21 Sep

Municipales à Toulouse : Carole Delga s’oppose à la fédération du PS sur le calendrier

Les socialistes de la Haute-Garonne débattent du calendrier pour les prochaines municipales. Les instances fédérales  du parti et le président (PS) du département veulent désigner le candidat socialiste le plus rapidement possible. La présidente du conseil régional, Carole Delga, est sur une autre ligne. Derrière ces questions de « timing », c’est le « casting » et des querelles de personnes qui se joue.

Carole Delga, présidente (PS) de la Région Occitanie. Photo : MaxPPP

Le parti socialiste de la Haute-Garonne a tenu son dernier conseil fédéral ce jeudi 20 septembre. La réunion a été consacré aux prochaines municipales à Toulouse. C’est notamment la question du calendrier pour les investitures qui était à l’ordre du sujet. Le président du département a renouvelé son soutien à la candidature de Claude Raynal. Le candidat à l’investiture soutenu par Georges Méric a également pris la parole.

Mais c’est le timing pour désigner le candidat socialiste qui a accaparé le débat. Selon nos informations, Carole Delga a exprimé sa position sa position. Ce n’est pas celle de Sébastien Vincini et de Georges Méric. La patron de la fédération et le président du conseil départemental souhaitent un calendrier rapproché. Les sections toulousaines pourraient se prononcer en décembre 2018 ou janvier 2019.

Sébastien Vincini a, une nouvelle fois, précisé qu’aucune date n’est encore arrêtée. Le 1er Fédéral reste sur un principe : « le plus tôt est le mieux ».

Selon plusieurs sources, ce n’est pas la position de Carole Delga. Après un rappel sur l’importance du respect des militants et des règles internes, la présidente de région a exprimé son point de vue. Carole Delga plaide pour un calendrier plus tardif que celui défendu par Sébastien Vincini et Georges Méric.

La question n’a pas été mise au vote et rien n’est encore tranché. Un seul point est avéré : les approches divergent. Plusieurs membres du PS estiment que, derrière cette opposition, se dessine une véritable confrontation politique. A la différence de Georges Méric, Carole Delga n’a pas publiquement choisit son candidat. La présidente de Région a toutefois déclaré (il y a plusieurs mois) que Nadia Pellefigue ferait une bonne candidate.

Un calendrier « tardif » permettrait une entrée en piste de la vice-présidente du conseil régional. Une entrée en piste et une candidature qui, pour le moment, restent virtuelles et se limitent à une vague « information » sur un événement fin septembre.

Laurent Dubois (@laurentdub)

19 Sep

Municipales à Toulouse : « Archipel Citoyen » travaille à une liste

Depuis plus d’un an, « Archipel Citoyen » organise des débats et des ateliers sur l’avenir de la Métropole Toulousaine. Dans les prochains mois, l’expérience pourrait se traduire par une liste aux municipales.

Toulouse. Photo : MaxPPP/Charmeux

« Archipel Citoyen », organise, ce mercredi 19 septembre, un débat sur la démocratie. La séquence va commencer par la projection d’un film puis la parole va circuler dans la salle. Faire circuler les idées et des échanges en « cercle », c’est la marque de fabrique du collectif. Depuis l’été 2017, « Archipel Citoyen » colporte de salle de théâtres, en café ou espace public, une même ambition : réfléchir à l’avenir de la Métropole Toulousaine. Plusieurs cercles thématiques existent et, tous les 3 à 4 mois, un « Grand Cercle » se réunit.

Dans son texte fondateur « Archipel Citoyen » affiche clairement son rejet du libéralisme. Dès la seconde ligne du document, le collectif définit sa ligne :   » le monde néolibéral participe au repli identitaire et à la régression sociale, écologique et culturelle. Préférons- lui des valeurs positives et alternatives pour changer nos villes, changer nos vies, ici et maintenant ».

Néanmoins, un des membres du collectif, Jonas Georges, précise que « le fait de se positionner à droite ou à gauche n’a pas de sens ». Ce n’est pas non plus vis-à-vis du maire sortant, Jean-Luc Moudenc qu’Archipel Citoyen se définit; L’objectif revendiqué est de « contribuer et proposer un nouvel style de politique locale ».

Archipel Citoyen veut « changer le fond et la forme » de l’action publique. Issu de l’initiative de simples citoyens, de syndicalistes et de membres du tissus associatif, le collectif ne cache pas ses visées électorales. Jonas Georges évoque une liste pour les prochaines municipales. Même si « ce n’est pas tranché ». Un cercle travaille sur la question.

Si le pas est franchi, un point est certain. La liste se veut « participative », « sans programme ni candidat(e)s prédéfini(e)s » et qui « cherche à impliquer le plus grand nombre d’habitant(e)s ». S’agissant des modalités pratiques et de la concrétisation de cet objectif, les préparatifs en sont encore à l’état de réflexion.

Du côté de Génération-s et de son représentant toulousain, Pierre Cohen, un rapprochement avec Archipel Citoyen est mentionné. Pour le collectif, d’éventuels accords électoraux ne sont pas exclus. Même si, là encore, rien n’est décidé.

En attendant, Archipel Citoyen continue ses réunions publiques sur l’aire métropolitaine, dans les quartiers du centre ville mais aussi la périphérie.

Laurent Dubois (@laurentdub)

17 Sep

Gérard Larcher oublie Carole Delga : une deuxième cérémonie organisée en catastrophe

Deux rubans coupés en moins de 10 minutes.  Un premier coup de ciseau a été donné par un invité de marque, le président du Sénat. Mais Gérard Larcher n’a pas attendu l’arrivée (tardive) de Carole Delga. Une séance de rattrapage a du être organisée…en urgence et à la demande pressante de Carole Delga.

Carole Delga et Gérard Larcher aux Pyrénéennes.

L’édition 2018 des Pyrénéennes remporte le palmarès du maximum d’inaugurations en un minimum de temps.

Ce samedi 15 septembre, à 11 heures, le président du Sénat a coupé un premier ruban. Tous les 3 ans, le parc des Expositions de Saint-Gaudens se transforme en ferme géante et, pour 2018, un invité de marque a ouvert les 3 jours de la manifestation. Seul problème, un des plus gros financeurs à savoir le conseil région d’Occitanie n’était pas présente.

Le Comminges est le fief de Carole Delga. C’est donc la présidente elle-même qui devait jouer des ciseaux. Mais un retard dans l’emploi du temps a laissé Gérard Larcher seul face au ruban Le troisième personnage de l’Etat a donc procédé à l’inauguration sans avoir à ses côtés la présidente de Région.

Carole Delga n’a pas du tout apprécié. Selon plusieurs témoins, la présidente de Région était très agacée. Le président de la  5C (Communauté de Communes Cœur et Coteaux du Comminges) a eu droit à une remontée de bretelles. Heureusement, un nouveau ruban a pu être déniché. Une seconde et ultime cérémonie s’est déroulée.

L’incident diplomatique est clos. Mais le président du Sénat peut désormais associer le Comminges à une leçon de choses : les règles du protocole.

Laurent Dubois (@laurentdub)

14 Sep

Envoyé par erreur, un texto de l’assistante de la députée LREM Elisabeth Toutut-Picard choque les enseignants grévistes du collège d’Auterive

Le message destinée à la députée a été envoyé par erreur… à un enseignant gréviste. L’assistance reconnaît son erreur et endosse la responsabilité des propos qui y sont tenus.

Photo : Maxppp

Il y a des messages qui arrivent sur votre smartphone qui font sourire, surprennent, émeuvent ou parfois choquent. Un professeur gréviste du collège d’Auterive (Haute-Garonne) a reçu un texto de l’assistante parlementaire de la députée LREM de la 7ème circonscription de la Haute-Garonne, Elisabeth Toutut-Picard, qui lui a inspiré comme réaction : « Ecoeurant ! ».

Les enseignants sont en grève après la suppression de deux classes dans ce collège de plus de 800 élèves. Ils se battent pour récupérer des moyens et font feu de tout bois : médias, élus locaux, parlementaires. Il faut mobiliser pour obtenir gain de cause. Sollicitée, la députée de la circonscription a œuvré, selon sa permanence, pour trouver une solution, contactant notamment le ministre de l’Education nationale Jean-Michel Blanquer. En vain.

Même si la mobilisation continue au collège, la députée a décidé de « ne pas aller au-delà » de ces démarches, estimant qu’elle était allée au bout de ce qu’il était possible de faire.

Et donc, arrive ce texto envoyé par erreur.

Alors qu’elle pensait l’adresser à la députée, son assistante parlementaire l’a envoyé en fait sur le portable d’un des enseignants en grève. Le texte qui a choqué les enseignant est le suivant :

Il sait que tu as été à leur côté jusqu’au bout de ce que tu pouvais faire. Enfin c’est ce que tu as laissé croire et c’est très bien (smiley sourire) »

Ce « c’est ce que tu as laissé croire«  passe mal dans la communauté éducative mobilisée du collège d’Auterive. « C’est du foutage de gueule, réagit le porte parole des enseignants grévistes. On nous prend pour des imbéciles. Loin de nous l’idée de faire une utilisation politique de cette erreur : en la contactant on savait que la députée faisait partie de la majorité qui soutient de gouvernement qui est à l’origine de ce qui nous arrive. Elle a fait le job mais en matière de représentation pas de convictions ».

Contactée par le blog politique, l’assistante parlementaire de la députée, Karine Brun, a reconnu l’erreur. Elle indique en avoir immédiatement informé la députée, assumer ces propos qui ne sont pas ceux de la parlementaire et s’être excusée auprès du destinataire.

« C’est maladroit, ce sont des paroles malheureuses et je m’en excuse, nous explique-t-elle. Pour autant, je vous confirme que la députée a fait ce qu’elle a pu pour le collège d’Auterive. D’ailleurs le texto se poursuit par ses mots : 

Tu ne pouvais pas aller plus loin, tu as fait ce que tu as pu. Si le ministre ne peut pas intervenir qui le pourra ? Tu les as soutenu comme tu pouvais. Et j’espère qu’ils s’en sont rendu compte. J’espère qu’ils vont réussir, vraiment. Mais c’est dur très dur. J’espère que le ministre va te répondre. On leur transmettra des infos dès qu’on en aura ».

Voilà pour la boulette, qui a du mal à passer auprès des enseignants même si ce n’est qu’une anecdote par rapport à leur combat.

Chacun de nous a déjà envoyé au moins une fois un texto au mauvais destinataire. Quand on fait de la politique, sans doute faut-il tourner 7 fois son pouce sur son écran avant d’appuyer sur « envoyer ».

FV (@fabvalery)

13 Sep

Haute-Garonne : 2 candidats face à Laurence Arribagé pour la présidence des Républicains

En octobre prochain, Les Républicains de la Haute-Garonne doivent élire leur président(e) départementale. 2 candidats vont « affronter » la « sortante », Laurence Arribagé.

Laurence Arribagé. Présidente LR 31 Photo : MaxPPP/TBordas

Les 13 et 14 octobre prochains, les instances départementales de LR31 vont être renouvelées. L’élection interne passera par un vote électronique et une organisation assez originale. Un éventuel second tour se déroulera…le même jour que le 1er tour. Les adhérents retourneront aux urnes à partir du samedi 13 octobre à 22 heures et ils pourront se prononcer toute la journée du 14 octobre.

Mais, avant que ce process se déroule, les candidats doivent respecter une formalité. Ils doivent disposer du parrainage de 5% des adhérents. Des adhérents dont le nombre peut encore évoluer (les adhésions ne sont pas encore closes) et qui, pour le moment, se situe autour des 1500 cartes.

Une date butoir est fixée pour la collecte des « signatures » : le 24 septembre. Mais deux candidats ont déjà franchi la barre fatidique. Selon nos informations, Nicolas Bonleux dispose de 130 parrainages. Michel Aujoulat disposerait quasiment du double de parrains.

Il reste encore une dizaine de jours pour que les compteurs affichent de nouveaux parrainages. Mais une chose est certaine. Laurence Arribagé va devoir affronter deux concurrents. Même si le nombre d’adhérents « explose » et passe à 2000, la barre des 5% (c’est-à-dire 100 parrainages) est atteinte pour Michel Aujoulat et Nicolas Bonleux.

De son côté Laurence Arribagé attend, selon son entourage, la clôture des parrainages pour communiquer sur ses soutiens.

Un est public. Jean-Luc Moudenc a annoncé avoir donner son parrainage à la présidente sortante.

Laurent Dubois (@laurentdub)

11 Sep

Municipales à Toulouse : Jean-Pierre Bel ne ferme pas à la porte à En Marche !

L’ancien président (PS) du Sénat envisage une candidature pour les prochaines municipales à Toulouse. Jean-Pierre Bel plaide pour « rassemblement » incluant des personnalités En Marche.

Jean-Pierre Bel (Photo : Aurelien Morissard / MaxPPP)

La décision n’est pas encore arrêtée. Une (éventuelle) déclaration de candidature n’interviendra pas avant une vingtaine de jours. Mais Jean-Pierre Bel continue les consultations. L’ancien président socialiste du Sénat, est, selon ses propres mots, « en train de voir beaucoup de monde » et il « a encore des gens à rencontrer ». Ce n’est pas encore le temps d’une officialisation. Mais les tractations vont bon train.

« Je regarde s’il y a une faisabilité » déclare Jean-Pierre Bel. Le socialiste est prudent : « je ne vais pas mettre la tête sur le billot lors d’une compétition interne (ndlr : au sein du PS) ». Jean-Pierre Bel veut « voir si un rassemblement est possible ». Un rassemblement qui comprendrait des partis mais aussi des associations et des personnalités.

Parmi les composantes, Jean-Pierre Bel cite En Marche : « c’est un peu vers eux qu’il faut se tourner ». En Haute-Garonne, les marcheurs s’opposent s’agissant des municipales. Plusieurs députés (Jean-François Portarieu, Michaël Nogal) ne veulent pas soutenir le maire (LR) sortant. En revanche, Jean-Luc Moudenc est « sponsorisé » par Monique Iborra, Jean-Luc Lagleize, Sandrine Mörch, Sébastien Nadot, Elisabeth Toutut-Picard et le premier ministre, Edouard Philippe.

Ce schisme n’a pas échappé à Jean-Pierre Bel : « ils sont très divisés et je pense que certaines personnalités sont prêtes à retrouver leur famille politique ».

L’allusion est transparente. Plusieurs députés « macronistes » et le référent départemental En Marche sont des ex-socialistes. Le retour au « bercail » évoqué par Jean-Pierre Bel pourrait se traduire par la présence sur sa liste de Jean-François Portarieu ou de Michaël Nogal. Le référent départemental déclare, quant à lui, « être candidat à rien ».

Laurent Dubois (@laurentdub)

PS : Suite à la publication de l’article ci-dessus et aux premières réactions, Jean-Pierre Bel précise : « j’ai dit « c’est vers eux qu’il faut se tourner » dans le sens « c’est à eux qu’il faut le demander » et j’ai ajouté « s’ils veulent rejoindre un rassemblement de gauche. Je ne pensais pas forcément aux députés ».

07 Sep

Municipales : le PS du Tarn-et-Garonne rejette tout accord avec En Marche, clarification en Haute-Garonne

Le PS du Tarn-et-Garonne rejette catégoriquement toute alliance avec En Marche pour les prochaines municipales. En Haute-Garonne, l’existence de rencontres entre responsables « macronistes » et socialistes circule. Mais le 1er Fédéral, Sébastien Vincini, est catégorique. Il n’y aura pas d’accord.

Photo AFP

Le conseil fédéral du PS 82 s’est prononcé quasiment à l’unanimité. Ce lundi 3 septembre, le 1er Fédéral, Olivier Fournet, a consulté les militants et une position commune a été arrêtée  (moins une abstention) pour les prochaines municipales : pas d’accord électoral avec En Marche. Cette ligne s’applique pour le 1er et le 2nd tour.

Pour la secrétaire fédérale en charge de la coordination, Dominique Sardeing-Rodriguez, c’est une évidence : « Macron mène une politique de droite. Dans le département, En Marche soutient Christian Astruc et le président du conseil départemental mène une politique qui ne nous convient pas. Pour nous, le refus d’un accord avec En Marche, c’est très clair ».

En Haute-Garonne, il n’y pas eu de vote militant.

Mais, contacté par France 3 Occitanie, le 1er Fédéral, Sébastien Vincini, est catégorique :

Il n’y aura pas d’accord. Officiellement et officieusement, il ne peut pas y avoir d’alliance. C’est la ligne que j’ai défendu au national et qui s’impose

Sébastien Vincini estime que « les masques tombent au niveau du clivage droite-gauche ». Pour le patron de la fédération de la Haute-Garonne, Emmanuel Macron est clairement dans le camp de la droite. La position de Sébastien Vincini constitue une véritable clarification.

En effet, depuis le printemps dernier, l’existence de rencontres entre responsables socialistes et « macronistes » circule. Un réunion entre le député En Marche, Jean-François Portarieu, le référent départemental du mouvement Pierre Castéras et le président PS du département, Georges Méric est évoquée par plusieurs sources socialistes et au sein d’En Marche.

L’hypothèse d’un rapprochement et de tractations en coulisse alimentent les conversations. Contacté par France 3 Occitanie, Pierre Castéras ne se souvient pas d’un rendez-vous dans le bureau de Georges Méric :  » nous n’étions pas au courant avec Jean-François ». Le référent départemental de LaRem évoque uniquement une éventuelle entrevue « dans un cadre institutionnel ».

Pierre Castéras précise :

Je discute avec tout le monde et je vois tout le monde sauf avec le FN. Cet été j’ai vu Jean-Luc Moudenc

Du côté du PS, la porte est désormais fermée. Découvrant la position de Sébastien Vincini, le référent départemental  (par ailleurs ex-élu socialiste) s’interroge sur les éventuelles alliances du PS 31. Des alliance qui pourraient se nouer avec le mouvement de Benoît Hamon ou la France Insoumise : « je me pose la question si le PS n’est pas plus près de nos valeurs que de celles de Génération-s ou de FI (ndlr : France Insoumise) ».

Laurent Dubois (@laurentdub)

04 Sep

Le jour où le maire de Toulouse, Jean-Luc Moudenc, a manqué devenir ministre

Emmanuel Macron a remanié son équipe gouvernementale. Aucun « heureux élu » dans la Région. Le seul « ministrable » était le toulousain Jean-Luc Moudenc et un éventuel portefeuille  remonte à …2017.

Jean-Luc Moudenc et Emmanuel Macron. Photo : AFP/Pavadi

Ils sont plusieurs à en rêver. Le député de la Haute-Garonne, Michaël Nogal et la tarnaise Marie-Christine Verdier-Jouclas se verraient bien dans les habits d’un secrétariat d’Etat.

La double mission de Nicolas Hulot et de Laura Flessel a soulevé des espoirs. Mais le téléphone n‘ a pas sonné. L’Occitanie n’aura pas de représentant au conseil des ministres. C’était possible mais en…2017.

Le maire de Toulouse, Jean-Luc Moudenc, n’a pas été approché s’agissant de l’actuel remaniement. Mais une proposition est arrivée de Matignon il y a un peu plus d’un an.

À l’époque Jean-Luc Moudenc a co-signé, avec 170 élus Les Républicains, une tribune qualifiée de « la main tendue ». L’objectif est de soutenir politiquement et publiquement le nouveau premier ministre d’Emmanuel Macron. Un premier ministre issu des rangs des Républicains et que Jean-Luc Moudenc connaît personnellement.

Edouard Philippe a visiblement bien reçu et apprécié le message. Le locataire de Matignon contacte alors Jean-Luc Moudenc et lui propose d’entrer au gouvernement.

Selon l’entourage de Jean-Luc Moudenc, la proposition est déclinée. La priorité du maire de Toulouse est sa ville. Il ne souhaite pas réactiver la jurisprudence Douste-Blazy : un pied à Toulouse et un autre à Paris.

Plus d’un an après cet épisode, Edouard Philippe n’a pas renouvelé sa tentative de recrutement. Pour un député de la majorité, « c’est pas le moment de faire entrer un représentant de plus de la droite ». Le sous-entendu est évident. Emmanuel Macron subit un procès en « libéralisme » et un réquisitoires pour « déficit de fibre sociale ». Ce n’est pas avec Jean-Luc Moudenc que cette image pourrait être redressée selon ce représentant de la majorité parlementaire.

Mais, en réalité, la question ne se pose pas vraiment. Jean-Luc Moudenc prépare activement les prochaines municipales. Ce n’est vraiment pas le bon tempo pour s’embarquer dans une aventure nationale.

Laurent Dubois  (@laurentdub)

 

 

 

03 Sep

Toulouse : pour une députée En Marche ! tout est prêt pour « le prélèvement à la source »

Le gouvernement hésite au sujet du « prélèvement à la source ». Un report est évoqué. Pour une députée de la Haute-Garonne, l’application de la réforme doit intervenir comme prévu, en janvier 2019.

Corinne Vignon, députée En Marche de la Haute-Garonne. Photo : MaxPPP/isorel

Le prélèvement à la source est à l’origine d’un cafouillage gouvernemental. Le ministre des Comptes Publics affirme que tout est prêt. Mais, dans le même temps, Gérarld Darmanin n’exclut pas un arrêt de la réforme. Une réunion décisive doit se tenir ce mardi 4 septembre. Pour une députée  LaREM de la Haute-Garonne, le calendrier doit être respecté. « Je suis pour la poursuite de la mesure », déclare Corinne Vignon.

Une note interne à Bercy, dévoilée ce week-end par Le Parisien, pointe de graves dysfonctionnements. Lors de simulations informatiques, des contribuables ont été prélevés plusieurs fois et des homonymes ont été confondus. Corinne Vignon s’est rendue « avec Gérard Darmanin dans plusieurs Dgfip (ndlr : services fiscaux) qui ont déployé tous les moyens humains et techniques pour que les phases de test et les erreurs détectées permettent une parfaite efficience en janvier ».

Laurent Dubois (@laurentdub)

Le PS rassemble tous ses députés à Toulouse

La rentrée parlementaire du PS se déroulera à Toulouse les 10 et 11 septembre prochains. Les 30 députés du groupe vont passer deux jours dans la ville de Jaurès.

Toulouse. Photo : MaxPPP/Charmeux

Toulouse va accueillir la rentrée parlementaire « Nouvelle Gauche ». La présidente du groupe, Valérie Rabault, a choisi la ville Rose pour réunir les 30 députés socialistes et apparentés. Le choix de Toulouse est doublement symbolique : ce n’est pas Paris et c’est la ville de Jaurès. Une délocalisation toulousaine permet d’aller en région et sur une terre historiquement socialiste.

Un seul député socialiste a survécu, en Haute-Garonne, à la vague Macron. Mais le PS est à la tête du département et du conseil régional.

Selon nos informations,les 10 et 11 septembre prochains, seront rythmés par des débats mais aussi des visites d’entreprises.

Laurent Dubois (@laurentdub)