09 Avr

SNCF : les éléments de langage de la députée (En Marche) du Tarn Verdier-Jouclas suscite la « compassion » de la CGT

La députée du Tarn, Marie-Christine Verdier-Jouclas, est allée au contact des cheminots albigeois pour défendre la réforme ferroviaire. La rencontre suscite la « compassion » de la CGT : la parlementaire a « récité » des éléments de langage contenu dans un argumentaire qui a « fuité » et dont dispose le syndicat.

Photo : MaxPPP/Vrel

Ce samedi 7 avril, pendant 30 à 45 minutes, la députée En Marche du Tarn a rencontré les cheminots dans les locaux de la gare d’Albi-Ville. Le rendez-vous a été organisé par la CGT-Cheminot. Marie-Christine Verdier-Jouclas a donné son accord par SMS.

 

Vers 11 heures du matin, la discussion a débuté et les propos échangés n’ont pas vraiment surpris les syndicalistes. Et pour cause. Comme le précise un des participants, Valery Augereau, « j’aurais pu faire les réponses à sa place. C’était l’argumentaire envoyé à tous les députés et dont nous avons eu connaissance. C’est toujours les mêmes 2 ou 3 chiffres et toujours les mêmes arguments ».

Des éléments de langages, clés en main, cela suscite la « compassion » pour le représentant de la CGT : « Franchement, je les plains les députés. Ils débarquent face à des cheminots et ne connaissent rien au fond ».

Laurent Dubois (@laurentdub)

06 Avr

Parti du PS, Pierre Cohen n’exclut pas d’être candidat aux municipales à Toulouse en 2020

L’ancien maire socialiste, qui vient de rejoindre Génération-s de Benoît Hamon, dit qu’il « ne sait pas » s’il sera candidat aux élections municipales en 2020. Il doute que le PS soit en mesure d’imposer sa stratégie comme en 2008 et 2014 et table sur une unité plus large à gauche pour combattre Jean-Luc Moudenc.

Pierre Cohen (Photo : MaxPPP)

Qui sera le candidat de la gauche face à Jean-Luc Moudenc aux municipales à Toulouse en 2020 ? Il faudrait être devin, astrologue, médium pour le dire aujourd’hui. Les concurrents sur la ligne de départ sont nombreux, au Parti socialiste, chez les Insoumis ou désormais chez Génération-s, le mouvement de Benoît Hamon que l’ancien maire de Toulouse vient de rejoindre.

S’il n’a jamais dit, depuis sa défaite en 2014, qu’il ne serait pas candidat en 2020, Pierre Cohen, qui vient de quitter le PS pour rejoindre le mouvement de Benoît Hamon, explique clairement aujourd’hui que cette perspective n’est pas exclue. « Je ne sais pas si je serai candidat en 2020 », a-t-il dit à France 3. C’est une façon de dire qu’il sera « peut-être » candidat.

En quittant le Parti socialiste, Pierre Cohen se libère d’une charge : celle de passer par le filtre du vote des militants pour désigner, comme en 2007, le futur tête de liste. Et cette situation n’est pas pour lui déplaire : « Cette fois, il n’y aura pas d’hégémonie comme les fois précédentes. Le parti socialiste présentera un candidat ou une candidate, il ou elle ne sera pas forcément adoubé(e) par les autres forces de gauche ».

Avant de se positionner définitivement, Pierre Cohen veut voir comment le contexte national et local évolue. Nationalement, ce sont les élections européennes de 2019 qui seront déterminantes : peu fédérateur pour le corps électoral, ce scrutin est en revanche un marqueur pour les différents camps politique et notamment pour la gauche dont la vision de l’Europe varie considérablement. Localement, ce sera la capacité de Jean-Luc Moudenc à réunir son camp mais aussi plus largement, notamment les macronistes, qui sera déterminante : si la droite et le centre sont unis dès le premier tour, la gauche aura le plus grand mal à partir éparpillée au combat.

Pierre Cohen appelle de ses voeux à une unité de la gauche toulousaine en 2020. Il ne lui déplairait pas que cette unité passe par lui, comme candidat ou comme vecteur de dialogue entre les différentes composantes de la gauche. Mais le chemin est encore long et semé d’embûches pour convaincre les Insoumis, portés par le score historique de 30 % de Jean-Luc Mélenchon à la présidentielle à Toulouse, les socialistes, les écologistes et Génération-s de travailler à une liste commune dès le premier tour des municipales… S’entendre sur un nom, sur un programme, sur un projet pour Toulouse… Mission impossible ?

FV (@fabvalery)

05 Avr

Les socialistes ne veulent plus que l’ex-PS Pierre Cohen préside le groupe au conseil municipal de Toulouse

Les cinq élus socialistes du groupe d’opposition acceptent que leurs trois collègues, dont Pierre Cohen, qui viennent de quitter le PS restent dans le groupe mais refusent que l’ancien maire en reste le président. La scission en deux groupes paraît inévitable.

Pierre Cohen au conseil municipal de Toulouse (Photo : F. Charmeux / MaxPPP)

La réaction n’a pas tardé. Quelques heures seulement après l’officialisation du départ de Pierre Cohen, l’ancien maire de Toulouse, du parti socialiste, les élus PS du conseil municipal de Toulouse ont riposté.

Dans un communiqué, ils prennent acte du départ de trois élus (Pierre Cohen et deux de ses anciennes adjointes Isabelle Hardy et Vincentella de Comarmond), regrettent « cette contribution à l’émiettement de la gauche et donc à sa division » mais, dans un souci de rassemblement, souhaitent « poursuivre dans l’unité le travail engagé ensemble dans l’opposition municipale au sein d’un même groupe »

En clair, les 5 derniers socialistes du conseil municipal de Toulouse (François Briançon, Joël Carreiras, Romain Cujives, Gisèle Verniol et Cécile Ramos, ex-PRG) sont d’accord pour que leurs 4 ex-collègues partis du PS (les trois qui rejoignent Benoît Hamon auxquels il faut ajouter Claude Touchefeu qui a déjà annoncé son retrait du PS) restent dans le groupe et que le travail continue ensemble, face à la majorité de Jean-Luc Moudenc.

Seul hic, les 5 socialistes ne veulent plus de Pierre Cohen comme président de ce groupe ! Pierre Cohen avait pris la présidence du groupe socialiste après la défaite aux municipales de 2014. Interrogé avant la réaction de ses ex-collègues socialistes, il indiquait vouloir lui aussi travailler de concert mais au sujet de la présidence du groupe il demandait : « pourquoi vouloir changer maintenant, à deux ans des municipales ? » avant d’être fataliste : « on verra si c’est primordial pour eux ».

La présidence du groupe est un poste stratégique. Elle permet d’avoir accès aux prises de parole, aux propos liminaires lors des conseils municipaux, de gérer les moyens alloués au groupe. D’être le patron !

Le scénario qui se dessine est sans doute celui d’une scission et la création de deux groupes.

Une situation qui n’est pas sans rappeler celle d’un certain… Jean-Luc Moudenc qui, après sa défaite en 2008, avait vu une partie de son groupe le quitter et l’opposition se scinder.

FV (@fabvalery)

04 Avr

Le député (En Marche) du Tarn, Jean Terlier, tacle Laurent Wauquiez sur l’expulsion des Fichés S

Le député En Marche du Tarn, Jean Terlier, critique la proposition de Laurent Wauquiez d’expulser les fichés S.

Jean Terlier, député du Tarn; Photo : MaxPPP/Isorel

Laurent Wauquiez réclame l’internement administratif des fichés S les plus dangereux et l’expulsion des fichés S étrangers. Cette position est soutenue par le maire (LR) de Lavaur, Bernard Carayon. Le député tarnais, Jean Terlier, est évidemment contre la ligne Wauquiez. Le parlementaire dénonce un « manque de sérieux et de responsabilité » de la part du président des Les Républicains.

Voir les propos de Jean Terlier sur le plateau de Dimanche En Politique :

Laurent Dubois (@laurentdub)

26 Mar

Attentat de Trèbes : la polémique sur les fichés S rebondit

Après l’attaque terroriste de Trèbes, des élus locaux, notamment en Occitanie, demandent un accès au fichier S.

Attaque du supermarché de Trèbes. Photo : MaxPPP/Boyer

Vendredi 23 mars, le terrorisme a  encore frappé dans l’Aude. Ce nouvel épisode meurtrier a fait 4 morts et une quinzaine de blessés. L’assassinat d’un officier de gendarmerie, le lieutenant-colonel Arnaud Beltrame,  suscite une vague d’émotion dans tout le pays. Quatre jours après les faits, des élus locaux d’Occitanie demandent un assouplissement des règles de consultations du fameux Fichier S.

Le terroriste originaire de Carcassonne était fiché ainsi que sa compagne. Ce point n’a pas échappé à Bernard Carayon. Le maire (LR) de Lavaur s’est déjà exprimé sur le sujet. L’ancien député du Tarn renouvelle sa demande et souhaite  que les maires puissent être informés, par le préfet, du nombre et de l’identité des fichés S sur leur commune. Bernard Carayon souhaite également que les personnes concernées et considérées comme dangereuses fassent l’objet d’une mesure d’internement administratif. Pour les fichés d’origine étrangère, l’élu Les Républicains plaide pour une expulsion.

En revanche, le maire de Lavaur se trompe au sujet de la naturalisation de Radouane Lakdim : elle est intervenue en 2004, bien avant qu’il ne soit fiché par les services de renseignement.

Un élu FN, Patrice Charles, doit interpeller, ce lundi 26 mars, le maire de Moissac sur le nombre de fichés S.

 

Cette demande ne peut pas aboutir puisque, les maires n’ont pas accès, au fichier S. La consultation est réservée à des fonctionnaires bénéficiant d’une habilitation particulière. Même les policiers et les gendarmes ne sont pas tous autorisés à consulter le fameux fichier. Contacté par France 3 Occitanie, Patrice Charles, reconnaît cette évidence. Une parfaite évidence que le conseiller municipal de Moissac ne peut pas ignorer. En effet, Patrice Charles est avocat de formation et de profession.

L’élu local souhaite simplement attirer l’attention sur le sujet afin que la loi évolue.

Une autre élue du Tarn-et-Garonne est favorable à une « ouverture » du fichier S.

En octobre 2016, la maire de Montauban, Brigitte Barèges, s’est opposé, publiquement, au ministre de l’Intérieur de l’époque, Bernard Cazeneuve. Le locataire de la place Beauvau s’opposait à la consultation du fichier par les maires.

Laurent Dubois (@laurentdub)

 

Scission entre Jeunes Socialistes : la Haute-Garonne reste au PS

La nouvelle direction du Mouvement des Jeunes Socialistes (MJS) quitte le PS et rejoint Benoît Hamon. Les militants de la Haute-Garonne répliquent et  créent une instance parallèle.

Photo : Tangui/MaxPPP

C’est le premier coup dur pour le nouveau patron du PS, Olivier FaureCe vendredi 23 mars, La présidente du Mouvement des Jeunes Socialistes (MJS), a annoncé son départ du PS. D’autres membres de la direction du MJS suivent Roxane Lundy et « basculent » chez Benoît Hamon.

Les militants de la Haute-Garonne déclarent :

Ce départ n’engage en aucun cas les jeunes socialistes de la Haute-Garonne qui dénoncent une décision prise de manière unilatérale par une direction contestée par une majorité de responsables départementaux

Le représentant du MJS31, contesté la légitimité de la nouvelle direction du MJS. Après le congrès de Février dernier, Daniel Molina demandait aux « hamonistes » de quitter le PS. C’est désormais chose faite. De leurs côtés, les militants de la Haute-Garonne réaffirment leur souhait de continuer à travailler avec la fédération socialiste du département. Une fédération qui a été le fer de lance de l’élection d’Olivier Faure à la tête du PS.

Le divorce est désormais consommé. Avec d’autres fédérations (notamment l’Aude, le Gard et le Tarn-et-Garonne), la Haute-Garonne « proclament la mise en place d’une direction collégiale provisoire, seule légitime à…représenter les jeunes socialistes »

Laurent Dubois (@laurentdub)

 

 

23 Mar

Assemblée Plénière au Conseil Régional : la France Insoumise dénonce les renoncements politiques de la majorité régionale

Les élus régionaux de la France Insoumise refusent d’adopter le volet « participation citoyenne » du programme de Carole Delga. Un refus justifié par les renoncements politiques de la présidente de Région, Carole Delga.

Carole Delga, présidente de la Région Occitanie. Phoro : MaxxPPP

Ce vendredi 23 mars, le conseil régional d’Occitanie discute, en assemblée plénière, d’une « charte pour la citoyenneté ». L’adoption de cette charte concrétise une promesse de campagne. L’introduction de budgets participatifs, d’enquêtes de terrain, de commissions citoyennes et d’un système de pétition et de votation est directement liée à un accord politique entre Carole Delga et la liste Nouveau Monde menée par Gérard Onesta.

Depuis 2015 et la campagne des régionales, les lignes ont bougé. En janvier 2018,  le groupe Nouveau Monde a été dissout et 4 élus Insoumis se retrouvent chez les « non-inscrits ».  C’est au nom de ce « groupe » que Liêm Hoang Ngoc a annoncé que les élus de la France Insoumise ne voteront pas un texte « qualifié » de « gadget ».

Pour justifier ce vote négatif, le conseil régional Insoumis invoque une absence de transparence. Pour Liêm Hoang Ngoc, la charte pour la citoyenneté a été « élaboré en solitaire par le secrétaire du bureau de l’assemblée ». Mais, c’est surtout, des renoncements politiques qui sont mis en avant :

Nous avons fait campagne pour défendre « tous les fonds publics à l’école publique ». La Région continue de financer les établissements privés. Nous avons fait campagne pour dénoncer les projets ferroviaires pharaonique et ruineux ? Et bien, le journal de la Région aux bons soins d’un tenant de la presse régionale (NDLR : Jean-Michel Baylet), fait l’apologie en grosses lettres bien grasses des LGV, tandis que l’édification de lignes secondaire attend toujours

Pour les élus Insoumis, la charte défendue par la majorité régionale est « paradoxale ». Elle doit établir « une démocratie participative » qui n’est pas respectée par ailleurs :

Avec les syndicats et associations d’usagers, nous regrettons que la convention TER ait été rendue publique si tardivement. Elle n’est d’ailleurs qu’un document de com sans objectifs chiffrés de fréquentation et sans analyse financière détaillée.

Après l’intervention orale de Liêm Hoang Ngoc, la présidente de Région, Carole Delga, a précisé que le conseiller régional Insoumise devait son mandat à un programme dans lequel figurait la charte pour la démocratie participative. Dans l’entourage de Carole Delga, un seul commentaire :  » c’est son opinion. Il faut le respecter ».

Laurent Dubois (@laurentdub)

Hautes-Pyrénées : En Marche fait du porte-à-porte pour préparer les prochaines élections européennes

Les habitants des Hautes-Pyrénées vont recevoir la visite, à domicile, des « Marcheurs » de leur département. Objectif de ce porte-à-porte : préparer le projet d’Emmanuel Macron pour les prochaines européennes.

Photo : MaxPPP/Tanguy

La République En Marche lance une consultation sur l’Europe. Dans les Hautes-Pyrénées, le mouvement d’Emmanuel Macron se fixe un objectif ambitieux : « écouter les 230 000 habitants » du département. L’opération débute le samedi 24 mars, Place de Verdun à Tarbes.  Elle doit durer 6 semaines.

Contacté par France 3 Occitanie, le référent départemental d’En Marche, Michel Hourie, précise :

A priori 20 à 25 personnes ont été formé pour intervenir sur ce porte-à-porte mais cela peut évoluer puisque l’opération s’étale jusqu’au mois de mai

L’objectif n’est pas simplement de frapper aux portes et de connaître l’avis des haut-pyrénéens. Il s’agit d’alimenter le projet d’Emmanuel Macron pour les prochaines élections européennes. En Marche estime que le diagnostic issu du porte-à-porte va « nourrir des consultations citoyenne » qui vont, elles mêmes, nourrir le projet d’Emmanuel Macron pour les prochaines élections européennes.

Michel Hourie précise les modalités pratiques :

Les marcheurs vont interviewer les citoyens sur leur appréhension sur tout ce qui touche à l’Europe sur la base d’un questionnaire national, utilisé partout en France. Ces questionnaires vont ensuite être renvoyé au siège national ou ils seront traités.

Pour En Marche la préparation des élections européennes est essentielle. Le scrutin de juin 2019 sera le premier test électoral pour le nouveau parti d’Emmanuel Macron.

Laurent Dubois (@laurentdub)

22 Mar

Coupes budgétaires de l’Etat : les conseillers départementaux de l’Ariège baissent leurs indemnités

Les conseillers départementaux de l’Ariège baissent  leurs indemnités. Un geste symbolique pour répondre à la diminution des dotations de l’Etat.

Henri Nayrou. Président du département de l’Ariège. Photo : MaxPPP

Les 26 élus du conseil départemental de l’Ariège viennent de voter une baisse de 3% de leurs indemnités. Cette décision est présentée comme une réponse aux coupes budgétaires imposées par le gouvernement. L’Etat baisse les dotations aux collectivités. L’Ariège n’échappe pas à ce coup de rabot et cela va conduire à une réduction des dépenses du conseil départemental. Conséquence de ces « basses eaux » budgétaires, des communes et des associations ariégeoises vont percevoir moins d’argent de la part du département.

Pour compenser cette diminution, les élus ariégeois « compensent » en diminuant leurs indemnités.

La compensation ne sera pas totale. Le conseil départemental chiffre le manque à gagner à 1,6 millions d’euros pour 2018. L’amputation des indemnités des élus doit rapporter 30 000 euros aux caisses du département.

Les indemnités des élus ne sont pas uniformes. Elles dépendent des postes occupés : conseiller général, vice-président ou président. Mais, pour les conseillers départementaux, la perte ne doit pas dépasser quelques dizaines d’euros à la fin du mois.

La diminution des indemnités est une idée du président du conseil départemental, Henri Nayrou. Ce dernier justifie son initiative en déclarant : « ni démagos, ni héros, juste des élus lucides et responsables dans un petit département qui n’est pas pour rien le 2ième le moins endetté de France ».

Laurent Dubois (@laurentdub)

 

 

Une figure de la France Insoumise, Eric Coquerel, nouveau « député » du Tarn

Eric Coquerel est une tête d’affiche de la France Insoumise. Il vient d’être nommé, par son mouvement, « député référent » du Tarn.

Eric Coquerel et Jean-Luc Mélenchon. Photo : MaxPPP

Eric Coquerel est le député de la Seine-Saint-Denis. Mais le parlementaire a désormais un nouvelle terre de prédilection. La France Insoumise vient de nommer des « députés référents » dans les départements ou il n’existe pas de parlementaire de la France Insoumise. Pour Eric Coquerel, la « destination » est le Tarn. Jean-Luc Mélenchon est en charge du Doubs et des Landes. Mais, pour le membre fondateur du Parti de Gauche, c’est le pays de Jaurès.

Comme ses collègues du groupe France Insoumise à l’Assemblée, Eric Coquerel a une feuille de route  :

Les député.e.s référents doivent permettre aux départements qui n’ont pas de député.e.s de la France insoumise de pouvoir disposer d’un relai à l’Assemblée Nationale pour soutenir des mobilisations importantes ou porter des sujets locaux mais à impacts nationaux. Ils sont chargés de représenter le groupe de la France insoumise à l’Assemblée Nationale dans ces départements en y organisant par exemple, dans la mesure de leurs disponibilités, des réunions publiques et des déplacements.

La France Insoumise précise que les députés référents ne sont pas chargé de l’animation des équipes départementales du mouvement. Ces dernières ne seront pas « chapeautés » par les parlementaires. Elles conservent leur autonomie.

Laurent Dubois (@laurentdub)