La députée du Tarn, Marie-Christine Verdier-Jouclas, est allée au contact des cheminots albigeois pour défendre la réforme ferroviaire. La rencontre suscite la « compassion » de la CGT : la parlementaire a « récité » des éléments de langage contenu dans un argumentaire qui a « fuité » et dont dispose le syndicat.
Ce samedi 7 avril, pendant 30 à 45 minutes, la députée En Marche du Tarn a rencontré les cheminots dans les locaux de la gare d’Albi-Ville. Le rendez-vous a été organisé par la CGT-Cheminot. Marie-Christine Verdier-Jouclas a donné son accord par SMS.
?Je suis allée hier à la rencontre des cheminots de la gare d’Albi afin d’échanger sur la réforme de la #SNCF:expliquer, rassurer, dialoguer et s’assurer du bon niveau d’information est nécessaire. Je reviendrai…aussi dans les gares des autres villes. #CheminonsEnsemble #LREM pic.twitter.com/pctd547ERC
— Marie-Christine Verdier-Jouclas (@VerdierJouclas) 8 avril 2018
Vers 11 heures du matin, la discussion a débuté et les propos échangés n’ont pas vraiment surpris les syndicalistes. Et pour cause. Comme le précise un des participants, Valery Augereau, « j’aurais pu faire les réponses à sa place. C’était l’argumentaire envoyé à tous les députés et dont nous avons eu connaissance. C’est toujours les mêmes 2 ou 3 chiffres et toujours les mêmes arguments ».
Des éléments de langages, clés en main, cela suscite la « compassion » pour le représentant de la CGT : « Franchement, je les plains les députés. Ils débarquent face à des cheminots et ne connaissent rien au fond ».
Laurent Dubois (@laurentdub)