Des délégués du candidat En Marche, Michel Monsarrat, se plaignent d’agressions verbales lors des opérations électorales. Un des délégués saisit le préfet.
Des obstacles pour signer les procès-verbaux et des propos agressifs de la part de présidents de bureaux de vote. Les délégués du candidat En Marche se plaignent du déroulement des opérations de vote et de contrôle lors du premier tour dimanche 11 mars, qui a vu le candidat PS Joël Aviragnet arriver en tête devant le candidat LREM Michel Montsarrat.
Dans toutes les élections, le code électoral (art R47) prévoit des délégués. Désignés par le candidat, ils surveillent le déroulement des opérations électorales. La législative en Haute-Garonne ne fait pas exception à la règle. Et, selon les délégués du candidat En Marche, il y eu des incidents. Certains sont bénins et relèvent « simplement » d’une tension liée à la compétition électorale. Une tension qui est forcément exacerbée. L’organisation d’un élection partielle est liée à une annulation de la précédente élection et cette annulation ressort d’un recours déposé par le candidat En Marche. Dans ce contexte, les frictions sont quasiment inévitables entre les représentants d’En Marche et les soutiens du candidat socialiste.
Mais, pour un des délégués d’En Marche, des incidents sont suffisants importants pour être signalés au préfet. Pour le représentant de Michel Monsarrat, les faits se sont déroulés sur l’ex-canton de L’Isle-En-Dodon. Le délégué d’En Marche souligne que sa mission de contrôle s’est globalement bien déroulée. Dans le courrier adressé à la préfecture, il précise :
Pour le reste, cela s’est très bien passé. Les maires très accueillants me proposaient le café à plusieurs reprises, voire à manger à midi que je n’ai pas accepté, n’ayant pas de temps suffisant pour aller dans toutes les communes. Mais cela n’empêchait pas des discussions amicales.
Le délégué d’En Marche mentionne également des problèmes avec un panneau d’affichage. Mais il précise que les échanges, à ce sujet, avec le maire du village concerné se sont déroulés « très » normalement.
En revanche, sur une autre commune, un président de bureau de vote est beaucoup moins coopératif. Selon le délégué de Michel Monsarrat, le président ne veut pas le saluer. Mais, surtout, il refuse que le représentant d’En Marche signe les procès-verbaux. Dans le courrier envoyé au préfet, le représentant d’En Marche rapporte l’échange suivant :
Non tu ne signes rien du tout. Ici on n’a pas besoin de contrôle. Tu peux partir on n’a pas besoin de types comme toi
Le délégué d’En Marche précise que les procès-verbaux seront finalement signés, suite à l’intervention du maire de la commune.
Laurent Dubois (@laurentdub)