ordinateurs, le député du Tarn réagit à l’actualité du jour. Pendant qu’il roulait vers Toulouse, Jean-Louis Borloo a basculé. Les Valoisiens soutiennent Sarkozy. Pour Philippe Folliot, c’est « un épiphénomène. Un petit soutien. Avec le pied sur le frein. Laissant la porte entrouverte pour pouvoir sortir à la première occasion ». Le pilier tarnais de François Bayrou rappelle que, dans son département, il « existe une union des centristes ». Une union qui « soutient totalement » François Bayrou.

LD

Arnaud Lafon : un oeil sur les législatives

Anne Laperrouze et Arnaud Laffon au premier rang du meeting de François Bayrou

Au premier rang et en bonne compagnie. Arnaud Lafon – maire Modem de Castanet-Tolosan – assiste au meeting de François Bayrou. A ses côtés, une élue tarnaise, Anne Laperrouze. L’ancienne députée européenne va probablement être candidate aux législatives. Cela tombe bien. Son voisin aussi. « Si François Bayrou est élu président de la république (une candidature) est probable. Elle s’impose même. Il lui faudra une majorité pour gouverner ». Mais ce n’est pas tout. Arnaud Lafon suit de près l’actualité de sa circonscription. La 10eme de Haute-Garonne. Il a noté les dissidences à Gauche. « Si François Bayrou n’est pas élu. Il est cohérent d’offrir une offre centriste aux électeurs ».

LD

Philippe Douste-Blazy : Toulouse « dans les tripes »

Les anciens adversaires nouveaux alliés. François Bayrou et Philippe Douste-Blazy à la Halle aux Grains

Fin du meeting. Dernière Marseillaise. Ultime défilé à la tribune. Avant de quitter la salle, Philippe Douste-Blazy prend le temps d’une discussion. Sur un coin de la scène, la conversation roule d’abord sur la présidentielle. Le nouveau soutien de François Bayrou ne désarme pas. En début de soirée, dans son discours, il a décoché des flèches. Les projecteurs sont éteints. Mais il continue à allumer Sarkozy. « Nicolas Sarkozy ne peut plus battre François Hollande. C’est évident ». Après la séquence petit meurtre entre anciens amis, séquence émotion. Philippe Douste-Blazy n’est pas simplement en campagne. Il est de retour dans sa ville. L’ancien maire de Toulouse est « ému de retrouver une ville qu’(il) adore, qu’(il) a dans les tripes ». « Dans la salle, (il) a été très heureux de voir des amis. Notamment le président du Stade Toulousain, Jean-René Bouscatel ».

LD

08 Mar

30 ans de décentralisation


30 ans de décentralisation par france3midipyrenees

30 ans de décentralisation et après ?

Aujourd’hui plus de 70% de l’investissement public est assuré par les collectivités locales.

Allocations dépendance, RSA, Route, TER, lycées, collèges etc.

Oui les collectivités ont pris la main.

A tel point qu’aujourd’hui quand l’Etat exige des économies dans les finances publiques, il les demande aussi aux collectivités locales.

Et ces mêmes régions, départements et communes de rappeler au pouvoir central d’arrêter de lui transférer des compétences sans leur donner les moyens de les assurer.

Bref ça a décentralisé.
Reste maintenant à peaufiner la communication entre Paris et la province.

La prochaine étape c’était peut-être la réforme territoriale.
« Elle sera abrogée si Hollande passe » annonce sans détour Jean-Pierre Bel dans Le Monde.

«Pas facile de réformer quand on détient la majorité au sein de la plupart des collectivités.
Car comme le dit un conseiller socialiste :
« Quelque soit les décisions elles mécontenteront forcément un ami ».