05 Fév

Occitanie : 3 député(e)s En Marche refusent de voter la loi « anti-casseurs »

50 députés de la majorité se sont abstenus lors du vote de la loi « anti-casseurs ». 3 député(e)s En Marche d’Occitanie figurent parmi les « frondeurs ».

Assemblée Nationale. Photo : MaxPPP

L’Occitanie occupe une place à part dans la « macronie » et à l’Assemblée. En décembre dernier, un député En Marche de la Haute-Garonne a refusé de voter le budget présenté par le gouvernement. Trois mois après cet épisode, des parlementaires En Marche de notre région s’opposent à Edouard Philippe et Emmanuel Macron.

Le choc est moins brutal. Sandrine Mörch (Haute-Garonne), Patrick Vignal (Hérault) et Annie Chapelier (Gard) n’ont pas franchi le Rubicon d’un vote « contre ». Mais les 3 députés se sont abstenus. Ils ont donc refusé d’adopter la loi dite loi « anti-casseurs ».

A noter que le député En Marche du Gard, Olivier Gaillard n’a pas participé au vote.

Les députés d’Occitanie sont loin d’être isolés. Ils appartiennent à un groupe de 50 « abstentionnistes », tous membres du groupe parlementaire En Marche. Une telle dissidence est inédite. Des réticences et des réserves se sont élevées lors du débat législatif. Des abstentions, dans les rangs de la majorité, étaient attendues.

Une trentaine d’abstention étaient envisageables. Le résultat est plus important que prévu. Les raisons de la « fronde » ont été explicitées sur Twitter. Elles sont conformes aux propos tenus depuis le début de l’examen du texte. Les députés justifient leur abstention par un problème de fond : la possibilité pour les préfets (et non un juge judiciaire) d’interdire de manifestation une personne.

Le refus de vote des « abstentionnistes » n’a pas empêché l’adoption, à une large majorité, de la loi « anti-casseurs ».

Laurent Dubois (@laurentdub)

04 Fév

Référendum : Manuel Bompard (France Insoumise) répond « chiche » à Emmanuel Macron

L’hypothèse d’un référendum, initié par Emmanuel Macron, circule. Manuel Bompard, dit « chiche ». Mais le représentant de la France Insoumise met en garde contre une « entourloupe » : un référendum portant uniquement sur des questions constitutionnelles.

Manuel Bompard. Photo : MaxPPP

C’est une simple « rumeur ». Mais elle circule beaucoup et l’éventualité d’un prochain référendum est ouvertement évoqué par plusieurs membres de la majorité. Ce week-end, le Journal du Dimanche a donné du corps au scénario en livrant des détails sur la préparation menée par l’Elysée, en secret.

Pour Manuel Bompard, « c’est toujours une bonne chose de consulter le peuple ». « Emmanuel Macron veut un référendum ? chiche » estime la future tête de liste (France Insoumise) aux Européennes. Mais l’ex directeur de campagne de Jean-Luc Mélechon est prudent : « s’il s’agit de remettre sur la table les propositions constitutionnelles rangées au placard après l’affaire Benalla, ce sera juste une entourloupe de plus ».

Autrement dit, Manuel Bompard ne veut pas d’un référendum purement institutionnel, portant sur le nombre de députés ou l’avenir du Sénat. Le représentant de la France Insoumise demande à Emmanuel Macron « qu’il l’organise sur l’ISF, le référendum d’initiative citoyenne ou les pensions de retraite ».

Laurent Dubois (@laurentdub)

24 Jan

L’Assemblée dit « non » au revenu de base : Philippe Martin (PS) dénonce les contradictions de la majorité présidentielle

5 départements d’Occitanie voulaient expérimenter un « revenu de base », automatique et inconditionnel. L’Assemblée Nationale vient de rejeter le projet. Le président (PS) du conseil départemental du Gers, Philippe Martin, dénonce le gouffre entre le discours d’Emmanuel Macron et les actes de la majorité présidentielle.

Philippe Martin, ancien ministre et président du département du Gers

La commission des Affaires Sociales de l’Assemblée a tranché. C’est « non » s’agissant de l’expérimentation d’un « revenu de base ». L’Aude, le Gers, l’Ariège, la Haute-Garonne et l’Hérault voulaient instaurer, avec 13 autres départements français, une prestation de base accessible à tous. Le montant était estimé entre 550 et 740 euros . Ce « revenu de base » devait être versé de manière inconditionnelle aux personnes percevant moins de 1600 euros par mois.

La majorité parlementaire a rejeté la proposition de loi qui permettait une expérimentation. Une proposition de loi déposée et défendue par le parti socialiste. La commission des Affaires Sociales a préféré opter pour le « revenu universel d’activité », prévu dans le plan Pauvreté d’Emmanuel Macron.

Pour le président du conseil départemental du Gers, Philpppe Martin, cela montre qu’il y « un gouffre entre la parole présidentielle actuellement distillée auprès des maires : il faut promouvoir une démocratie nouvelle et faire place à l’expérimentation sur les territoires et les actes de la majorité présidentielle qui, elle, refuse à 18 départements ayant étudié le sujet avec sérieux, le droit à l’expérimentation du revenu de base ».

Laurent Dubois (@laurentdub)

10 Déc

Tarn : face aux gilets jaunes, création d’un « nébuleux » mouvement des Foulard Rouges

Les Foulards Rouges s’opposent aux gilets jaunes. Le mouvement, né dans le Vaucluse, s’installe dans le Tarn. Un seul animateur est identifiable : un cadre de la fonction publique et ancien responsable d’En Marche.

Le 26 novembre 2018, des habitants du Vaucluse forment les Foulards Rouges. Ils dénoncent l’action des gilets jaunes et brandissent un mot d’ordre  : « le rétablissement de l’ordre public et des libertés individuelles et collectivites partout sur le territoire français ».

Ce lundi 10 décembre, une antenne tarnaise a envoyé son premier communiqué de presse. Les Foulards Rouges du Tarn précisent que le « département a eu la chance de ne pas subir les mêmes scènes de guerre » que dans d’autres départements. Mais les anti-gilets jaunes justifient leur création par le fait qu’un « certain nombre de personnes se plaignent d’agressions verbales de la part de porteurs de gilets, de chantage au soutien (devoir klaxonner ou afficher son soutien pour passer plus vite), voire des demandes de dons d’argent pour soutenir le mouvement ».

Les Foulards Rouges pointent l’impact économique des gilets jaunes. Des « points de blocages mettent directement en danger l’existence de 80 commerces et entreprises dans le département (ndlr du Tarn), menaçant des dizaines d’emplois ». Les opposants aux gilets jaunes invitent les citoyens à rejoindre leur mouvement. Une (simple) adresse mail est mise à disposition.

S’agissant des personnes à l’origine des Foulards Rouges, c’est (franchement) flou. Un seul interlocuteur est identifiable. Même s’il n’est pas identifié puisque son nom n’apparaît pas sur le communiqué de presse. Il s’agit d’un cadre de la fonction publique et ancien responsable d’En Marche dans le nord du Tarn. Eric Ehrmann, précise que c’est « une dame d’Aussillon dont le pseudo sur Facebook est Jay Jay qui a créé le mouvement dans le Tarn ».

Contacté par France 3 Occitanie, Eric Ehrmann précise :  » je n’ai actuellement aucun engagement ni politique ni syndical. Je suis effectivement un ancien animateur de LREM mais j’ai quitté le parti début septembre soit bien avant le début de la crise des Gilets Jaunes. J’étais alors dans une sorte de réserve politique. J’en suis sorti car je pense que la situation est grave ».

L’animateur des Foulards Rouges précise que  « parmi les membres (ndrl du mouvement) et notamment dans le Tarn il y en a un certain nombre qui sont des opposants politiques à Macron et qui le resteront quoi qu’il arrive, mais qui nous ont rejoint car ils souhaitent un retour rapide à l’ordre ». Malgré une demande de précision, il n’a pas été possible d’obtenir plus de détails sur ces Foulard Rouges,  anti-Macron ou non.

Cette opacité peut (parfaitement) s’expliquer par un souci de confidentialité et de discrétion. Sur les réseaux sociaux, les menaces et les intimidations sont fréquentes. Mais cela a un coût : un manque de transparence.

Laurent Dubois (@laurentdub)

 

05 Déc

La commune de Castanet ne veut pas être associée par erreur à (Christophe) Castaner

Prière de surveiller sa frappe et son clavier. Le maire de Castanet demande aux amateurs de réseaux sociaux de ne pas « riper »  afin d’éviter de transformer le nom de sa commune en…Castaner.

Christophe Castaner, ministre de l’Intérieur. Photo : Tanguy/MaxPPP

Une simple lettre peut transformer une commune de la région toulousaine en ministre de l’Intérieur. Castanet (Tolosan) et Castaner (Christophe) partagent 99% de leur patronyme. Mais une seule lettre change tout. Et, pour le maire de la commune, pas question de prendre le risque.

Arnaud Lafon a décidé de mettre en garde les aficionados de Twitter, Facebook ou Instagram. Rien ne vaut les réseaux sociaux pour parler aux réseaux sociaux. C’est sur Facebook que le maire de Castanet a posté sa consigne orthographique.

Une consigne conjuguée au présent de l’indicatif :

 Merci de bien faire attention à la correction automatique, afin de ne pas confondre Castaner et Castanet!!!! Et ainsi d’associer le nom de notre belle commune à un certain nombre de noms d’oiseaux peu glorieux!!! On dit bien les points sur les i et les barres sur les T, moi je dis Castanet avec un T , et le ministre avec un R ( de quoi, ça je sais pas)..

Selon nos informations, la ville de Mâcon n’a pas souhaité suivre l’exemple de la commune de Castanet. Il est vrai que la proximité entre Mâcon et le chef de l’Etat ne se limite pas, comme en Haute-Garonne, à une (petite) lettre.

Laurent Dubois (@laurentdub) et Patrick Noviello (@patnoviello)

30 Nov

Fusion Département et Métropole : le gouvernement dévoile un calendrier

La Fusion « Département-Région » n’est pas encore actée. Mais le gouvernement a fixé le calendrier.

Conseil départemental de la Haute-Garonne.

Ce jeudi 29 novembre, l’Assemblée Nationale a auditionné le ministre chargé des collectivités territoriales. Une audition dans le cadre d’une délégation aux collectivités et présidée par le député du Gers, Jean-René Cazeneuve. Sébastien Lecornu a été interpellé sur le projet de Fusion entre départements et métropoles. La réponse a porté, dans un premier temps, sur la méthode.

Le représentant du gouvernement a souligné qu’une concertation est en cours. Sébastien Lecornu a précisé « voir tout le monde » et avoir reçu les maires de Toulouse et Bordeaux (Jean-Luc Moudenc et Alain Juppé) ce mardi 27 novembre.

Sébastien Lecornu  a insisté sur une condition de base : « une volonté locale fortement exprimée ». Le ministre a également précisé que le gouvernement « dresse une copie globale » afin d’évaluer « ce que deviendrait le département une fois que la Métropole a pris son envol ».

Mais le ministre a surtout indiqué un calendrier. Sébastien Lecornu a déclaré que « l’épure d’un calendrier se dessine ». « Une décision à la fin de l’année, au début de l’année prochaine dernier carat » selon le membre du gouvernement. Une décision prise par le président de la République et le premier ministre car « c’est à niveau lia que la décision sera prise » de fusionner ou non la métropole toulousaine et le conseil départemental de la Haute-Garonne.

Une Fusion (en cas de feu vert) passera en conseil des ministres « le 1er semestre 2019 ».

Laurent Dubois (@laurentdub)

27 Nov

Deux sénateurs (RDSE) d’Occitanie votent « pour » le gel de la hausse du carburant

La commission des Finances du Sénat a adopté un amendement supprimant la hausse de la taxe carburant au 1er janvier 2019. 4 sénateurs d’Occitanie siègent dans cette commission. Deux ont voté pour ce gel. Pourquoi ? Explication(s).

Sénat. Photo MaXPPP/Lafite

Ce lundi 26 novembre, le Sénat a adopté un amendement annulant l’augmentation de la taxe « carburants ». L’adoption d’un « article d’annulation » reste symbolique. Le gouvernement dispose d’une majorité à l’Assemblée. La disposition (retoquée) va être « rétablie » par les députés. Mais, en plein mouvement des gilets jaunes, le geste des sénateurs est fort.

Un geste qui émane de la commission des Finances et des sénateurs Les Républicains. 4 parlementaires d’Occitanie siègent aux « Finances » : Jean Claude Requier (Lot), Thierry Carcenac (Tarn), Claude Raynal (Haute-Garonne) et Yvon Collin (Tarn-et-Garonne). Parmi ces sénateurs 2 ont voté pour le blocage de la fiscalité des carburants, Jean-Claude Requier et Yvon Collin

L’initiative de l’amendement provient des rangs des Les Républicains et plus précisément du rapport général, Albéric de Montgolfier. Mais les deux parlementaires se sont retrouvés dans une position de principe :   » la nécessité de soutenir le pouvoir d’achat des ménages, compte tenu du niveau déjà très élevé des prélèvements obligatoires ». Concrètement, il s’agit de maintenir le taux de la taxe intérieure de consommation de produits énergétiques (TICPE), sans remettre en cause le principe d’une fiscalité sur le carbone.

Les deux sénateurs (PS) de notre région, membre de la commission des Finances, n’ont pas rejoint leurs collègues du Lot et du Tarn-et-Garonne. Contacté par France 3 Occitanie, Claude Raynal précise qu’il est pour « un moratoire tant qu’il n’y a pas de solutions pour des mesures d’accompagnement social ». Mais le parlementaire (et candidat à la mairie de Toulouse) considère qu »il ne « faut pas complètement déshabiller le principe » d’une taxe carbone.

Du côté de la majorité parlementaire, l’initiative sénatoriale n’est pas vraiment appréciée. Le député (En Marche) du Gers rappelle que « la taxe carbone était dans tous le programme de tous les partis » et il estime que « les français jugeront sévèrement ces changements de postures opportunistes ». Pour Jean-René Cazeneuve, « le mécanisme proposé par le président de la République est plus responsable : modifier la taxe si le prix du baril augmente ».

Laurent Dubois (@laurentdub)

 

20 Nov

Gilets jaunes et risque d’affrontement : une députée En Marche annule ses déplacements

La députée En Marche du Tarn, Marie-Christine Verdier-Jouclas annule ses déplacements par crainte d’affrontement avec les gilets jaunes.

Marie-Christine Verdier-Jouclas, députée LaRem du Tarn. Photo : MaxPPP/Tanguy

La députée a annoncé la nouvelle sur la messagerie cryptée (Télégram) du mouvement En Marche dans le Tarn. Marie-Christine Verdier-Jouclas estime « inutile de risquer des affrontements » avec les « gilets jaunes ».

La parlementaire « tien(t) à préserver » les marcheurs « qui l’accompagneraient dans ses actions » sur le terrain. Aussi, Marie-Christine Verdier-Jouclas annule tous ses déplacements sur les marchés de sa circonscription.

Ce vendredi 23 novembre, un « rendez-vous café » et une opération de tractage étaient prévus à Carmaux. Les adhérents ont été prévenus que ces deux  événements disparaissent de l’agenda.

La parlementaire « n’exclu(t) aucune rencontre ou débats avec ceux ou celles se réclamant des gilets jaunes. Mais la difficulté c’est que les porteurs de gilets jaunes ne sont pas réceptifs aux paroles…Pour convaincre, il faut être entendable. Et aujourd’hui nous ne le sommes plus » regrette Marie-Christine Verdier-Jouclas.

La députée ne se rendra plus au contact (direct) des habitants de sa circonscription. Mais elle tient « à donner la bonne information aux citoyens » sous forme d’actions de boitage ou de rencontre dans sa permanence.

Laurent Dubois (@laurentdub)

 

19 Nov

Les avocats albigeois s’estiment trahis par le député (et avocat) En Marche, Jean Terlier

Les avocats d’Albi se sentent « trahis » par le député (En Marche) du Tarn. Le parlementaire revendique une concertation avec le barreau albigeois. Une concertation qui, selon les avocats, n’a jamais (véritablement) existé.

Jean Terlier, député du Tarn; Photo : MaxPPP/Isorel

Le torchon (ou plutôt l’épitoge) brûle entre le Barreau d’Albi et un avocat, le député Jean Terlier. L’objet du litige est une interview dans les colonnes de la presse régionale. Dans un « papier » en date du 16 novembre, le parlementaire évoque la réforme de la Justice. Jean Terlier, avocat de profession et de formation, mentionne l’audition d’avocats albigeois et du Barreau de Castres. Une audition visiblement utile et productive puisque le député de la majorité précise avoir déposé un amendement suite à la consultation de ses confrères.

Problème. Les avocats albigeois n’ont pas du tout la même lecture des événements.

« Jean Terlier veut associer les avocats albigeois qu’il aurait « auditionnés »…En tout et pour tout, la concertation avec le Barreau d’Albi s’est limitée à une réunion de 2 heures avec le député. Pire encore : le député n’a pas été jusqu’au bout d’une prétendue démarche de concertation en annulant , à la dernière minute, la seconde réunion prévue le 16 novembre dernier  » déclarent les avocats d’Albi, dans un texte adopté à l’unanimité.

Au delà d’une polémique sur la méthode, c’est un problème de fond qui suscite la colère du Barreau : « lors de (la) réunion de très nombreuses critiques du texte (ndlr projet de loi réformant la justice) ont été formulées auxquelles le député a répondu par des éléments de langage fournis par le ministère de la Justice ».

Pour les avocats albigeois Jean Terlier « n’a rien entendu des critiques portées par les avocats de terrain » et ils se retrouvent associés (par voie de presse) à un projet de loi qu’ils contestent.

Contacté par France 3 Occitanie, Jean Terlier prend acte « du ton très politique du communiqué (Ndlr : du Barreau d’Albi) et de la violence des propos tenus par certains de (ses) confrères albigeois ». Le député tarnais « regrette fortement les nombreuses insultes proférées à son égard ». Mais le parlementaire défend surtout son indépendance de jugement : « En tant que député, je me dois de ne pas raisonner en tant qu’avocat et défendre une profession ou une corporation, je dois privilégier l’intérêt général, l’intérêt du justiciable, ce que j’estime faire en soutenant » le projet de loi réformant la Justice.

Jean Terlier souligne toutefois que, malgré « des divergences de point de vue », la consultation des avocats albigeois a permis « des avancées sur certains points notamment la réduction du délai pour divorcer par rupture de la vie conjugale ». Le député attribue cette « proposition (à) une avocate du Barreau d’Albi ».

Laurent Dubois (@laurentdub)

05 Nov

Municipales à Toulouse : le socialiste Romain Cujives publie un livre-proposition

Le socialiste Toulousain Romain Cujives va publier un livre. Un pas supplémentaire dans une candidature pour les municipales à Toulouse.

Romain Cujives (Facebook)

Depuis la rentrée, Romain Cujives est présent sur les réseaux sociaux au travers de vidéos. Le jeune élu Toulousain passe des images au texte, du son à l’imprimé. Romain Cujives va publier, le 21 novembre prochain, un livre proposition. Il sera présenté au public lors d’une soirée.

Intitulé, « Un chemin pour Toulouse« , l’ouvrage avance plus de 200 propositions. C’est le programme d’un candidat qui sans être (officiellement) déclaré est (ouvertement) lancé dans la course au Capitole.

Laurent Dubois (@laurentdub)