22 Mar

Affaire Sarkozy : « une collusion entre deux médias et le juge » pour le maire (LR) de Lavaur, Bernard Carayon

Nicolas Sarkozy vest mis en examen au sujet du financement de sa campagne 2007. Pour le maire (LR) de Lavaur, Bernard Carayon, « cette affaire ne tient pas debout ».

Bernard Carayon. Photo : BC

Après deux jours de garde à vue, Nicolas Sarkozy a été mis en examen pour corruption passive, financement illégal de campagne électorale et recel de détournement de fonds libyens. Pour un de ses soutiens, le maire de Lavaur Bernard Carayon,  le traitement médiatique de l’affaire pose question :

Ma première réaction est de dire qu’il existe une possible collusion entre deux médias et le juge. Le Monde et Médiapart sont informés avant tout le monde. Cette collusion souligne bien le caractère malsain de toute cette procédure

Avocat de profession, Bernard Carayon dénonce un dossier vide :

L’accusation repose sur un document (ndlr : le témoignage de Ziad Takieddine) qui a été jugé comme faux par des enquêteurs et qui a conduit à une condamnation pour diffamation. Tout repose sur le témoignage de Takieddine qui est un homme d’affaire plutôt sulfureux et le témoignage du clan Kadhafi. C’est tout de même incroyable

Pour Bernard Carayon, la mise en examen et le placement sous contrôle judiciaire de Nicolas Sarkozy « n’est pas très sérieux ».

De son côté, l’ancien chef de l’Etat dénonce des « mensonges » et une « manipulation ».

Laurent Dubois (@laurentdub)

 

 

16 Mar

La députée du Tarn-et-Garonne, Valérie Rabault, future patronne du groupe PS à l’Assemblée ?

L’actuel président du groupe PS à l’Assemblée, Olivier Faure, devient le 1er secrétaire du PS. La députée du Tarn-et-Garonne, Valérie Rabault, pourrait lui succéder à la tête du groupe parlementaire.

Valérie Rabault, députée du Tarn-et-Garonne. Photo : MaxPPP

Stéphane Le Foll ne sera pas candidat pour le 28 mars prochain. L’ancien ministre se retire . Son adversaire du 1er tour, Olivier Faure est assuré de devenir le  nouveau patron du PS.  Pendant la campagne, le député du Seine-à-Marne a annoncé qu’il se consacrera, à temps plein, à la direction du parti socialiste. Dans les prochains jours, Oliver Faure doit donc abandonner la présidence du groupe à l’Assemblée.

Selon nos informations, la députée du Tarn-et-Garonne, Valérie Rabault, devrait déposer sa candidature pour lui succéder. Une succession qui doit passer par un vote des 27 membres du groupe Nouvelle Gauche à l’Assemblée. Valérie Rabault a été la première femme à occuper le poste de rapporteur Budget sous la précédente législature. Elle est actuellement secrétaire de la commission des Finances.

Laurent Dubois (@laurentdub)

15 Mar

Le mouvement de Benoît Hamon soutient le candidat PS dans la législative en Haute-Garonne

Le mouvement de Benoît Hamon, Génération-s, se positionne en faveur du candidat PS dans la législative opposant le parti socialiste et En Marche !

Benoît Hamon. Photo : MaxPPP

Dimanche 18 mars, les électeurs de la 8ème circonscription de la Haute-Garonne vont devoir choisir entre un candidat socialiste et un représentant du parti d’Emmanuel Macron. Le mouvement de Benoît Hamon a fait son choix. Plusieurs de ses membres en Haute-Garonne sont des ex-socialistes et ils ont claqué la porte du PS. Mais, s’agissant du second tour de la partielle dans le Comminges, la consigne de vote est claire. Génération-s soutient Joël Aviragnet. Un front anti-Macron a raison de l’opposition entre socialistes et « hamonistes »

Génération-s « se félicite du sérieux revers infligé au candidat du gouvernement dans la 8ème de Haute-Garonne ». Dans un communiqué de presse, le mouvement de Benoît Hamon  insiste sur le résultat obtenu par Michel Monsarrat :

Le candidat En Marche voit son score s’effondrer en nombre de voix.

Pour justifier son soutien, Génération-s met en avant le label anti-Macron du candidat socialiste :

Joël Aviragnet a d’emblée assumé des positions claires vis-à-vis du gouvernement. Il n’a pas voté la confiance et n’a jamais émis de doute sur cette question.

Le mouvement de Benoît Hamon motive également sa décision par « une volonté constante de rassemblement et d’unité ».

Après le parti communiste, Génération-s est la seconde composante de gauche à « voter » PS.

Laurent Dubois (@laurentdub)

 

 

14 Mar

Pourquoi Laurence Arribagé a été nommée à la tête… des Jeunes Républicains par Laurent Wauquiez

A 47 ans, la présidente de la fédération de Haute-Garonne et ancienne députée s’est vue confier une mission par Laurent Wauquiez pour « donner un cadre » aux « Jeunes Rep' », qui regroupe les jeunes militants de 16 à 30 ans. Cela fait grincer des dents. Elle nous a expliqué le but de cette mission.

Laurence Arribagé (Photo : MaxPPP)

« Non je ne suis pas la nouvelle responsable des Jeunes Républicains » clame Laurence Arribagé. La présidente de la fédération de la Haute-Garonne des Républicains a pourtant été nommée mardi 13 mars en bureau politique par Laurent Wauquiez à la tête d’une mission pour remettre de l’ordre chez les jeunes républicains, en compagnie de Alexandre Vincendet, le maire de Rilleux-la-Pape (Rhône). 

Une nomination qui ne passe pas auprès de certains jeunes militants de droite qui ne comprennent pas qu’une élue âgée de 47 ans soit mise à la tête d’un mouvement qui regroupe des moins de 30 ans !

« D’abord, il n’y a pas de direction des Jeunes Républicains actuellement, précise Laurence Arribagé au Blog Politique. Il faut donc une direction provisoire. Ensuite, j’avais remis récemment à Laurent Wauquiez une note sur mon ressenti concernant les jeunes : à Toulouse, ville jeune, étudiante et dynamique, il y a un vrai souci, une grande difficulté pour faire adhérer les jeunes. Nous allons donc réaliser un audit, en allant dans les fédérations, en essayant de comprendre pourquoi dans certaines il y a eu une fuite des jeunes depuis 2007 et pourquoi dans d’autres les adhésions continuent et puis nous ferons des propositions ».

Son constat sur l’état des Jeunes Rep est sans appel :

Ils veulent tous être chef à la place du chef. Je pense qu’il faut plus de démocratie ce qui donnera plus d’attractivité au mouvement. Il faut que le responsable soit élu et plus désigné par la direction des Républicains ».

Quant à la durée de cette mission, Laurence Arribagé dit l’ignorer : « Les jeunes n’ont pas besoin d’être chapeautés ou surveillés mais que l’on mette un cadre. Avec Alexandre Vincendet, nous allons mettre en place l’élection et nous verrons ensuite si nous devons rester ».

Et pour ce qui est de « l’âge du capitaine », Laurence Arribagé balaie les critiques : « J’ai fait sourire mes collègues en bureau politique en disant que j’avais trois ados à la maison. Donc je sais exactement ce dont ont besoin les jeunes d’aujourd’hui ! »

FV (@fabvalery)

Nouvelle démission collective au PS de la Haute-Garonne

Une dizaine d’élus et de militants de Ramonville quittent le Parti socialiste. Cette démission collective intervient 24 heures avant l’élection du 1er secrétaire du PS.

Siège du PS de la Haute-Garonne à Toulouse; Photo : MaxPPP

En janvier 2018, le numéro 2 du PS31 et maire de Ramonville, Christophe Lubac, le mouvement de Benoit Hamon, a quitté le Parti socialiste et rejoint le mouvement de Benoît Hamon, Génération-s.

C’est au tour d’une partie de l’équipe municipale (1er adjoint et adjoint aux affaires sociales) et de plusieurs militants de la section de Ramonville de démissionner du Parti socialiste.

Dans un courrier adressé au 1er fédéral du PS31, les démissionnaires justifient leur décision :

Nous ne nous reconnaissons plus dans ce parti (ndlr : le PS) qui est bien incapable de rassembler les forces de gauche…Nous ne croyons plus dans l’appareil du PS qui s’est depuis longtemps endormi sur son histoire en dédaignant sa base militante. À ce jour seule des individualités s’expriment au nom de tout le parti, se posant en homme providentiel, sans réflexion partagée sur les valeurs et sans la moindre proposition de rassemblement

Cette démission collective intervient un jour avant l’élection du nouveau 1er secrétaire du Parti socialiste. Évidemment, les démissionnaires ne participeront pas au scrutin qui se déroulera le jeudi 15 mars dans les fédérations départementales.

C’est précisément l’approche de cette échéance qui a conduit les démissionnaires à officialiser leur décisions.

A noter que ce n’est pas la première démission collective au PS31. Le 5 mars dernier, plusieurs élus de la mairie de Toulouse ont également quitté le PS.

Laurent Dubois (@laurentdub)

Liste des démissionnaires : Alain Carral, Karim Baazi, Joachim Deramon, Marie-Pierre Doste, Claude Faivre, Jean-Louis Juan, Pascale Maton, Divine Nsimba, Daniel Rivals, Patrick Sailly, Laurent Sanchou, Pierre-Yves Schanen.

 

13 Mar

Conseil Régional : les quatre élus France Insoumise demandent de pouvoir former un groupe et s’estiment « bâillonnés »

Myriam Martin, conseillère régionale "Ensemble"-La France Insoumise

Myriam Martin, conseillère régionale « Ensemble »-La France Insoumise

Liem Hoang Ngoc, Myriam Martin, Jean-Christophe Sellin et Guilhem Serieys ont tenu une conférence de presse ce mardi à Toulouse. Ils demandent à pouvoir créer un groupe dans l’assemblée régionale et dénoncent « une manœuvre politicienne » de leurs anciens alliés.

Actuellement il faut 7 élus minimum pour pouvoir constituer un groupe dans l’hémicycle du Conseil Régional d’Occitanie. « 7 sur 158 élus, là où le précédent ratio était de 6 pour 91 élus dans l’assemblée midi-pyrénéenne. Nous avons donc baissé le seuil » nous explique-t-on du côté du bureau de l’Assemblée. Mais les Insoumis rétorquent que dans d’autres régions de France comme en Normandie, Bretagne ou Aquitaine certains groupes comptent 3 ou 4 élus. Et de dénoncer une « manœuvre politicienne » menée contre eux par Gérard Onesta.

Ils jouent le rôle de martyrs »

L’actuel Président EELV du bureau de l’Assemblée refuse « de descendre dans cette arène-là » et se contentera de rappeler le règlement intérieur. L’ancienne tête de liste Nouveau Monde en Commun qui avait permis une union des Verts à LFI en passant par le PC ne décolère pourtant pas. « J’ai tout fait pour éviter la rupture. J’ai même menacé de démissionner de ma présidence de groupe et de me mettre en Non-Inscrit. Quand ces quatre élus bloquaient systématiquement toutes nos propositions dès le début de la mandature, j’ai dit qu’il fallait laisser du temps au temps. Mais maintenant, ça suffit. Ils jouent le rôle de martyrs ! »

Leur rupture, les quatre élus LFI l’attribuent à leur opposition à « l’augmentation du temps de travail sans augmentation de salaire des agents régionaux à l’inverse des élus du PS, d’EELV et du PCF ». « Il y avait une disparité de statut entre les deux anciennes régions. On s’est aligné sur le plus haut. Carole Delga a pris là une vraie mesure de gauche » réponds Gérard Onesta.

Du côté du cabinet de la Présidente de région, on estime avoir fait des gestes d’ouverture. « Nous avons décidé de maintenir Myriam Martin à la présidence de la commission Education Jeunesse. De même, Guilhem Serieys est toujours membre de la commission permanente. Nous sommes restés sur la règle de la proportionnelle de décembre 2015 alors que nous n’y étions pas obligés » explique Laurent Blondiau.

Moins de temps de parole »

Pour l’heure,  Liem Hoang Ngoc, Myriam Martin, Jean-Christophe Sellin et Guilhem Serieys sont donc non-inscrits. Les quatre Insoumis demandent à pouvoir former un groupe pour bénéficier « de moyens matériels et la possibilité de participer à l’organisation des débats en Assemblée ». « 30 secondes de temps de parole en moins. Voilà ce qu’ils perdent tous les trimestres. Pour le reste, ils bénéficient des mêmes droits que les autres élus : droit d’amendement, droit de siéger en commission, droit de demander des enquêtes » rétorque-t-on du côté du bureau de l’assemblée. « Un élu Non inscrit ne peut intervenir qu’une minute et trente secondes en assemblée plénière. Nous n’avons même plus de tribune dans le journal de la région » se désole Myriam Martin qui parle de « déni de démocratie ».

Concernant les moyens matériels, fini désormais les collaborateurs, et encore moins de bureaux mis à disposition pour les quatre élus. « En tant que Présidente de Commission, je dois désormais tout gérer toute seule au niveau de l’organisation notamment » explique Myriam Martin. « Ces moyens sont attribués proportionnellement au nombre d’élus dans l’hémicycle » précise le cabinet de la présidence de région « tout cela étant régi par le code général des collectivités territoriales ».

La menace de saisir le tribunal administratif »

Dans le refus qui leur est opposé de former un groupe, les élus de La France Insoumise évoquent aussi des raisons politiques, notamment « un risque que les élus La République En Marche forment un groupe ».  « C’est ce que nous répond Carole Delga » assure Myriam Martin. D’autres suspectent aussi des scissions possibles chez les Radicaux ou encore au PS. « Il n’y a pas eu d’autres demandes de formations de groupe à ma connaissance » répond Laurent Blondiau. Le directeur de cabinet de Carole Delga précise que « Jennifer Courtois-Périssé, seule élue LREM régionale, a même choisi de rester dans le groupe de la droite et du centre et bénéficie donc des moyens de ce dernier ».

Dans leur communiqué commun, les quatre élus régionaux de LFI assurent qu’ils utiliseront « tous les moyens juridiques et démocratiques pour que leur courant soit respecté et représenté au sein de la région Occitanie ». Ils n’excluent pas la possibilité de saisir le tribunal administratif. « Selon le code général des collectivités territoriales, c’est la collectivité qui choisit à partir de quel nombre d’élus un groupe peut se former» assure Laurent Blondiau. Un argument loin de convaincre les Insoumis.

Patrick Noviello (@patnoviello)

Le PC appelle à voter pour le candidat socialiste dans la législative en Haute-Garonne

Le parti communiste de le Haute-Garonne demande à ses électeurs de se reporter, au second tour, sur le candidat socialiste.

Photo : MaxPPP

Photo : MaxPPP

Le PC a été éliminé dès le 1er tour de la législative dans le Comminges. Pour le second, le parti communiste de la Haute-Garonne appelle à voter socialiste :

Nous appelons à battre la droite que représente le candidat d’Emmanuel Macron en votant au second tour Joël Aviragnet candidat du PS.

Les communistes justifient se ralliement par un front anti-Macron :

La colère face à la baisse du pouvoir d’achat, notamment des retraités ou par rapport à la casse des services pblics doit s’exprimer encore plus fort le dimanche 18 mars. Le député socialiste a bénéficié du contexte de sanction voulu par nos concitoyens et de ses six mois de mandats où il a voté en opposant à Emmanuel macron.

Lors du 1er tour, le dimanche 11 mars, la candidate communiste, Corinne Marquerie, a obtenu 2,63% des suffrages exprimés.

Laurent Dubois (@laurentdub)

 

Des plaintes concernant le déroulement du vote pour la législative partielle en Haute-Garonne

Des délégués du candidat En Marche, Michel Monsarrat, se plaignent d’agressions verbales lors des opérations électorales. Un des délégués saisit le préfet.

Photo : MaxPPP

Photo : MaxPPP

Des obstacles pour signer les procès-verbaux et des propos agressifs de la part de présidents de bureaux de vote. Les délégués du candidat En Marche se plaignent du déroulement des opérations de vote et de contrôle lors du premier tour dimanche 11 mars, qui a vu le candidat PS Joël Aviragnet arriver en tête devant le candidat LREM Michel Montsarrat.

Dans toutes les élections, le code électoral (art R47) prévoit des délégués. Désignés par le candidat, ils surveillent le déroulement des opérations électorales. La législative en Haute-Garonne ne fait pas exception à la règle. Et, selon les délégués du candidat En Marche, il y eu des incidents. Certains sont bénins et relèvent « simplement » d’une tension liée à la compétition électorale. Une tension qui est forcément exacerbée. L’organisation d’un élection partielle est liée à une annulation de la précédente élection et cette annulation ressort d’un recours déposé par le candidat En Marche. Dans ce contexte, les frictions sont quasiment inévitables entre les représentants d’En Marche et les soutiens du candidat socialiste.

Mais, pour un des délégués d’En Marche, des incidents sont suffisants importants pour être signalés au préfet. Pour le représentant de Michel Monsarrat, les faits se sont déroulés sur l’ex-canton de L’Isle-En-Dodon. Le délégué d’En Marche souligne que sa mission de contrôle s’est globalement bien déroulée. Dans le courrier adressé à la préfecture, il précise :

Pour le reste, cela s’est très bien passé. Les maires très accueillants me proposaient le café à plusieurs reprises, voire à manger à midi que je n’ai pas accepté, n’ayant pas de temps suffisant pour aller dans toutes les communes. Mais cela n’empêchait pas des discussions amicales.

Le délégué d’En Marche mentionne également des problèmes avec un panneau d’affichage. Mais il précise que les échanges, à ce sujet, avec le maire du village concerné se sont déroulés « très » normalement.

En revanche, sur une autre commune, un président de bureau de vote est beaucoup moins coopératif. Selon le délégué de Michel Monsarrat, le président ne veut pas le saluer. Mais, surtout, il refuse que le représentant d’En Marche signe les procès-verbaux. Dans le courrier envoyé au préfet, le représentant d’En Marche rapporte l’échange suivant :

Non tu ne signes rien du tout. Ici on n’a pas besoin de contrôle. Tu peux partir on n’a pas besoin de types comme toi

Le délégué d’En Marche précise que les procès-verbaux seront finalement signés, suite à l’intervention du maire de la commune.

Laurent Dubois (@laurentdub)

11 Mar

Législative en Haute-Garonne : pas de taux de participation

La préfecture ne communiquera pas le taux de participation.

Photo MaxPPP

Photo MaxPPP

Ce dimanche 11 mars, les électeurs de la 8ème circonscription de la Haute-Garonne votent dans le cadre d’une législative partielle. Le second tour se déroulera dimanche prochain, le 18 mars. Mais, dans les deux cas, qu’il s’agisse du 1er ou du 2nd tour, la préfecture ne communiquera pas le taux de participation. Traditionnellement, un chiffre officiel est publié à 12 heures, un autre à 17 heures. Le « définitif’ est rendu public à 19 heures. Ces différentes communications s’appliquent aux scrutins nationaux, locaux et européens.

Mais, s’agissant de la « partielle » dans le Comminges, aucun taux de participation ne sera publié.

Contactée par France 3 Occitanie, la préfecture précise que cette absence de publication officielle s’explique par un simple fait : il s’agit d’une élection législative… »partielle ».

Laurent Dubois (@laurentdub)

 

09 Mar

Congrès du FN : Louis Aliot, député des Pyrénées-Orientales, « le but c’est de gouverner »

Ce week-end, le Front National se réunit en Congrès à Lille. Le numéro 2 du FN, Louis Aliot, s’exprime sur cette échéance et s’explique notamment sur le changement de nom de son parti. Le député des Pyrénées-Orientales livre surtout un des axes de la refondation du Front National : une alliance avec des partenaires. Interview

Louis Aliot. Député des Pyrénées-Orientales. Photo : MaxPPP

Louis Aliot. Député des Pyrénées-Orientales. Photo : MaxPPP

Le Blog Politique. Le Congrès de Lille est présenté comme un « congrès » de refondation. Quels sont, selon vous, les axes de cette refondation ?

Louis Aliot : Trois axes : s’implanter, s’allier et gouverner. S’implanter, notamment en travaillant les municipales pour que nos idées soient implantées et défendue partout par des élus compétents, sincères et désintéressés. S’allier car il est important de partager un projet et de le défendre à plusieurs. Les européennes et les municipales sont d’excellentes occasions pour cela.Gouverner, car nous sommes dans une course contre la montre qui peut mener à la disparition du pays tel que nous l’ont légué nos ailleuls. Le but de la politique c’est de gouverner ! Il est temps de tout mettre en œuvre pour le faire. De l’ambition, du dialogue et une formation solide, telles sont les conditions de cette réussite

S’allier, car il est important de partager un projet et de le défendre à plusieurs

Le Blog Politique :   Un des temps forts du Congrès de Lille est le changement de nom du parti. Pourquoi ce changement ?

Louis Aliot. Non juridiquement  et politiquement le temps fort du Congrès ce sont les statuts qui vont changer. Le nouveau nom devra être entériner après le congrès par un vote par correspondance des adherents. Nous sommes une démocratie et ce sont nos adhérents qui décident ! Personne d’autre.

Le Blog Politique :  Changer de nom, c’est tourner la page  Jean-Marie Le Pen ?

Louis Aliot. On ne peut tourner une page aussi importante et personne ne souhaite l’oublier. Mais il faut passer à autre chose et mettre en adéquation les idées que porte Marine avec une ligne directrice qui sera symbolisée par ce nouveau nom. Marine nous a conduit a beaucoup de succès. Il est normal qu’elle imprime sa marque à notre projet politique.

Il faut passer à autre chose

Le Blog Politique. Un changement de nom peut-il perturber certains de vos militants ?

Louis Aliot. Il y aura des nostalgiques. C’est sur. Je ne m’y suis pas résolu moi même de gaieté de cœur. Mais ma législative victorieuse dans les Pyrénées-Orientale m’a ouvert les yeux sur cette nécessité. Pour un grand rassemblement dynamique et victoirieux, c’est une nécessité.

Le Blog politique. Un indice sur ce nom qui sera dévoilé à Lille ? 

Louis Aliot. La primeur doit en revenir à Marine qui l’annoncera aux adhérents.

Le Blog Politique. Un sondage récent indique que 55% des français ne souhaitent pas que Marine Le Pen soit candidate à la prochaine présidentielle. Votre réaction ?

Louis Aliot. Nous sommes encore loin de ces échéances là et ne ne crois pas à ses tendances. Attendez de voir les dégâts sociaux et identitaires de la politique Macron et vous verrez que les français vont changer de ton. J’ajoute qu’il nous appartient de travailler dur pour mieux expliquer notre projet. Et rassurer, rassurer et rassurer encore…l’équilibre national est fragile et le peuple désinformé…

Rassurer et rassurer encore

Le Blog Politique.  Pourriez-vous être candidat en 2022 ?

Louis Aliot. Tant que Marine est la, présente et passionnée par son action au service de la France et des Français, je ne me pose même pas la question.

 Le Blog Politique. La prochaine échéance électorale sont les européennes. Comment préparez-vous ce rendez-vous électoral ?

Louis Aliot. En discutant beaucoup avec nos partenaires et avec des personnalités. En faisant aussi le bilan de notre action au parlement européen et en listant tous les problèmes que l’Union Europeeen a apporté à la France. Nous travaillons aussi à un projet de construction d’une autre Europe, respectueuse des identités et des libertés nationales. Une Europe des projets et des collaborations économiques gagnantes. Nous aurons un beau projet croyez moi. Nous étonnerons…

Propos recueillis par Laurent Dubois (@laurentdub)