Le binôme de Nadia Pellefigue, le sénateur Claude Raynal, à la tête de la Métropole en cas de victoire ? La candidate PS dit « non ».
Nadia Pellefigue dément avoir fait la moindre promesse. Pour la tête de liste PS-PC-PRG, il n’a jamais été question que son binôme, le sénateur Claude Raynal, préside Toulouse Métropole. Le parlementaire n’a pourtant jamais caché son intérêt pour la présidence de la Métropole. Un intérêt qui ne date pas des municipales de 2020.
En janvier 2015, lors de vœux à la presse, Claude Raynal disait « prendre date pour la Métropole ». Depuis cette déclaration, Le sénateur a dû renoncer à une tête de liste pour les Municipales. Claude Raynal a toutefois été investi, par les militants socialistes, chef de file aux côtés de Nadia Pellefigue.
Pour un membre du PS, cette formule originale reposait sur une distribution des rôles : la mairie pour la vice-présidente du conseil régional et Toulouse Métropole pour le parlementaire.
Selon une source, un accord aurait même reçu l’imprimatur de deux autorités socialistes : le président du conseil départemental de la Haute-Garonne et le patron du PS 31. Un membre du parti socialiste évoque même une réunion dans le bureau de Georges Méric pour formaliser les choses.
Du côté de Nadia Pellefigue, c’est clair. Elle n’a jamais dit que Claude Raynal pourrait, en cas de victoire, présider Toulouse Métropole. C’est, en tout cas, ce qu’elle affirme, ce jeudi 23 janvier, dans les colonnes de la presse régionale. Claude Raynal n’est pas étonné par cette déclaration. Au contraire. « Aujourd’hui les titres m’importent peu. Je partage le propos de Nadia Pellefigue pour des raisons démocratiques (Toulouse représente 2/3 des électeurs de la Métropole) et pour des raisons de gouvernance le (la) maire de Toulouse doit assumer les deux fonctions politiques (ndlr maire de Toulouse et président de la Métropole) » souligne le colistier de la socialiste.
Je partage les propos de Nadia Pellefigue
Claude Raynal précise toutefois :
Par contre, mon expérience de maire et ma connaissance des rouages et négociations entre les 37 élus de la métropoles peuvent être utilement employés
Le colistier de Nadia Pellefigue a, visiblement, fait son « deuil » de Toulouse Métropole. Mais il lance une véritable offre de service avec un espoir : continuer à peser.
Laurent Dubois (@laurendtub)