Pour la députée En Marche du Tarn la commémoration de l’assassinat de Jaurès renvoie à l’actualité du moment : les dégradations subies par les permanences des parlementaires de la majorité.
Tous les ans, depuis son élection, Marie-Christine Verdier-Jouclas commémore la mort de Jean Jaurès. La cérémonie se déroule sur les terres du tribun socialiste, au pied de sa statue à Carmaux. La députée du Tarn veut « montrer que Jaurès n’appartient à personne ». Mais, en 2019, la parlementaire justifie la commémoration par des raisons très…contemporaines.
La cérémonie d’hommage à Jean #Jaurès que j’ai tenue aujourd’hui avec 12 députés #LREM de l’Occitanie a un sens très fort dans une période de violences et de dégradations envers les permanences parlementaires. Ces violences sont un signe de déni de #démocratie. pic.twitter.com/2slgn1aNP7
— Marie-Christine Verdier-Jouclas (@VerdierJouclas) July 31, 2019
« C’est une cérémonie annuelle, habituelle, après cette année on avait envi parce qu’il y a toute cette violence gratuite autour des permanences »a déclaré Marie-Christine Verdier. « Jaurès : un homme politique assassiné et ce n’est pas anodin alors que les permanences sont régulièrement attaquées en ce moment » a insisté la députée En Marche.
Laurent Dubois (@laurentdub)