17 Mai

L’écrivain toulousain, Pascal Dessaint, agacé par la tournée des librairies de François Hollande

Ce vendredi 18 mai, François Hollande vient à Toulouse pour dédicacer son dernier livre. Cette nouvelle virée dans une librairie agace l’écrivain toulousain, Pascal Dessaint. Le romancier n’a toujours pas digéré le bilan de l’ancien président et le traitement  qu’il a réservé aux écrivains.

Pascal Dessaint. Photo : MaxPPP

Dans son roman Le chemin s’arrêtera là, Pascal Dessaint donne vie à des cabossés, des abîmés. L’écrivain pourrait voir en François Hollande l’un de ces personnages. L’ancien président n’a pas été épargné par les affres de la vie publique. Pascal Dessaint a de quoi piocher dans le parcours chaotique du « jeune » retraité. Notamment depuis que François Hollande a pris la plume et multiplie les séances de dédicaces.

Mais ce n’est pas le cas. Bien, au contraire, l’ex-président devenu écrivain reste, aux yeux de Pascal Dessaint, un chef de l’Etat avec son passé et surtout un passif.

Pascal Dessaint n’a toujours pas digéré le bilan du président poussé vers la sortie. Le romancier dresse un tableau noir : « jamais depuis Jospin, on n’avait accentué de la sorte la précarité de la profession ». Pascal Dessaint évoque une circulaire de 2011, appliquée par le gouvernement Valls, qui, selon lui, « complique notre activité : limitation de revenus accessoires et limitation du nombre d’ateliers d’écriture dans l’année ».

L’écrivain toulousain n’a pas attendu la retraite forcée de François Hollande pour exprimer publiquement ses critiques. En 2015, Pascal Dessaint a signé une tribune contre un décret modifiant la retraite complémentaire des auteurs.

Trois ans après cette colère publique, Pascal Dessaint est toujours remonté.

François Hollande peut toutefois se consoler. Il n’est pas le seul à en prendre pour son grade. Pascal Dessaint épingle également son successeur. « Sous Macron, c’est encore pire » estime l’écrivain.

Laurent Dubois (@laurentdub)

 

16 Mai

Violence sexuelle sur mineur : pour la députée (PS) Valérie Rabault la ministre Marlène Schiappa est incompétente

Marlène Schiappa porte le texte renforçant la protection contre les violences sexuelles et sexistes. Pour la députée (PS) du Tarn-et-Garonne, Valérie Rabault,  la secrétaire d’Etat ne répond pas aux questions juridiques posées par le projet de loi. La parlementaire, présidente du groupe Nouvelle Gauche à l’Assemblée, demande que la Garde des Sceaux, Nicole Belloubet, se substitue

Valérie Rabault, Députée (PS) du Tarn-et-Garonne; Photo : MaxPPP

Séance agitée à l’Assemblée. Depuis lundi, les députés débattent de la violence sexuelles. Hier au soir, mardi 15 mai, l’opposition a croisé le fer avec la secrétaire d’Etat en charge du projet de loi. Les frictions se sont focalisées autour de la violence sexuelle sur mineurs. La Nouvelle Gauche a notamment déposé un amendement afin qu’un âge minimal soit inscrit dans la législation. En dessous d’un certain âge, l’opposition estime que la notion de consentement ne peut intervenir. Pour la présidente du groupe Nouvelle Gauche, Valérie Rabault, « Il est évident pour le plus grand nombre qu’il vaudrait mieux inscrire dans la loi un âge minimal en-dessous duquel la question du consentement ne peut être débattue ». Autrement dit, il s’agit d’introduire une présomption de viol. 

La députée du Tarn-et-Garonne a rappelé cette position, dans l’hémicycle, face à Marlène Schiappa. Mais elle s’est heurté à un refus.  La secrétaire d’Etat a avancé des arguments juridiques pour écarter l’amendement défendu par Valérie Rabault au nom de son groupe parlementaire.

La députée n’a pas  du tout été convaincue. Elle a même demandé que la secrétaire d’Etat soit remplacée par sa collègue, la ministre de la Justice Nicole Belloubet.

 

Valérie Rabault explique sa demande par le comportement de Marlène Schiappa : « elle a passé toute la première partie de la séance à ne pas répondre. J’ai fini par demander à ce que Nicole Belloubet vienne ».

Le débat législatif est particulièrement « rude » pour la jeune secrétaire d’Etat. Marlène Schippia n’a pas simplement été confrontée à une demande de « remplacement » par sa collègue du ministère de la Justice. Elle a demandé une suspension de séance suite à une interpellation « musclée » de la part d’un député de droite.

Laurent Dubois (@laurentdub)

[Edito] En visite demain à Toulouse : Elisabeth Borne, une ministre très attendue…

Elisabeth Borne, Ministre chargée des Transports AFP PHOTO / GERARD JULIEN

Faire venir ses Ministres au contact des citoyens pour répondre à leurs questions, c’est l’idée d’Emmanuel Macron appliquée par Edouard Philippe. Ainsi ce jeudi, pas moins de trois représentants du gouvernement débarquent en Occitanie. La plus attendue sera sans doute Elisabeth Borne, la Ministre des Transports.

Dès ce jeudi matin, pas impossible qu’un comité d’accueil de cheminots soit réservé à la ministre des transports pour le début de sa visite, à l’Ecole Nationale de l’Aviation Civile (ENAC). Des cheminots et des syndicats régionaux restés sur leur déception de ne pas avoir eu de représentants de la majorité, lundi après-midi, lors de leur débat sur l’avenir du ferroviaire. Mais que  pourront-ils vraiment se dire, s’ils se rencontrent ou si une délégation est reçue ? A quoi peut se résumer un tel échange, dans de telles circonstances ?

En début d’après-midi, c’est le dossier de l’autoroute Castres-Toulouse sur lequel Elisabeth Borne se penchera avec les parlementaires concernés. Le dialogue se déroulera dans le cadre plus feutré de la Préfecture de Région. Chacun rappellera ses doléances ou positions, et le serpent de mer qu’est devenu ce chantier routier devrait repartir dans la pile des grands projets en suspens.

Parmi ces derniers : la LGV Toulouse-Bordeaux. Elle ne figure pas au programme officiel de la Ministre mais elle sera sans doute abordée lors du déjeuner prévu avec la présidente de région, le maire de Toulouse et le président du département de Haute-Garonne. Ce projet a le tort de mêler deux dossiers chauds du moment pour la représentante du gouvernement : la SNCF et le TGV dénoncé comme un gouffre financier voire environnemental par ses détracteurs.

Et les citoyens dans tout ça ? Un créneau leur est réservé à partir de 19h30 en Préfecture. Quant à savoir quelles seront les personnes présentes ? Débattra-t-on des dossiers cités précédemment ou encore des fameux 80 km/h ? On le saura sur le moment, cette « réunion publique » étant ouverte à la presse. Puis la Ministre repartira vers la capitale…sans doute en avion.

Patrick Noviello (@patnoviello)

Toulouse : François Hollande très attendu par les lecteurs mais pas…par le PS

François Hollande va dédicacer son dernier livre à Toulouse samedi prochain. Les inscriptions sur la page Facebook de la librairie toulousaine sont nombreuses. Mais du côté de la fédération socialiste de la Haute-Garonne, c’est un « non-événement ».

François Hollande. Photo : MaxPPP

Les lecteurs risquent de se bousculer. François Hollande va probablement revivre, à Toulouse, une scène qu’il a vécu dans plusieurs villes. Le dernier livre de l’ex-président de la République rencontre un vrai succès de librairie. Ses séances de dédicaces sont courues. Dans la ville Rose, François Hollande pourrait avoir une « prime ».

Il arrive dans une région ou le PS dispose de l’un de ses derniers bastions.

Toulouse et la Haute-Garonne sont également le berceau politique de deux de ses deux anciens ministres : Carole Delga et Kader Arif.

A priori François Hollande va débarquer, ce samedi 19 mai, en terre « amie ». Mais la chaleur et la convivialité vont être limitées aux allées de la librairie Privat.

Le PS de la Haute-Garonne n’a pas prévu de comité d’accueil.

Lionel Jospin sera à Toulouse la veille de la visite de François Hollande, le vendredi 18 mai. L’ancien premier ministre doit remettre une décoration à une élue socialiste. L’annonce a été faite officiellement par le président (PS) du conseil départemental, Georges Méric.  La cérémonie est pilotée par Kader Arif.

En revanche, pour François Hollande, aucune communication et pas de manifestation prévue. La dernière publication, en date, sur la page Facebook du parti socialiste de la Haute-Garonne porte sur la Palestine.

Pendant plus de 10 ans, François Hollande a été le patron du parti socialiste. Il a vécu aux premières loges toutes les batailles électorales auxquelles ont participé les socialistes de la Haute-Garonne. L’ancien chef de l’Etat a contribué à des investitures et à des carrières politiques. Président de la République, il a offert (sur les conseils de Stéphane Le Foll) un destin ministériel à Carole Delga, la présidente de la Région Occitanie.

Mais de l’eau a coulé sous le pont Vieux et au  niveau du  port de la Daraude. Un militant n’est pas surpris par l’indifférence des socialistes de la Haute-Garonne :  » ce n’est pas très étonnant qu’ils ne fassent même pas le minimum syndical ». L’élection du dernier premier secrétaire a laissé des traces. La Fédération de la Haute-Garonne a soutenu Olivier Faure. François Hollande avait un candidat en tête face au député de la Seine-et-Marne : Stéphane Le Foll.

Après son déplacement toulousain, François Hollande va prendre la direction d’un département qu’il connaît bien : le Gers. Nouvelle séance de dédicace et une autre ambiance.

François Hollande va retrouver son ancien ministre de l’Ecologie, Philippe Martin. Une rencontre est prévue. La seule limite posé par le président de Gers concerne le lieu : « ce ne sera pas forcément dans un Leclerc ». Fidèle à son tempérament facétieux, Philippe Martin veut simplement éviter de réactiver une polémique (superficielle et artificielle) sur la présence de François Hollande dans un supermarché des Côtes d’Armor.

Laurent Dubois (@laurentdub)

 

15 Mai

Européennes 2019 : le toulousain, Manuel Bompard, tête de liste pour Jean-Luc Mélenchon ?

Proche de Jean-Luc Mélenchon, Manuel Bompard, pourrait être la tête de liste (nationale) de la France Insoumise pour les Européennes de 2019.

Manuel Bompard. France Insoumise. Photo : MaxPPP

En 2019 la France va envoyer 79 député(e)s au Parlement Européen. Jean-Luc Mélenchon a déjà pris date et annonce une liste « Europe Insoumise ». Et c’est un toulousain qui pourrait figurer en haut de l’affiche. Manuel Bompard est un proche de Jean-Luc Mélenchon. Le jeune trentenaire est installé depuis 2012 dans la ville Rose et travaille dans une start up aéronautique. Hyperactif, Manuel Bompard ne se contente pas de sa vie d’ingénieur. Il joue un rôle central dans la vie de la France Insoumise. En charge des événements lors de la présidentielle de 2012, Manuel Bompard a été le directeur de campagne de Jean-Luc Mélenchon.

Lors des dernières législatives, Manuel Bompard a été candidat en Haute-Garonne. Mais, dans quelques semaines, il pourrait bien être la tête de liste de la France Insoumise.

Rien n’est fait. Un comité élecloral, composé de 32 membres, doit se prononcer entre le 9 et le 16 juin prochain. La tête de liste peut être femme ou un sortant. Mais l’hypothèse Bompard existe. Elle est confirmée par le principal intéressé. « La composition de notre liste n’est pas encore établie. Ma présence en tête de liste fait partie des hypothèses mais il est trop tôt pour savoir si c’est celle qui sera retenue » précise Manuel Bompard.

Une autre figure régionale de la France Insoumise est également en piste pour les Européennes de 2019. Liêm Hoang Ngoc est l’économiste du mouvement. Actuellement conseiller régional d’Occitanie, il pourrait retrouver le chemin du Parlement Européen. Un parlement dans lequel il a été élu de 2009 à 2014.

Laurent Dubois (@laurent)

 

14 Mai

Le (grand) retour de Lionel Jospin à Toulouse

L’ancien premier ministre et ancien élu PS de la Haute-Garonne est attendu vendredi à Toulouse pour une cérémonie officielle.

Lionel Jospin (Photo : François Mori / AFP)

Non, Lionel Jospin ne se lance pas, à près de 81 ans, dans une nouvelle carrière politique à Toulouse. Que les futurs (et nombreux) postulants au Capitole se rassurent ! Pourtant, l’ancien premier ministre socialiste sera bien de retour sur ses anciennes terres d’élections vendredi 18 mai. Mais pour une simple cérémonie de remise de médailles !

Lionel Jospin doit remettre les insignes de Chevalier de la Légion d’honneur à Emilienne Poumirol, vice-présidente du Conseil départemental de la Haute-Garonne et présidente du Service départemental d’incendie et de secours (SDIS). La cérémonie est prévu à 18 heures dans les salons de la préfecture.

Emilienne Poumirol était la suppléante du député PS, Kader Arif, un très proche de Lionel Jospin avant d’intégrer la garde rapprochée de François Hollande. Elle a été députée pendant que le titulaire était au gouvernement de juillet 2012 jusqu’à la démission de Kader Arif du gouvernement en décembre 2014.

Quant à Lionel Jospin, qui a mis fin à sa carrière politique après l’échec à la présidentielle en 2002, il a été conseiller général du canton de Cintegabelle de 1988 à 2002 et député de la Haute-Garonne de 1988 à 1993. Elu en 1997, il n’avait pas exercé son mandat après sa nomination à Matignon. Il est actuellement membre du Conseil constitutionnel.

FV (@fabvalery)

Débat sur l’avenir du rail : les organisateurs déplorent l’absence de La République En Marche

Ce lundi après-midi, à l’Espace Vanel, syndicats de cheminots, représentants de collectivités territoriales, et du monde économique (CCI notamment) se retrouvent pour un débat sur le service public ferroviaire. Mais les organisateurs regrettent l’absence de représentants du mouvement d’Emmanuel Macron.

Gare Matabiau, Toulouse. Photo Michel Viala Max PPP

« Notre but était d’avoir un débat constructif et contradictoire. C’est dommage » regrette Johann Bedel Navarro. « On va quand même exposer nos positions et puis avec la présence de la Métropole, du Département et de la Région, il y aura des prises de parole politiques. Mais c’est toute l’intersyndicale qui déplore l’absence d’un représentant de la majorité » le représentant de la CFDT Cheminots.

« J’avais joint le député Jean-François Portarrieu qui avait d’abord accepté puis a annulé sa venue arguant de raisons d’agenda et de consultation de cheminots » explique le secrétaire départemental du Parti Communiste. « J’ai l’impression que c’est une stratégie d’évitement » affirme Pierre Lacaze. Jean-François Portarrieu s’en défend.

Un débat sur l’avenir du ferroviaire ou sur la réforme de la SNCF ? »

« J’ai été invité par un parti politique, le PC, à un débat sur l’avenir de ferroviaire : la LGV, le TER et le Fret. A l’arrivée, je découvre qu’il y aura une intersyndicale et que le thème de la rencontre est la réforme de la SNCF. Si c’est pour refaire le débat qui a déjà eu lieu devant l’assemblée nationale, ça ne m’intéresse pas. En revanche si c’est pour parler de l’avenir du rail, je suis toujours preneur et j’ai des choses à dire et à entendre, ma circonscription étant concernée par la LGV » argumente le député LREM.

Un autre Député En Marche du département avait également été joint par le leader départemental du PC. Mickaël Nogal a lui aussi décliné. « C’est réellement une question d’agenda. Je coordonne le projet de loi ELAN sur le logement. Il y a 2000 amendements déposés et le débat débute demain » se justifie-t-il. « Je n’ai jamais refusé de débattre. On est là pour ça » assure-t-il.

Du débat oui mais pas dans n’importe quelles conditions pour d’autres. Monique Iborra, elle aussi, a été contactée. Son agenda ne lui permet pas plus d’être présente mais elle avance une autre raison à son absence. Elle qualifie le débat de « mélange des genres, la rencontre étant co-organisée entre le Parti Communiste et la CGT pour l’intersyndicale ».

Qui à part les députés ? »

« C’est l’intersyndicale qui organise, pas nous » rétorque Pierre Lacaze. « Nous, on a réservé l’Espace Vanel et on leur a mis à disposition » explique-t-il avant de poursuivre. « Je crois surtout que le gouvernement est en grande difficulté sur le fond de sa réforme. Et il y a aussi chez En Marche une crainte sur la maîtrise du sujet ».

Alors qui chez En Marche à part des députés apparemment très pris à l’assemblée pour participer à un tel débat public ? « C’est toute la question actuelle sur la structuration de notre mouvement. Nos seuls élus l’ont été aux Législatives » relève Mickaël Nogal. Quoi qu’il en soit, côté gouvernement et En Marche, rien de mieux que les Ministres eux-mêmes pour répondre directement aux interrogations des citoyens. Jeudi, ils seront trois dans la région à s’y atteler dont…la Ministre des Transports. Dommage qu’Elisabeth Borne ne soit pas venue trois jours plus tôt doivent se dire les organisateurs du débat sur le rail.

Patrick Noviello (@patnoviello)

Le Rectorat de Toulouse accusé de « sanction politique » envers une enseignante, élue (France Insoumise) au conseil régional

Le rectorat de Toulouse refuse de renouveler un temps partiel à une enseignante qui est également conseillère régionale. L’élue France Insoumise estime que ce refus l’empêche d’exercer son mandat et dénonce « une décision politique ».

Myriam Martin, Photo : MaxPPP

Myriam Martin siège, depuis 2015, au conseil régional d’Occitanie. Parallèlement, l’élue France Insoumise a conservé une activité professionnelle. Myriam Martin enseigne dans un lycée. Depuis la rentrée 2016, elle bénéficie d’un temps partiel. Mais, le 7 mai dernier, le rectorat a informé l’enseignante que le renouvellement de son temps partiel est refusé :

A ma plus grande surprise, j’ai essuyé un refus. Le proviseur a donné un avis favorable. C’est une décision discriminatoire et politique. Je ne vois pas d’autre explication. Le rectorat n’évoque pas une nécessité de service. Pour moi, c’est clair. Je suis France Insoumise et à la CGT Education, on veut me mettre les bâtons dans les roues.

Les salariés et les fonctionnaires qui exercent des mandats politiques bénéficient dun régime d’absences autorisées et de crédits d’heures. Ces aménagements correspondent à la participation aux instances de l’institution dans laquelle est élu le salarié ou le fonctionnaire. S’agissant de Myriam Martin et du conseil régional, cela correspond à 4 assemblées plénières, 4 fois par an. Mais aussi à la participation de deux commissions sectorielles : 10 fois par an, à chaque fois cela représente 1/2 journée.

Les difficultés peuvent arriver lorsqu’il s’agit, non pas de réunions inscrites dans l’agenda institutionnel, mais d’activités de représentation. Des élus régionaux sont également, comme Myriam Martin, enseignants. Lorsqu’ils doivent représenter la présidente, Carole Delga, ils posent alors des congés.

Pour Myriam Martin, l’exercice de son mandat suppose et impose un « temps partiel ». Le rectorat propose un « 80% » avec 4 heures 30 de décharge maximum. Cette solution ne convient pas à l’élue. Myriam Martin a déposé un recours gracieux. Mais elle n’exclut pas d’aller plus loin et de saisir la justice. Une action syndicale se profile également à l’horizon.

Laurent Dubois (@laurentdub)

Privatisation de la SNCF : le député de la Haute-Garonne, Jean-Luc Lagleize (majorité présidentielle) dément

Un document interne au ministère des Transports évoque une privatisation partielle de la SNCF. Le député (Modem-Majorité Présidentielle) de la Haute-Garonne, Jean-Luc Lagleize, récuse l’hypothèse d’une privatisation partielle ou totale de la compagnie nationale.

Jean-Luc Lagleize, député (Modem-Majorité Présidentielle). Photo : MaxPPP

La polémique tombe au mauvais moment. Le mouvement des cheminots s’essouffle et une fuite risque de remettre de relancer la contestation. Un document interne au ministère du Transport a fini dans les colonnes du quotidien Le Parisien. Le gouvernement dément tout projet de privatisation. Mais l’hypothèse a bien été mise sur la table. Le ministère des Transports évoque un simple document de travail.Elisabeth Borne affirme que l’entreprise publique restera publique.

En Haute-Garonne, un député de la majorité dément tout projet de privatisation. « La loi que nous avons adoptée n’ouvre pas la porte à la privatisation. S’il y a eu les réunions de travail dont la presse se fait l’écho, elle ne sont pas traduites dans la loi ».

Le député En Marche du Gers, Jean-René Cazeneuve, est sur la même ligne : « la loi que nous avons voté ne le permet pas ».

Laurent Dubois (@laurentdub)

11 Mai

Légalisation du cannabis : « ça ne règle rien » pour le député Modem de la Haute-Garonne, Jean-Luc Lagleize

Après les violences urbaines dans le quartier toulousain du Mirail, la question du trafic de drogue est revenue à la Une de l’actualité. Des élus et des responsables d’associations plaident pour une légalisation du cannabis. Pour le député (Modem-Majorité présidentielle) de la Haute-Garonne, Jean-Luc Lagleize, ce n’est pas une solution.

Jean-Luc Lagleize, député (LREM) de la Haute-Garonne. Photo : MaxPPP

Après 4 nuits de violence le calme est revenu dans le quartier du Mirail. Une explication est avancée pour expliquer l’embrasement : le trafic de drogue. La police estime que la saisie de stupéfiants est à l’origine des voitures brûlées et des incidents entre force de l’ordre et jeunes du quartier. La mort d’un détenu à la prison de Seysses et l’interpellation (controversée) d’une femme portant un niqab ne seraient pas la vraie cause des violences urbaines.

Pour les policiers, le détonateur serait la lutte contre la drogue et l’existence d’une économie souterraine. Les trafiquants auraient, littéralement, mis le feu pour défendre leur territoire et dissuader la police d’intervenir dans le business des « stups ».

Un business tellement implanté qu’il existe de véritables supermarchés de la « dope ». Pendant les incidents, des clients ont fait la queue devant le rideau tiré de boutiques ayant pignon sur rue.

Pour couper l’herbe sous les pieds des trafiquants, des responsables associatifs proposent un moyen : légaliser la vente du cannabis. Le 3 mai dernier, un colloque a été organisé, en ce sens, à la maison de quartier de Bagatelle, à Toulouse.

Jean-Luc Lagleize, n’est pas favorable à une légalisation. « Ce n’est pas la bonne solution » pour le député de la Haute-Garonne.

« C’est ma position depuis longtemps, depuis 2 ans, on ne va pas régler le problème de la drogue en légalisant la vente de cannabis » affirme Jean-Luc Lagleize. « Ce n’est pas une solution en terme de santé publique. Mais, surtout, si on légalise le cannabis, les trafiquants vont se reporter sur un autre trafic. La meilleure preuve, c’est le tabac. Il est en vente libre et cela n’empêche pas le trafic et la revente sous le manteau » précise le député de la Haute-Garonne.

Le parlementaire rentre d’un voyage d’étude au Canada. Le pays veut prochainement légaliser le cannabis. Cela n’a pas fait changer d’avis Jean-Luc Lagleize.

Laurent Dubois (@laurentdub)