29 Nov

Jean-François Galliard futur président du Conseil départemental de l’Aveyron

Jean-Claude Luche passant la main courant 2017 pour rester sénateur du département, une « primaire » était organisée ce mardi au sein du groupe majoritaire. Et c’est Jean-François Galliard qui sera le futur président du département.

Jean-Claude Luche et Jean-François Galliard (Photo : L. Tazelmati / France 3)

Jean-Claude Luche et Jean-François Galliard (Photo : L. Tazelmati / France 3)

C’est une primaire au sein de la droite et du centre, mais celle-ci n’a pas mobilisé des millions d’électeurs. Seuls les membres du groupe majoritaire du Conseil départemental de l’Aveyron étaient appelés à voter ce mardi matin. Il s’agissait de désigner le futur président du Conseil départemental qui devra succéder au printemps prochain à Jean-Claude Luche, touché par le cumul des mandats et qui a décidé de conserver seulement son mandat de sénateur.

Et du concile de la trentaine d’élus de la majorité est sortie une fumée blanche : c’est Jean-François Galliard, conseiller départemental de Millau 2, qui succédera en 2017 à Jean-Claude Luche à la présidence du département.

Il a été choisi par la majorité, après trois tours de scrutin. Quatre autres candidats étaient en lice : le maire UDI de la Primaube, conseiller départemental de Nord-Lévézou, Jean-Philippe Sadoul ; le maire de Laguiole, Vincent Alazard, conseiller départemental d’Aubrac-Carladez, élu depuis 2011 ; le conseiller départemental de Rodez 2 et ex-président de l’union nationale des arbitres français (UNAF) Bernard Saules et Jean-Claude Anglars, maire de Sébrazac et conseiller départemental de Lot-et-Truyère.

FV (@fabvalery)

28 Nov

Le maire de Toulouse aimerait connaître la liste des agents municipaux « fichés S »

Jean-Luc Moudenc trouverait « normal » que les maires aient accès à la liste des membres du personnel municipal « fichés S » pour radicalisation ou risque d’attenter à la sûreté de l’Etat.

Jean-Luc Moudenc avec des policiers municipaux (Photo : MaxPPP)

Jean-Luc Moudenc avec des policiers municipaux (Photo : MaxPPP)

Le maire LR de Toulouse a indiqué ce lundi 28 septembre devant des journalistes réunis au Capitole qu’il était favorable à la communication par l’Etat aux maires de la liste des membres de leur personnel municipal fichés S, c’est-à-dire suspectés de pouvoir attenter à la sûreté de l’Etat.

« Je trouve que cela serait normal, a-t-il précisé, pour les personnels municipaux ou métropolitains. En revanche, je pense que les maires n’ont pas à connaître la liste de l’ensemble des personnes fichés S de leur commune ». En prenant ce type de position, Jean-Luc Moudenc se démarque de certaines personnalités de sa propre famille politique, notamment sa collègue Brigitte Barèges, maire LR de Montauban, qui avait demandé au ministre de l’Intérieur à avoir accès à la liste des fichés S de sa commune. Refus poli mais ferme de Bernard Cazeneuve.

Jean-Luc Moudenc, qui est aussi président de « France Urbaine », l’association des communautés d’agglomérations et des métropoles, rappelle que les élus luttent aussi contre la radicalisation. Une convention a été signée avec le ministre de l’Intérieur en 2016, qui prévoit notamment des modules de formation du personnel municipal en contact avec le public pour détecter les signes de radicalisation. Un cas aurait été depuis communiqué par la ville de Toulouse aux services de l’Etat, selon Jean-Luc Moudenc.

Quant à la communication aux maires de la liste des fichés S parmi le personnel municipal, ce n’est pas à l’ordre du jour du côté de la place Beauvau.

Fabrice Valéry (@fabvalery)

27 Nov

Primaire : François Fillon l’emporte partout dans la région

L’ex-premier ministre de Nicolas Sarkozy est devenu dimanche le candidat de la droite pour la prochaine présidentielle. Il distance largement Alain Juppé, y compris dans notre région.

François Fillon (Photo : AFP)

François Fillon (Photo : AFP)

Notre région ne fait pas exception dans les résultats du second tour de la primaire de la droite et du centre. Selon les premiers résultats fournis dimanche soir par la Haute Autorité de la primaire tous les départements de l’ex-région Midi-Pyrénées ont préféré François Fillon à Alain Juppé.

Dans le département le plus peuplé, la Haute-Garonne, la participation était en légère hausse (+ 2 %) à 17 heures par rapport au premier tour, la députée proche de Sarkozy et présidente de la fédération des Républicains, Laurence Arribagé n’a pas attendu la confirmation du résultat pour féliciter le gagnant.

Il faut dire que l’écart national (70/30) était tel dès l’annonce des premiers résultats partiels qu’aucune surprise ne pouvait intervenir dans la soirée. Et dans le département, les résultats (partiels) ont confirmé les résultats nationaux :

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Partout, le score de François Fillon est impressionnant : à Moissac (Tarn-et-Garonne), selon le conseiller départemental LR Mathieu Albugues, la proportion est la même.

Tendance que l’on retrouve dans l’ensemble du département du Tarn-et-Garonne (partiel) qui avait placé Nicolas Sarkozy devant Alain Juppé en deuxième position au premier tour. C’est d’ailleurs dans ce département que François Fillon fait son meilleur score de la région.

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Dans l’Aveyron, traditionnellement département de droite, Alain Juppé fait un meilleur score, mais la différence entre les deux candidats reste énorme.

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En Ariège (partiels), terre plus à gauche, les électeurs de droite ont également largement plébiscité François Fillon.

ariège

Idem dans le Lot (partiels) :

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Ou encore dans le Gers (résultats définitifs) :

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Dans les Hautes-Pyrénées, les premiers résultats partiels montraient que l’écart était plus faible mais toujours à l’avantage de François Fillon. C’est d’ailleurs dans ce département qu’Alain Juppé fait son meilleur score dans notre région :

hp

Enfin dans le Tarn, en revanche, l’écart est très large entre les deux candidats.

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FV (@fabvalery)

26 Nov

La présidente du PRG Sylvia Pinel candidate à l’élection présidentielle

L’hypothèse circulait depuis vendredi soir. La candidature à la présidentielle de Sylvia Pinel est désormais officielle. La présidente du PRG, ancienne ministre de François Hollande, députée du Tarn-et-Garonne et vice-présidente de la Région Occitanie a été investie samedi 26 novembre par le congrès de son parti.

Sylvia Pinel

Sylvia Pinel

Cette déclaration met un terme à plusieurs mois d’incertitude. Une partie des radicaux de gauche refusait catégoriquement de participer à la primaire organisée par le PS. Une candidature directe, sans passer par la case primaire, planait. Le nom d’Annick Girardin a circulé un temps. Mais la ministre a d’autres échéances et privilégie notamment son ancrage territorial à Saint-Pierre-et-Miquelon.

La candidature aujourd’hui de Sylvia Pinel ne signifie pas forcément que la première vice-présidente du Conseil régional d’Occitanie sera au final candidate. Dans les rangs du PRG plusieurs cadres évoquent une tactique : « se présenter pour mieux se retirer« . Un parlementaire précise : « se retirer au profit de Hollande ou de Valls si Hollande n’y va pas et au passage rafler des investitures pour les législatives« .

Un autre élu ajoute :  » C’est une position d’attente. De toute manière, le parti n’a pas les moyens de financer une présidentielle. Sylvia ne dépassera jamais la barre des 5 points. Elle sera même probablement en dessous des 1% des votes. Cela veut que les caisses sont vides et qu’en plus il n’y aura de remboursement des frais de campagne« .

Le jeu de billard à plusieurs bandes est un figure classique chez les radicaux de gauche.

L’investiture de Sylvia Pinel est confortable. 400 votants. 346 voix « pour ». 44 « contre » et 10 abstentions.

Mais plusieurs participants au Congrés sont intervenus pour soutenir Emmmanuel Macron. Un orateur a plaidé pour un soutien à François Hollande et un autre a pris la parole en faveur de Manuel Valls.

Malgré la forte majorité obtenue par Sylvia Pinel, des divergences secouent la parti. Un cadre PRG pronostique des trous d’air : « ça va secouer dans les fédérations« .

Un autre nuage obscurcit l’horizon. La cohérence politique (et donc l’image publique du parti) risque d’être écornée par un double discours. Pendant des semaines, les instances nationales du PRG ont plaidé pour l’unité de la gauche de gouvernement. Une candidature de Sylvia Pinel tourne le dos à ce leitmotiv.

Pour le PS, l’entrée en piste de l’ancienne ministre du Logement est une épine dans le talon.

Jean-Christophe Cambadelis va avoir beaucoup de mal à faire la leçon à Emmanuel Macron. Un allié du PS, avec des représentants au gouvernement, prend le même chemin que l’ancien ministre de l’Economie et boycotte la primaire. Impossible de justifier un (injustifiable) « deux poids, deux mesures » : le PRG peut court-circuiter la primaire et c’est impensable quand il s’agit d’Emmanuel Macron ou de Jean-Luc Mélenchon.

Pour la gauche, la présidentielle de 2017 est décidément bien compliquée.

Laurent Dubois (@laurentdub)

 

25 Nov

Politic Café #11 : Alain Juppé, Philippe Martin et une charte pro-migrants

Politic Café

Dans la 11ème livraison de notre module vidéo hebdomadaire de commentaires de l’actualité politique nous revenons :

  • sur le meeting d’Alain Juppé à Toulouse dans l’entre-deux tours de la primaire
  • le retrait de Philippe Martin des élections législatives en raison du cumul des mandats
  • la charte pro-migrants proposée aux maires par des élus de gauche du Conseil régional

22 Nov

Législatives : qui sont les 23 candidats à l’investiture PS en Haute-Garonne ?

On connaît désormais l’ensemble des candidats qui briguent l’investiture socialiste pour les législatives dans la Haute-Garonne. Et dans certaines circonscriptions, la lutte s’annonce fratricide.

Dans les locaux du PS 31 (Photo : MaxPPP)

Dans les locaux du PS 31 (Photo : MaxPPP)

Alors que la France a les yeux tournés vers la primaire de la droite et la bataille finale entre François Fillon et Alain Juppé, le parti socialiste organise ses « primaires » internes (réservée aux militants à jour de cotisation et ayant adhéré au plus tard le 8 juin dernier) pour les législatives de juin prochain.

Maintenant que le dépôt des candidatures est clos, on connaît les 23 candidatures (pour 10 députés dans le département). Il y a quelques surprises. Revue d’effectifs.

1ère circonscription :

La députée sortante Catherine Lemorton (suppléant : Jean-Michel Fabre) est seule en lice. Elle va donc repartir pour un troisième mandat consécutif avec face à elle comme candidat des Républicains François Chollet, l’adjoint de Jean-Luc Moudenc au Capitole.

2ème circonscription :

Ça se bouscule sur cette circonscription du nord-est toulousain. Après avoir longtemps ménagé le suspense sur sa candidature, le député sortant Gérard Bapt a finalement décidé, comme nous le révélions en exclusivité ici-même la semaine dernière, de repartir pour briguer un…. neuvième mandat (il est député depuis 1978 !). Il aura comme suppléante Sabine Geil-Gomez, la maire PS de Pechbonnieu.

Mais de nombreux autres candidats PS s’y verraient bien : Jean-Jacques Mirassou (suppléante : Céline Moretto), l’ancien sénateur et actuel conseiller départemental a longtemps hésité. Il part finalement à la bataille sur la « 2 » après avoir tenté de s’exfiltrer sur la 7ème circonscription.

Bertrand Monthubert (avec comme suppléante Stéphanie Calas) se lance aussi dans la course à l’investiture. L’ancien président de l’université Paul Sabatier et conseiller régional est actuellement le suppléant de… Gérard Bapt !

Etienne Morin (suppléante : Maryse Auger) apparaît comme le candidat « officiel » des instances départementales. Il a été conseiller municipal de Toulouse de 2008 à 2014.

En revanche, Didier Cujives, le maire de Paulhac et conseiller départemental, qui nous affirmait la semaine dernière être « plus que jamais candidat » après l’annonce de candidature de Gérard Bapt et démentait la rumeur selon laquelle il se retirait, a finalement… jeté l’éponge !

3ème circonscription :

Cette circonscription, majoritairement toulousaine mais qui court aussi dans la « campagne » jusqu’à Verfeil, a été réservée à une femme par le PS. Ce sont Isabelle Hardy (suppléant : Daniel Calas), conseillère municipale et métropolitaine de Toulouse et ancienne adjointe au maire Pierre Cohen de 2008 à 2014, et Hélène Rouch (suppléant : Frédéric Metche), présidente de la FCPE 31 et conseillère municipale de Castanet-Tolosan, qui vont s’affronter pour l’investiture PS.

La « gagnante » aura la difficile mission de tenter de reprendre la circonscription à Laurence Arribagé, la présidente de LR 31, qui a succédé à Jean-Luc Moudenc élu en 2012 sur une circo largement redessinée pour la droite.

4ème circonscription :

La députée sortante Martine Martinel est seule en lice avec son suppléant Jean-Louis Llorca.

5ème circonscription :

La sortante François Imbert ne se représentant pas, cette circonscription réservée à une femme, verra s’affronter deux élues du Conseil départemental. Ambiance ! Sandrine Floureusses (suppléant : Daniel Régis), vice-présidente du département en charge de l’emploi et de la diversification économique sera opposée à Véronique Volto (suppléant : Lionel Marquier), vice-présidente chargée de l’action sociale !

6ème circonscription :

La situation est complexe dans cette circo réservée à une femme par le PS. Car la sortante est exlue du parti socialiste : pour avoir soutenu Philippe Saurel et non Carole Delga lors de la campagne des Régionales en 2015, Monique Iborra ne peut donc briguer l’investiture socialiste. Mais elle sera tout de même candidate aux législatives, sans aucun doute sous les couleurs d’Emmanuel Macron.

Face à elle, il faut donc trouver une candidate officiellement estampillée PS. Au conseil départemental, décidément très influent dans cette distribution des cartes législatives, on pousse la candidature de Camille Pouponneau (suppléante : Fabienne Vitrice), jeune élue départementale. Elle aura face à elle, Sylvie Clarac (suppléante : Rita Di Giovani).

7ème circonscription :

Là encore, il s’agit de tenter de succéder à un sortant, Patrick Lemasle, qui ne se représente pas. Elu de ce secteur, le patron de la fédération PS de Haute-Garonne Sébastien Vincini a finalement renoncé à se présenter. Mais la concurrence va être rude.

David Olivier Carlier (suppléant : Gilles Dadou), qui vient d’être recruté au Conseil régional, est en lice, ainsi que le militant de Cugnaux Jean-Louis Dupin, celui de Muret Jacques Girma, sa collègue muretaine Elisabeth Sere et la conseillère régionale Marie-Caroline Tempesta.

8ème circonscription :

Suppléant de Carole Delga, qui ne se représente pas, et même député pendant que cette dernière était au gouvernement, Joël Aviragnet (suppléant : Marie-Claiure Uchan) est candidat à l’investiture PS. Il est clairement le choix de la présidente de la Région pour tenter de lui succéder à l’Assemblée nationale.

Mais deux autres candidats auront leur carte à jouer : Paul-Marie Blanc (suppléante : Michèle Brun) le maire de Bérat et Louis Ferré (suppléante : Maryline Soldeville), le maire de Luchon.

9ème circonscription :

« Auto-parachuté » en 2012 sur cette circonscription haut-garonnaise que le PS l’avait réservée à une femme, Christophe Borgel, numéro 3 du PS, se représente pour un deuxième mandat de député. Contrairement à d’autres sortants comme Martine Martinel, Kader Arif ou Catherine Lemorton, il aura un candidat en face de lui pour l’investiture PS.

Si Christophe Lubac, maire de Ramonville, et Thierry Suaud, maire de Portet-sur-Garonne, qui avaient envisagé un temps de briguer l’étiquette PS face à Christophe Borgel ont finalement renoncé, c’est Arnaud Mandement (suppléante : Françoise Pouget) qui s’y colle. Arnaud Mandement est militant PS à… Rodez, dans l’Aveyron !

10ème circonscription :

Enfin, Kader Arif (suppléante : Emilienne Poumirol) député sortant et ancien ministre, seul en course dans la 10ème circoncription, obtiendra l’investiture PS pour tenter de briguer un second mandat.

Les militants socialistes voteront le 8 décembre (second tour si besoin le 9) pour désigner leur candidat par circonscription, avant les investitures nationales mi-décembre. Les candidats pourront alors (enfin) se mettre en campagne, avant la primaire présidentielle de la gauche prévue en janvier, et plus de six mois après les candidats LR qui ont été investis par leur parti avant l’été, même si la probable victoire de François Fillon à la primaire de la droite pourrait conduire à revoir (à la marge) ses investitures.

Fabrice Valéry (@fabvalery)

20 Nov

Primaire de la droite : les résultats du premier tour dans la région

Le premier tour de la primaire de la droite a été marqué par la surprise François Fillon qui est arrivé largement en tête devant Alain Juppé. Les deux hommes sont qualifiés pour le second tour, dimanche prochain. Nicolas Sarkozy est éliminé et a appelé à voter pour François Fillon. Dans la région, ce résultat se confirme.

François Fillon et Alain Juppé (Photo : AFP)

François Fillon et Alain Juppé (Photo : AFP)

Dans la Haute-Garonne, à 23h30, 129 des 158 bureaux étaient dépouillés et plaçaient largement François Fillon en tête. Juppé dépasse les 30 % nettement devant Nicolas Sarkozy. Et c’est Nathalie Kosciusko-Morizet qui est quatrième (résultat partiel).

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A Balma, dans la banlieue toulousaine, à l’image de toute la région, c’est François Fillon qui fait la course en tête :

A Tarbes et dans les Hautes-Pyrénées, le tiercé d’arrivée est le même qu’au niveau national mais les scores sont plus serrés entre François Fillon et Alain Juppé (résultat définitif) :

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A Montauban et dans le Tarn-et-Garonne, François Fillon est devant mais c’est Nicolas Sarkozy qui arrive en seconde position, dans un département où le maire LR de Montauban, Brigitte Barèges, le soutenait (résultat définitif).

82

En Ariège, Nicolas Sarkozy devance également Alain Juppé, loin derrière François Fillon (résultat définitif) :

ariège

Résultats partiels en Aveyron, terre traditionnelle de la droite en Midi-Pyrénées :

12

Dans le Lot, Alain Juppé dépasse les 33 % mais reste loin de François Fillon (résultat partiel) :

46

Dans le Tarn, François Fillon réussit un de ses meilleurs scores dans la région (résultat définitif) :

tarn

Enfin dans le Gers, le trio de tête est le même avec un score plus élevé pour Alain Juppé (résultat définitif) :

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18 Nov

« Politic Café » #10 avec de la primaire, du Macron et du Bapt dedans

Politic Café

Au menu du 10ème numéro de notre module vidéo de commentaires de l’actualité politique :

  • les difficultés d’organisation de la primaire à droite dont le premier tour se déroule dimanche 20 novembre
  • la candidature d’Emmanuel Macron qui cherche des soutiens dans notre région
  • le plus ancien député de France, Gérard Bapt (PS) qui repart pour un tour.

17 Nov

Primaire de la droite et du centre : comment trouver votre bureau de vote ?

Vouloir voter pour la primaire de la droite et du centre (premier tour le dimanche 20 novembre) c’est une chose. Mais encore faut-il savoir où se rendre ! On vous donne ici quelques tuyaux.

Illustration primaires de le droite bulletins de vote et enveloppe pour le scrutin du dimanche 20 novembre 2016

10 228 bureaux de vote seront ouverts dimanche en France pour choisir parmi les 7 candidats celui ou celle qui représentera cette famille politique à l’élection présidentielle de 2017. 10 228 cela peut paraître beaucoup, mais c’est bien moins que pour une élection normale. Et votre bureau de vote ne sera sans doute pas le même que d’habitude. Il n’y a pas de bureau de vote dans toutes les communes.

Par exemple si vous habitez Vicdessos en Ariège, il vous faudra prendre la route et aller voter à Tarascon, distant… d’une quinzaine de kilomètres.

Pour que les électeurs s’y retrouvent, le site internet de la Primaire a mis en ligne un moteur de recherche dans lequel vous entrez le nom de votre commune et si besoin, pour les grandes villes, le nom de votre rue.

Capture d'écran du moteur de recherche de bureaux de vote du site de La Primaire.

Capture d’écran du moteur de recherche de bureaux de vote du site de La Primaire.

Vous serez ainsi guidé vers le bureau de vote, souvent des salles municipales, dans lequel vous devrez vous rendre, avec pièce d’identité et deux euros (à chaque tour) et sans omettre d’y signer la charte « de l’alternance ». 

En cas de difficulté, un numéro est même à la disposition du public (0 821 20 2016) de 8h à 19h tous les jours.

FV (@fabvalery)

15 Nov

Gérard Bapt (PS) candidat à sa propre succession aux législatives

INFO LE BLOG POLITIQUE DE FRANCE 3 – Le député de Haute-Garonne, plus ancien député de France, a mis fin au suspense : il est candidat à l’investiture PS sur la deuxième circonscription et à sa propre succession à l’Assemblée Nationale. Face à lui, dans son propre camp, ça se bouscule.

Gérard Bapt (photo : MaxPPP)

Gérard Bapt (photo : MaxPPP)

Gérard Bapt repart au combat. Le député de la 2ème circonscription de la Haute-Garonne a indiqué au Blog Politique de France 3 Midi-Pyrénées qu’il va solliciter une nouvelle fois l’investiture du parti socialiste pour les législatives de 2017. Le dépôt des candidatures auprès de la fédération départementale du PS s’est ouvert lundi 14 novembre et sera clos le vendredi 18 novembre.

Malgré une résolution « anti-Bapt »

Elu depuis 1978 (avec une interruption entre 1993 et 1997), Gérard Bapt va donc solliciter l’investiture pour son 9ème mandat (après ses victoires en 1978, 1981, 1986, 1988, 1997, 2002, 2007 et 2012). Pourtant, parmi ses « amis » socialistes, beaucoup l’auraient bien poussé vers une « retraite parlementaire bien méritée ».

Ainsi, en septembre dernier, le PS de Haute-Garonne avait-il adopté une « résolution anti-Bapt ». Un texte qui exige des candidats à l’investiture PS dans le département qu’ils s’engagent à ne faire que 3 mandats (15 ans). Mais le texte n’est pas très clair : il ne peut s’appliquer rétroactivement.

De plus, le texte de la fédération du PS 31 est une simple résolution, sans portée statutaire. Pour acquérir une portée « normative », impérative ou simplement contraignante, la résolution adoptée en conseil fédéral doit être validée au niveau national. Selon nos informations, Gérard Bapt a eu une discussion avec les instances nationales de son parti. Le député de la Haute-Garonne a obtenu des garanties. La résolution du PS 31 va rester lettre morte. Un proche de Jean-Christophe Cambadélis précise : « si on doit appliquer cette prétendue règle, Jean-Marc Ayrault, Jean-Marie Le Guen ou même Camba ne pourraient pas être candidats en Haute-Garonne. Ceux qui ont poussé ce texte se croient dans le cadre d’une élection départementale« .

Etienne Morin, candidat « officiel » ?

En coulisses, des socialistes au bras long se sont activés pour pousser la candidature d’Etienne Morin, prof d’économie. C’est lui qui sera en quelques sortes le « candidat officiel » face à Gérard Bapt dans la bataille pour l’investiture socialiste. Un candidat officiel qui est dans la ligne majoritaire de la fédération haute-garonnaise : le courant Montebourg. Etienne Morin bénéficie également du soutien précieux et puissant d’un membre du cabinet du président du département de la Haute-Garonne : Henri Matéos.

Depuis l’élection du nouveau conseil départemental, en 2015, les affaires du PS 31 se règlent (largement) au sein de l’hôtel du département. L’appui d’Henri Matéos vaut « label » fédéral.

Dans l’entourage du député sortant, on s’est inquiété de voir se multiplier ces derniers mois les nouvelles cartes d’adhérents dans les sections de la circonscription. De quoi « gonfler » le vote Morin ? Mais Gérard Bapt semble avoir fait ses comptes et ne pas être trop inquiet de l’issue : il compte de nombreux fidèles parmi les militants socialistes dont beaucoup saluent sa force de travail parlementaire, notamment sur les dossiers de la santé.

Selon l’entourage du député de la Haute-Garonne, les instances nationales sont également favorables à une nouvelle candidature de Gérard Bapt. Deux raisons. La première est liée au bilan. Gérad Bapt est connu et reconnu pour son assiduité mais surtout pour son action sur des dossiers médicaux médiatiques : Mediator, Bisphénol…

La seconde raison est beaucoup plus politique. Gérard Bapt est proche de Manuel Valls. Il assiste aux déjeuner des « Réformateurs », le courant du premier ministre. Pour le locataire de Matignon, ce n’est pas le moment de perdre un soutien. Manuel Valls se prépare à une éventuelle candidature à la présidentielle. Emmanuel Macron va entrer dans la course à l’Elysée. L’officialisation de sa candidature est une question de jour et ses troupes reçoivent déjà le matériel de campagne pour aller sur les marchés. Dans ce contexte, Gérard Bapt peut espérer un de Paris… contre les instances départementales du PS 31.

Des candidats déclarés, d’autres qui renoncent, des incertitudes

Y aura-t-il d’autres candidats socialistes face à Gérard Bapt et à Etienne Morin ? Certains s’étaient déclarés candidats, comme Emmanuel Auger, ancien président du Comité de Ville (le regroupement de toutes les sections socialistes de Toulouse) et proche collaborateur de Jacques Oberti, le président du Sicoval (communauté de communes du sud-est toulousain). Mais il indique ce mardi au Blog Politique qu‘il se range derrière la candidature de Gérard Bapt qu’il soutiendra, « le seul à pouvoir sauver la circonscription pour la gauche ». 

Didier Cujives, le maire de Paulhac et conseiller départemental, confirme ce mardi au Blog Politique qu’il va se lancer dans la bataille. Ce proche d’Arnaud Montebourg se dit « plus que jamais candidat ».

Jean-Jacques Mirassou (ancien élu à la mairie de Toulouse et ancien sénateur) ménage quant à lui le suspense : « Je ferai connaître ma position aux militants socialistes avant d’en parler à la presse » a-t-indiqué au Blog Politique ce mardi. Selon nos informations, Jean-Jacques Mirassou faisait dépendre sa candidature d’un retrait de Gérard Bapt. L’ancien sénateur pourrait se redéployer sur la 7ème circonscription.

Enfin de son côté, Jean-Paul Makengo, ancien adjoint de Pierre Cohen au Capitole et ex-conseiller régional, un temps très intéressé, indique au Blog Politique ce mardi qu’il renonce à briguer l’investiture PS en raison de ses nouvelles activités professionnelles.

Fabrice Valéry (@fabvalery) et Laurent Dubois (@laurentdub)