Le comité départemental d’En Marche a présenté sa démission vendredi 5 janvier.
Le comité tarnais d’En Marche démissionne. La décision a été transmise aux instances nationale du mouvement vendredi 5 janvier. Officiellement, cette démission collective repose sur des aspects pratiques et notamment les contraintes professionnelles de membres du comité. Un communiqué de presse met également en avant un besoin de renouvellement et le soucis de laisser la place à des nouveaux visages.
Mais, selon nos informations, des raisons moins avouables motivent le renoncement des marcheurs tarnais. Des raisons « basiques » renvoyant à une certaine lassitude face au manque de moyens. Le comité départemental ne dispose pas d’un budget pour animer la vie du mouvement. C’est, d’ailleurs, un grief récurrent mis en avant dans plusieurs départements.
Mais il existe également des motifs plus politiques. Des Marcheurs ayant connu, dans une autre vie, le carcan d’un parti « traditionnel » ont l’impression de retrouver les vieilles pratiques de l’Ancien Monde. Enfin, des relations compliquées entre deux députés tarnais (Jean Terlier et Marie-Christine Verdier-Jouclas) et le comité départemental ont également pesé dans la balance.
La démission des Tarnais est la seconde « turbulence » connue par En Marche dans notre région. Dans le Gers, des Marcheurs ont été menacés exclusion pour avoir émis des critiques sur l’organisation et la liberté de parole au sein du mouvement.
Laurent Dubois (@laurentdub)