06 Juin

Edouard Philippe en Haute-Garonne : l’agenda « privé » du Premier ministre

Le séjour d’Edouard Philippe en Haute-Garonne ne repose pas uniquement sur un agenda officiel. L’emploi du temps du premier ministre comporte également un rendez-vous…politique.

Edouard Philippe. Photo : MaxPPP

Après la visite d’un EPHAD à Beauchalot et avant un dîner avec les acteurs de l’aéronautique, Edouard Philippe a un rendez-vous « privé ». L’ancien maire (LR) du Havre doit participer à une rencontre avec les Marcheurs de la Haute-Garonne. Une rencontre qui, évidemment, ne figure pas sur l’agenda du premier ministre.

Elle doit se dérouler, à 18 heures 30, salle Jean Mermoz à Grenade-sur-Garonne. Les échanges vont se dérouler en dehors de Toulouse. Mais l’ombre de la ville Rose va forcément planer. La boucle Telegram  des « Marcheurs » est en ébullition. L’annonce, par Christophe Castaner, d’un probable soutien d’En Marche ! à Jean-Luc Moudenc pour les municipales à Toulouse a déclenché une salve de commentaires, pas toujours positifs. 

L’opposition du référent départemental à la ligne Castaner alimente, également, les échanges. Les rangs d’En Marche31 se sont dégarnis depuis la campagne présidentielle. Parmi ceux qui restent, on compte des transfuges du PS. Ils digèrent mal un ralliement avec l’ancien adversaire et actuel locataire du Capitole.

Malgré cela, les Marcheurs ne vont pas étaler leurs états d’âmes et réflexions devant le 2ème personnage de l’Etat. A fortiori face à un « sponsor » de Jean-Luc Moudenc. Edouard Philippe est un proche du maire (LR) de Toulouse et son déplacement répond à une invitation du Capitole.

La réunion de Grenade ne sera pas le lieu ni le moment pour se livrer à une thérapie politique. Elle va rester ce pour quoi elle a été programmée : une rencontre qualifiée, par les organisateurs, d’amicale.

Laurent Dubois (@laurentdub)

 

05 Juin

Jean-Luc Moudenc soutenu par En Marche ! aux municipales : tension au sein des « marcheurs »

Le délégué général de La République En Marche ! (LaRem) évoque un ticket avec le maire de Toulouse pour les prochaines municipales. Le référent départemental de LaRem en Haute-Garonne, Pierre Castéras, prend ses distances avec la ligne défendue par Christophe Castaner.

Jean-Luc Moudenc et Emmanuel Macron. Photo : AFP/Pavadi

Le patron du parti macroniste envisage des alliances avec la droite ou le parti socialiste. « Nous pouvons soutenir des gens issus de LR et PS » a déclaré Christophe Castaner sur l’antenne de Public Sénat. Le délégué général de La République En Marche cite Toulouse et son maire, Jean-Luc Moudenc, en exemple.

La déclaration de Christophe Castaner ne déclenche pas l’enthousiasme du référent départemental d’En Marche.

Pierre Castéras a pris ouvertement ses distances avec le délégué général d’En Marche ! : « Jean-Luc Moudenc est un élu respectable mais il n’est pas notre tête de liste naturelle. Ce n’est pas le moment ».

Cette position n’est pas vraiment étonnante. Avec deux députés de la Haute-Garonne, Jean-François Portarieu et Michaël Nogal, Pierre Castéras souhaite constituer une ligne En Marche !, concurrente à celle de Jean-Luc Moudenc. Pour ‘tirer » cette liste, deux noms circulent : Jean-François Portarieu et l’actuel président de la chambre régionale de commerce et d’industrie, Alain Di Crescenzo.

La ligne Castaner perturbe et surtout contredit les manœuvres locales.

Une députée est, en revanche, en phase avec Christophe Castaner. Monique Iborra se démarque du référent départemental d’En Marche : « je ne savais pas que Pierre Castéras a été nommé délégué général de La République En Marche. Je le découvre avec surprise. Personnellement, je m’en tiens à la déclaration de Christophe Castaner. Une déclaration que j’approuve totalement sur le fond ».

Laurent Dubois (@laurentdub)

 

 

 

04 Juin

Edouard Philippe en Haute-Garonne : politique de la Ville, dépendance des personnes âgées et radicalisation

Le premier ministre délocalise Matignon pendant 3 jours en Haute-Garonne. Le programme d’Edouard Philippe est en cours de finalisation. Il doit comprendre trois grandes séquences : politique de la ville, dépendance des personnes âgées et Radicalisation.

Edouard Philippe, premier ministre. Photo : MaxPPP/Tanguy

Les lignes bougent encore et le programme n’est pas définitivement arrêté. Le séjour d’Edouard Philippe en Haute-Garonne est en cours de finalisation. C’est la loi du genre s’agissant d’un déplacement ministériel. Les derniers arbitrages sont souvent menés 24 heures avant la visite. C’est encore plus vrai s’agissant du premier ministre et lorsque le déplacement s’étale sur plusieurs jours.

Mais, selon nos informations, le séquençage prend forme. Edouard Philippe doit arriver le mercredi 6 juin à Toulouse. Une séquence « politique de Ville » est prévu le lendemain, le jeudi 7 juin. Elle devrait se dérouler au Mirail et être axée sur des projets de rénovation urbaine. Le but est d’aborder la problématique des quartiers sous un angle « positif ». Un déjeuner au conseil de la Haute-Garonne, en présence de présidents d’intercommunalité et du maire de Toulouse Jean-Luc Moudenc, est ensuite prévu.

L’après-midi, Edouard Philippe devrait se rendre sur la commune de Mondouzil afin de signer un contrat avec Toulouse Métropole.

Le vendredi 8 juin, une séquence « dépendance des personnes âgées-visite d’EPHAD » devrait se dérouler à Beauchalot. Enfin, Edouard Philippe doit aborder la question de la Radicalisation. Une question particulièrement sensible sur Toulouse mais aussi sur le département limitrophe du Tarn.

Laurent Dubois (@laurentdub)

01 Juin

Edouard Philippe et ses ministres pendant 3 jours en Haute-Garonne

Les 6, 7 et 8 juin prochain Edouard Philippe sera à Toulouse et sa région avec son cabinet. Pendant ce séjour plusieurs ministres viendront en Haute-Garonne.

Edouard Philippe. Photo : MaxPPP

Le déplacement d’Edouard Philippe à Toulouse se transforme en délocalisation. Le premier ministre devait venir à Toulouse la semaine prochaine pour une journée. Une journée consacrée à la signature d’un pacte budgétaire entre l’Etat et Toulouse Métropole. La visite se transforme en séjour.

Pendant 3 jours, Edouard Philippe va installer Matignon en Haute-Garonne. En décembre 2017, le premier ministre et son cabinet ont séjourné dans le Lot. C’est la seconde fois que Matignon s’installe dans notre région. Mais c’est le choix d’une grande ville est une première, y compris au niveau national. L’ensemble des collaborateurs vont déposer leur carton et installer leurs bureaux à Toulouse.

Plusieurs ministres font partie du voyage. Le programme n’est pas encore arrêté. Mais un chapitre « politique de la Ville » semble incontournable. Emmanuel Macron a retenu le « pacte de Dijon ». Un pacte défendu par le président de France Urbaine et maire de Toulouse, Jean-Luc Moudenc. Des dossiers locaux doivent également être mis sur la table. Notamment les effectifs policiers et le nombre de magistrats dans la ville Rose. Le bouclage du financement de la 3ème ligne de métro.

Laurent Dubois (@laurentdub)

31 Mai

Toulouse : un maire adjoint accusé d’avoir détourné le fichier et l’argent d’une association à des fins électorales

Un maire adjoint de Toulouse, Jean-Jacques Bolzan, est candidat à la présidence du parti Radical de la Haute-Garonne. Son concurrent l’accuse d’avoir utilisé le fichier et l’argent d’une association pour faire campagne.

Jean-Jacques Bolzan, maire adjoint de Toulouse

Ce vendredi 1er juin, les radicaux de la Haute-Garonne doivent élire leur président. L’ambiance n’est pas vraiment confraternelle. Deux candidats sont en compétition et la confrontation vire au pugilat. Un concurrent accuse sont adversaire de détournement de fichier.

Le mercredi 30 mai, un courrier a été adressé à la présidente de la Commission des conciliations des radicaux. Plusieurs élus ont reçu une copie de la lettre.Une lettre de deux pages et au ton accusatoire : « Je tiens à porter à votre connaissance les faits d’une particulière gravité qui sont susceptibles d’entacher la sincérité de l’élection à la présidence du Mouvement Radical, Social et Libéral de la Haute-Garonne ».

C’est un adjoint au maire de Toulouse qui est visé. Selon son accusateur (le co-délégué départemental du parti Radical) Jean-Jacques Bolzan a envoyé ses professions de foi sous l’enveloppe de l’association qu’il préside. Il a également utilisé le fichier des adhérents. Le concurrent de Jean-Jacques Bolzan demande donc que la CNIL soit saisie. Pierre Nicolas Bapt estime qu’il s’agit « d’une violation de données personnelles ». Il invoque également un problème de financement de la campagne. Selon lui, c’est l’association qui « a pris en charge a minima les frais de diffusion ».

Contacté par France 3 Occitanie, Jean-Jacques Bolzan dément : « tout est clair ». L’élu toulousain reconnait avoir utiliser une carte d’abonnement de son association afin de profiter d’un tarif préférentiel s’agissant des envois postaux. Des envois que Jean-Jacques Bolzan évalue à 250. Mais Jean-Jacques Bolzan affirme avoir réglé la facture avec sa carte bleue et sans que cela coûte de l’argent à son association.

L’élu toulousain précise également ne pas avoir envoyé, sur la base du fichier « Agir pour l’avenir des Toulousains », des professions de foi aux membres de son association.

Laurent Dubois (@laurentdub)

 

 

30 Mai

Municipales à Toulouse : l’ancien président du Sénat, Jean-Pierre Bel, définit un calendrier et dresse le portrait du candidat de la gauche

Jean-Pierre Bel consulte et réfléchit aux municipales à Toulouse. Pour l’ancien président (PS) du Sénat, la gauche doit rapidement trouver un candidat naturel. Un candidat capable de parler aux Insoumis de Jean Luc Mélenchon et au centre gauche.

AFP PHOTO / PATRICK KOVARIK

Jean-Pierre Bel n’est pas officiellement candidat. Il ne le sera peut-être jamais. Mais l’ancien président du Sénat est très intéressé par les municipales à Toulouse. Jean-Pierre Bel multiplie les rencontres. Des rencontres avec, au menu, un plat consistant : 2020 et le Capitole. Jean-Pierre Bel a évoqué le sujet avec une toulousaine devenue ministre, Nicole Belloubet. Dans les prochains jours, il doit rencontrer le patron de la fédération PS de la Haute-Garonne, Sébastien Vincini.

L’ex sénateur a également abordé la question avec un candidat potentiel, Claude Raynal. Les deux hommes ont notamment discuté d’une formule : un ticket et deux candidats, un pour la mairie et un autre pour Toulouse Métropole. Jean-Pierre Bel n’est d’ailleurs pas favorable à cette solution. La semaine dernière, dans une brasserie toulousaine, Jean-Pierre Bel a également discuté « municipales » avec une figure du PS départemental.

Bref, Jean-Pierre Bel revendique un attachement quasiment viscéral à la ville Rose. Mais il n’est pas simplement fan des quais de la Daurabe ou du marché Victor Hugo. Il est véritablement impliqué dans la préparation des municipales. Jean-Pierre Bel suit de près l’actualité toulousaine. Il évoque une réunion dans le quartier de Matabiau et a une idée sur le bilan de Jean-Luc Moudenc : « Jean-Luc Moudenc n’a pas de bilan catastrophique. On cherche simplement un souffle, le souffle que mérite Toulouse et sa métropole. On ne voit pas bien ou veut en venir Jean-Luc Moudenc notamment sur les infrastructures de Transport. Il suffit de voir la 3ème ligne de Métro ».

Jean-Pierre Bel « pense que la gauche ça existe toujours ». Il ne souhaite pas simplement que la gauche reprenne Toulouse. Le socialiste, proche de François Hollande, a des idées sur la méthode. Jean-Pierre Bel est convaincu qu’il faut « aller très vite ». Il fixe même une échéance : « vers l’été ». Jean-Pierre Bel dresse un portrait-type du candidat : « un candidat naturel qui ne fait pas forcément consensus mais qui est capable de parler avec tout le monde ».

Jean-Pierre Bel « reconnaît que l’alchimie est compliquée ». Mais, pour le socialiste, une seule option est possible : « le candidat devra rassembler ».

Pas de commentaire sur la candidate PS quasi déclarée, Nadia Pellefigue. Une simple observation qui se veut générale et impersonnelle : « il ne faut pas s’enfermer dans la Fédération socialiste, la gauche a évolué ». Jean-Pierre Bel dessine-t-il son propre portrait en parlant d’un candidat rassembleur et « naturel » ? Le socialiste botte en touche et se contente d’une évidence :  » je ne me désintéresse pas » des municipales.

C’est le moins que l’on puisse dire. Son entourage est plus direct : « bien sur il a envie d’y aller ».

Laurent Dubois (@laurentdub)

 

29 Mai

Le déplacement à Toulouse du premier ministre, Edouard Philippe, reporté

Le premier ministre, Edouard Philippe, devait se rendre à Toulouse ce vendredi 1er juin. Le déplacement est reporté.

Edouard Philippe, premier ministre. Photo : MaxPPP/Tanguy

Le premier ministre a répondu à l’invitation de Jean-Luc Moudenc. Un déplacement était prévu pour le vendredi 1er juin. Mais, pour des raisons d’agenda, la visite est reportée. Du côté de Matignon, une seule précision : « ce sera très vite ». Le déplacement pourrait se dérouler la semaine prochaine. Le programme ne change pas. Edouard Philippe va signer un pacte budgétaire entre Toulouse Métropole et l’Etat. La signature doit se dérouler dans le village de Mondouzil.

Laurent Dubois (@laurentdub)

25 Mai

Un nouveau groupe « pro-Macron » au sein du conseil municipal de Toulouse

Les élus Modem de la mairie de Toulouse créent un nouveau groupe. Ils continuent à soutenir l’action municipale de Jean-Luc Moudenc. Mais les élus toulousains ont été échaudés par des critiques contre l’action d’Emmanuel Macron et prennent leur distance.

Photo : MaxPPP

Le conseil municipal de Toulouse compte un groupe de plus et « Toulouse Ensemble« , 3 élus de moins. Les représentants du Modem quittent la maison commune créée par Jean-Luc Moudenc. Ce départ est lié à deux incidents. Le maire de Toulouse a soutenu un vœu, déposé par le PS, condamnant la suppression d’emplois aidés par le gouvernement. Un autre vœu est également en cause. Celui-ci émane des rangs de la majorité municipale et critique la loi logement. Un texte qui est d’ailleurs porté, à l’Assemblée, par un député siégeant au conseil municipal, Jean-Luc Lagleize.

Face à ces divergences, les élus Modem ont fait le choix de l’autonomie. Des négociations ont été menées avec Jean-Luc Moudenc afin que les soutiens d’Emmanuel Macron puissent obtenir une liberté d’expression. Mais les tractations n’ont pas abouties. C’est donc un nouveau groupe, présidé par Marthe Marti, qui voit le jour.

Jean-Luc Lagleize insiste sur un point : « c’est un second groupe dans la majorité de Jean-Luc Moudenc; On continue à porter un projet commun. C’est normal puisque nous avons participé à son élaboration. Nous restons clairement dans la majorité municipale mais, sur les questions nationales, nous sommes tout aussi clairement dans la majorité présidentielle. Le nouveau groupe est un groupe technique, uniquement en terme de prise de parole ».

Laurent Dubois (@laurentdub)

 

 

21 Mai

François Hollande à Toulouse : même Jean-Luc Moudenc y était

Le déplacement toulousain de François Hollande a déplacé les foules. Une centaine de personnes a fait la queue pour une dédicace de son dernier livre. L’ex-président a même eu droit à une visite du maire de Toulouse, Jean-Luc Moudenc.

Jean-Luc Moudenc et François Hollande. Photo : MaxPPP

François Hollande a fini son mandat sous une lourde impopularité. Mais, depuis sa retraite forcée, l’ex-président marche sur un tapi de rose : 50 000 livres vendus, une foule à chacun de ses déplacements. Depuis le 14 avril dernier, François Hollande fait la tournée des librairies et son périple prend un air de « revival« . A Toulouse, l’ancien chef de l’Etat a même eu droit à la présence inattendue du maire (LR) de la ville, Jean-Luc Moudenc.

Inattendue, il ne faut pas exagérer. Jean-Luc Moudenc respecte toujours la tradition de l’accueil républicain. A fortiori s’il s’agit d’un ex président de la République.

Mais Jean-Luc Moudenc a fait un peu plus que le service minimum. Le maire de Toulouse est allé aux devants de François Hollande. Il s’est rendu, rue des Arts, dans la librairie qui hébergeait la séance de dédicace de François Hollande. Jean-Luc Moudenc a été prévenu, avant l’annonce publique, de la venue de François Hollande. Il a donc souhaité, selon ses propres mots, « exprimer un salut de courtoisie républicaine à François Hollande ».

Un geste visiblement apprécie par une toulousaine, croisée dans la file d’attente, et qui a lancé : « monsieur le Maire, c’est élégant que vous soyez venu le saluer. C’est bien. Il y a en d’autres qui devraient être là et brillent par leur absence ».

Pour Jean-Luc Moucenc ce geste allait de soi : « j’ai toujours entretenu des rapports agréables avec François Hollande, indépendamment de nos divergences politiques ».

Après la librairie Privat, une autre séquence, s’est déroulée au stade Ernest Wallon.

 

François Hollande est arrivé après le début de la seconde mi-temps de Castres-Toulouse. En attendant l’ex-chef de l’Etat, Jean-Luc Moudenc a fait la connaissance de sa compagne, Julie Gayet.

Laurent Dubois (@laurentdub)

07 Mai

« Trop d’arabes à Toulouse » : une plainte déposée auprès du procureur de la République

L’affaire Aviv Zonabend prend une tournure judiciaire. Une plainte a été déposée auprès du procureur de la République pour « incitation à la haine raciale ».

Photo AFP/Cabanis

Aviv Zonabend, plaide la maladresse et refuse de démissionner après ses propos sur l’antenne d’une radio israélienne. Un toulousain a décidé de porter l’affaire devant la justice. Tarek Boulanouar s’est rendu dans un commissariat pour déposer plainte. Mais il affirme que les policiers l’ont éconduit au motif que celle-ci est irrecevable.

Cette situation est pour le moins surprenante. Les officiers (OPJ) et agent (APJ) ne sont pas juges de la recevabilité d’une plainte. La décision appartient au procureur de la République.  OPJ et APJ doivent se contenter d’enregistrer et de transmettre au parquet.

Face au refus des policiers, Tarek Boulanouar a donc saisi directement, par courrier, le procureur de la République de Toulouse. Le jeune homme, très impliqué dans le milieu sportif, qualifie sa démarche de « citoyenne ». « Face au silence des associations anti-racistes mais aussi de la classe politique locale, je me devais de réagir » précise le plaignant.

Tarek Boulanouar prend acte des excuses présentées par Aviv Zonabend. Mais il les juge insuffisantes : « on ne peut pas dire n’importe quoi puis s’excuser ».

Tarek Boulanouar dénonce l’assimilation faite, selon lui, par l’élu toulousain entre « islamiste, musulman et l’Islam ».

C’est maintenant au parquet toulousain de statuer sur l’ouverture d’une éventuelle procédure judiciaire.

A noter que les Jeunes Socialistes de la Haute-Garonne ont également interpeller le procureur de la République. Mais il s’agit d’une simple position de principe, par voie de presse.

Laurent Dubois (@laurentdub)