Edouard Philippe a rencontré les Marcheurs de la Haute-Garonne. Le premier ministre a appelé les adhérents du parti d’Emmanuel Macron
Jeudi 7 juin Edouard Philippe a rencontré les Marcheurs de la Haute-Garonne. De 20 heures 15 à environ 21 heures 30, le Premier ministre a mis son agenda officiel entre parenthèses. Pendant plus d’une heure, Edouard Philippe a pris la parole et répondu à des questions. L’exercice est atypique. Le Premier ministre n’est pas membre d’En Marche. L’escapade de Grenade-sur-Garonne est inédite. Mais Edouard Philippe est resté dans ses habits « matignonesques ».
Selon plusieurs participants, il a demandé aux Marcheurs de soutenir l’action du gouvernement et de se mobiliser sur le terrain.
Face à la quasi totalité des députés du département, Edouard Philippe a demandé aux Marcheurs d’être des relais locaux. Lors d’un mot d’accueil, le député Jean-François Portarieu s’est présenté comme « un député-philosophe ». Le Premier ministre est resté beaucoup plus prosaïque et s’est comporté en…Premier ministre.
Pas de propos politiques et encore de référence à un sujet qui agite les Marcheurs et deux députés (Michaël Nogal, Jean-François Portarrieu) haut-garonnais : les Municipales.
La seule référence politico-politique d’Edouard Philippe concerne Emmanuel Macron. Le Premier ministre a rappelé qu’il n’est pas un « macroniste » de souche. Mais Edouard Philippe a souligné qu’il est un soutien de la première heure ou plutôt, selon son expression, « d’avant premier tour » de la présidentielle.
Les questions posées par la salle ont d’ailleurs respecté la ligne primo-ministérielle d’Edouard Philippe . 7 questions qui ont porté sur les entrepreneurs-handicapés, les infirmiers ou encore la compensation de la suppression de la taxe d’habitation.
Une question sur la LGV était prévisible et elle a été posée. La réponse d’Edouard Philippe a pris la forme d’un renvoi : c’est au Parlement de décider.
Laurent Dubois (@laurentdub)