16 Mai

Violence sexuelle sur mineur : pour la députée (PS) Valérie Rabault la ministre Marlène Schiappa est incompétente

Marlène Schiappa porte le texte renforçant la protection contre les violences sexuelles et sexistes. Pour la députée (PS) du Tarn-et-Garonne, Valérie Rabault,  la secrétaire d’Etat ne répond pas aux questions juridiques posées par le projet de loi. La parlementaire, présidente du groupe Nouvelle Gauche à l’Assemblée, demande que la Garde des Sceaux, Nicole Belloubet, se substitue

Valérie Rabault, Députée (PS) du Tarn-et-Garonne; Photo : MaxPPP

Séance agitée à l’Assemblée. Depuis lundi, les députés débattent de la violence sexuelles. Hier au soir, mardi 15 mai, l’opposition a croisé le fer avec la secrétaire d’Etat en charge du projet de loi. Les frictions se sont focalisées autour de la violence sexuelle sur mineurs. La Nouvelle Gauche a notamment déposé un amendement afin qu’un âge minimal soit inscrit dans la législation. En dessous d’un certain âge, l’opposition estime que la notion de consentement ne peut intervenir. Pour la présidente du groupe Nouvelle Gauche, Valérie Rabault, « Il est évident pour le plus grand nombre qu’il vaudrait mieux inscrire dans la loi un âge minimal en-dessous duquel la question du consentement ne peut être débattue ». Autrement dit, il s’agit d’introduire une présomption de viol. 

La députée du Tarn-et-Garonne a rappelé cette position, dans l’hémicycle, face à Marlène Schiappa. Mais elle s’est heurté à un refus.  La secrétaire d’Etat a avancé des arguments juridiques pour écarter l’amendement défendu par Valérie Rabault au nom de son groupe parlementaire.

La députée n’a pas  du tout été convaincue. Elle a même demandé que la secrétaire d’Etat soit remplacée par sa collègue, la ministre de la Justice Nicole Belloubet.

 

Valérie Rabault explique sa demande par le comportement de Marlène Schiappa : « elle a passé toute la première partie de la séance à ne pas répondre. J’ai fini par demander à ce que Nicole Belloubet vienne ».

Le débat législatif est particulièrement « rude » pour la jeune secrétaire d’Etat. Marlène Schippia n’a pas simplement été confrontée à une demande de « remplacement » par sa collègue du ministère de la Justice. Elle a demandé une suspension de séance suite à une interpellation « musclée » de la part d’un député de droite.

Laurent Dubois (@laurentdub)

14 Mai

Débat sur l’avenir du rail : les organisateurs déplorent l’absence de La République En Marche

Ce lundi après-midi, à l’Espace Vanel, syndicats de cheminots, représentants de collectivités territoriales, et du monde économique (CCI notamment) se retrouvent pour un débat sur le service public ferroviaire. Mais les organisateurs regrettent l’absence de représentants du mouvement d’Emmanuel Macron.

Gare Matabiau, Toulouse. Photo Michel Viala Max PPP

« Notre but était d’avoir un débat constructif et contradictoire. C’est dommage » regrette Johann Bedel Navarro. « On va quand même exposer nos positions et puis avec la présence de la Métropole, du Département et de la Région, il y aura des prises de parole politiques. Mais c’est toute l’intersyndicale qui déplore l’absence d’un représentant de la majorité » le représentant de la CFDT Cheminots.

« J’avais joint le député Jean-François Portarrieu qui avait d’abord accepté puis a annulé sa venue arguant de raisons d’agenda et de consultation de cheminots » explique le secrétaire départemental du Parti Communiste. « J’ai l’impression que c’est une stratégie d’évitement » affirme Pierre Lacaze. Jean-François Portarrieu s’en défend.

Un débat sur l’avenir du ferroviaire ou sur la réforme de la SNCF ? »

« J’ai été invité par un parti politique, le PC, à un débat sur l’avenir de ferroviaire : la LGV, le TER et le Fret. A l’arrivée, je découvre qu’il y aura une intersyndicale et que le thème de la rencontre est la réforme de la SNCF. Si c’est pour refaire le débat qui a déjà eu lieu devant l’assemblée nationale, ça ne m’intéresse pas. En revanche si c’est pour parler de l’avenir du rail, je suis toujours preneur et j’ai des choses à dire et à entendre, ma circonscription étant concernée par la LGV » argumente le député LREM.

Un autre Député En Marche du département avait également été joint par le leader départemental du PC. Mickaël Nogal a lui aussi décliné. « C’est réellement une question d’agenda. Je coordonne le projet de loi ELAN sur le logement. Il y a 2000 amendements déposés et le débat débute demain » se justifie-t-il. « Je n’ai jamais refusé de débattre. On est là pour ça » assure-t-il.

Du débat oui mais pas dans n’importe quelles conditions pour d’autres. Monique Iborra, elle aussi, a été contactée. Son agenda ne lui permet pas plus d’être présente mais elle avance une autre raison à son absence. Elle qualifie le débat de « mélange des genres, la rencontre étant co-organisée entre le Parti Communiste et la CGT pour l’intersyndicale ».

Qui à part les députés ? »

« C’est l’intersyndicale qui organise, pas nous » rétorque Pierre Lacaze. « Nous, on a réservé l’Espace Vanel et on leur a mis à disposition » explique-t-il avant de poursuivre. « Je crois surtout que le gouvernement est en grande difficulté sur le fond de sa réforme. Et il y a aussi chez En Marche une crainte sur la maîtrise du sujet ».

Alors qui chez En Marche à part des députés apparemment très pris à l’assemblée pour participer à un tel débat public ? « C’est toute la question actuelle sur la structuration de notre mouvement. Nos seuls élus l’ont été aux Législatives » relève Mickaël Nogal. Quoi qu’il en soit, côté gouvernement et En Marche, rien de mieux que les Ministres eux-mêmes pour répondre directement aux interrogations des citoyens. Jeudi, ils seront trois dans la région à s’y atteler dont…la Ministre des Transports. Dommage qu’Elisabeth Borne ne soit pas venue trois jours plus tôt doivent se dire les organisateurs du débat sur le rail.

Patrick Noviello (@patnoviello)

Le Rectorat de Toulouse accusé de « sanction politique » envers une enseignante, élue (France Insoumise) au conseil régional

Le rectorat de Toulouse refuse de renouveler un temps partiel à une enseignante qui est également conseillère régionale. L’élue France Insoumise estime que ce refus l’empêche d’exercer son mandat et dénonce « une décision politique ».

Myriam Martin, Photo : MaxPPP

Myriam Martin siège, depuis 2015, au conseil régional d’Occitanie. Parallèlement, l’élue France Insoumise a conservé une activité professionnelle. Myriam Martin enseigne dans un lycée. Depuis la rentrée 2016, elle bénéficie d’un temps partiel. Mais, le 7 mai dernier, le rectorat a informé l’enseignante que le renouvellement de son temps partiel est refusé :

A ma plus grande surprise, j’ai essuyé un refus. Le proviseur a donné un avis favorable. C’est une décision discriminatoire et politique. Je ne vois pas d’autre explication. Le rectorat n’évoque pas une nécessité de service. Pour moi, c’est clair. Je suis France Insoumise et à la CGT Education, on veut me mettre les bâtons dans les roues.

Les salariés et les fonctionnaires qui exercent des mandats politiques bénéficient dun régime d’absences autorisées et de crédits d’heures. Ces aménagements correspondent à la participation aux instances de l’institution dans laquelle est élu le salarié ou le fonctionnaire. S’agissant de Myriam Martin et du conseil régional, cela correspond à 4 assemblées plénières, 4 fois par an. Mais aussi à la participation de deux commissions sectorielles : 10 fois par an, à chaque fois cela représente 1/2 journée.

Les difficultés peuvent arriver lorsqu’il s’agit, non pas de réunions inscrites dans l’agenda institutionnel, mais d’activités de représentation. Des élus régionaux sont également, comme Myriam Martin, enseignants. Lorsqu’ils doivent représenter la présidente, Carole Delga, ils posent alors des congés.

Pour Myriam Martin, l’exercice de son mandat suppose et impose un « temps partiel ». Le rectorat propose un « 80% » avec 4 heures 30 de décharge maximum. Cette solution ne convient pas à l’élue. Myriam Martin a déposé un recours gracieux. Mais elle n’exclut pas d’aller plus loin et de saisir la justice. Une action syndicale se profile également à l’horizon.

Laurent Dubois (@laurentdub)

Privatisation de la SNCF : le député de la Haute-Garonne, Jean-Luc Lagleize (majorité présidentielle) dément

Un document interne au ministère des Transports évoque une privatisation partielle de la SNCF. Le député (Modem-Majorité Présidentielle) de la Haute-Garonne, Jean-Luc Lagleize, récuse l’hypothèse d’une privatisation partielle ou totale de la compagnie nationale.

Jean-Luc Lagleize, député (Modem-Majorité Présidentielle). Photo : MaxPPP

La polémique tombe au mauvais moment. Le mouvement des cheminots s’essouffle et une fuite risque de remettre de relancer la contestation. Un document interne au ministère du Transport a fini dans les colonnes du quotidien Le Parisien. Le gouvernement dément tout projet de privatisation. Mais l’hypothèse a bien été mise sur la table. Le ministère des Transports évoque un simple document de travail.Elisabeth Borne affirme que l’entreprise publique restera publique.

En Haute-Garonne, un député de la majorité dément tout projet de privatisation. « La loi que nous avons adoptée n’ouvre pas la porte à la privatisation. S’il y a eu les réunions de travail dont la presse se fait l’écho, elle ne sont pas traduites dans la loi ».

Le député En Marche du Gers, Jean-René Cazeneuve, est sur la même ligne : « la loi que nous avons voté ne le permet pas ».

Laurent Dubois (@laurentdub)

10 Mai

Université Jean-Jaurès : Jean-Luc Moudenc attaque l’opposition pour son soutien aux bloqueurs ou son « silence complice »

Dans une série de tweets, le maire LR de Toulouse s’est félicité mercredi de l’intervention des forces de l’ordre pour débloquer le site de l’université Jean Jaurès à Toulouse mais a surtout fustigé l’attitude de toute son opposition municipale accusée de soutien aux bloqueurs ou de « silence complice ». Les représentants de l’opposition s’indignent de cette attaque.

Jean-Luc Moudenc (Photo : Vincent Isore / MaxPPP)

On a connu Jean-Luc Moudenc plus en rondeurs, parfois ferme et viril vis-à-vis de son opposition, mais (la proximité des des élections municipales en 2020 y serait-elle pour quelque chose ?), c’est un Jean-Luc Moudenc très offensif, agressif diront certains, qui s’est exprimé sur les réseaux sociaux mercredi 9 mai, le jour de l’intervention de la police pour débloquer le campus de l’université Jean-Jaurès au Mirail.

Dans une série de tweets, le maire de Toulouse se félicite de cette intervention policière mais en profite, et c’est le sujet qui nous intéresse sur ce blog politique, pour « tancer » l’ensemble de son opposition au conseil municipal dans une phrase sans ambiguïté :

Nous n’oublierons pas de sitôt le soutien ou le silence complice de toute l’opposition face à ce blocage, indignes de notre République » (Jean-Luc Moudenc)

Frappée ainsi d’indignité par le maire de la ville, l’opposition a réagi aussitôt. Pour le nouveau président du groupe socialiste au conseil municipal, François Briançon, il s’agit d’une attaque « inutile, agressive et hors sujet ». L’élu recommande au maire de « prendre un peu de repos ».

La présidente du nouveau groupe Génération(s) Isabelle Hardy a également vivement réagi reprenant à son compte le mot « indignité » :

« Indignité ! Jean-Luc Moudenc devrait mesurer ses propos. Nous n’avons pas pour habitude de faire de l’ingérence dans n’importe quel mouvement social ». (Isabelle Hardy)

Même condamnation de la part des élus communistes ou écologistes, les autres composantes de l’opposition municipale : l’élu écologiste Régis Godec ironise sur le thème « Ma fac est cassée, c’est la faute de l’opposition ».

Mais Jean-Luc Moudenc a aussi reçu le soutien de sa majorité : le groupe Toulouse Ensemble a publié un communiqué fustigeant « l’irresponsabilité » des élus de l’opposition.

Ambiance campagne électorale à mois de deux ans de l’échéance !

FV (@fabvalery)

07 Mai

« Trop d’arabes à Toulouse » : une plainte déposée auprès du procureur de la République

L’affaire Aviv Zonabend prend une tournure judiciaire. Une plainte a été déposée auprès du procureur de la République pour « incitation à la haine raciale ».

Photo AFP/Cabanis

Aviv Zonabend, plaide la maladresse et refuse de démissionner après ses propos sur l’antenne d’une radio israélienne. Un toulousain a décidé de porter l’affaire devant la justice. Tarek Boulanouar s’est rendu dans un commissariat pour déposer plainte. Mais il affirme que les policiers l’ont éconduit au motif que celle-ci est irrecevable.

Cette situation est pour le moins surprenante. Les officiers (OPJ) et agent (APJ) ne sont pas juges de la recevabilité d’une plainte. La décision appartient au procureur de la République.  OPJ et APJ doivent se contenter d’enregistrer et de transmettre au parquet.

Face au refus des policiers, Tarek Boulanouar a donc saisi directement, par courrier, le procureur de la République de Toulouse. Le jeune homme, très impliqué dans le milieu sportif, qualifie sa démarche de « citoyenne ». « Face au silence des associations anti-racistes mais aussi de la classe politique locale, je me devais de réagir » précise le plaignant.

Tarek Boulanouar prend acte des excuses présentées par Aviv Zonabend. Mais il les juge insuffisantes : « on ne peut pas dire n’importe quoi puis s’excuser ».

Tarek Boulanouar dénonce l’assimilation faite, selon lui, par l’élu toulousain entre « islamiste, musulman et l’Islam ».

C’est maintenant au parquet toulousain de statuer sur l’ouverture d’une éventuelle procédure judiciaire.

A noter que les Jeunes Socialistes de la Haute-Garonne ont également interpeller le procureur de la République. Mais il s’agit d’une simple position de principe, par voie de presse.

Laurent Dubois (@laurentdub)

 

 

11 Avr

Engagement Politique des Catholiques : le maire (LR) de Toulouse, Jean-Luc Moudenc, sur la ligne Macron

Emmanuel Macron a prononcé un discours face aux évêques de France sur les rapports entre l’Etat et les catholiques. Le discours fait polémique mais pas à la mairie de Toulouse. Jean-Luc Moudenc juge positivement la position du chef de l’Etat.

Jean-Luc Moudenc et Emmanuel Macron au Capitole. Photo : MaxPPP

Un vrai déluge de piques et une forte polémique. Le discours d’Emmanuel Macron devant la conférence des évêques de France déclenche une tempête politique. Le chef de l’Etat a notamment déclaré « vouloir réparer une relation abîmée entre l’Etat et les catholiques ». Le président de la République a également plaidé pour un engagement des catholiques dans la vie de la Cité. Des personnalités dénoncent une atteinte intolérable au principe de laïcité. Ce n’est pas le cas du maire de Toulouse. Jean Luc Moudenc affirme son soutien sous la forme d’un Tweet.

S’agit-il d’un accord Macron-Moudenc sur la nécessité, exprimé par l’Elysée, de refonder les rapports Etat-Eglise ? Jean-Luc Moudenc estime-t-il, comme le chef de l’Etat, que les relations entre la République et l’Eglise ont été abîmées et par quoi ? L’adoption du mariage pour Tous ? La question de la GPA ?

Contacté par France 3 Occitanie, le Capitole précise : « le maire s’en tient à son tweet. Il tenait à porter son avis sur la question de l’engagement. Mais il ne souhaite pas commenter l’ensemble du discours du président de la République.

Laurent Dubois (@laurentdub)

04 Avr

Le député (En Marche) du Tarn, Jean Terlier, tacle Laurent Wauquiez sur l’expulsion des Fichés S

Le député En Marche du Tarn, Jean Terlier, critique la proposition de Laurent Wauquiez d’expulser les fichés S.

Jean Terlier, député du Tarn; Photo : MaxPPP/Isorel

Laurent Wauquiez réclame l’internement administratif des fichés S les plus dangereux et l’expulsion des fichés S étrangers. Cette position est soutenue par le maire (LR) de Lavaur, Bernard Carayon. Le député tarnais, Jean Terlier, est évidemment contre la ligne Wauquiez. Le parlementaire dénonce un « manque de sérieux et de responsabilité » de la part du président des Les Républicains.

Voir les propos de Jean Terlier sur le plateau de Dimanche En Politique :

Laurent Dubois (@laurentdub)

28 Mar

Haute-Garonne : un militant socialiste en colère contre le 1er fédéral du PS, Sébastien Vincini

Le 1er fédéral du PS de la Haute-Garonne, Sébastien Vincini, est candidat à sa propre succession. Cette candidature met un militant en colère.

Sébastien Vincini; 1er Fédéral du PS31. Photo : MaxPPP.

Le jeudi 29 mars les militants de la Haute-Garonne vont désigner leur 1er secrétaire. L’actuel patron du PS31 brigue un nouveau mandat. Sébastien Vincini a officialisé sa candidature en adressant sa profession de foi aux militants de sa fédération. Un des destinataires n’apprécie pas vraiment. Il se défend de toute animosité personnelle et reconnaît des qualités à Sébastien Vincini : « j’apprécie humainement Sébastien« .

Mais ce militant, qui souhaite conserver l’anonymat, dresse un véritable réquisitoire :

Sébastien Vincini fait partie de tous ceux qui n’ont rien vu, rien écouté, rien fait pendant des années au PS ; ceux qui sont responsables de la déliquescence de ce parti et de ses idées. Il n’a, par exemple, pas exclu les soutiens de Macron. Belle contradiction avec ce qu’il écrit d’avoir pris ses responsabilités… Il a, 2 minutes après la défaite de 2017, appelé à la démission de Jean-Christophe Cambadélis qu’il a accusé de maux dont il était lui-aussi coupable ! Que n’a-t-il pas lui-même démissionné ? Voilà qu’il demande à ce que les socialiste y lui renouvellent leur confiance. Pour faire quoi de différent de ce qu’il a déjà mal fait depuis des années

Après le « constat », c’est le ressentiment qui s’exprime :

Quel simulacre ! Quel scandale intellectuel ! Je suis en colère. Rien ne change, lui, Faure et les autres n’ont rien compris, ou plutôt ils ont compris mais n’ont pas admis qu’ils sont le problème. C’est nul !

Bien évidemment, la voix d’un militant reste la voix d’UN militant. Ce n’est pas une pétition agrégeant des signatures ou un courant traduisant un mouvement collectif. Mais l’expression, même isolée, d’un dépit n’est pas neutre. Surtout dans le contexte actuel. En effet, le PS31 a connu plusieurs départs d’élus et de militants vers le mouvement de Benoît Hamon, Génération-s.

Laurent Dubois (@laurentdub)

 

26 Mar

Scission entre Jeunes Socialistes : la Haute-Garonne reste au PS

La nouvelle direction du Mouvement des Jeunes Socialistes (MJS) quitte le PS et rejoint Benoît Hamon. Les militants de la Haute-Garonne répliquent et  créent une instance parallèle.

Photo : Tangui/MaxPPP

C’est le premier coup dur pour le nouveau patron du PS, Olivier FaureCe vendredi 23 mars, La présidente du Mouvement des Jeunes Socialistes (MJS), a annoncé son départ du PS. D’autres membres de la direction du MJS suivent Roxane Lundy et « basculent » chez Benoît Hamon.

Les militants de la Haute-Garonne déclarent :

Ce départ n’engage en aucun cas les jeunes socialistes de la Haute-Garonne qui dénoncent une décision prise de manière unilatérale par une direction contestée par une majorité de responsables départementaux

Le représentant du MJS31, contesté la légitimité de la nouvelle direction du MJS. Après le congrès de Février dernier, Daniel Molina demandait aux « hamonistes » de quitter le PS. C’est désormais chose faite. De leurs côtés, les militants de la Haute-Garonne réaffirment leur souhait de continuer à travailler avec la fédération socialiste du département. Une fédération qui a été le fer de lance de l’élection d’Olivier Faure à la tête du PS.

Le divorce est désormais consommé. Avec d’autres fédérations (notamment l’Aude, le Gard et le Tarn-et-Garonne), la Haute-Garonne « proclament la mise en place d’une direction collégiale provisoire, seule légitime à…représenter les jeunes socialistes »

Laurent Dubois (@laurentdub)