Un document interne au ministère des Transports évoque une privatisation partielle de la SNCF. Le député (Modem-Majorité Présidentielle) de la Haute-Garonne, Jean-Luc Lagleize, récuse l’hypothèse d’une privatisation partielle ou totale de la compagnie nationale.
La polémique tombe au mauvais moment. Le mouvement des cheminots s’essouffle et une fuite risque de remettre de relancer la contestation. Un document interne au ministère du Transport a fini dans les colonnes du quotidien Le Parisien. Le gouvernement dément tout projet de privatisation. Mais l’hypothèse a bien été mise sur la table. Le ministère des Transports évoque un simple document de travail.Elisabeth Borne affirme que l’entreprise publique restera publique.
Les trois entreprises #SNCF, #SNCFMobilités et #SNCFRéseau, sont et resteront 100% publiques et incessibles : ce n’est pas seulement une promesse, c’est ce que nous avons inscrit dans la loi votée à l’Assemblée nationale ! Nous le confirmerons lors du débat au Sénat.
— Elisabeth BORNE (@Elisabeth_Borne) 13 mai 2018
En Haute-Garonne, un député de la majorité dément tout projet de privatisation. « La loi que nous avons adoptée n’ouvre pas la porte à la privatisation. S’il y a eu les réunions de travail dont la presse se fait l’écho, elle ne sont pas traduites dans la loi ».
Le député En Marche du Gers, Jean-René Cazeneuve, est sur la même ligne : « la loi que nous avons voté ne le permet pas ».
Laurent Dubois (@laurentdub)