17 Jan

Une fidèle de Brigitte Barèges quitte la mairie de Montauban

La directrice de cabinet de Brigitte Barèges quitte son poste à la mairie de Montauban.

Brigitte Barèges. maire de Montauban. Photo : MaxPPP/E.Cabanis

Brigitte Barèges. maire de Montauban. Photo : MaxPPP/E.Cabanis

Après 7 ans aux côtés de Brigitte Barèges, Laurence Got-Villier quitte le cabinet de la maire de Montauban. L’annonce a été officialisée ce mardi 16 janvier. Lors d’un pot d’adieu, en présence d’élus municipaux, Laurence Got-Villier n’a pas vraiment justifié sa décision. Selon nos informations, l’ex-directrice de cabinet a simplement indiqué qu’elle est fatiguée et qu’à 47 ans elle prend sa…retraite.

Au cœur du système Barèges, à la communication (2008-2011) puis à la direction du cabinet (2013-janvier 2018), Laurence Got-Villier est une fidèle de la maire de Montauban. Elle est présentée comme une pièce maîtresse du dispositif de Brigitte Barèges. Son départ interroge et l’absence de véritable justification alimente les spéculations.

Laurence Got-Villiers a bénéficié d’une spécialité « locale » : les « allers-retours ». Comme d’autres collaborateurs de Brigitte Barèges, Laurence Got-Villier, a quitté les services municipaux avant de revenir, deux ans plus tard, à la mairie de Montauban. C’est, d’ailleurs, ce « yo-yo » entre la direction dune boite de communication privée et la municipalité montalbanaise qui a motivé l’ouverture d’une enquête au sujet des marchés de la communication de la mairie de Montauban.

Contacté par France 3 Occitanie, Laurence Got-Villier n’a pas souhaité s’exprimer.

Laurent Dubois (@laurentdub)

16 Jan

Haute-Garonne : pourquoi le maire de Ramonville, Christophe Lubac, quitte le PS

Le maire de Ramonville ne quitte pas le PS. Christophe Lubac estime qu’il se contente de clarifier sa position et rejoint le nouveau mouvement de Benoît Hamon, Génération-s.

Christophe Lubac, maire de Ramonville. Photo : facebook

Christophe Lubac, maire de Ramonville. Photo : facebook

L’annonce a pris la forme d’une tribune sur une page Facebook. Christophe Lubac quitte le PS et explique sa décision.

L’ex-numéro du 2 du PS31 parle d’une clarification et pas vraiment d’un départ du PS. Christophe Lubac rappelle, d’ailleurs, que le 1er fédéral du PS31, Sébastien Vincini, lui a demandé de clarifier sa position politique. C’est ce qu’il fait. Et, pour le maire de Ramonville, son adhésion à Génération-s  est une évidence. Christophe Lubac est un « historique » chez Benoît Hamon. Le maire de Ramonville a accompagné l’ancien ministre de François Hollande lors des Primaires, de la Présidentielle. Mais il est également un soutien de la première heure dans les deux mouvements crées par Benoît Hamon : le mouvement du 1er Juillet puis Génération-s.

Christophe Lubac ne revendique aucune responsabilité dans le nouveau mouvement « hamoniste ». Le maire de Ramoville se veut un militant. Dans les prochains jours, des « cafés Générations » doivent être lancés à Toulouse. L’annonce officielle et le calendrier de ses rencontres seront arrêtés lors d’une réunion prévue ce mardi 16 janvier.

Mais la tonalité générale prend la forme d’une main tendue. Christophe Lubac invite autour de la table les écologistes et « tous les progressistes de la Gauche ».

Laurent Dubois (@laurentdub)

Tarn : une seule candidate pour prendre la tête d’En Marche…pour le moment

En Marche ! doit remplacer son référent dans le Tarn. Pour le moment, une seule femme, France Gerbal-Medalle est candidate.

Photo : MaxPPP/Tanguy

Photo : MaxPPP/Tanguy

L’équipe départementale d’En Marche ! a remis collectivement sa démission. Après 18 mois de mandat, Clément Baller et son staff ont passé la main. Le parti d’Emmanuel Macron doit assurer une relève. Les statuts d’En Marche permettent au « local » de formuler des propositions à condition qu’elles soient paritaires c’est-à-dire qu’elles portent sur un homme et une femme. Les instances nationales, plus précisément le Bureau Exécutif se prononce. Le Bureau Exécutif peut ensuite (s’il le juge utile ou opportun) demander un vote de confirmation aux adhérents.

C’est dans ce cadre qu’une consultation est ouverte localement jusqu’au 22 janvier. Les marcheurs tarnais peuvent faire remonter deux noms à Paris. Pour le moment, une seule candidature existe. Ancienne conseillère municipale en charge de la coopération décentralisée, France Gerbal-Medalle est consultante en oenotourisme.

Selon nos informations, d’autres candidatures pourraient être officialisées.

En toute hypothèse, le Bureau Exécutif d’En Marche se prononcera début février.

Laurent Dubois (@laurentdub)

12 Jan

Carole Delga va faire l’inventaire du quinquennat Hollande

La présidente socialiste d’Occitanie, Carole Delga, appartient à un groupe les « Quadras » qui doit déposer une motion pour le prochain Congrès du PS. Une motion faisant l’inventaire de la présidence Hollande.

François Hollande et Carole Delga, AFP/R Gabalda

François Hollande et Carole Delga, AFP/R Gabalda

L’officialisation a pris la forme d’un tweet. Carole Delga soutient un des candidats à la tête du PS. Il s’agit d’Olivier Faure.

Le choix de Carole Delga va au-delà de la désignation du futur patron du PS. C’est l’expression d’une ligne politique. Depuis la défaite de la présidentielle, Carole Delga a rejoint un groupe identifié sous le nom « groupe des Quadras ». Tous les quinze jours, 8 socialistes appartenant à la même génération se réunissent. Parmi eux, Najat Vallaud-Belkacem, Guillaume Bachelay, Boris Vallaud ou encore Estelle Grelier.

Selon nos informations, Carole Delga a participé à plusieurs dîners parisiens. Et c’est en vertu de l’appartenance à ce groupe que la présidente d’Occitanie a publiquement soutenu une candidature de l’ancienne ministre de l’Education Nationale.  Après le renoncement de Najat Vallaud-Belkacem, c’est donc très logiquement que Carole Delga se tourne vers un autre membre des « Quadras », Olivier Faure.

Derrière, ce regroupement, qualifié de « générationnel » par un socialiste, se trouve une véritable projet commun. Selon une source nationale du PS, les « Quadras » va se transformer en courant. Ils préparent une motion pour le prochain Congrès d’Aubervilliers, prévu début avril.

Et, toujours selon cette source, la future motion des Quadras repose sur un axe : un inventaire critique du bilan de François Hollande. La réforme du Travail va notamment être ciblée.

Lors de la dernière visite de François Hollande en Occitanie, Carole Delga a été excusée. Mais, surtout, l’ex chef de l’Etat se serait opposé à une éventuelle candidature de Carole Delga au poste de 1ère secrétaire national du PS. Depuis quelques temps, les relations entre François Hollande et son ancienne secrétaire d’Etat n’étaient pas particulièrement bonnes. De plus, la présidente d’Occitanie est sur un territoire marqué à gauche. Une critique frontale des lois Travail et plus largement du bilan Hollande répondent à une logique régionale.

Laurent Dubois (@laurentdub)

09 Jan

Haute-Garonne : un député de la majorité présidentielle critique la circulaire Collomb sur les migrants

Un député En Marche de la Haute-Garonne, Sébastien Nadot, critique la circulaire du ministre de l’Intérieur, Gérard Collomb, sur les migrants.

Sébastien Nadot (Photo : Vincent Isore / MaxPPP)

Sébastien Nadot (Photo : Vincent Isore / MaxPPP)

Le député de la Haute-Garonne, Sébastien Nadot, appartient à la majorité présidentielle. Mais, à l’occasion de ses vœux pour 2018, le parlementaire prend ses distances avec la circulaire du ministre de l’Intérieur sur le recensement des migrants. Dans une vidéo postée sur la plateforme YouTube, Sébastien Nadot qualifie le texte adopté par le gouvernement de « mesquin et hors de proportion« . Le député de la Haute-Garonne ne se contente pas de se démarquer de la politique gouvernement. Sébastien Nadot formule des propositions pour favoriser l’accueil des migrants et estime que les solutions passent par une révision des traités européens.

Sébastien Nadot demande également l’abolition de ce qu’il qualifie de « délit de solidarité ». Invoquant la tradition de Voltaire, Rousseau et Montesquieu, le député En Marche demande : « en 2018 quelqu’un qui aide ou sauve des vies doit-il se retrouver devant les juges ».

Sébastien Nadot a débuté sa carrière politique aux côtés de l’ancien patron du PCF, Robert Hue. Le premier engagement du nouveau député remonte à la création du Mouvement des Progressistes par l’ancienne figure communiste. Sébastien Nadot a porté les couleurs des Progressistes aux sénatoriales de 2014 et devait être candidat sous sa bannière pour la présidentielle de 2017. Mais faute de signatures suffisantes d’élus il s’est rallié comme Robert Hue, à Emmanuel Macron avant d’obtenir l’investiture d’En Marche aux législatives et d’être élu député de la Haute-Garonne.

A noter qu’une député de la majorité présidentielle a également exprimé son hostilité à la circulaire Collomb.

Laurent Dubois (@laurentdub)

03 Jan

Législative Partielle en Haute-Garonne : les électeurs vont revoter au mois de mars

Les électeurs de la 8ème circonscription de la Haute-Garonne doivent revoter suite à l’annulation de l’élection de Joël Aviragnet. Le scrutin doit se dérouler les 11 et 18 mars prochains.

Photo : MaxPPP/XdeFenoyl

Photo : MaxPPP/XdeFenoyl

Fin décembre, le conseil constitutionnel a annulé l’élection du dernier député PS de la Haute-Garonne. Selon nos informations, les électeurs revoteront lors d’un premier tour, le 11 mars prochain. Un éventuel second tour est prévu la semaine suivante, le 18 mars. Ces dates seront prochainement publiées au Journal Officiel.

L’affiche électorale est déjà connue. Joël Aviragnet est candidat à sa propre succession. Son principal concurrent, battu de quelques dizaines de voix en juin dernier, Michel Montsarrat, portera, une nouvelle fois, les couleurs de La République En Marche.

Laurent Dubois (@laurentdub)

02 Jan

Le député du Tarn, Philippe Folliot, quitte son « encombrante » permanence parlementaire

Le député du Tarn, Philippe Folliot, quitte sa permanence parlementaire à Castres. Une permanence achetée sur fonds public.

Philippe Folliot, député du Tarn. Photo : Padillat/MaxPPP

Philippe Folliot, député du Tarn. Photo : Padillat/MaxPPP

Officiellement, il s’agit d’un déménagement en zone rurale. Philippe Folliot quitte ses permanences parlementaires d’Albi et Castres pour devenir locataire dans la commune de Saint-Pierre de Trévisy. Le parlementaire tarnais justifie cette délocalisation pour des raisons pratiques mais aussi « politiques » :

J’ai fait le choix de n’avoir qu’une seule permanence parlementaire, mais en secteur rural, afin de marquer plus encore mon attachement à la revitalisation de ces zones et surtout pour marquer la présence d’un « service public » dans des territoires parfois déconsidérés.

Ce choix du rural présente également, selon le député tarnais, un avantage pour les finances publiques :

Ce déménagement fera supporter au budget de l’Assemblée nationale un coût de location bien inférieur à ceux pratiqués ailleurs.

Mais ce qui est simplement suggéré, au détour d’une phrase, c’est que l’aménagement de Philippe Folliot à Saint-Pierre-de-Trévisy renvoie à une polémique. Une polémique qui remonte à la campagne des législatives et qui porte sur le financement de sa permanence castraise.

Phillippe Folliot annonce que, suite à son départ pour Saint-Pierre-de-Trévisy, les locaux dont il dispose à Castres vont être vendus ou loués. Cette déclaration, contenue dans un édito publié sur le site du député le 27 décembre dernier, traduit une réalité « cachée ». Philippe Folliot est devenu propriétaire d’un bien immobilier grâce à l’argent de l’Assemblée. C’est ce bien que le député du Tarn va, selon ses propres mots, vendre ou louer.

Dans une enquête publié par France 3 Occitanie, Philippe Folliot a reconnu que l’achat de son immeuble à Castres a été financé par l’Assemblée. Ce dispositif était parfaitement légal. Mais il est devenu, au fil du temps, indéfendable. Jusqu’en 2015, les députés pouvait devenir propriétaire d’un bien immobilier grâce à leur Indemnité Représentative de Frais de Mandat (IRFM). Mieux, l’Assemblée octroyait un prêt à taux 0 et fournissait, en même temps, l’argent pour le rembourser au travers de l’IRFM. Bref, c’est l’Assemblée qui fournissait les fonds pour que les députés remboursent….l’Assemblée.

Philippe Folliot a bénéficié, comme le tarnais Jacques Valax ou la lotoise Dominique Ourliac, de cette incroyable générosité.

Cette « Belle Epoque » est révolue. Enfin presque. Les biens acquis avant 2015 grâce à l’argent de l’Assemblée peuvent être vendus ou loués. Les plus-values ou les loyers finissent dans la poche de l’heureux député. Evidemment, les nouveaux parlementaires, élus en 2017, ne peuvent plus profiter de l’aubaine. Mais, pour les députés qui siègent depuis plusieurs mandats, c’est le Jackpot. Philippe Folliot est dans ce cas de figure; La vente ou la location de sa permanence castraise vont enrichir son patrimoine personnel.

Philippe Folliot n’est pas le seul à être dans cette situation. Mais, parfois, ça se corse.

Dans le Finistère, un association anticorruption, a porté plainte contre un ancien député. Une plainte pour « détournement de bien public ». Jean-Jacques Urvoas a financé l’achat de sa permanence parlementaire grâce à son IRFM et il est resté propriétaire de l’immeuble après la perte de son mandat. C’est une première judiciaire en France et Il n’est pas évident que la justice donne raison aux plaignants.Mais cela montre une chose : le patrimoine immobilier des députés reste un sujet chaud.

Laurent Dubois (@laurentdub)

 

 

 

 

Une parodie fait sa Fête aux responsables du parti Les Républicains en Haute-Garonne

Une parodie détourne une infographie réalisée par Les Républicains en Haute-Garonne et mettant en avant le bilan de l’année 2017.

Réunion du parti Les Républicains en Haute-Garonne. Photo : LR31

Réunion du parti Les Républicains en Haute-Garonne. Photo : LR31

Pour fêter la fin de l’année et entamer 2018, la fédération des Républicains en Haute-Garonne a fait circuler sur Facebook un bilan de son action. 12 chiffres retracent le nombre d’abonnés Facebook, d’adhérents à jour de cotisation ou de nouveaux militants.

Quelques jours après la mise en ligne de l’infographie, un autre document est apparu sur Facebook. Même calligraphie, mêmes couleurs mais il s’agit d’une parodie.

Le chiffre des adhésions se transforme en nombre d’adhérents perdus et les abonnés sur Facebook deviennent des démissions d’élus. L’auteur du « détournement » est un conseiller national de LR, Nicolas Bonleux. Ce dernier revendique l’esprit des fêtes et évoque, avec humour, l’action du « Père Noël ».

Mais derrière la farce, Nicolas Bonleux, présente son geste comme un « travail de réinformation« . Autrement dit, le « pasticheur » affirme diffuser les vrais chiffres de LR31.

Ce n’est pas la première fois que le nombre d’adhérents fait l’objet d’un ping pong. Mais la bataille n’avait pas encore pris une tournure humoristique. C’est fait et il n’est pas certain que cela fasse rire les responsables départementaux du parti.

Laurent Dubois (@laurentdub)

01 Jan

Les députés En Marche ! présentent leurs vœux jusqu’en…2022

Les députés En Marche présentent, sur Facebook, leurs vœux pour les 5 ans à venir.

Photo : MaxPPP

Photo : MaxPPP

L’initiative vient d’une groupe de parlementaires. Une trentaine de député(e)s, tous membres d’En Marche ! et de la commission des Finances, ont posté sur Facebook leurs vœux. C’est normal et même banal pour un 1er janvier. En revanche, ce qui est plus original c’est que les vœux des députés de la majorité sont valables pour 5 ans. Face caméra, avec en arrière fond une salle du Palais-Bourbon, les députés défilent et déclinent une bonne année pour les transports, le sport, la compétitivité des entreprises ou la modernisation de l’audiovisuel public.

Quatre députés d’Occitanie font partie du casting : la tarnaise, Marie-Christine Verdier-Jouclas, le gersois, Jean-René Cazeneuve, le gardois Olivier Gaillard et le représentant des Pyrénées-Orientales, Romain Grau. A partir du 6 janvier, En Marche ! va distribuer 500 000 cartes de vœux « contributives ». Elles ont vocation à être remplies et renvoyées au parti. L’initiative des députés de la commission des Finances respecte parfaitement le rituel des vœux avec  des propos plein de bonnes intentions. Mais elle est plus « basique » sur la forme.

Les députés de la majorité ont toutefois compris un point évident : la période des vœux permet de vendre l’action du gouvernement.

Laurent Dubois (@laurentdub)

La fille de Philippe Séguin nommée préfète dans le Gers

Le 2 janvier 2018, Catherine Séguin va être nommé préfète du Gers. La variété de son CV dénote par rapport aux « normes » de la préfectorale. Mais, un point biographique ressort également. Catherine Séguin est la fille de l’ancien ministre et président de l’Assemblée Nationale, Philippe Séguin.

Catherine Séguin. Préféte du Gers; Photo : MaxPPP/ MSalerno

Catherine Séguin. Préféte du Gers; Photo : MaxPPP/ MSalerno

Après Bayonne et les Pyrénées-Atlantiques, Catherine Séguin va poursuivre son parcours préfectoral dans le Gers et à Auch. La nouvelle préfète succède à Pierre Ory. Ce dernier est muté dans les Vosges. La nouvelle locataire du 3 place du préfet Erignac dans la cité auscitaine n’est pas vraiment une préfète comme les autres. Les membres de la préfectorales sont majoritairement issus du même moule : Sciences Po et l’ENA.

Catherine Séguin a fait ses études en Angleterre et en Allemagne. Âgée de 48 ans, la nouvelle représentante de l’Etat dans le Gers a travaillé dans deux cabinets ministériels (enseignement supérieur et Industrie), au commissariat général du Plan, dans une collectivité, deux groupes privés, auprès des chambres françaises de commerce et une chaîne de télévision avant de rejoindre, en 2011, la préfectorale. Le Gers est le quatrième poste qu’elle exerce en préfecture. Mais c’est la première fois qu’elle va occuper la fonction de préfète de département.

Catherine Séguin a laissé de son passage à TV5 Monde l’image d’une professionnelle effacée et efficace. Elle est également connue pour avoir être une proche d’un ancien premier ministre et candidat à l’élection présidentielle : François Fillon.

Ce parcours riche et varié n’est pas la seule particularité de Catherine Séguin. La préfète du Gers est la fille d’une figure de la Ve République, Philippe Séguin.

Ministre des Affaires Sociales de l’emploi pendant la Cohabitation (1986-1988), Philippe Séguin a présidé l’Assemblée Nationale de 1993 à 1997 avant de terminer sa vie publique en tant que premier président de la Cour des Comptes.

Gaulliste social,  intransigeant et avec un tempérament « volcanique », Phillipe Séguin a, notamment, imprimé dans les livres d’histoire son opposition au traité de Maastricht. Un débat, organisé à la Sorbonne, face à François Mitterrand, le 3 septembre 1992, reste gravé dans la mémoire nationale.

Extrait du débat

Catherine Séguin s’est exprimée sur sa relation avec son père. Dans un portrait publié par un journal local, la nouvelle préfète du Gers confesse l’admiration qu’elle « a toujours » eu envers Philippe Séguin.

Laurent Dubois (@laurentdub)