Les élus Modem de la mairie de Toulouse créent un nouveau groupe. Ils continuent à soutenir l’action municipale de Jean-Luc Moudenc. Mais les élus toulousains ont été échaudés par des critiques contre l’action d’Emmanuel Macron et prennent leur distance.
Le conseil municipal de Toulouse compte un groupe de plus et « Toulouse Ensemble« , 3 élus de moins. Les représentants du Modem quittent la maison commune créée par Jean-Luc Moudenc. Ce départ est lié à deux incidents. Le maire de Toulouse a soutenu un vœu, déposé par le PS, condamnant la suppression d’emplois aidés par le gouvernement. Un autre vœu est également en cause. Celui-ci émane des rangs de la majorité municipale et critique la loi logement. Un texte qui est d’ailleurs porté, à l’Assemblée, par un député siégeant au conseil municipal, Jean-Luc Lagleize.
Face à ces divergences, les élus Modem ont fait le choix de l’autonomie. Des négociations ont été menées avec Jean-Luc Moudenc afin que les soutiens d’Emmanuel Macron puissent obtenir une liberté d’expression. Mais les tractations n’ont pas abouties. C’est donc un nouveau groupe, présidé par Marthe Marti, qui voit le jour.
Jean-Luc Lagleize insiste sur un point : « c’est un second groupe dans la majorité de Jean-Luc Moudenc; On continue à porter un projet commun. C’est normal puisque nous avons participé à son élaboration. Nous restons clairement dans la majorité municipale mais, sur les questions nationales, nous sommes tout aussi clairement dans la majorité présidentielle. Le nouveau groupe est un groupe technique, uniquement en terme de prise de parole ».
Laurent Dubois (@laurentdub)